Dans la nuit du 8 aout 1985, François Mitterrand, président de la République, écrit en urgence à son premier ministre Laurent Fabius. Et lui demande des « explications » sur le sabotage du navire de Greenpeace. En effet, dans l’hebdomadaire « VSD » encore à l’imprimerie, le journaliste Jacques-Marie Bourget révèle que l’opération a été conduite par les services français.
Les dictateurs homologués et les dictateurs démocratiques, genre Trump et l'administration américaine, ont trouvé un outil formidable pour traquer et anéantir leurs opposants, ce qui va d'un chef de parti africain à Julian Assange. Dans toutes ces affaires d'Etat et de basse police, Interpol ferme les yeux et est prête à assister les tyrans.
Comment abuser des territoires du Grand Soir, où Marx a son rond de serviette, pour parler d'une affaire conférant le statut de malheureux à Alexandre Djouhri ? Oui, l'homme qui tutoyais Sarko, l'intermédiaire, le malin en affaires : tout ce que déteste le lecteur qui porte ses yeux sur les pages toutes rouges de LGS ? J'en suis d'accord. Mais si le sort judiciaire, fait à ce personnage, révélait des dérapages extravagants qui déshonorent certains juges français et leurs complices journalistes ? Cela reste-il sans intérêt ? Alors que le cas Djouhri est l'occasion de mettre en avant l'action du "Pôle financier", justice d'exception comme l'est le "Parquet antiterroriste", qui sont au droit ce que la musique militaire est à la musique.
Trois articles publiés dans le même journal de référence montrent que les histoires de « piratages » se suivent et se ressemblent chaque fois qu’une grande puissance décide qu’un pays ou un autre est devenu son « ennemi ».
A quoi servent encore les parlements ? Nous avons déjà abondamment abordé la thématique du démembrement des Etats, de la réorganisation du monde, de la centralité du marché économico-financier et de sa suprématie face à la démocratie et les textes de lois constitutionnelles.
La délégation parlementaire au renseignement remettait, hier, un rapport au président de la République sur la vulnérabilité des entreprises françaises en matière d’espionnage.
Nous avons interviewé Edward Snowden, le jeune informaticien reclus en Russie pour ses révélations sur les programmes d’espionnage américains. Il nous explique les raisons qui l’ont poussé à fuir son job et « balancer » son ancien employeur.
Du fait de sa connaissance des outils de contrôle, nous l’avons questionné à propos de la politique numérique lilloise : la banalisation des moyens de surveillance, Internet des objets ou capteurs, attaqueraient notre libre arbitre.
Pour lui, des parallèles doivent être faits entre la lutte contre le terrorisme, les mesures contre la « crise », et l’action des écologistes dans la mise au pas des populations.
Pour preuves, Edward Snowden nous rend compte des écoutes d’Euratechnologies, Sandrine Rousseau ou Éric Quiquet. Révélations.
Les révélations d’Edward Snowden, le "lanceur d’alerte" américain, sur l’ampleur des opérations d’espionnage et de surveillance des télécommunications de la National Security Agency (NSA), ont incité de nombreux journalistes à me demander si cela pouvait aussi concerner des Français.
En l’espèce, votre papa, votre maman, vos grands-parents, vos enfants, collègues, amis, tous ceux avec qui vous êtes en contact peuvent effectivement être espionnés, ou l’ont peut-être même déjà été. L’explication figure noir sur blanc dans un rapport top secret de l’inspecteur général de la NSA révélé par le Guardian.