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Thème : MEDEF

Zone de vives turbulences pour les intermittents

Marie-José SIRACH

Face à l’arrogance et aux mensonges du Medef, la riposte, du côté des intermittents et des précaires, s’organise. Assemblées générales et manifs sont au menu de la semaine.

Si la semaine dernière a été mouvementée avec la tenue d’une importante assemblée générale au Théâtre du Rond-Point, lundi, et l’occupation du siège du Medef, vendredi – évacuée sans ménagement par les forces de l’ordre, celle qui s’annonce ne sera pas en reste. Dès ce soir, une nouvelle assemblée générale à la Bourse du travail (salle Eugène-Hénaff, 29, boulevard du Temple), à Paris, marquera une nouvelle semaine d’actions dont le point d’orgue pourrait être, jeudi, l’appel à la grève lancé par la CGT, auquel se joindront les intérimaires. Une première dans la longue histoire de la lutte des annexes spécifiques. Une évidence devant l’arrogance du Medef qui, non content de vouloir supprimer les annexes 8 et 10, s’attaque désormais à toutes les annexes spécifiques, dont la 4 (intérimaires, saisonniers...). Les intermittents du spectacle, du cinéma et de l’audiovisuel sont bien décidés à porter le débat dans la sphère politique pour sortir du face-à-face stérile avec le Medef et (…) Lire la suite »

Assurance-chômage : les propositions chocs du Medef

Derek Perrotte - Les Echos

Dans un document que dévoile Les Echos, l’organisation patronale propose de moduler les droits à allocation en fonction du taux de chômage, de supprimer le régime des intermittents et celui des intérimaires, et de faire cotiser les contractuels de la fonction publique.

La négociation d’assurance-chômage reprend jeudi. Nombre des propositions du Medef sont aussi novatrices que détonantes.

Voila qui va sérieusement lancer la négociation d’assurance-chômage, qui reprend demain jeudi après deux premières timides séances consacrées à l’état des lieux. Dans un document transmis ce mercredi midi aux partenaires sociaux, dont Les Echos ont obtenu copie, le Medef dévoile ses propositions. Nombre d’entre elles sont aussi novatrices que détonantes, et, par extension, potentiellement explosives : l’organisation patronale propose notamment de supprimer le régime spécifique des intermittents du spectacle, de faire obligatoirement cotiser à l’Unedic les contractuels de la fonction publique et d’« adapter les droits à indemnisation au niveau du chômage ». Revue de détails des pistes désormais officiellement sur la table. Faire varier les droits selon le niveau de chômage Les droits étant figés le temps de vie d’une convention d’assurance-chômage (trois ans généralement), le régime est « aveugle à la conjoncture économique et à la réalité du marché du travail », déplore le (…) Lire la suite »

Université : les Solfériniens couchés devant le patronat

Bernard GENSANE

Après avoir voulu faire entrer davantage l’entreprise à l’école, le gouvernement cherche à faire de même à l’université. Le ministre de l’Enseignement supérieur, Geneviève Fioraso, a installé le comité Sup’emploi, présidé par deux chefs d’entreprise.

Geneviève Fioraso donne des précisions sur la composition de ce comité : « Il sera coprésidé par deux chefs d'entreprise, Françoise Gri, ex-présidente de Manpower France [spécialiste de l’intérim], et Henri Lachmann, ex-PDG de Schneider Electric. Ensuite, nous avons fait appel à des personnes issues de l'entreprise, de la formation, de la recherche, qui siégeront en tant que personnes qualifiées. L'objectif est de mieux anticiper l'évolution des emplois, pour la formation initiale et pour la formation tout au long de la vie. Ce qui veut dire trouver de meilleures réponses sur les métiers en tension et sur ceux qui correspondent à nos enjeux de recherche comme l'allongement de la durée de vie, la transition énergétique, la chimie verte. » Le président du Medef, Pierre Gattaz, applaudit des deux mains à cette merveilleuse symbiose, mais a des doutes car, pour lui, l’université n’est pas encore suffisamment soumise aux désidérata de l’entreprise : « L'initiative me paraît tout à (…) Lire la suite »

Des privilégiés gavés d’argent public !

Alex TERRIEUR

Comme vous le savez, Laurence Parisot, la grande pourfendeuse des dépenses publiques vient de rejoindre le Conseil Économique Social et Environnemental où elle touchera 3786,76 euros mensuels issus du budget de l’État.

