Aujourd'hui, dans la journée j'ai entendu une voix féminine dans la pièce à côté...
LGS est heureux de vous donner à choisir ici entre une librairie états-unienne dont la branche française, subventionnée, fuit l’impôt (voir : http://www.legrandsoir.info/bientot-noel-nos-cadeaux-directement-payes-a-obama.html), et une librairie indépendante, fondée à la Libération par des résistants, écrivains, intellectuels et enseignants, qui voulurent remettre en circulation les livres que les occupants avaient interdits ou brûlés : la librairie de la Renaissance dont le versant Internet vous offre de recevoir chez vous les livres que vous choisirez parmi 1 million de titres référencés.
En même temps, vous rejetterez une forme de management et vous sanctionnerez des fuyards fiscaux.
Le Grand Soir.
Amazon n’est pas franchement connu pour être tendre avec ses fournisseurs. Mais désormais ses pratiques virent carrément à la manipulation. Une attitude aussi grotesque que risquée, pour Amazon sans doute, mais aussi, plus inquiétant, et plus immédiatement, pour le secteur culturel qui en est aujourd’hui la victime.
Parce que les librairies se font plus rares, remplacées par des banques, des marchands d’habits ou des fast-foods, parce que les lecteurs n’y trouvent pas toujours tout ce qu’ils veulent et qu’ils sont impatients, une démarche qui se développe est d’avoir recours à la libraire états-unienne en ligne : Amazon.fr.
On mesure les dangers à terme de ce choix. D’autant plus que des librairies dans lesquelles on peut entrer, toucher des vrais livres, être conseillés, existent toujours et que (le saviez-vous ?) elles offrent les mêmes services que le libraire de l’Oncle Sam en ligne.
C’est moins cher chez Amazon grâce à la ristourne (modique) ? Mais nous l’avons payée... par nos impôts. En effet, Amazon est subventionné par l’Etat. Et gageons que plus cette entreprise vendra de livres et participera à la disparitions de libraires, plus la manne augmentera.
Et plus nous paierons pour que meure le libraire du coin. - LGS