RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher
Thème : NED National Endowment for Democracy

Barack Obama, prix Nobel de la Paix, part en guerre contre l’ALBA

Cecile LAMARQUE
Vendredi 10 octobre, le Comité d'Oslo a attribué le Prix Nobel de la Paix à Barack Obama « pour ses efforts extraordinaires en faveur du renforcement de la diplomatie et de la coopération internationales entre les peuples ». Chapeau-bas au Comité norvégien ! A la Maison Blanche depuis seulement 8 mois, qu'a-t-il fait, concrètement, pour la paix ? Obama n'est-il pas davantage récompensé pour ses exercices rhétoriques que pour ses accomplissements dans le domaine de la paix ? A la tête de la Nation la plus puissante du monde, Obama porte la lourde responsabilité des actions belligérantes que les États-Unis persistent à déployer aux quatre coins de la planète. La nouvelle administration n'entend pas corriger les bavures du passé ni mettre un terme aux violations notoires des droits humains et des libertés qu'elle commet sur son propre territoire et à l'étranger par ses ingérences brutales. Avec son budget toujours en hausse |1|, le plus élevé au monde, l'armée états-unienne est (…) Lire la suite »

L’ingérence a gagné les élections au Venezuela

Eva GOLINGER

Des années de travail pour pénétrer des communautés et financer des projets et programmes prétendument démocratiques et à vision antisocialiste ont réussi à remettre ces communautés dans les mains de l’opposition.

C'est le cas de Petare (commune de Sucre, Etat de Miranda ), de Catia (commune de Libertador, Caracas) et d'autres où se concentre la grande majorité de la population de Caracas et de Miranda. Une stratégie à but séparatiste et l'infiltration des paramilitaires à Zulia et Táchira ont réussi à assurer à une opposition subordonnée à l'agenda de Washington et aux objectifs du Plan Colombie qui infestent la région, le contrôle de ces territoires tellement importants pour la sécurité de l'État. Il ne s'agit pas seulement des 4,7 millions de dollars investis par l'Agence Internationale du développement des États-Unis (USAID), par la National Endowment for Democracy (NED) et ses agences affiliées dans la campagne pour les élections régionales du 23 novembre 2008. Il s'agit également des 50 millions de dollars accordés et utilisés depuis 2000, avec l'aide d' experts du Nord, pour construire une base solide de l'opposition. En effet, celle-ci a commencé, à partir de 2004, à avoir pour (…) Lire la suite »

L’insoutenable attente près du téléphone : Human Rights Watch dénonce encore une fois Hugo Chavez

Joe EMERSBERGER

Human Rights Watch (HRW) a récemment publié un rapport de 230 pages sur le Venezuela intitulé « Une décennie sous Chavez : intolérance politique et occasions perdues pour améliorer les droits de l’homme au Venezuela ».

Dans un communiqué de presse relatif à ce rapport, le directeur de HRW Amériques, Jose Miguel Vivanco, a déclaré que « plutôt que de renforcer la protection des droits de l'homme », le gouvernement Chavez « a fait le contraire en sacrifiant les garanties élémentaires au détriment de son programme politique. » Une des révélations du rapport est si explosive qu'elle mérite d'être citée dans son intégralité : « Des officiels du gouvernement ont régulièrement refusé ou se sont abstenus de répondre aux demandes d'information formulées par les journalistes. Selon une enquête d'Ultimas Noticias, un journal généralement pro-gouvernemental, les journalistes ont rencontré des obstacles pour obtenir des informations telles que les statistiques de la police sur la criminalité, sur les juges et les officiels des tribunaux, les hôpitaux, les entreprises d'état telles que PDVSA, le bureau du contrôleur général et différents ministères… Selon un rapport publié par le journal El Mundo, en (…) Lire la suite »
Après l’expulsion du Venezuela de leur directeur et sous-directeur...

Qui est Human Rights Watch ?