On pourra s’étonner que notre amie Laurence qui déclarait, il y a encore peu : « Nous avons besoin de faire des économies. La France est adduite [1] à la dépense publique et il faut qu’on sorte de cette logique-là » ne fustige pas le coût exorbitant d’une institution dont l’utilité reste à prouver, et qui a un budget de prés de 40 millions d’euros ! Elle y retrouvera plusieurs membres du MEDEF qui siègent déjà dans le groupe des entreprises dont Benoît Roger-Vasselin, l’actuel Président de la Commission Relations du Travail, Emploi et Formation de l’organisation patronale. Gattaz, un de ses prédécesseurs au MEDEF qui s’appelait alors le CNPF (Conseil National des Pleurnichards Français) fait partie des récipiendaires de la Légion d’Honneur qui est désormais donnée « à n’importe qui ! ». Il faut supprimer tous ces pseudos commissions, ces groupes et leurs chargés de mission, les rapporteurs de n’importe quoi, qui n’existent souvent que pour recycler d’anciens grands patrons, des (…) Lire la suite »
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Laurence Poutine-Vladimir Parisot et le scandale de l’UIMM

Denis Thomas

Qui a dit : « La vie est précaire, l’amour est précaire. Pourquoi n’en serait-il pas de même du travail ? » ? La patronne des patrons, notre Laurence Parisot, bien sûr ! Au Medef, la soupe est bonne car comme Poutine en Sainte Russie, la Vladimir en tailleur tripatouille les règles pour se cramponner à son … boulot.

Mais l'affaire ne sera pas aussi simple pour la titulaire d'un CV qui ne passerait pas forcément toutes les portes. Reste que les adhérents du Medef vont peut-être voir leur liberté de penser (qui s'arrête là où commence le code du travail, dixit Vladimirska Parisotskaïa) s'accroître avec un petit addendum au statut de leur association permettant à la présidente de continuer à les guider sur le chemin de la libre entreprise. Dans un entretien au Monde daté du 2 mars elle défend une fougue que certains trouvent des plus cavalière au sein même de l'ancien CNPF (nostalgie …). « Ma motivation est liée à la situation de notre pays, à son avenir et au rôle potentiellement décisif des entrepreneurs », déclare-t-elle dans le quotidien du soir. Elle réfute l'idée qu'elle puisse être une putschiste, « classable » dans la catégorie du Tsar du Kremlin. Avoir saisi la commission statutaire du Medef est juste « un approfondissement de notre démocratie interne », explique-t-elle. Le moins (…) Lire la suite »

« Le Medef parle d’un monde qui n’existe pas » (l’Humanité)

reprise d’article

Non, le coût du travail n’est pas trop élevé, c’est la rapacité de l’oligarchie qu’il faut attaquer ! Ex-directeur des affaires sociales de la fédération patronale des assurances, Éric Verhaeghe claque la porte du Medef. Il dénonce une doctrine économique qui met en péril la société et la démocratie.

Vous venez de quitter avec fracas le Medef que vous représentiez dans de nombreux organismes paritaires comme, par exemple, l'Apec, la Cnav ou encore l'Unedic. Dans le même élan, vous publiez un livre (1) dans lequel vous remettez en cause, un à un, tous les dogmes économiques du patronat. Quel a été le déclic ? Éric Verhaeghe. J'ai voulu exercer un droit d'inventaire sur la pensée économique dominante depuis quarante ans. Né à la fin des années 1960, je suis d'une génération qui n'a jamais connu que la crise, une génération qui a vécu dans la nostalgie des Trente Glorieuses. Avec l'implosion du modèle soviétique, quand l'économie de marché est restée comme seul système global, il y a eu un pari : plus on développera ce système, plus vite on arrivera à l'essence du marché en concurrence libre et parfaite, plus vite on sera prospères et on renouera facilement avec la croissance des Trente Glorieuses. Pendant la décennie 1980, on a fait de la privatisation à tout-va ; pendant la (…) Lire la suite »

Le scandale du siècle à 600 millions d’euros...

Gérard FILOCHE

Le scandale du siécle 600 millions d’euros... peut-être un milliard de caisse noire d’argent sale patronal. 240 000 euros de salaire par an à DGS pour distribuer 2 millions d’euros en liquide pour corrompre... "la liberté de penser s’arrête là ou commence le code du travail" - Laurence Parisot.

