Clémentine Autain : 22 avril. « Mettre le mot sur l’horreur, c’est se donner des moyens de la combattre. A l’internement de masse des Ouïghours, aux stérilisations forcées, à leur mise en esclavage… nous devons opposer une voix ferme et haute de ses valeurs. » (sic).
Je voudrais commencer en vous avouant une chose : je connais bien la Chine, j’y ai vécu 10 ans. L’estime et le respect que j’ai appris à avoir pour son peuple et son histoire n’ont fait que grandir même après l'avoir quittée. Pourtant, je ne suis ni un spécialiste de la Chine, n’en maîtrisant pas la (les) langue(s), ni un zélateur du PCC. Je n’ai aucune origine chinoise et je suis allé par hasard dans ce pays sans le connaître. Comme tout le monde, j’ai des regrets dont je suis seul comptable, notamment un : celui de ne pas avoir pu connaître davantage le petit peuple de Chine. Je l’ai côtoyé mais pas connu.