La dystopie technocratique qui se profile peut sembler perpétuer l’héritage de la social-démocratie, bien que de manière perverse, et par conséquent, l’utilisation des partis verts et des partis sociaux-démocrates en Europe pour les mettre en œuvre est à la fois prévue et rationnelle.
Comme la mort de tout être humain, le décès de Michel Rocard nous rappelle tristement à notre condition finie ; et bien entendu, sa mort ne peut qu’affliger ses proches.
« Lorsque la fortune prépare le bouleversement d’un empire, elle place à sa tête des hommes capables d’en hâter la chute »
Les événements récents en Turquie et en Grèce, comme l’instabilité sociale grandissante dans de nombreux autres pays européens, sont une expression de la maturation des prémisses de la future révolution européenne.
L’article de Robert Bibeau, « Beppe Grillo- Triste clown désolant.. » (LGS. 6/3/’13), a suscité quelques critiques, à mon avis injustes.
C’est donc la gauche "rouge" qui conduit au fascisme. Telle est la thèse de Julien Dray. Cette thèse, nous ne la discuterons pas (A gauche pour de vrai !), elle ne le mérite pas. En réalité, ce n’est même pas une opinion personnelle, totalement indéfendable, qu’exprime Julien Dray depuis ce week-end. Mais un aveu, révélateur et cuisant, de ce que le social libéralisme est capable de produire, de ce que les compromissions des sociaux libéraux avec le capitalisme le plus féroce sont capables d’engendrer : le brun plutôt que le rouge. Car ses propos, lancés comme la dernière attaque de l’animal du parti socialiste blessé à mort par la lame tranchante du libéralisme financier et monétaire, révèle son agonie et sa capitulation à l’instar de son parti et de son président Hollande qui livrent, ensemble, le pays aux mains d’un F Haine qui attend.
La fable qu’il raconte est celle d’une gauche radicale fratricide qui chercherait à tuer la gauche responsable.