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Thème : Impérialisme

Occident-Reste du monde : le secret du "deux poids, deux mesures "

Djamel LABIDI

Frappes, sanctions, bases militaires, s'il y a bien un mot qui exprime l'unité des manifestations de l'hégémonie occidentale, c'est bien le mot de "monopole".

Permettez-moi, d'abord, de vous convier à réfléchir sur le mot "frappes" dans sa signification militaire : frappes en Syrie, frappes en Irak, frappes au Yémen, frappes au Liban etc.. On remarquera qu'effectuer des frappes a toujours été le monopole reconnu et même accepté des puissances occidentales en général, puis surtout des États Unis et accessoirement d'Israël. On y trouve une connotation de punition, de corrections données forcément à quelqu'un d'inferieur, puisqu'il est implicite qu'on peut le frapper mais que lui ne peut le faire. Il s'y trouve aussi une connotation d'avertissement, un sous-entendu que la prochaine fois ce sera pire, bien plus grave. Il suppose aussi l'impunité puisque la punition, dans sa signification commune, est administrée par le maitre et que celui qui la subit, l'esclave, et même l'élève naguère, ou toute personne contrainte à la soumission, sont supposés ne pouvoir refuser "cette punition" ou s'y opposer. Il s'y trouve aussi la notion de "correction" puisque les (...) Lire la suite »

L’impérialisme des États-Unis et le défi des Brics

Le correspondant socialiste
Les cinq plus grandes sociétés mondiales (par capitalisation boursière) sont toutes étasuniennes, à l’exception de la compagnie pétrolière saoudienne Aramco. Parmi les 100 plus grandes entreprises mondiales, 64 sont étasuniennes, 13 européennes et 10 chinoises. (1) Dans les principales institutions financières, le FMI et la Banque mondiale, 54 % des voix sont contrôlées par les États-Unis et leurs alliés occidentaux. En termes de puissance militaire, en 2023, les dépenses d’armement des États-Unis s’élevaient à 900 milliards de dollars. Le montant cumulé de l’Europe et du Japon s’élève à 400 milliards de dollars. Ainsi, si une guerre mondiale éclatait maintenant, les États-Unis pourraient probablement compter sur un budget de 1 300 milliards de dollars. En revanche, les dépenses d’armement de la Chine s’élevaient à 300 milliards de dollars et à celles de la Russie, à 83 milliards de dollars. Nous vivons dans un monde dirigé par une seule puissance et ses acolytes. États-Unis – tendance à la baisse Mais même (...) Lire la suite »

Tenter de définir l’impérialisme aujourd’hui

Robert GIL
L’impérialisme est un terme qui revêt diverses notions. Il définit communément la domination (ou volonté de domination, sous toutes formes (militaire, culturelle, politique, économique...) d’un État ou d’un groupe d’États sur un autre État ou groupe d’États. A un certain stade de son développement, le capitalisme devient impérialiste. Dans L’impérialisme, stade suprême du capitalisme (1916), Lénine a soumis cette question à une analyse approfondie. Il part de ce que Marx avait souligné dès le Manifeste du Parti Communiste : au fur et à mesure que le capitalisme se développe et que le Capital se concentre, la « libre concurrence » aboutit à son contraire, c’est-à-dire aux monopoles, et finalement à la domination de l’économie par un petit nombre d’entreprises gigantesques. Lénine relève une caractéristique fondamentale de l’impérialisme : la « fusion du capital bancaire et du capital industriel » et « la création, sur la base de ce capital « financier », d’une oligarchie financière ». Il en dégage cinq traits (...) Lire la suite »

Maskirovka ? Déception ? Tromperie du peuple ? Quelle différence ? (1)

