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Vote parlementaire sur le CETA, Macronie en crise, ou... le combat écologique Borné !

F. de Rugy démissionné emporté par les nouvelles affaires de la Macronie, Macron nomme E. Borne à la tête du ministère de la transition écologique et solidaire, dont elle était secrétaire d’état au transport. Au passage le rang de ministère d’état est supprimé, démontrant le peu de considération accordé à ce ministère regroupement les services publics des transports, de l’équipement, de l’aménagement du territoire, du logement et de l’environnement. Un ministère exsangue et sacrifié au nom de l’austérité, après des années de suppressions d’emplois par milliers et de baisse des budgets. Georges Gastaud, secrétaire national du PRCF dénonce la nomination de la Tatcher française du rail. Dont il faut rappeler qu’en matière d’affaire, on ne devrait pas oublier sa rémunération indécente empochée en tant que patronne de la RATP. Sans oublier qu’il a deux jours depuis le Chateau, Macron avait imposé comme chef de cabinet, c’est à dire n°2 du ministère de l’écologie, rien moins qu’un ex vice président de… PSA Peugeot. Borne est cette secrétaire d’état qui vient de mettre des dizaines de milliers de camions sur les routes en mettant à l’arrêt le train des primeurs entre Perpignan et Rungis (lire ici) Quelle meilleure démonstration que le régime Macron c’est l’exact opposé de l’écologie. Cette nomination de Borne n’est que le symptôme de ce que le capitalisme c’est la transition écologique Bornée, pour ne pas dire interdite !

Au-delà des agissements scandaleusement dilapidateurs reprochés à l’ex-ministre de l’Environnement, l’usure de plus en plus rapide des ministres macronistes de l’écologie, Hulot d’abord puis Rugy, est symptômatique ; elle témoigne de l’incompatibilité croissante entre le bavardage écolo de Macron et les choix néolibéraux, libre-échangistes et oligarchiques de l’ainsi-dit « Nouveau Monde »[1].

Comment un gouvernement qui vient de signer un accord délétère de libre-échange avec le Mercosur et qui, au cœur de l’été, s’apprête à faire voter le honteux CETA par ses députés-godillots[2] peut-il se réclamer de l’ « urgence climatique » ? Même le millionnaire Hulot voit désormais dans le libre-échangisme mondial voulu par les transnationales le principal obstacle à une transition écologique à laquelle le réchauffement climatique, la montée des pollutions et l’effondrement en cours de la biodiversité confèrent une urgence vitale. Chacun sait en effet que les accords transcontinentaux signés par l’UE avec le soutien de Merkel et de Macron ne feront qu’accélérer les délocalisations industrielles, l’affaissement des productions agricoles locales, que stimuler les transports intercontinentaux polluants, qu’aggraver la « malbouffe » et les soucis de santé publique qui l’accompagnent, qu’abonder le sous-emploi ouvrier et paysan dans notre pays tout en durcissant la surexploitation des pays du Sud et de l’Est.

C’est pourquoi, à l’unisson de tous les progressistes, nous dénonçons la nomination d’Elisabeth Borne comme ministre des transports ET de l’écologie. Non seulement parce que cette « Thatcher française » connue pour sa brutalité managériale s’est surtout fait remarquer par son acharnement à humilier les cheminots et à privatiser la SNCF, donc à accélérer le rabougrissement du réseau ferré français au profit du camionnage archi-polluant, mais parce que la promotion de cette haute fonctionnaire sans substance politique propre signifie que Macron pilotera désormais encore plus directement la politique (anti-)environnementale du gouvernement ; chacun sait pourtant (voir son récent plaidoyer pour « TOTAL ») que le chef de l’exécutif n’a rien à refuser à l’oligarchie archi-gaspilleuse et pollueuse qui a largement financé sa campagne présidentielle...

Cependant, nous militants franchement communistes et 100% anti-UE, interpellons fraternellement les progressistes qui croient encore pouvoir défendre l’écologie DANS LE CADRE de l’Union européenne et du mode de production capitaliste. Quand comprendrez-vous enfin, camarades, que, structurellement l’UE n’est pas et ne peut pas devenir un « rempart » aux super-pollueurs du néolibéralisme transcontinental (CETA, TAFTA, accord Mercosur...) ? En effet tous les traités européens stipulent que « l’UE est une économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée » ; on ne peut donc sortir du néolibéralisme européen et mondial qu’en SORTANT de l’UE par la gauche. Y compris en frappant d’emblée le grand capital par la nationalisation franche, sans indemnités pour les gros actionnaires, des banques et des secteurs-clés de l’économie, avec attribution de pouvoirs étendus aux travailleurs de ces entreprises. Sans cela : Frexit progressiste, nationalisations stratégiques, extension tous azimuts de la démocratie populaire, impossible d’organiser la relocalisation des productions industrielles et agricoles, de planifier la transition écologique et de multiplier des coopérations internationales raisonnées, égalitaires et écologiquement soutenables. Il faut donc envoyer promener les diktats de l’UE, de son chef d’orchestre allemand (grande donneuse de leçons d’écologie, la RFA est un énorme producteur d’énergie carbonée !) et de son superviseur étatsunien (le principal ennemi mondial des accords climatiques siège à Washington !) !

Enfin, n’oublions jamais la dimension militaire des questions écologiques : non seulement parce que la course aux armements relancée par Obama d’abord, puis par Trump, et qui engouffre des sommes colossales aux USA, en RFA et en France, stérilise d’immenses ressources économiques qui devraient être engagées solidairement contre le réchauffement climatique, mais parce que si l’ « armée européenne » arrimée à la belliqueuse OTAN voit le jour dans le cadre d’une mondialisation des agressions étatsuniennes (contre la Russie ? Contre la Chine ? Contre l’Iran ? Contre l’ALBA ?), un conflit mondial exterminateur dégénérant en échange de tirs nucléaires signerait la fin de l’humanité bien avant que les prédations écologiques « civiles » n’aient fini de produire tous leurs effets mortifères...

Bref, la question de savoir qui remplace le piteux François de Rugy au ministère de l’écologie est archi-secondaire par rapport aux questions hautement POLITIQUES, VOIRE ANTHROPOLOGIQUES suivantes :
comment virer au plus tôt ce pouvoir prédateur des conquis sociaux, des services publics, du « produire en France » (STX, Alsthom, etc.), de l’environnement, de la souveraineté de notre pays, des conditions de la paix mondiale ?
comment sortir au plus tôt, par la gauche, de l’UE-OTAN ?
comment en finir avec un système capitaliste proprement exterministe qui, plus que jamais, « ne produit la richesse, comme l’écrivait Marx, qu’en épuisant ses deux sources, la Terre et le travailleur » ?

Si l’on se refuse d’avance, parce qu’on ne veut pas sortir soi-même du cadre de l’euro-réformisme, à franchir les bornes de l’UE, de l’OTAN et du mode de production capitaliste, alors on pourra dire que, changement de ministre ou pas, la transition écologique est BORNEE, voire mort-née, dans notre pays !

Georges GASTAUD, porte parole du PRCF
- 17 juillet 2019 - www.initiative-communiste.fr

[1] Pourquoi si peu de « politologues » font-ils remarquer que, traditionnellement, l’expression « Nouveau Monde » signifie... l’Amérique ?
[2] En attendant de remettre en circuit le TAFTA, boudé par Trump, et l’ « Union transatlantique » chère au MEDEF ?

A lire :

Les syndicats appellent à un conseil de défense du ministère de l’écologie, menacé de disparition par le régime Macron !
Le bilan : Nicolas Hulot, vrai capitaliste faux écologiste
Démissions en cascade de N. Hulot et de Laura Flessel : De l’obsolescence programmée du pouvoir macroniste.
Démission de Nicolas Hulot : le capitalisme vert, une impasse mortelle

 https://www.initiative-communiste.fr/articles/prcf/ceta-affairederugy-la-nomination-de-borne-tatcher-francaise-destructr

COMMENTAIRES  

18/07/2019 12:33 par Assimbonanga

Un intéressant tour de magie que de faire absorber l’écologie par les transports. Remarquable. Comme qui dirait en 1984 : les transports c’est l’écologie.

