Les communistes entendent mener de front le combat contre la droite et l’extrême-droite et la construction d’un nouveau projet progressiste nourrit d’actions prioritaires et de mesures urgentes, pour sortir la gauche et le pays du piège du tripartisme dans lequel ils nous enferment.
Ne rien exagérer et surtout ne pas se laisser aller à trahir la vérité : une trahison (celle du Front de Gauche par le PCF) suffit ; le "Nouveau projet progressiste" a été tué dans l’œuf sitôt l’élection de François Hollande acquise en mai 2012.
Et le candidat qui avait rassemblé tant d’espoirs en est devenu inaudible en moins de trois ans !
Que Pierre Laurent ne compte plus sur personne pour le suivre, il a lui-même choisi de se commettre sur la liste la plus lamentable de France, celle de Bartolone.
pour mettre en place un "Nouveau projet progressiste" sous la férule de la Commission Européenne ?
Elle-même soumise à l’autorité Allemande ?
Qui ne fait que transmettre via Washington, les volontés de la City ? Ça promet...
Pour finir, une petite correction : le "piège du tripartisme" n’a pas été tendu par le FN, qui s’est contenté d’exister et de porter les voies de ses électeurs. J’appelle cela l’expression type de la démocratie, n’en déplaise à Pierre Laurent qui semble avoir du mal à intégrer ce concept.
Le piège a été tendu par la faiblesse, sinon lâcheté, avérée des gouvernants de France depuis 40 ans (mai 1974), incapables de faire valoir et défendre les intérêts de leur pays dans l’impitoyable enjeu d’intégration mondiale.
Le débat politique n’est plus entre Droite et Gauche comme on nous le répète. Le thème de fond, depuis Maastricht, est devenu la souveraineté.
Ce n’est pas une expression d’Extrême Droite : en ce moment, des pays luttent contre leur destruction au nom de cette souveraineté qu’ils désirent protéger : demandez au Venezuela, à la Libye, au Moyen-Orient, à la Russie, à la Chine, au Brésil, à la Grèce ce qu’ils en pensent !
Pierre Laurent n’a strictement rien compris, et on se passe volontiers d’hommes politiques qui ne comprennent rien à leur monde... sinon un peu trop souvent aux avantages qu’ils peuvent en tirer en fréquentant les allées du pouvoir qui leur sont ouvertes par la crédulité de leurs électeurs.