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Thème : CGT

Lettre ouverte d’un syndicaliste CGT à Bernard Thibault

DIVERS
Camarade THIBAULT entends-tu la colère qui gronde dans les manifs et les usines ? Je viens d'écouter ta déclaration sur FRANCE-INTER ainsi que celles de J.C MAILLY de Fo et F. CHEREQUE de la CFDT. Je ne suis pas surpris, ce n'est pas la 1ère fois que tu tiens des propos démoralisateurs qui permettent que tu ais droit aux compliments du MEDEF et des ministres de SARKO. Par cette lettre, je veux te faire part du grave mécontentement qu'éprouve un grand nombre de militants qui sont scandalisés par les conséquences du virage réformiste de notre CGT depuis quinze ans (pour la plupart des membres du bureau confédéral et plusieurs secrétaires de fédérations REFORMISME est devenu synonyme de COLLABORATION). Je reviendrais un peu plus loin sur ta déclaration de ce jour. Hier, je participais à ma 42ème manif du 1er mai (interdite de 1954 à 1967). C'est la 3ème qui connait un tel succès. En 1968, nous étions environs 100 000 manifestants dans les rues de Paris. Le succès de cette manif (…) Lire la suite »

Georges Séguy. Résister, de Mauthausen à Mai 68.

Bernard GENSANE
Il n'a jamais été le chouchou des médias. Trop syndicaliste, trop communiste, trop intransigeant à leur goût. Et puis, on ne connaissait même pas l'adresse de son coiffeur ! Seulement, à sept ans, il participe à sa première grève pour obtenir la libération de son professeur qui a pris part aux manifestations antifascistes de Février 34. Huit ans plus tard, à l'âge de quinze ans, il rejoint les rangs de la Résistance comme agent de liaison. Lui et les siens organisent de nombreuses évasions de militants étrangers incarcérés dans les camps du Vernet, de Gurs, d'Argelès, et ils procurent des faux papiers à des Juifs traqués par la police de Vichy. A dix-sept ans, il est déporté à Mauthausen. Voici le témoignage d'un octogénaire serein, d'un homme qui a pris beaucoup de plaisir à écrire ce livre, avec application et une grande honnêteté. Il émet avec beaucoup de franchise des critiques vis-à -vis de certaines de ses actions personnelles, de celle de son syndicat ou de son parti. (…) Lire la suite »
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La tragédie sans fin de l’assassinat des journalistes.

Maxime VIVAS

Le Syndicat national des journalistes CGT publie un bilan des journalistes tués dans le monde en 2007, bilan établi par la Fédération internationale des journalistes (FIJ).

Les chiffres (171) varient considérablement de ceux fournis par RSF (86). Il semble que les approches diffèrent quant à la qualification des journalistes. Par ailleurs, la comptabilité des RSF est souvent hasardeuse (pour ne pas dire « politique »). On se souvient que RSF avait oublié de comptabiliser dans son bilan annuel, 16 journalistes Serbes abattus par les forces de l'OTAN sous commandement états-unien en 1999. S'agissant de l'Amérique latine, une formulation du document de la FIJ prête à confusion : « Dans toute l'Amérique Latine, des journalistes ont été tués pour leurs reportages sur les gangs… ». Bien entendu, des journalistes n'ont pas été tués « dans toute l'Amérique latine ». Par exemple, aucun journaliste n'a été tué au Venezuela en 2007, pays où s'est rendu Robert Ménard au mois de mai pour protester vigoureusement dans les salons de l'hôtel Hilton contre le gouvernement de Hugo Chávez. Mais il est vrai que des journalistes ont été abattus au Mexique et en (…) Lire la suite »

Lettre de démission d’ Yves Bernard, secrétaire CGT de la ligne 06 de la RATP.