18/07/2019 13:33 par jambon

très bon article politique, il resterait néanmoins à approfondir certains points :
1)"la transition écologique" relève d’une vaste tarte à la crème. Ce concept mériterait d’être précisé, en l’état il permet juste d’alimenter une mode intellectuelle qui se transforme en tic généralisé ! Une approche scientifique de ce type de concept passe partout est devenu INDISPENSABLE
2)"l’écologie" telle qu’elle est actuellement véhiculée par les médias est non seulement un faux nez du capitalisme mais aussi son support idéologique pour plus d’obscurantisme ! l’idéologie "écologique" conduit à désigner la science comme responsables de beaucoup de travers et à culpabiliser les scientifiques. Militer pour le nucléaire, les OGM, la vaccinations, l’usage raisonné des phytosanitaires est devenu quasiment impossible au grand jour et pourtant aucun avenir sans !
3)la RFA est le pire des pays en terme de valorisation de l’environnement ! Les médias font passer l’Allemagne pour un modèle, que nenni. leurs déchets chez leurs voisins( Roumanie, ex Yougoslavie...), leurs grosses cylindrées polluantes, leurs fermes usines, ... et j’en passe et des meileurs !
Pour conclure, effectivement il n’y a aucune issue en dehors du capitalisme ! reprenons l’ancien mot d’ordre "produire et consommer au pays" !

18/07/2019 14:34 par Autrement

Tiens, Georges Gastaud pose enfin la bonne question :

comment virer au plus tôt ce pouvoir prédateur ...?

Les paris sont ouverts.

18/07/2019 18:28 par Jean-Yves Leblanc

Quelle tristesse de voir mes bons camarades du PRCF s’enferrer dans les poncifs écolos qui sont pour partie des copier-coller de la propagande du système et pour partie des tentatives de se présenter en opposants au système.
En voici trois, tout droit sortis de ce texte :

1) L’urgence écologique

" [La] transition écologique à laquelle le réchauffement climatique, la montée des pollutions et l’effondrement en cours de la biodiversité confèrent une urgence vitale"

On a parfois l’impression que nos camarades cultivés et politisés sont plus perméables à la propagande du système que le plus modeste des gilets jaunes. Ces camarades sont capables de démonter dans les moindres détails la propagande des médias. Mais quand il s’agit d’écologie, c’est fini. Ça ne les choque pas de se retrouver en harmonie totale avec la propagande climatique que déversent ces mêmes médias à longueur de journée, à longueur de pages, de JT, de bulletins météo, de séries télé ou de documentaires. Peu importe qu’aucune observation mesurée n’ait jamais confirmé cette urgence. Peu importe que des scientifiques de plus en plus nombreux dénoncent la manipulation climatique et que l’unanimité autour de "l’urgence" se fissure de toutes parts. Peu importe que Airparif (l’organisme officiel de surveillance de l’air parisien) avoue que l’air de Paris n’a jamais été aussi pur. Sera-ce à gauche qu’on trouvera les derniers inconditionnels de la propagande catastrophiste du système ?

2) capitalisme ennemi de la transition écologique ?

"le capitalisme c’est la transition écologique Bornée, pour ne pas dire interdite !"

Eh bien non. Le capitalisme, c’est précisément le père et le moteur de la transition énergétique rebaptisée ’écologique’ . La plupart des mesures de transition sont dictées par l’UE. Pour parler clairement, cette transition, en France, c’est augmentation des taxes en tout genre sur l’énergie. C’est le remplacement de l’électricité nucléaire stable et bon marché par des sources intermittentes (doublées de centrales fossiles) chères et inefficaces dont l’électricité est vendue trois fois plus cher. C’est donc le jack pot pour les capitalistes et la ruine pour le peuple. C’est le hallali contre la France populaire : criminalisation de la voiture, hausse vertigineuse des carburants, bientôt interdiction des voiture thermiques, hausse générale des prix en conséquence du renchérissement de l’énergie.

3) Macron ennemi de l’écologie ?

"le régime Macron c’est l’exact opposé de l’écologie"
"la transition écologique est [...] mort-née, dans notre pays"

Non. Macron applique avec zèle les directives écologiques de Bruxelles. C’est même cela qui a provoqué le mouvement des Gilets Jaunes (allons-nous reprocher à Macron ses quelques reculs sur la taxe carbone concédés aux GJ ?). Et la transition se porte bien. Elle va bon train. Des milliards sont gaspillés dans l’éolien, nous cassons notre industrie nucléaire, le prix de l’électricité grimpe et nous sommes les premiers en Europe à vouloir interdire les voitures thermiques. Parions qu’aux prochaines présidentielles le soutien écolo ne fera pas défaut à Macron.

Bien sûr, je dois aussi mentionner les nombreux points d’accord que j’ai avec le PRCF. Etant, moi aussi, "franchement communiste", il est bien normal que je soie aussi 100% anti-UE, anti-OTAN, anti-CETA ou anti-capitaliste . Cela dit, Il nous faut plus que des positions de principe bien "franches" tenues par une formation politique minuscule. Il faut une stratégie pour les mettre en application. Pour moi, la seule stratégie qui puisse nous faire avancer c’est la reconquête de la France populaire. Ce sera long et laborieux. Chercher à être "à l’unisson de tous les progressistes" ou "interpeller fraternellement" les écolos européistes , c’est être aveugle aux réalités sociales d’aujourd’hui.

En effet, la France populaire , malgré la propagande catastrophiste quotidienne, se fiche de l’écologie. Nous citons souvent Marx dans nos milieux. Pourtant, si il revenait, il dirait sans doute : "Arrêtez de me citer. Analysez plutôt le réel de votre siècle. Lisez Guilluy !"
Or que dit Guilluy ? La France périphérique (= populaire, celle des gilets jaunes) souffre de la mondialisation économique (pauvreté, désindustrialisation, chômage) et humaine (immigration). La gauche parle la langue de la France "d’en haut" qui profite de la mondialisation ou qui en est protégée par des emplois publics. Cette France intellectuelle (minoritaire) se voue aux "valeurs" (protection de la planète, poses morales sociétales, droit-de-l’hommistes et anti-racistes) et s’est complétement coupée de la France "d’en bas" (majoritaire) à qui elle donne des leçons de vertu.
La France populaire, après 30 ans d’abandon, vote RN ou s’abstient. Elle vote RN non pas parce qu’elle est bête mais parce que la trahison de la gauche lui a donné de bonnes raisons de le faire. Or cette France populaire commence à se révolter et elle constitue la seule force formidable capable de renverser la table.
Amis du PRCF, tournez-vous vers cette France-là plutôt que de courtiser les écolos. Et même les nombreuses positions que je partage à 100% (nationalisations, sortie de l’UE etc...) ne resteront que des incantations groupusculaires tant que nous n’aurons pas mis un terme au discours boboïsant que rejette le peuple et tant que nous n’aurons pas renoué avec les vraies préoccupations de la France des ronds points.

18/07/2019 21:05 par Sibeth Kebab

Les modèles mathématiques sont clairs : avec le mode de vie occidental, il faudrait que la population mondiale ne dépasse pas 500 millions, or nous serons bientôt 8 milliards.
Le capitalisme a trouvé sa solution, appauvrir le plus grand nombre d’individus, guerroyer pour piller les matières premières, quitte à organiser la famine, pour qu’une minorité de Picsou accumule de plus en plus de richesses.
D’où l’augmentation constante des dépenses militaires, en faisant croire aux gogos que tout sera réglé avec la voiture électrique, à peine plus efficace que la voiture à pédales de mon enfance, et en édifiant des éoliennes qui produisent autant de courant que les moulins à vent de LREM.

