Au début du XXe siècle, la Chine était encore un pays médiéval, mais elle apprend vite. Au contact de l’Occident, elle a rapidement su lui emprunter ses outils commerciaux, tout en gardant ses particularismes culturels, sa souveraineté et sa structure de gouvernance. Aujourd’hui, grâce à sa réactivité et à son réalisme en matière économique, l’élève dépasse le maître – ce qui pourrait s’avérer catastrophique pour ce dernier...
Reste à savoir de quelle façon, et à quel point la nouvelle donne mondiale affectera l’Europe.
Publicités mensongères, conditions de vente abusives, contrats ambigus… Le consommateur est quotidiennement exposé à toutes sortes d’arnaques, que ce soit au supermarché, sur Internet et même dans les écoles de conduite.
Vendre par erreur des produits défectueux est une chose que l’on peut à la rigueur admettre, puisque dans notre société de consommation, tout ou presque désormais a une durée de vie limitée. Mais certains distributeurs cautionnent en toute connaissance de cause la vente de marques ou produits à l’origine douteuse, en plus de ceux qui, en toute discrétion, ferment les yeux sur les pratiques de leurs fournisseurs ou sous-traitants.
Depuis des mois, les places boursières chinoises s’effondrent. Près de 2 700 milliards d’euros évaporés en trois semaines. Un énorme krach à la hauteur de la bulle financière qui a été nourrie par la spéculation immobilière.
Que sont donc ces mal nommés APE ? Des "partenariats" à sens unique, entre pays riches et pays appauvris, entre puissance économique et pays dominés, autrement dit, des "partenariats" totalement déséquilibrés, qui, outre qu’ils supprimeront rien moins que 75% nets des droits de douane pour les pays africains visés vont également réduire drastiquement la souveraineté des nations concernant leur indépendance commerciale.