Mme Parisot ment : elle était maître des comptes et cotisations de ses organisations territoriales et professionnelles dont l'UIMM selon les statuts du MEDEF. Voici les statuts du MEDEF ci-dessous, chap 7, p. 20, qui le prouvent : Voici ci dessous, les statuts du Medef, (qui n'est pas un syndicat mais une association) page 20 partie "financière". Mme Parisot prétend sur France inter mardi 11 mars, qu'elle n'était pas maître des finances et comptes de l'UIMM, qu'elle est tombée des nues quand elle a appris qu'ils n'avaient pas de comptabilité et qu'ils la détruisaient chaque année. C'est faux forcément : cela fait trois ans que Mme Parisot dirige le MEDEF, lorsqu'elle l'a emporté sur MM Sarkozy (Guillaume) et Yvon Jacob. Selon ses statuts, ceux de Mme Parisot, ceux du Medef, son vice-président trésorier devait avoir les comptes chaque année avant le 30 juin ! Le comité financier du MEDEF pouvait se faire assister par un conseil indépendant pour préciser en tant que besoin (…) Lire la suite »

Pourquoi Denis Gautier-Sauvagnac et Laurence Parisot ne sont-ils pas en prison ?

Gérard FILOCHE

DGS a fait tout ce trafic d’argent sale pour le compte du MEDEF et il n’y a aucune raison qu’il porte le chapeau seul. Mme Parisot est complice, elle savait, elle l’a dit, et ses gesticulations pour charger ses propres amis ne la disculpent pas, elle a toujours les mains sales. D’où vient l’argent ? Où va l’argent. La justice et les citoyens doivent savoir.

C'est une bande organisée au plus haut niveau. Ils trafiquent de l'argent sale, selon leurs propres termes. Ils corrompent. Ils paient des salaires en liquide sans cotisation sociale. Ils se font des prêts à taux zéro, entre eux, illicites. Ils collectent des fonds secrets d'une double comptabilité des entreprises. Ils ont une caisse noire de 600 millions d'euros - certains anciens dirigeants de l'UIMM ont dit qu'elle avait atteint un milliard, qu'ils avaient fait "pareil" que DGS depuis des décennies. Ils sortent des valises de 26 à 32 kg d'argent liquide dont au moins 19 millions - prouvés - depuis l'an 2000. Ils ont même avoué que cela dure depuis bien plus longtemps et que cela porte sur des sommes plus importantes. On n'a jamais eu un scandale aussi énorme. La seule chose que DGS ait reconnu c'est que c'était une caisse anti-grève - qui devait donc servir aussi à « fausser » la célèbre concurrence « libre ». Denis Gautier-Sauvagnac est toujours en poste comme (…) Lire la suite »

Accord sur le contrat de travail MEDEF / Syndicats : point de vue du Syndicat des Avocats de France.

DIVERS
Accord Interprofessionnnel Medef - Syndicats : la position du SAF. Février 2008. Le Syndicat des Avocats de France regroupe en son sein la plupart des avocats qui ont fait le choix d'assurer la défense des salariés, de leurs organisations et institutions représentatives. A ce titre, sa commission de droit social a procédé à l'analyse de l'accord interprofessionnel récemment conclu. Le SAF n'entend pas porter de jugement ou d'appréciation sur les raisons qui ont amené un certain nombre d'organisations syndicales à accepter les termes de cet accord mais il est de son devoir en sa qualité de syndicat d'avocats engagés de s'inquiéter sur l'évolution du droit social déjà grandement mis à mal depuis 2004 et sur les conséquences que pourra avoir la traduction législative de ce texte. La négociation collective participe de l'équilibre des rapports sociaux sous réserve qu'il s'agisse d'une véritable négociation. Dans le cas présent, il est patent que les organisations syndicales (…) Lire la suite »

Accord sur le contrat de travail avec le MEDEF : ce que des organisations syndicales de salariés ont osé signer, par Richard Abauzit.

Richard ABAUZIT
Sarkozy Parisot Lundi 21 janvier 2008. Accord du 11 janvier 2008 avec le MEDEF : ce que des organisations syndicales de salariés ont osé signer. 1/ Acceptation du principe de l'utilité des emplois précaires (article 1 de l'accord) 2/ Acceptation du principe que ce sont les freins au licenciement qui freinent les embauches ! (article 12) 3/ Acceptation des interventions « plus systématiques » des patrons dans les écoles (article 2) 4/ Acceptation du principe selon lequel l'insuffisance de ces interventions serait source de l'échec scolaire (article 2) 5/ Acceptation du remplacement du service public de l'orientation par les patrons (article 2) 6/ Acceptation de la transformation des stages pédagogiques en périodes d'essai (article 3) 7/ Acceptation du remplacement progressif des qualifications (sanctionnées par des diplômes nationaux) par des « compétences » individuelles que le salarié ou futur salarié essaiera de vendre (« passeport formation », « VAE », (…) Lire la suite »