18/07/2019 21:26 par Assimbonanga

Le ministère de l’écologie reposait sur de Rugy et sa directrice de cabinet, madame Klein, ancienne préfète en charge de raser la zad de Notre-Dame-des-Landes et de soumettre les paysans atypiques qui déployaient là-bas une forme prototypique de partage des ressources.
Avec ces deux patrons, ce ministère n’avait donc déjà aucune chance d’être écolo.
Mais désormais, on fait encore un pas en avant avec la nomination de madame Borne, ministre aux transports : les transports c’est l’écologie ! Ou l’inverse : l’écologie c’est les transports. Un renversement orwellien comme dans le roman 1984.

19/07/2019 08:50 par Danael

Les graves conséquences du changement climatique ont bien mis en évidence par contre la prédation du mode de production capitaliste qui à force de bétonner et détruire des milieux naturels protecteurs a réduit nos chances d’y survivre ou du moins a réduit terriblement celles des pauvres sur terre et l’air devient irrespirable lors des pics de chaleur dans les villes et sous l’effet des gaz de voiture et autres sources de pollution. Que certains scientifiques dénoncent la manipulation que font nos classes dominantes concernant le climat est intéressant ( mais cela ne résout pas le problème de notre fragilisation face au changement climatique ). Cela ajoute cependant du poids à la contestation des plus démunis qui dénoncent le fait de devoir payer une facture qui ne devrait pas leur revenir vu que les plus grands pollueurs quoi qu’ils fassent, eux, sont subventionnés par nos gouvernements à coup de plusieurs dizaines de milliards par année. Bruxelles bien entendu amplifie les urgences écologiques pour en faire des urgences du libre marché et de la haute finance.
S’il faut développer des énergies non intermittentes et propres, il faudrait effectivement réfléchir aussi à ne pas dépenser plus d’énergie pour les produire que ce qu’elles nous rendent en énergie sinon c’est inutile . Donc parlons aussi d’efficacité énergétique dans tous les sens du terme.
Enfin, l’article ici a bien fait de souligner la dimension militaire du problème trop peu dit en général.

19/07/2019 09:40 par jambon

a travers les quelques échanges, il s’avère patent qu’il y a une nécessité à retravailler l’avenir en détricotant les peurs crées amplifiées à partir de la crainte du futur qui serait induite par le progrès scientifique.
Ce qu’il y a à craindre c’est plus le futur capitaliste conduisant à "l’exterminisme" tel que définit par Georges Gastaud que le futur structuré sur une science maitrisée.
Lénine évoquait "le communisme comme les soviets plus l’électricité". il y a urgence à conjuguer de nouveau et en grand l’avenir communiste et la science.

19/07/2019 11:26 par Assimbonanga

@Jean-Yves LEBLANC, donc il ne passe rien ? Les agriculteurs ne manquent pas d’eau et ne cherchent pas à détourner cette ressource pour maintenir leurs entreprises à flot ? Les vignes n’ont pas grillé en juin ? Les forêts du Jura ne sont pas en train de crever ? Les biberons des gamins ne sont pas toxiques par le bisphénol S qui a remplacé le bisphénol A ? La Loire n’a pas tellement baissé que le mec qui faisait les promenades en bateau a fermé boutique jusqu’à nouvel ordre ? Le permafrost ne fond pas ? Des Marseillais ne meurent pas des particules émises par les bateaux de croisières ? Les populations d’abeilles ne diminuent pas ? Des espèces animales n’ont pas disparu ? L’eau qui ressort après les centrales nucléaire n’est pas réchauffée ?
C’est merveilleux. Merci pour cette belle journée dessillée de toutes les imaginations que ces écologistes de malheur m’avaient instillées.

Le problème de l’écologie gouvernementale c’est qu’elle n’est pas de l’écologie. Ce sont juste des mots, un habillage verbal mais sans changer les objectifs : l’entreprise. C’est le règne du patronat et du capitalisme. Tout le reste est qualifié de ridicule. Le totalitarisme idéologique d’entreprise est à son paroxysme. Toute autre religion est interdite.

L’UE est aux mains de nos gouvernants nationaux eux-mêmes élus avec l’argent de l’oligarchie. Le clergé de cette dictature n’a aucune imagination. Ils ne savent que voter des taxes ou sanctions mais à part ça, ils sont creux, vides, le néant intellectuel. Voter des primes à la bagnole n’a pas d’autre intérêt que de booster l’industrie automobile alors qu’il faudrait au contraire mener les vieilles bagnoles le plus loin possible, laisser aux populations le temps de digérer toutes ces productions qui ont coûté cher à la nature.

L’absence de curiosité pour les pratiques partageuses de NDDL est un signe manifeste de leur ignorance. Ces gens qui ont pris le pouvoir seront considérés plus tard (s’il reste des rescapés sur la planète) pour ce qu’ils sont : des criminels contre l’humanité, des intégristes, sourds et aveugles à la réalité du danger. Ils veulent continuer leurs pratiques bourgeoises et dominatrices sans voir que la terre n’en peut plus, de la Guyanne à la nouvelle Calédonie, en passant par la Corse ou les Pyrénnées, toute terre doit rendre ses composants, au mépris de la vie ordinaire.

L’ambiance générale semble indiquer une nouvelle agression : les maires sont dans le collimateur de leur esprit d’entreprise. Certains citoyens trop intelligents sont même prêts à soutenir cette idée selon laquelle un conseil municipal ne sert à rien : délibérer semble devenu une absurdité dont ils ne voient pas l’utilité. Je crois que nos totalitaires vont remplacer les mairies par des directions. Ce sera plus efficace. Les maires seront des directeurs. Ils n’auront plus une indemnité mais un salaire et tout sera pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles et l’opinion publique est prête. On a enseigné aux collégiens comment fonctionne la banque, le capital, l’actionnariat. Le mot communisme est devenu un tabou, ainsi que marxisme sauf s’il est présenté comme goulag ou millions de morts. Ça fait déjà un bail (sous Sarko) que l’affaire se prépare. C’est mûr.

19/07/2019 19:56 par Paco Tyson

Merci Assimbonanga d’avoir répondu à Jean-Yves Leblanc mieux que je n’aurais pu le faire.

20/07/2019 03:18 par François de Marseille

@ JY Leblanc : peux tu sourcer ce que tu avances ?
Je ne serais pas étonné que tu ais raison, mais sans source, on peut aussi douter de tes doutes.

20/07/2019 06:28 par babelouest

Ne nous préoccupons pas de l’écologie : elle découlera naturellement d’un ensemble de politiques proche des gens. Et en particulier des plus démunis. Cela implique un développement massif des transports en commun de denrées et de personnes privilégiant les distances courtes ou moyennes (les TER et Intercités AVANT les TGV, eux-mêmes limités à 250 Km/h pour économiser le courant, une taxe sur les camions longues distances, une autre très forte sur le transport aérien et les porte-containers, avec en contrepartie une réhabilitation des petites routes).

Cela implique aussi un retour à la proximité (assez de communautés de communes imposées, de communes regroupées massivement, ce qui complique l’accès à l’administration de proximité). Tuons les immenses régions qui entraînent une gabegie de frais de transport et d’hôtels. Le département est le bon compromis, avec un conseiller général par canton, que l’on connaît et qui peut porter plus facilement les vraies préoccupations de ceux qui se déplacent à pied, voire en vélo.... Voilà, on fait naturellement de l’écologie en recherchant seulement le bien des plus faibles.

En revanche, c’est plus compliqué pour les écoliers, peu nombreux dans les zones rurales. On est loin de baby-boom de l’après-guerre ! Encore que peut-être la réhabilitation d’un cycle court, mais efficace, genre CEP, serait-elle bénéfique pour des enfants qui, à 13 ou 14 ans, sont effectivement capables de bien lire et de savoir écrire correctement, à rapprocher des bacheliers illettrés d’aujourd’hui. On pourrait faire quelque chose, quitte à inviter des personnes âgées à venir faire du support, car nombre d’entre elles manient mieux le français que les professeurs des écoles actuels.....