MELLADO, Pedro
Le directeur pour l'Amérique Latine de Human Rights Watch (Observatoire des Droits de l'Homme), José Miguel Vivanco, et le sous-directeur, Daniel Wilkinson, ont quitté le Venezuela jeudi soir, en ayant été expulsés suite à la présentation ce jeudi à Caracas du rapport "Une décennie de Chávez. Intolérance politique et occasions perdues pour le progrès des droits humains au Venezuela", dans lequel ils affirment que les promesses importantes de la Constitution de 1999 s'étaient transformées en "occasions perdues". Avant de parler de ce qu'est Human Rights Watch, prenons le temps de rappeler à la mémoire collective que c'est une ONG. Nous ne devons pas oublier qu'une ONG est une organisation privée, avec des fins et des objectifs clairement définis, qui sont déterminés en fonction des intérêts de ses membres. Que ces intérêts soient altruistes ou égoïstes, cela dépendra des gens qui la composent. Ceci étant dit, le fait qu'elle n'appartienne pas à un organisme (…) Lire la suite »

La CIA ne vend pas de tee-shirts.

Maxime VIVAS
Pendant la guerre froide, pour contenir l'influence des Soviétiques, la CIA avait créé Radio Free Europe qui émettait en direction des pays de l'Est. Parmi les promoteurs de cette radio, on trouvait un certain Frank Altschul. Parallèlement, afin de préparer son opinion publique à une éventuelle intervention contre le bloc socialiste européen, l'Administration états-unienne avait organisé une opération d'intoxication médiatique sur son propre territoire. Une organisation prétendument formée de citoyens apolitiques (The Committee on the Present Danger) fut créée à cet effet. Parmi ses principaux animateurs, figuraient Frank Altschul et William J. Donovan. Qui est William J. Donovan ? Un officier états-unien qui, à la veille de la Seconde Guerre mondiale, avait fondé l'OSS (Office of Strategic Services) l'ancêtre de la CIA (Central Intelligence Agency). Pendant la guerre, il dirigea les services secrets US. L'OSS forma les futurs directeurs de la CIA. Parmi eux : William (…) Lire la suite »

Le fichier mafieux du terroriste Montaner

Jean-Guy ALLARD

Carlos Alberto Montaner se prépare une crise d’urticaire. Le plus bruyant pseudo intellectuel que la CIA conserve dans ses écuries fait circuler sur Internet un document qui prétend être une réplique aux révélations sur son passé terroriste.

Montaner dont l'équilibre psychologique se détériore, selon ses copains, n'arrive pas à admettre qu'il se consacrait, dans les dernières semaines de 1960, à placer des bombes incendiaires dans des magasins et des cinémas de La Havane et à massacrer des personnes innocentes. Tout indique qu'il a oublié son arrestation en flagrant délit avec du matériel explosif dans la résidence de ses parents. Il ne se souvient pas non plus de ses déclarations, également incendiaires, à une publication de Miami affiliée au mécanisme anti-cubain de la CIA. Son amnésie s'étend à ses déclarations à United Press International où il se disait leader d'une troupe contrerévolutionnaire créée par l'armée nord-américaine à la demande de la Compagnie. Publié sous le titre pompeux de Manifeste d'appui à Carlos Alberto Montaner face à la Campagne de diffamation de la part du régime cubain, le texte est signé, selon les termes choisis par Montaner lui-même, « par près de cent quarante personnalités », parmi (…) Lire la suite »
Sans fil à la patte ?

Comment les États-Unis financent des organes de la presse mondiale pour acheter une influence médiatique.

BIGWOOD, Jeremy

Les campagnes domestiques de propagande comme « le fiasco des gourous du Pentagone » ont été exposées et décriées. Les grands médias ont employé des officiers militaires de haut rang pour fournir « une analyse » sur la guerre en Irak. Mais on a découvert qu’ils avaient des liens avec des entreprises travaillant pour le Pentagone qui avaient un réel intérêt à ce que la guerre continue.

