A l’heure où la monnaie fabriquée par les banques ne vaut plus rien, seules les ressources naturelles auront toujours plus de poids à l’avenir. Spécialement l’or.
Or, la Grèce regorge d’or, de gaz et de pétrole !
Grâce la compilation d’articles ci-dessous, on a une idée plus claire des ressources cachées de ce pays décrit à l’envi comme pauvre et en faillite. Rien n’est plus faux. La mise sous tutelle et la privatisation de ce pays ne peuvent qu’asseoir encore plus le pouvoir de la haute finance !
L’année 2016 s’achève laissant derrière elle une pléthore de chantiers européens sans constructions. Que ce soit en France ou dans les autres pays qui paient le prix de la crise, l’année 2016 fut une année sans rien, et ce n’est pas faute d’avoir montré ce qui n’allait pas, comme si les cris des peuples ne sont plus les colères des dieux.
Des représentants de plus d’une cinquantaine de villes de toute l’Espagne se sont retrouvés à Oviedo ces 25 et 26 novembre, pour constituer un front des municipalités contre les dettes identifiées comme illégitimes et pour initier des audits des dettes des administrations publiques avec participation citoyenne.
En 1985, Fidel Castro a lancé une campagne internationale pour la constitution d’un front des pays endettés confrontés à des dettes insoutenables. Fidel déclare dans ce discours prononcé en août 1985 à l’issue d’une rencontre internationale consacrée à la dette : « nous nous sommes rendu compte qu’(...) en définitive le mot d’ordre d’annulation de la dette était valable pour tous les pays du Tiers-monde. ».
Jérôme Duval est un militant du CADTM, le Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers Monde, créé en 1990 à Liège, en Belgique, et devenu aujourd’hui un réseau mondial. Le CADTM a participé notamment à l’audit de la dette publique en Équateur et à la Commission parlementaire pour la vérité sur la dette publique en Grèce et participe aux mouvements contre les dettes odieuses dans de nombreux pays. Il a bien voulu répondre à nos questions, à la veille de l’assemblée mondiale du réseau, qui aura lieu fin avril à Tunis. -Milena Rampoldi, ProMosaik/Tlaxcala
L’année 2016 trouve la Grèce dans des perspectives d’attente et de pression. D’attente, car le démarrage économique dépend des politiques auxquelles elle est soumise. Cette situation catastrophique a été synthétisée dans le texte ci-dessous, à l’occasion d’une publication faite dans le journal britannique Telegraph (Traduction du grec - Source : INFOWAR – rediffusion du newmoney.gr).
Ministre déléguée aux Affaires européennes du gouvernement grec, élue Syriza de Patras, Sia Anagnostopoulou explique les raisons qui ont poussé le premier ministre Alexis Tsipras à remettre sa démission et à organiser des élections anticipées en septembre.
De même que la guerre est une affaire tellement sérieuse qu’il ne faut pas la laisser aux mains des militaires, il est bon que les gens doués de bon sens et d’une vraie conscience politique s’emparent de l’économie (qui, comme l’affirmait régulièrement Bernard Maris, ne saurait être une science), actuellement aux mains d’économètres qui ne jurent que par la fin de l’histoire et la domination du capitalisme financier.
Le 5 juillet 2015, à l’issue du référendum initié par le gouvernement d’Alexis Tsipras et le parlement hellène, le peuple grec a rejeté massivement la poursuite de l’austérité que voulaient lui imposer les institutions qui auparavant agissaient sous le nom de Troïka. C’est une splendide victoire de la démocratie.
Pourtant, s’il est mis en pratique, l’accord intervenu le lundi 13 juillet au matin, signifiera la poursuite de l’austérité dans le cadre d’un nouvel accord pluriannuel.