Faisons table rase de l’aberrante situation actuelle, mis en place par des ignares poussés par des idéologues aux motivations criminelles. Curieusement, cela résoudra la plupart des préoccupations "écologiques", naturellement et sans y faire particulièrement attention.

20/07/2019 09:07 par Assimbonanga

Merci, Paco ! Un peu d’approbation met du baume au cœur : on n’est jamais sûr de pas dire trop de bêtises lorsqu’on s’embarque dans une longue diatribe improvisée.

20/07/2019 11:18 par latitude zero

Jean-Yves Leblanc s’’imagine que parce que le capitalisme parle de réchauffement climatique , celui-ci ne peut forcément n’ être qu’une de leur dernière manipulation, d’une énième arnaque à l’échelle planétaire , comme Trump, hilare, voit bêtement la preuve du non-réchauffement à chaque vague de froid intense sans comprendre le chaos climatique qu’amène ce réchauffement global .
Le capitalisme « vert » qui ne s’intéresse surtout qu’au réchauffement, à l’instar du "chaos constructif" le chaos environnemental , nous impose son tempo malgré l’urgence .
Sa chronologie, dans ses « nouvelles » solutions industrielles ( dans les "cartons" depuis longtemps), est la stratégie de leurs futurs profits faramineux, quand ils nous refourgueront à l’échelle industrielle toute leur nouvelle "quincaillerie".
En cela les climato-sceptiques et leurs idiots utiles les aident énormément.

Il faudra encore dix ans pour que le dernier des climato-sceptiques se taise .

L’insurrection qui vient . 2007
"La situation est la suivante : on a employé nos pères à détruire ce monde, on voudrait maintenant nous faire travailler à sa reconstruction et que celle-ci soit, pour comble, rentable. L’excitation morbide qui anime désormais journalistes et publicitaires à chaque nouvelle preuve du réchauffement climatique dévoile le sourire d’acier du nouveau capitalisme vert, celui qui s’annonçait depuis les années 1970, que l’on attendait au tournant et qui ne venait pas. Eh bien, le voilà ! L’écologie, c’est lui ! Les solutions alternatives, c’est encore lui ! Le salut de la planète, c’est toujours lui ! Plus aucun doute : le fond de l’air est vert ; l’environnement sera le pivot de l’économie politique du XXIe siècle. À chaque poussée de catastrophisme correspond désormais une volée de « solutions industrielles »... « Nous ne nous laisserons pas dérober par ceux qui l’ont causée les possibles contenus dans la catastrophe .
Là où les gestionnaires s’interrogent platoniquement sur comment renverser la vapeur « sans casser la baraque », nous ne voyons d’autre option réaliste que de « casser la baraque » au plus tôt … »

20/07/2019 17:03 par Jean-Yves Leblanc

Je dois dire que ces débats écologiques me déboussolent car, avec mes "contradicteurs" écologistes, nous sommes constamment à fronts renversés.
Ce devrait être moi l’écolo (je cultive 5 ares de vigne à vin, j’entretiens une petite forêt, je jardine, je fais de la photo d’insectes et de fleurs, je passe mes loisirs en balade dans les bois lorrains) mais ce sont mes amis écolos citadins qui, péremptoires et sans sortir de chez eux, voient partout l’apocalypse. Ils me traitent de facho, moi le coco, parce que j’ai l’audace de constater qu’il y a de plus en plus d’orchidées, de rapaces, de hérons et de grues en transit, que les rivières sont plus propres et poissonneuses.

Mes amis intellectuels anti-sytème savent parfaitement décoder les média ... mais ils sautent à pieds joints dans tous les buzz catastrophistes que la télé leur sert (comme le fait Assimbonanga dans son catalogue à la Prévert de tous les dangers). Me voilà donc un monsieur ’Tout-Va-Bien’ parce que je doute des médias du capital. (Ce qui n’empêche pas ma femme de me traiter de monsieur Tout-Va-Mal parce que nous parlons à chaque repas de l’avenir noir du peuple, des usines qui ferment ou de Véolia qui s’enrichit grâce aux stations d’épuration qui, c’est clair, améliorent l’environnement).

Mes amis de gauche lisent Que Choisir et sont pointus sur tout (même sur le "bisphénol S") mais ont banni l’esprit scientifique et tiennent le progrès des sciences et techniques pour responsables des malheurs de l’humanité. Je suis donc, aux yeux des nouveaux ’anti-système", un vilain ’productiviste’ parce que je compte sur la science pour résoudre les problèmes matériels de l’humanité, ce qui était autrefois le ba-ba de la pensée de gauche. Jambon rappelle justement cette citation : "le communisme, c’est les soviets plus l’électricité".

Bien sûr, mes amis sont très libéraux et me reprochent mon "stalinisme" mais ce sont eux qui veulent interdire tout ce qui contredit leurs certitudes millénaristes et censurer les scientifiques qui remettent l’homme à sa petite place face aux cycles naturels du climat.

Nous en sommes à un point de confusion et de renversement des fronts où, triste constat, l’homme de gauche qui s’intéresse à la science, au climat, au CO2 ou à l’énergie doit fuir les publications de gauche qui sont toutes obscurantistes et vassalisées à Greenpeace et au GIEC et aller voir du côté des F. Gervais et autres Climatoréalistes, ou des Américains J. Christy et C Lindzen qui sont, certes, anticommunistes mais sont aujourd’hui les seuls à tenir des raisonnements scientifiques solides et exigeants. Le comble, c’est quand ces gens ’de droite’ osent, seuls, aborder les conséquences funestes de la transition énergétique sur les petites gens et les pays en voie de développement ou osent dire cette évidence : le développement, c’est l’énergie abondante et bon marché. (sujets devenus tabous à gauche)

Assimbonanga dit "Le problème de l’écologie gouvernementale c’est qu’elle n’est pas de l’écologie". C’est en effet un argument clé de la gauche écologique. Cette dernière se veut anticapitaliste et donc ennemie de Macron et de l’oligarchie.
Cependant, dans la pratique, l’écologie de gauche propose la même chose que l’écologie de Macron et elle peine à s’en différencier. Il suffit de lire les livets thématiques de l’Avenir en Commun pour y trouver les mêmes objectifs de transition énergétique et de décroissance de la production. On a beau y ajouter un enrobage "solidaire" ou des voeux pieux style "droit à l’énergie", tout ce qui est rare est cher et les petites gens sont évidemment appelés à trinquer. Vertueusement on y appelle, comme Macron, à réduire l’accès à la voiture, à interdire le diesel et en renvoyer les gens au vélo, aux transports en commun et au covoiturage, bref un siècle en arrière (1). Voici donc encore un nouveau paradoxe : la gauche anticapitaliste, sous couvert de morale écologique, réclame l’austérité et la régression (dont les pauvres seront les seules victimes) et devient l’alliée objective du capitalisme mondialisé.
Ça me donne le tournis et ça donne la gerbe aux gilets jaunes !

(1) Tout ça pour que la France, qui produit 1/100ème des émissions mondiales, contribue à hauteur de 0,0007 °C à la modération de la température en 2050 (selon les hypothèses du GIEC) ! (lien : https://static.climato-realistes.fr/2019/05/CLIMAT-PERSONNE-N’Y-PEUT-RIEN.pdf)

20/07/2019 18:52 par babelouest

JY Leblanc, les transports en commun y’a que ça de vrai ! Quant au capitalisme.....

https://ti1ca.com/t8oqg46m-Anarchie-A5-2018-08-Anarchie-A5-2018-08.pdf.html

et l’écologie n’est qu’un sous-produit naturel de tout ça. Bien entendu, pas un instant je ne considère l’humain comme cause d’un hypothétique excès de carbone. La déforestation sauvage c’est une autre histoire (même quand elle est soit-disant compensée par une reforestation raisonnée)

21/07/2019 02:41 par Francois de Marseille

@ Asleblancsimbonanga : " on n’est jamais sûr de pas dire trop de bêtises lorsqu’on s’embarque dans une longue diatribe improvisée."

