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Thème : Macro-économie

Le temps est venu pour la Russie de se débarrasser enfin du dollar américain - Ministère des Affaires Etrangères (RT)

La Russie répondra certainement aux dernières sanctions de Washington et, en particulier, elle accélère les efforts pour abandonner la monnaie américaine dans les transactions commerciales, a déclaré le vice-ministre des Affaires étrangères Sergei Ryabkov. "Le temps est venu de passer des paroles aux actes, de se débarrasser du dollar comme moyen de règlement mutuel et de chercher d'autres alternatives", a-t-il déclaré dans une interview accordée au magazine International Affairs. "Dieu merci, cela se produit, et nous allons accélérer ce travail ", a dit M. Ryabkov, expliquant que cette mesure s'ajouterait à d'autres " mesures de rétorsion " en réponse à une liste croissante de sanctions américaines. Le ministre russe de l'énergie, Aleksandr Novak, a récemment noté qu'un nombre croissant de pays sont intéressés par le remplacement du dollar comme moyen de paiement dans le commerce mondial du pétrole et d'autres transactions. "Il y a une compréhension commune que nous devons (…) Lire la suite »

Keynes vs. Néo-classiques : Gauche contre Droite ? (économie et politique)

Christophe DARMANGEAT

Pour ceux que les soubassements théoriques des discussions de politique économique intéressent, il existe un auteur passionnant, M. Christophe Darmangeat qui a la générosité d'offrir sur son blog à ses étudiants de l'Université parisienne Denis Diderot (7e), mais aussi au grand public le trésor de ses cours et davantage encore. J'extrais ici le chapitre de son cours de 1ère année de licence intitulé : Keynes vs. Néo-classiques : Gauche contre Droite ? (économie et politique). Mauris Dwaabala

Pour faciliter cette lecture, je prélève (M. D.) quelques lignes de ce qu'il dit ailleurs du courant hégémonique en économie dans notre monde néolibéral : le néoclassicisme encore appelé marginaliste ou micro-économique : Le courant néoclassique se distingue par son point de départ : il s'agit de l'homo œconomicus, l'homme économique, une fiction désignant un individu abstrait, doté d'un certain nombre de biens, jouissant d'un pleine liberté de décision et poursuivant rationnellement certains buts sous certaines contraintes. L'univers des néoclassiques est un univers d'individus, dans lequel les institutions, l'Histoire ou les classes sociales se sont évanouis. Tout au plus peut-on dire que le cadre institutionnel n'est là que pour se faire oublier : les institutions doivent permettre le bon fonctionnement du marché, et c'est là leur seul rôle. L'univers des néoclassiques est également un univers d'échanges, et d'échanges marchands. Les individus arrivent sur le marché munis de (…) Lire la suite »

Vers un nouvel ordre monétaire international : ajustements, crises et douloureuses mutations

Hamed MEDJDOUB

Le vendredi 1er mars 2013, le président américain Obama déclenche à regret des coupes budgétaires de 85 milliards de dollars dont il a imputé la responsabilité à ses adversaires républicains, après avoir averti qu’elles feraient subir un revers à la première économie mondiale.

Le Monde du 08 mars 2013 écrit : « 750 000 EMPLOIS COMPROMIS. L'annulation d'une mission dans le Golfe du porte-avions Harry-Truman pour économiser 300 millions de dollars avait été dénoncée par des républicains comme destinée d'abord à dramatiser le débat. Le sequester pourrait même compromettre le rééquilibrage au profit de l'Asie de la présence diplomatique et militaire américaine (stratégie du « pivot »). Un tiers des opérations de la marine risquent d'être annulé dans la zone Asie-Pacifique, a averti le secrétaire adjoint à la Défense, Ashton Carter. […] Les allocations versées à 3,8 millions de chômeurs de longue durée, seront réduites de 11 % tandis que plus de 600 000 femmes enceintes et jeunes enfants déshérités risquent d'être privés du supplément alimentaire qui leur est distribué grâce à une aide fédérale. Un nombre équivalent de personnes sans logement pourraient être chassées des foyers privés de subventions. ». La controverse sur la « sécurité nationale » est déjà (…) Lire la suite »

La planification un véritable échec ?

Nuage

Nombreux sont les économistes ou/et les politiques de gauche comme de droite à rappeler l’échec de la planification économique pour mieux faire apparaître la suprématie du capitalisme sur le socialisme. On ne pourrait (au mieux) que «  réguler » le capitalisme, en gros faire du keynésianisme...

Regardons un peu les qualités et les défauts de ce mode d'économie et intéressons nous à ces applications dans l'histoire. Tout d'abord observons des chiffres : la croissance moyenne du PIB de l'URSS était de 1928 à 1985 de 4,3% par ans. (environ 5% de 1928 à 1970 et 3% voire 2% après) . Pour comparer les États-Unis possédaient une croissance moyenne du PIB de 3,8% par ans de 1946 à 1973 et de 2,7% depuis 1973 à nos jours. Évidement il ne faut pas en conclure à une supériorité de l'économie soviétique puisque les deux économies ne partaient pas du même point. En effet à la fin de la seconde guerre mondial le pib par habitant de l'URSS représentait seulement 21% de celui d'un américain . Dans les années 1970 l'URSS avait rattrapé un peu de son retard et atteignait environ 34% (75% pour la France et 55% pour l'Italie) du pib par habitant d'un américain. L'écart se recreusera avant le chute de l'URSS pour atteindre 27,1% en 1991. En faite si on regarde dans le monde c'est (…) Lire la suite »

Manifeste des économistes "atterrés" : CRISE ET DETTE EN EUROPE : 10 FAUSSES EVIDENCES, 22 MESURES EN DEBAT POUR SORTIR DE L’IMPASSE

legrandsoir
Premiers signataires : Philippe Askenazy (CNRS, Ecole d'économie de Paris), Thomas Coutrot (Conseil scientifique d'Attac), André Orléan (CNRS, EHESS), Henri Sterdyniak (OFCE) Pour signer le manifeste : atterres (a) gmail.com VOIR Document téléchargeable à la fin CRISE ET DETTE EN EUROPE : 10 FAUSSES EVIDENCES, 22 MESURES EN DEBAT POUR SORTIR DE L'IMPASSE Introduction La reprise économique mondiale, permise par une injection colossale de dépenses publiques dans le circuit économique (des États-Unis à la Chine), est fragile mais réelle. Un seul continent reste en retrait, l'Europe. Retrouver le chemin de la croissance n'est plus sa priorité politique. Elle s'est engagée dans une autre voie : celle de la lutte contre les déficits publics. Dans l'Union Européenne, ces déficits sont certes élevés - 7% en moyenne en 2010 - mais bien moins que les 11% affichés par les États-Unis . Alors que des États nord-américains au poids économique plus important que la Grèce, la Californie (…) Lire la suite »