Ce n’est pas du Covid, donc l’information est passée quasiment inaperçue : le Japon va décharger en mer plus d’un million de tonnes d’eau radioactive provenant de la centrale nucléaire de Fukushima.
Proclamant qu’il faut « gérer » sa peur à la suite de catastrophes comme celles de Tchernobyl et de Fukushima, les aménageurs de la vie mutilée, relayés par des représentants d’instances étatiques ou associatives, prétendent réduire à néant toute possibilité de mise en cause de la déraison nucléaire, enjoignant à chacun d’en tirer au contraire parti, plutôt que de se hasarder à en rechercher les responsables et à rendre inhabitées des terres inhabitables.
Le Japon qui a connu deux fois l’explosion d’une bombe atomique sur son territoire, en garde une marque indélébile dans la conscience collective.
On connait tous le hameçonnage phishing par mail ou par site falsifié qui consiste à usurper l’identité d’une entreprise ou d’une personne de confiance afin de soutirer des renseignements personnels.
Tokyo est une ville que j’adore. Je n’y vais pas aussi souvent que j’aimerais mais un ami de toujours y réside et, via la nouvelle technologie, j’en ai des nouvelles quotidiennes. La vie Tokyoïte est traditionnellement unique, hors du temps. Mais son ambiance déjà si particulière est devenue ces dernières semaines, sous l’impulsion des sinistres soubresauts de Fukushima et l’ombre des missiles Patriot, presque celle d’une sorte de fin du monde. Irréelle.