Vous n’êtes donc absolument pas certaine de ce que vous avancez. Pourquoi venir contredire avec autant de vehemence JY Leblanc alors ? qu’un autre vienne vous rejoindre ne donne pas plus de poids à vos arguments.
Je n’ai aucune confiance dans les modèle mathématiques parce que je sais ce qu’est un modèle mathématique. C’est une mise en équation de ce qu’on pense être une réalité. Cette mise en équation permet de faire des prédiction. Seule la comparaison prédiction/réalité permet de valider un modèle alors pas de charrue avant les boeufs et j’écoute toutes les opinions pour faire la mienne.

@JY Leblanc : Merci pour vos refrence, je vais regarder ça avec intérêt. Je me suis fait balader des année avec Free Tibet, utant économiser du temps et écouter tout le monde

21/07/2019 11:43 par Assimbonanga

J-Y dit "Mes amis de gauche... ont banni l’esprit scientifique et tiennent le progrès des sciences et techniques pour responsables des malheurs de l’humanité."
Je suis très étonnée de cette phrase. C’est un raccourci, il me semble. Bientôt je vais me rendre dans le Puy-de-Dôme. On me parle de sécheresse là-bas. Je verrai ça. Est-ce un progrès et est-ce de la science que des éleveurs dépassent le taux changement en bovins et se retrouvent sans eau ni herbe l’été ? Je ne vois pas de science là-dedans mais plutôt une perte de conscience, des décisions inconséquentes, des plans de financements, des projets sans suite dans les idées. On entasse des vaches largement au-delà de ce qui se faisait traditionnellement et on se retrouve en manque dès le mois de juillet. Les prés qui restaient verts toute l’année deviennent des surfaces roussies. Jean-Yves, où est la science dans cette affaire ?
On entend régulièrement des laiteries rappeler certains produits pour moisissures ou pour salmonelles. La faute à la taille de ces industries, le moindre incident prend des proportions industrielles et les consignes d’hygiène se heurtent à des pratiques éloignées de l’entretien quotidien d’une petite exploitation dans des matériaux naturels , bois, pierre, carrelage. Le tout-plastique ne résout rien et même au contraire.
Sur le plan de la disparition des espèces, je reste optimiste pour l’une d’entre elle : chez moi, on est envahis de mouches en ce moment. Et chez toi, en Lorraine ?

21/07/2019 11:47 par Assimbonanga

Les arbres se resèment tout seuls quand on leur laisse de l’espace. Mais où leur laisse-t-on de la place ? Des mono-plantations ont investi les lieux dans des coins du massif central délaissés par les populations. Ça se termine en coupes à blancs, sorte d’apocalypses. Et on replante aussitôt les mêmes résineux sous lesquels rien ne pousse, tout est acide. Est-ce de la science ?

21/07/2019 11:53 par Assimbonanga

Nos consommations d’Européens tuent directement les grands singes et rasant les forêts, pour leur bois ou en plantant des monocultures comme le palmier pour notre huile de palme destinée à toutes sortes de produits, y compris bio-carburant.
Ce doit être de la science...
Ce ne serait pas plutôt les profits ?
Dont nous sommes complices puisque clients avides.

21/07/2019 13:03 par latitude zero

François de Marseille
En effet il vaut mieux écouter tout le monde.
En partie par million ( ppm) courbe de l’augmentation du CO2 à partir des années 1800/1900 ( révolution industrielle) de l’an 1000 jusqu’en 2015. constaté par carottes glacières .... INCONTESTABLE et incontesté même par les climato-sceptiques.

Une petite vidéo vulgarisatrice fort bien faîte à voir et à revoir et en faisant des pauses !
Faut-il croire au réchauffement climatique ?
A partir de là vous avez le pied à l’étrier ...

21/07/2019 14:44 par Assimbonanga

Pour achever de plomber le moral :

Selon une étude menée par The Shift Project, un groupe de réflexion français, et publiée le 11 juillet dernier, le niveau de gaz à effet de serre émis par les vidéos en ligne atteint un niveau alarmant. En 2018, les vidéos en ligne généraient 300 millions de tonnes de CO2 , soit 1 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre ou autant que les émissions de l’Espagne sur une période d’un an. Plus globalement, la consommation énergétique du numérique s’accroît de 9 % par an.
« Ce rapport montre que l’essentiel des vidéos constituant 80 % du trafic internet sont consommées à titre de divertissement ou de publicité », a indiqué Hugues Ferreboeuf, le directeur de The Shift Project, au site Euractiv. Selon l’étude, 21 % de ces vidéos de divertissement sont publiées sur des plateformes comme YouTube, 34 % sont des « vidéos à la demande » (VoD), notamment les films et séries de Netflix ou d’Amazon Prime, 18 % sont publiées et partagées sur les réseaux sociaux et 27 % sont des vidéos sur des sites pornographiques.
The Shift Project suggère de limiter le streaming vidéo à une heure par jour et réclame plus de « sobriété numérique ». Outre un changement de comportement, une nouvelle législation européenne et un changement de structure des plates-formes vidéo apparaissent aussi indispensables : par exemple, la lecture automatique ou les vidéos intégrées, qui ont pour but d’augmenter la consommation de vidéos, pourraient être limités.
https://www.euractiv.fr/section/climat/news/cat-videos-online-porn-branded-an-ecological-disaster/

Il est bien certain que nier les choses douloureuses est une technique pour rester résolument heureux dans son ignorance. Snoopy

21/07/2019 15:01 par Xiao Pignouf

@Leblanc,

Tout en étant moi-même circonspect face au catastrophisme ambiant, je reste sensible à l’évolution des écosystèmes plutôt qu’à celles du climat. Eh oui, vous comme moi avons la chance de vivre dans un pays qui n’a pas trop à souffrir de ses aléas. Je trouve cependant vos sources tendancieuses :
Valeurs Actuelles n’est pas un périodique de droite, c’est un canard d’extrême-droite.
Et en faisant des recherches sur les intervenants cités, on trouve des gens pas très clairs, scientifiquement comme politiquement, sans parler de ceux dont les recherches sont financées par Total. Vous pourrez toujours arguer qu’il y a un complot visant les climato-sceptiques,
Enfin, voici, par exemple ce que, sans forcer, j’ai trouvé sur Susan Crockford : http://sogeco31.blogspot.com/2017/11/susan-crockford-la-nouvelle-egerie-du.html

21/07/2019 15:24 par babelouest

Le taux de CO² est la conséquence (et non la cause) du réchauffement. De plus le CO², parce qu’il permet aux végétaux de pousser mieux, est bénéfique. Arrêtez vos salades !

En revanche, se développent des poisons à base de soufre ou de métaux lourds, mais comme c’est plus compliqué à contrer on en parle le moins possible. Parmi ces saloperies, il y a justement des gaz à effet de serre.

Décidément le discours officiel est à revoir de fond en comble.

21/07/2019 17:20 par latitude zero

Le taux de CO² est la conséquence (et non la cause) du réchauffement.

Trés partiellement, car ça fonctionne dans les 2 SENS . L’effet de "retroaction positive"
Il est faux de dire que le CO2 n’a pas d’influence sur les températures ( bien au contraire)., comme si les augmentations de températures et la relation avec la concentration de CO2 ne pouvait se faire que dans un sens !
Tous les CO2 ajoutés par l’homme ces deux derniers siècles ont emballé ce cercle d’ auto-rétroaction ;

22/07/2019 07:28 par cunégonde godot

M. Leblanc :
Jambon rappelle justement cette citation : "le communisme, c’est les soviets plus l’électricité".

Le communisme aujourd’hui a disparu ou est en passe de disparaître partout sur la planète. C’est un fait. L’électricité, ses propriétés et la révolution industrielle qu’elle a engendrée est omniprésente sur cette même pauvre-planète-à-"sauver"...