Moses MENDELSSOHN
Quelque peu obnubilé, on le comprend, devant l’interview donné par le président russe à un Hermès arrivé en sandales ailées depuis les EU, Papa Mendelssohn a pris du retard dans ses travaux. Par ailleurs, il hésite à faire le bouffon chez les successeurs de Karl von Clausewitz, d’autant plus que sous la plume de Jacques Baud entre autres, depuis la fatidique date de février 2022 des études de qualité sont parues en Occident concernant le concept de Maskirovka dans la pensée militaire russe et soviétique.1 D’aucuns peinent cependant à percevoir le gouffre entre la tactique de tromper l’ennemi qui est Maskirovka, et la stratégie de déception actuellement déployée par les Suspects habituels en Occident qui se manifeste par une tromperie exercée tous azimuts sur leur propre peuple. Pour faire court, lorsque la survie d’une nation est en jeu, la stratégie (vu d’ensemble des tous les moyens tant politiques que cinétiques, susceptibles de faire gagner la guerre) exige qu’elle mette en œuvre tous les moyens (...) Lire la suite »

Discours de la JRCF à la réunion des JC à Athenes - 16 au 21 novembre 2023

JRCF

Ukraine, Palestine, Chine populaire, Yémen, Cuba socialiste, etc. : depuis 1945, jamais la paix mondiale n’a été autant menacée par l’offensive sans précédent de l’impérialisme étasunien qui, désireux de sauvegarder son hégémonisme dans le monde entier, conduit ce dernier vers un grand cataclysme.

Alors que le 11 novembre 1918, jour de l’armistice franco-allemand sur fond de mutineries, d’insurrections et de révolutions ouvrières et populaires partout en Europe (à commencer par la Russie bolchevique alors en pleine guerre), s’ouvrait la porte à la volonté de « plus jamais ça ! » ; alors que la Bête immonde fasciste était écrasée par la « Grande Alliance » et particulièrement par l’URSS, au point que le général De Gaulle rappela en 1944 que « les Français savent que la Russie soviétique a joué le rôle principal dans notre libération », le spectre d’un nouvel embrasement mondial hante de nouveau la planète. Un spectre attisé par Macron qui, désireux de faire oublier la destruction des services publics, des conquêtes sociales, des libertés démocratiques, de la République une et indivisible, et même de la souveraineté et de l’indépendance nationale, ancre la France dans l’ordre euro-atlantique et « modernise » les armées à hauteur de 413 milliards d’euros – annonce du 20 janvier 2023, le lendemain de la première (...) Lire la suite »

La voie à la guerre EU-OTAN

Le correspondant socialiste
La défaite de l’Union soviétique il y a plus de 30 ans a levé le principal frein à la liberté de manœuvre impérialiste – et les États-Unis n’ont pas perdu de temps pour profiter pleinement de cette opportunité, agissant en toute impunité pour renforcer et étendre leur domination militaire, économique et politique. Le monde unipolaire est devenu un endroit beaucoup plus dangereux pour des millions de personnes qui en ont subi les conséquences mortelles. Aujourd’hui, après des décennies de destruction et de déstabilisation en Irak, en Afghanistan, en Libye, en Syrie, au Yémen, en Somalie, au Pakistan, en Ukraine et dans des dizaines d’autres pays, les États-Unis se retrouvent confrontés à deux obstacles qu’ils perçoivent comme de graves menaces pour leur position : une la Chine et la Russie qui ont mis un terme à la marche de l’OTAN vers l’est. Ces défis exercent une pression sur des États-Unis de plus en plus imprudents, alors qu’ils tentent de conserver leur domination mondiale et qu’ils sont confrontés à (...) Lire la suite »
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M. Lindsey Graham, vous êtes un salaud !

Emmanuel LEROY
J’avoue avoir hésité longtemps avant de vous attribuer ce qualificatif d’infamie. En effet, vous cochez toutes les cases de l’abjection et j’aurais pu tout aussi bien vous traiter d’ordure, de fumier, de criminel, de raclure ou encore de voyou, mais comme aurait pu le dire Jacques Vergès en son temps, vous êtes tout simplement un salaud et même un salaud lumineux [en anglais : luminous bastard, LGS]. En préparant cette guerre fratricide entre peuples slaves depuis des années avec vos complices Mc Cain ou Nuland et vos amis néocons, vous êtes parvenu à vos fins en déclenchant cet affrontement par vos provocations incessantes et par le soutien sans faille que vous avez apporté depuis des décennies – vous et vos semblables – aux descendants bandéristes qui tiennent le régime de Kiev aujourd’hui. Vous vous êtes réjoui devant les caméras et en présence de Zelensky, du « meilleur investissement » que constituait pour votre pays cette guerre entre peuples frères où meurent tous les jours des centaines de Slaves. (...) Lire la suite »

Pourquoi il n’y a plus de pacifisme en Occident ? Parce que ce sont les autres qui meurent

Bruno BERTEZ

Le pacifisme n’existe plus.