Sous le manteau, un autre scandale du journalisme couve : le gouvernement des États-Unis finance secrètement des médias et des journalistes étrangers. Des administrations publiques comme le département d'État, le département de la Défense, l'Agence des États-Unis pour le Développement International (US Agency for International Development, USAID), le Fonds National pour la Démocratie (National Endowment for Democracy, NED), le Conseil Supérieur de la Radiodiffusion (Broadcasting Board of Governors, BBG) et l'Institut des États-Unis pour la Paix (US Institute for Peace, USIP), financent le développement des médias dans plus de 70 pays. La revue In These Times a découvert que ces programmes concernent des centaines d'organisations non gouvernementales étrangères (ONGs), journalistes, hommes politiques, associations de journalistes, médias, instituts de formation et écoles de journalisme. Le montant des soutiens va de quelques milliers à des millions de dollars. « Le sujet que nous (…) Lire la suite »

Le mythe du Tibet

Michael PARENTI

L’histoire du Christianisme, celle du Judaïsme, celle de l’Hindouisme et celle de l’Islam sont fortement marquées par la violence. A travers les âges, les religieux ont toujours invoqué un mandat divin pour massacrer des infidèles, des hérétiques, et même d’autres dévots au sein de leurs propres rangs. Certaines personnes soutiennent que le Bouddhisme est différent, qu’il se distingue nettement de la violence chronique des autres religions. Certes, pour certains praticiens à l’Ouest, le Bouddhisme est plus une discipline spirituelle et psychologique qu’une théologie au sens habituel. Il offre des techniques méditatives censées promouvoir la lumière et l’harmonie en soi. Mais à l’instar de n’importe quel autre système de croyance, le Bouddhisme ne doit pas être appréhendé uniquement par ses enseignements, mais aussi en fonction du comportement effectif de ses partisans. Le bouddhisme est-il une exception ?

Un regard sur l'histoire révèle que les organisations bouddhistes ne se sont pas abstenues d'actes violents si caractéristiques aux groupes religieux. Au Tibet, du début du dix-septième siècle jusqu'au sein du dix-huitième siècle, des sectes bouddhistes rivales se sont livrées à des affrontements armés et à des exécutions sommaires. (1) Au vingtième siècle, en Thaïlande, en Birmanie, en Corée, au Japon, et ailleurs, des Bouddhistes se sont battus aussi bien entre eux qu'avec des non-bouddhistes. Au Sri Lanka, des batailles rangées au nom du Bouddhisme font partie de l'histoire cingalaise. (2) Il y a juste quelques années en Corée du Sud, des milliers de moines de l'ordre bouddhiste Chogye se sont battus entre eux à grand renfort de coup de poings, de pierres, de bombes incendiaires et de gourdins, dans des batailles rangées qui ont duré plusieurs semaines. Ils rivalisaient pour le contrôle de l'ordre, le plus grand en Corée du Sud, avec un budget annuel de 9,2 millions de (…) Lire la suite »
24 

Terrorisme et Société Civile contre Cuba 2/4

Philip AGEE
Compte-rendu des conférences données par Agee lors des Ateliers pour la Paix organisés par le Mouvement de la Paix cubain à la Havane, Mai 2003 DEUXIEME PARTIE Revenons au présent. Tous ceux qui ont observé l'opposition de la société civile contre le gouvernement de Hugo Chavez au Venezuela peuvent être certains que les officines du gouvernement des Etats-Unis, y compris la CIA avec l'Agence pour le Développement International (AID) et le National Endowment for Democracy (NED), sont en train de coordonner la déstabilisation et sont à l'origine du coup d'état manqué d'avril 2002, de même que la "grève civique" manquée de décembre à janvier derniers. L'International Republican Institute (IRI) du Parti Républicain a même ouvert un bureau à Caracas. Voir ci-dessous pour plus de détails sur les opérations dans la société civile du NED, AID et IRI. Afin de comprendre comment ces opérations de la société civile sont organisées, examinons le coté bureaucratique des choses. Lorsque je (…) Lire la suite »