22/07/2019 11:52 par HUGO

G. Gastaud le 03 août 2018 (extraits !)

Qui peut encore allègrement douter de la catastrophe écologique mondiale qui s’annonce sur fond de réchauffement climatique aigu, et potentiellement hors de contrôle, de dilapidation des ressources terrestres, de pollutions quasi irréversibles et de tentative absurde de généraliser le mode de vie gaspilleur de la minorité privilégiée des pays riches ?
Mais une fois ce dur constat établi (et Fidel Castro fut le premier à le formuler dès la fin des années 70), il y a deux manières opposées d’y faire face.
La première, prédominante, consiste à culpabiliser « l’humanité » en général et chacun de ses membres en particulier, à dépolitiser hypocritement la question écologique et à harceler chacun de nous sans s’interroger sur l’énorme différence de responsabilité qui incombe respectivement en la matière au chômeur ou à l’actionnaire d’une transnationale.
La seconde conception du combat écologique part du constat marxien que « le capitalisme ne crée la richesse qu’en épuisant ses deux sources, la Terre et le travailleur ». Il faut ajouter à cela que, comme nous ne cessons de l’argumenter depuis les années 80, l’exterminisme est le stade suprême de l’impérialisme : en entendant par là que le capitalisme-impérialisme actuel est devenu si réactionnaire que, sur tous les plans désormais, militaire, économique et environnemental, la survie de ce système obsolète est incompatible avec le développement durable de l’humanité, ou du moins d’une humanité vivant humainement sur terre.
Dans ces conditions on assiste à un chassé-croisé historique. Pour, si j’ose dire, re-naturaliser la nature dénaturée par la société (capitaliste), il faut en finir avec cet ensauvagement, avec cette désocialisation de la société, qu’est en son fond le capitalisme devenu néolibéralisme. Loin de renvoyer l’homme vers on ne sait quel état de nature, il faut que l’humanité se civilise comme jamais en éliminant cette survivance des temps barbares qu’est la guerre de tous contre tous que secrète en permanence la propriété capitaliste des moyens de production.
Car, autant la quête éperdue du profit maximal conduit au suicide socio-écologique assuré, autant la socialisation des moyens de production, la planification démocratiquement et scientifiquement concertée de la production et des échanges, la prise en compte prioritaire des besoins humains assumés solidairement, sont les moyens nécessaires sinon suffisants du règlement de l’énorme crise écologique subie par l’humanité. Et cela s’appelle le passage au socialisme dont la prémisse pour la France est sa sortie de l’UE par la voie progressiste : c’est indispensable pour rompre avec la sinistre « économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée » prescrite par Maastricht et pour permettre l’existence de nations souveraines coopérant sur un pied d’égalité.

22/07/2019 12:04 par Jean-Yves Leblanc

Ce débat nous amène à des considérations intéressantes sur les sources dans un monde totalement pollué par la propagande, sachant que nos opinions se fondent sur 2 choses : nos sources et la confrontation de la source avec notre propre esprit critique.

Xiao a raison : Valeurs Actuelles est bel et bien capitaliste, anticommuniste et de droite et ce n’est assurément pas mon journal de chevet. Il y a cependant 2 remarques à faire.

La première c’est qu’une position scientifique ne doit pas d’abord être jugée en fonction de la couleur politique de celui qui l’écrit ou de celui qui la publie mais en fonction de sa rigueur.

La seconde est d’une importance tactique. Le biais (parti pris) politique d’un média lui interdit certains contenus mais lui en permet d’autres, et peut-être justement ceux que ses adversaires s’interdisent. La personne qui veut s’informer doit tenir compte de cela et bien plus encore aujourd’hui du fait du brouillage complet des lignes gauche/droite.
Celui ou celle qui voudra s’informer sur le socialisme, sur Cuba ou le Vénézuela devra fuir Valeurs actuelles, le Figaro, la télé et toute la presse des milliardaires. C’est pourquoi LGS (qui de surcroît est très ouvert) est si précieux.
Par contre, la personne qui cherche des contenus sur (par exemple) la sociologie de l’immigration, la destruction de la nation, l’exterritorialisation en cours de l’Alsace et de la Moselle, le climat, les phytosanitaires ou la médecine ne pourra guère compter sur les médias de gauche. (Si Pasteur revenait, ses travaux sur la vaccination y seraient peut-être censurés !).
Elle ne pourra pas davantage compter sur les médias "mainstream" qui procèdent du même parti-pris mondialiste sur ces sujets.
Par contre elle pourra trouver des choses intéressantes sur Figarovox. Non pas parce que ce média de droite est vertueux mais parce que son biais politique l’autorise à donner la parole à des anciens gaullistes ou à des sociologues antibobo.

Les scientifiques "climato-réalistes" français et spécialement américains (qui comptent dans leurs rangs des pointures de la climatologie : Lindzen, Christy, Spencer, Curry ...) produisent des travaux très solides. Ils ne demandent qu’à être publiés par des médias de toutes opinions.
Les médias d’extrême gauche ne le font pas car ils veulent abattre le capitalisme en se servant de l’urgence climatique (fondée ou pas).
Les médias mainstream ne le font pas car l’urgence climatique est en fait l’arme absolue du capitalisme mondialisé dont ils sont les propagandistes (Au passage, si ces chercheurs étaient manipulés par Total, ces médias leur ouvriraient leurs colonnes).

Valeurs Actuelles l’a fait pour servir son propre parti pris : défendre le pauvre capitalisme menacé par le gouvernement climatique mondial de gauche !

Alors, s’il faut ouvrir Valeurs Actuelles pour lire Gervais, Lindzen ou Christy, faisons le. Moi aussi je préférerais les lire ailleurs.

22/07/2019 16:59 par legrandsoir

Vous avez bien raison sur le fond et vous avez aussi raison de dire que les médias des milliardaires se positionnent parfois là où on les attend pas.
Le Figaro est loin d’être le plus mauvais quotidien en matière de politique étrangère. Il vaut mieux que Le Monde, Libé, l’Obs... J’en ai eu la preuve ors d’un voyage d’étude au Tibet avec notamment Renaud Girard, grand reporter au Figaro. J’ai d’ailleurs recensé aimablement un de ses livres dans LGS : https://www.legrandsoir.info/que-reste-t-il-de-l-occident.html
Quant à Valeurs Actuelles, il a bizarrement été un des premiers à faire une critique positive (!) d’un de mes livres. Je n’ai jamais compris pourquoi. Par contre, j’ai très bien compris, mais un peu tard, pourquoi l’Huma refusait de recenser mon premier roman qu’elle aurait dû être la première à faire connaître. Elle l’a fait tardivement grâce à la pression d’un journaliste de l’Huma qui est un ami et "un pays". Mon éditeur (Francis Combes, "Le Temps des Cerises") était l’ancien secrétaire des Etudiants communistes (UEC) et il n’était pas sur la ligne de Robert Hue. CQFD. Le Monde (eh oui, c’est compliqué) avait été le premier à me faire rougir sous les éloges sur ce "roman social". Il faut dire que le critique était Jean-Noël Pancrazi, qui doit souffrir d’écrire sous le même titre que des gens comme Paranagua.
Maxime Vivas

