« Le PCF déplore le manque de respect des Insoumis."
« Réunis à Angers, les militants du Parti communiste français préparent la rentrée sociale, appellent à l’union et pourfendent Jean-Luc Mélenchon » se régale Le Monde.
Tandis que le torchon brûle entre la FI et le PCF en raison de l’utilisation frauduleuse par ce dernier de la photo de Jean-Luc Mélenchon sur ses affiches (avec élimination du logo de la FI (1), des contacts sont pris, les discussions semblent avancer.
Nous donnons à lire ci-après les courriers échangés entre Pierre Laurent et Jean-Luc Mélenchon les 3 et 4 mai 2017.
LGS
Peut-on imaginer déclaration plus molle, plus insipide, plus bâclée ?
Le secrétaire national du Parti communiste français rappelle que Fidel Castro « a libéré son peuple en 1959 ».
Oui, on aurait pu construire avec Mélenchon et bien d’autres, d’autres
un pôle ouvert de la gauche de gauche,
un pôle afin de créer un rapport de forces capable de peser sur toute la gauche
A l’heure où j’écris ces lignes, les candidats à la Primaire de la droite se préparent pour leur deuxième débat télévisé.
Ce soir, quelles que soient leurs opinions politiques, les téléspectateurs seront nombreux à penser que le prochain président de la République se trouve dans cette brochette de débatteurs.
Il est de bon ton dans les rangs du défunt Front de Gauche de se lamenter sur l’auto-proclamation de la candidature de Jean-Luc Mélenchon, le coup de force que cela aurait été, le fait qu’il serait parti tout seul sans attendre que les autres forces du Front de Gauche prennent position, etc.
A ce jour, j’ai publié quelques dizaines d’articles sur ce site. On y cherchera vainement la moindre pique contre le Parti communiste français. Et cela n’est pas un hasard. J’ai toujours considéré un effet que, chaque fois qu’on s’attaquait aux communistes, on retrouvait dans les entreprises des salariés de toutes obédiences avec les yeux au beurre noir.
Les résultats du second tour des élections régionales sont marqués par le sursaut de mobilisation des électrices et des électeurs, avec près de 9 % de participation supplémentaire. Manifestement, les votants ont ressenti comme un grave danger pour la démocratie, l’élection du Front national à la présidence de régions. Ils ont empêché cette menace de se concrétiser.