Les masses occidentales ne sont plus contre la guerre. Elles ne sont plus contre la guerre car ce ne sont plus leurs enfants qui meurent.

Le coût humain de la guerre a été invisibilisé.

Ce sont d’autres qui paient et c’est nous qui en profitons par le maintien de notre niveau de vie lequel dépend de la pérennité du système dit libéral et/ou de son extension mondiale.

L’impérialisme qui sous-tend cette guerre – et la prochaine contre la Chine – n’est pas formulé, il est non-dit ; il se manifeste cependant par l’argument du maintien de l’hégémon du dollar, le maintien du système unipolaire occidentalo-centré dont tout le monde sent bien qu’il est la clef de notre niveau de vie élevé, supérieur à celui des autres populations de la planète. Nos populations sont pour la guerre – tout comme ils sont pour le maintien du système de la dette et du crédit – parce qu’implicitement on leur a fait comprendre que cette guerre vise à maintenir notre position privilégiée dans le monde et notre pouvoir de prélèvement sur ses richesses... Nos valeurs sont un voile. La défense de nos valeurs morales sociales, sociétales, wokes et même LGBTQ est une construction parallèle. Ce que l’on défend c’est notre niveau de vie, notre art de vivre, notre jouissance et nos licences de transgression, et la possibilité d’exploiter les matières premières, le travail et l’épargne des BRICS. On défend un ordre (...) Lire la suite »

Après 200 ans, l’intervention des Etats-Unis est "bien vivante"

Le correspondant socialiste
La doctrine Monroe aura 200 ans en décembre. En 1823, le président de l'époque, James Monroe, a permis aux États-Unis d'exercer leur influence sur le continent après la défaite généralisée du colonialisme espagnol en Amérique du Sud. La Doctrine disait explicitement que les puissances européennes n'avaient rien à faire sur le continent américain et que leur ingérence serait considérée comme une menace pour la sécurité américaine. Par implication, donc, le continent était la sphère d'influence des États-Unis. Ce concept a été étendu davantage avec une doctrine connue sous le nom de Destinée manifeste (Manifest Destiny). Le terme a été inventé par le journaliste John O'Sullivan pour justifier l'annexion du Texas qui a été volée au Mexique en 1845. Il a dit que c'était : "le droit de notre destinée manifeste de s'étendre et de posséder l'ensemble du continent que la Providence nous a donné pour le développement de la grande expérience de liberté et d'autonomie fédérée qui nous est confiée. Avec les puissances (...) Lire la suite »

Les mauvais gouvernements ne devraient pas en renverser d’autres

Indrajit SAMARAJIVA
À force de parler de « démocratie » et d’« autoritarisme », on pourrait croire que les citoyens « démocratiques » aiment leur forme de gouvernement. Mais ce n’est pas le cas. Selon le baromètre de confiance 2023 d’Edelman, les institutions des États-Unis, du Royaume-Uni et des territoires occupés comme la Corée du Sud et le Japon suscitent une grande méfiance de la part de leurs citoyens. Et pourtant, c’est l’image qu’ils essaient imposer aux autres personnes. En revanche, un État « autoritaire » comme la Chine jouit d’une plus grande confiance de la part de ses citoyens. Beaucoup plus. Peut-être que les gouvernements mauvais ne devraient pas en renverser d’autres. Comme le montre le rapport, 83% des Chinois font confiance à leurs institutions, soit près du double des Étasuniens. Et pourtant, les derniers sont constamment nourris de propagande selon laquelle, quelle que soit la qualité de leur gouvernement, celui de la Chine est en quelque sorte bien pire, et qu’ils devraient se réjouir de ne pas y vivre. (...) Lire la suite »
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