22/07/2019 16:53 par Assimbonanga

J’ai l’impression de JY Leblanc aime classer les gens en catégories. Je serais une bobo ? Ou autre gauchiste catastrophiste ? Il me répond par voix détournée "Assimbonanga, elle dit que..." mais sans daigner prêter attention à mes exemples pris dans la vie quotidienne.
Comme si je n’étais pas une interlocutrice.
Quant à François, tu ne peux pas t’empêcher de jouer les arbitres ? Tu préfères analyser une petite phrase adressée à Paco que de lire tout le reste de mes interventions ? Je me demande c’est quoi vos mentalités...
Ce que je dis c’est du pipi de chat ?
L’organisation politique commence dans ces réglages entre individus sinon, c’est même pas la peine d’échafauder des théories pour la société, c’est pourquoi LGS voudra bien ne pas rejeter ce commentaire sous prétexte d’agression verbale car ce n’en est pas. Je me sens snobée et ces messieurs s’en croivent un peu trop.
La science, le progrès, ça doit être des "valeurs actuelles" surtout appliquée à l’irrigation (nos amis Israéliens) au recyclage d’eaux usées chargées de résidus de nos médicaments et autres produits chimiques, et tous ces trucs qui donnent lieu à investissement, amortissement, et rendements. Ouais, ça c’est du progrès et il faudrait le gober sans réagir ? Attendre que plus une parcelle de sol ne soit infestée , plus une source alourdie de particules inhabituelles ou de fibres de plastique ? Tout va bien, vous êtes résolument heureux ? Super

22/07/2019 16:59 par Xiao Pignouf

On pourrait arguer, M. Leblanc, que si les scientifiques que vous citez ont pignon sur rue dans les médias libéraux de droite, c’est parce qu’ils satisfont aux thèses libérales de la mondialisation, de la croissance et du consumérisme à outrance. S’il est sain de remettre en question les conclusions d’un organe comme le GIEC, il paraît alors à l’inverse aussi salutaire de questionner celles d’une poignée de scientifiques, fussent-ils prestigieux, d’autant plus lorsque ceux-ci vont à contre-courant de leur profession. Or comme je l’ai dit, il suffit de faire quelques recherches sur Lindzen, Christy et consorts pour s’apercevoir que leurs résultats scientifiques tendent à aller dans le même sens que leurs opinions politiques... Il est donc bon que cela se sache.
Face à ce dilemme, je suis dans la position d’un ou d’une qui ne sait pas. Mais c’est aussi mon positionnement dans ce monde qui fait que pour le moment, je n’ai guère de raison de m’alarmer du potentiel changement climatique à venir. Si j’étais sibérien et que mes gosses risquaient de se faire croquer par des ours blancs sur le chemin de l’école ou si, kiribatien, j’avais les pieds dans l’eau 6 mois par an, il en serait tout autrement.
On peut être en désaccord avec l’alarmisme ambiant, mais de façon raisonnable et rationnel : le genre de mépris anti-écolo, anti-bobo (je hais ce terme, ce sommet rhétorique de la droite, qui si nous parlions immigration serait remplacée par islamo-gauchiste) est un tue-le débat, parce que dès qu’on émet l’idée d’un pas vers une certaine forme de décroissance (attention, cela aussi se discute), la droite libérale saute direct au colbak en éructant "allô maman, bobo !". En disant cela, je ne pense pas à vous, mais à certains médiacrates en vogue surfant sur un certain revival réactionnaire en France.
On peut blâmer l’écologie française pour se ridiculiser en permanence, mais cela ne signifie pas que l’écologie soit un mal en soit ou une nouvelle forme de gauchisme. Ce qui est clair, c’est que le libéralisme (dans lequel on retrouve telle une brochette sans les poivrons LAREM-PS-RN) n’en veut pas et qu’il se garde bien de faire porter le chapeau aux pollueurs en infantilisant le citoyen et la citoyenne lambda. Ergo les Gilets Jaunes.
Il n’y a alors aucun mal à réfléchir, qu’on soit alarmiste ou non, et si on l’est sans raison, on est a minima en avance sur son temps. Réfléchir à des alternatives qui, elles, cibleraient le noeud des problèmes.
Là ou je vous rejoindrais éventuellement, M. Leblanc, c’est sur la vacuité du débat sur le changement climatique, dont le comble du paradoxe tient dans les innombrables réunions, conférences, sommets et j’en passe qui n’ont mené qu’à un seul et unique résultat : alourdir incommensurablement l’empreinte carbone (et accessoirement les dépenses publiques) de nos dirigeants lors de raouts dignes de la Grande bouffe de Ferreri.

22/07/2019 17:46 par Assimbonanga

Qui s’en souvient encore : avant, on ne timbrait pas ses lettres pour la sécu, les directeurs d’école ne timbraient pas les lettres entre écoles ou pour l’Inspection académique (et on n’était pas obligé de "nourrir" une machine nommée ordinateur et de payer de coûteux abonnements à l’internet à ses frais).
Certes, c’était pas du communisme à l’état pur, mais c’était du principe du communisme, une importance accordée au service public. La nation devait aux citoyens un certain soin, une part du produit intérieur. Tout cela a été méthodiquement démantelé. Car il fallait bien que quelqu’un paie et tout cet argent attribué aux humains faisait défaut dans la poche du patronat et de l’actionnariat.
Voilà, je tenais à rappeler les bons trucs du passé, dire que c’était possible et que ça a existé. Mais qu’on s’est tout fait reprendre et que c’est pas fini. Bientôt ce sera l’Amérique ! Et ses inégalités.
Des nouvelles des gens qui se bougent, pour de bonnes ou de mauvaises raisons, avec de bonnes ou de mauvaises analyses peut-être, difficile de démêler mais pas besoin de se faire dicter nos jugements par des "médias". On prend les faits tels quels et on se fera son opinion tant bien que mal.
Ouest-France, la première manif anti-G7 à Biarritz (pendant que la foule sans conscience particulière se dore la pilule sur la plage) :
https://www.youtube.com/watch?v=V-eRTspfAzI
Version un peu plus longue, on peut lire les slogans , Time Line : https://www.youtube.com/watch?v=kqqq9Zq0k2Y&feature=youtu.be&fbclid=IwAR2Xu7lbxS067b5bk0MmqutfzKx-bBYJCsL9OjCNTMSbT5zjJaSdVicUYFM
Acte 36, samedi 20 juillet, jonction entre diverses forces à Beaumont-sur-Oise : https://reporterre.net/Gilets-jaunes-ecologistes-et-Collectif-pour-Adama-ensemble-contre-les-crimes-de
Envie d’Auvergne ? Festival La Belle Rouge ce week-end : http://cie-joliemome.org/?cat=176

22/07/2019 20:46 par latitude zero

T’inquiètes Assim, et merci pour l’occasion que tu me donnes , moi c’est pire , j’ai l’impression d’être complétement transparent , l’impression que je suis le seul à visualiser mes commentaires, comme s’ils étaient eux aussi transparents !
Malgré quelques petites pierres d’éclairage je crois, modestement apportées à la communauté , rien, l’impression de parler dans le désert.
Bien sûr je ne demande pas qu’on m’applaudisse , mais pas le moindre petit accusé de réception sympa, pas la moindre velléité d’engager ne serait-ce qu’un petit débat contradictoire , d’argumenter , rien , le vide inter sidéral .
Heureusement 20 000 personnes silencieuses passent chaque jour sur LGS, et je suis sûr que beaucoup apprécient tes commentaires Assimbonanga .
De la part de certains j’aimerais prendre ça autrement que pour du mépris affiché , et du snobisme , mais comment et quoi d’autre ?
Pire que l’insulte ou le commentaire agressif , le mépris .
Le mépris camarades, est-ce une « valeur » communiste ou est-ce ce trait hideux qui réunit et caractérise la bourgeoisie dans son ensemble, le mépris de classe ?
Comment parlez vous au peuple CAMARADES ?
Camarade quel joli mot ( « Camarada … « si tu ne le sens pas ne le dis pas » Julian Conrado.)
https://www.youtube.com/watch?v=dZcC9e0Dtns

22/07/2019 23:08 par François de Marseille

@ Latitude zéro : " En effet il vaut mieux écouter tout le monde. En partie par million ( ppm) courbe de l’augmentation du CO2 à partir des années 1800/1900 ( révolution industrielle) de l’an 1000 jusqu’en 2015. constaté par carottes glacières .... INCONTESTABLE et incontesté même par les climato-sceptiques"

Oui, ça je connais, écouter tout le monde consiste à écouter les autres (je ne parle pas des bourrins sans arguments style Trump bien sur). A vrai dire, le simple fait que ce soit un ex candidat démocrate US qui ait présenté cette courbe et se soit fait le fer de lance de ce combat devrait suffir pour que chacun questionne très sérieusement les conclusions qui en sont tirées.