DIVERS
Nicolas Sarkozy-Bernard Thibault Au secrétaire général de la Confédération Générale du Travail. Au secrétaire général de la fédération CGT des transports. Au secrétaire général de l'union des syndicats CGT de la RATP. Au secrétaire général de la CGT métro/RER de la RATP. Aux membres de la commission exécutive de la CGT métro/RER de la RATP. A mes camarades de lutte de la ligne 06 de la RATP. Paris le 20 décembre 2007. Cela fera, en juin 2008, 32 ans que je suis sympathisant actif, adhérent et militant de la CGT. Aujourd'hui, je ne reconnais plus la CGT, la CGT de mes parents, ma CGT. En près de 32 ans, des coups de gueule, des incompréhensions, des fâcheries, il y en a eu bien sûr, mais là , on atteint des sommets. Sommets tellement élevés que des nuages d'une composition indéterminée cachent, phoniquement et visuellement, à nos responsables qui y sont perchés, la vallée parfois boueuse où nous pataugeons et nous nous débattons. La farce du préavis (…) Lire la suite »

Lettre ouverte aux directions syndicales de la CGT-RATP : La CGT doit sortir du piège des négociations !

DIVERS
Sarkozy-Thibault Ouverture de la réunion tripartite à la RATP. A droite Pierre Mongin, PDG de la RATP, 21 novembre 2007, AFP. Sarkozy-Parisot Lettre ouverte aux directions syndicales de la CGT-Bus, de l'Union CGT-RATP, de la Fédération des Transports CGT, de la Confédération CGT : La CGT doit sortir du piège des négociations ! Sections CGT des dépôts de bus RATP de Croix-Nivert, Point-du-Jour, Flandre, Saint-Maur, Thiais, Charlebourg, Bords de Marne. Vendredi 7 décembre 2007. La CGT doit sortir du piège des négociations ! Nous n'appelons pas à la grève du 12 décembre. Les agents de la RATP ont fait dix jours de grève sur un objectif clair : refuser la casse de leur régime de retraite voulue par le gouvernement. Précisément contre quatre points fondamentaux, tous inacceptables : La remise en cause des 37,5 annuités de durée de cotisation l'instauration d'une décote l'instauration d'un double statut et la remise en cause de la prise en compte de la (…) Lire la suite »

SNCF : L’amertume des cheminots à l’égard des directions syndicales - Bernard Thibault : « Ton attitude nous rappelle celle de la CFDT », par L.O.

DIVERS
Lutte Ouvrière, 30 novembre 2007. A la SNCF - L'amertume des cheminots à l'égard des directions syndicales. A la SNCF, la reprise du travail a commencé à se faire dès le 21 novembre, quand des responsable de la CGT ont martelé que le nombre de grévistes diminuait partout, que les négociations allaient se poursuivre pendant un mois, et que de ce fait les cheminots ne pouvaient pas rester mobilisés tout ce temps, qu'il fallait garder ses forces pour repartir plus tard si la négociation n'aboutissait pas. Bref, ils n'ont pas lésiné sur les arguments pour inciter les cheminots à reprendre le travail. Mais malgré les appels à « suspendre », bien des assemblées ont poursuivi la grève, certaines jusqu'au 23. Et le travail n'a vraiment repris que le 24, le 25, voire le 26 novembre. Dans les dernières assemblées, les cheminots ont exprimé leur déception et leur écoeurement face à la politique des directions syndicales qui se sont moquées des avis exprimés et maintes fois votés en (…) Lire la suite »

Déclaration de la Cgt : La SNCM doit rester entreprise publique nationale

Jean-Michel HUREAU
Le représentant du gouvernement a annoncé hier après midi la cession de la SNCM à un fonds d'investissement privé. En rupture complète avec les aspirations citoyennes et des élus locaux, cette attitude consacre légitimité et nécessité de mobilisation convergente des usagers et salariés dans la lutte pour préserver et développer la SNCM. Pour garantir la continuité territoriale, les Corses et les continentaux ont besoin d'une entreprise nationale à caractère public, dégagée de la pression d'investisseurs financiers à la recherche de profit et sans reporter les charges sur la fiscalité locale. L'Etat solidaire doit garantir cet outil d'égalité de traitement, d'accessibilité aux transports pour tous, d'aménagement du territoire. Il le doit à la fois pour compenser le handicap insulaire et pour participer, en complément de la dotation versée à la collectivité, au développement économique et social des régions Corse et PACA. Pour la Cgt, la réponse aux besoins de trésorerie auxquels (…) Lire la suite »