C’est un grand classique de la manipulation de se servir du caractère incontestable d’une donnée initiale pour sacraliser les conclusions qui en sont tirées en aval. Exemple typique, l’age de la retraite. C’est une donnée incontestable que l’espérance de vie augmente. Si on en crois les capitalistes, ceci impose mécaniquement un recul de l’age de la retraite. L’argument se tient a priori, mais cette vision simpliste oublie plein d’autres paramètres. Donc, méfiance !
Je suis donc intéressé par les arguments des autres, j’ai pas encore eu le temps d’aller voir mais je n’y manquerai pas.

Quoi qu’il en soi, pour moi, l’urgence n’est pas climatique, l’urgence est de redonner du pouvoir au peuple. Quand le peuple en aura le pouvoir, s’il décide majoritairement de faire passer la réduction des émissions de GES avant sa propre survie, alors je m’inclinerai. Mais ça je n’y crois pas un instant.

23/07/2019 14:00 par latitude zero

François de Marseille

Ce qui est véritablement dramatique dans cette affaire de réchauffement climatique c’ est que le capitalisme s’y intéresse fortement depuis les années 70, d’où les suspicions légitimes de nombreux camarades sur la réalité du phénomène.
Par ses réseaux et sa puissance financière le capitalisme a toujours plusieurs coups d’avance. Sa survie est de s’ouvrir toujours et encore de nouveaux marchés , et le réchauffement en est un , gigantesque, un « jackpot » !
Il faut se rappeler aussi Naomie Klein et sa stratégie du choc , la montée d’un capitalisme du désastre.
On peut donc oser dire que si le capitalisme s’intéresse au réchauffement , c’est que celui-ci est réel !
Pour moi Al Gore et son film « Une vérité qui dérange » en 2005, sont le départ de la propagande « réchauffiste » capitaliste . Les loups sortent du bois !
On a donc deux fronts sur une réalité pour moi devenue incontestable : d’un côté le capitalisme mis face à l’évidence mais pour ses raisons propres , de l’autre côté les écologistes dont certains contemporains prêchaient déjà dans le désert depuis les années 50 et 60 .
Je reste sur ces généralités pour ne pas encombrer le propos avec des noms et des dates que chacun peut retrouver facilement .
Concernant les urgences, pour moi tout est lié, l’urgence climatique ( également liée partiellement au réchauffement : la bio diversité ) et le pouvoir au peuple , sans ordre de priorité. On ne peut qu’agir sur tous les volets à la fois et en même temps.
Pendant l’urgence sociale la survie de toutes les populations dépend aussi de la survie des éco-systèmes actuels .
Pour le moment c’est très mal parti, nous sommes en train de nous faire voler une fois de plus , par nos divisions , par nos digressions, les véritables solutions qui nous permettraient à terme d’en sortir par le haut et dans un premier temps d’ atténuer cette crise .

23/07/2019 14:23 par Paolo

Tiens, il me revient une discussion récente et courte (pourquoi ? attendez la suite...)

Réunion des membres du bureau d’une Amap ( je plante le décor)
L’un des membres est militant ELV (tiens j’ai oublié un E. devinez lequel ?)
et ne peut s’empêcher de faire du prosélytisme comme à chaque fois...
Le voilà qu’il nous annonce que fort de la victoire des verts aux européennes, ils veulent rassembler à "gôche" pour les municipales et qu’il lui faut du soutien car ils souhaitent un rapport de force en leur faveur pour un programme avec plus de vert et moins de social.

Comment vous dire....
Le bide fùt monumental (ça c’est pour la lichette d’espoir).
Au fait, vous avez trouvé le E oublié ?

Bonne journée

23/07/2019 15:51 par Assimbonanga

@latitude zéro, je suis très chagrine de ton chagrin. Je ne m’y attendais pas et j’en suis un peu retournée. Tu vas peut-être déclencher des changements, tu fais bien de dire ta déception. Il est vrai que globalement nous ne venons pas ici pour chercher des amitiés mais pour ferrailler. On est tous un peu des tempétueux ! Nous ne faisons pas forcément attention aux dégâts collatéraux de nos emportements et pas assez attention aux autres bien souvent. Je vais tacher de m’améliorer pour ma part.

Pour reprendre sur le thème de l’écologie, la vraie et la fausse, avez-vous remarqué la dernière mode ces temps-ci ? "Ils" veulent nous faire "récupérer" l’eau de pluie. Tiens c’est bizarre ça. L’eau de pluie serait perdue sinon ? Je crois plutôt qu’ils veulent instaurer un nouvel ordre des choses capitaliste : accaparer, détourner pour le profit, l’eau qui tombe du ciel.
Donc, si l’on réfléchit deux secondes, si je possède un toit de 500 m², je suis propriétaire de l’eau qui tombe dessus ? Alors je vais construire 2000 m² de toitures ! Avec des capteurs solaires, subventionnés par l’Etat par-dessus le marché ! C’est pas sot.

A qui profite le crime ? A tous les entrepreneurs, de l’industrie ou de l’agriculture ! Lobby, lobby, lobby, les ploucs au premier rang.
N’allez pas chercher des complots à la CIA, c’est plus trivial que ça : l’intérêt.

Laissons de côté l’aspect inégalitaire et regardons l’environnement : l’eau du ciel est censée s’écouler sur les sols, dans les ruisseaux, les nappes phréatiques et si des capitalistes l’accaparent, elle est soustraite à l’équilibre naturel et la sécheresse et la pénurie n’iront qu’en s’aggravant (pas besoin de lire une étude scientifique pour s’en persuader, aurait dit BLAISE PASCAL).

24/07/2019 00:27 par François de Marseille

@ Latitude zero :
Les références de Jean Yves Leblanc sont tres interessantes (merci à lui au passage), j’ai lu en detail celui sur les microparticules qui est édifiant. Comme toujours, des qu’on creuse, on s’aperçoit que politiques et medias sont des menteurs et des manipulateurs, et les medias s’en donnent actuellement a coeur joie en faisant pleurnicher les ados qui s’en foutent de voir crever leurs semblables dans la rue mais s’inquietent pour les éléphants.

Il y a aussi dans les references un scientifique qui doute fortement des prévisions alarmistes.

Faites tous tres attention a la science, elle n’est plus neutre depuis qu’elle s’est professionalisée pendant la revolution industrielle. Si Pasteur a pu travailler et trouver son vaccin, c’est grace aux credits de l’industrie du textile, pour combattre la maladie du vers à soie.

24/07/2019 01:12 par François de Marseille

@ Jean Yves Leblanc : merci pour les references, je viens de lire le second article. Bon ben la messe est dite. Cette histoire pue grave le souffre.
J’encourage tout ceux, ici, qui s’attribuent un esprit libre et critique a lire aussi ces references.

24/07/2019 06:32 par babelouest

@ Paolo
Ah les colos, les colos (celles qui ont disparu justement), les jolies colonies de vacances (pas eu l’occasion d’y participer) !

A propos de colos, c’est bizarre, j’ai un voisin qui rugit moins ces temps-ci : la fatigue, ou la chaleur des grandes amitiés populaires sans doute....

Quant à un mot pestilentiel en 6 lettres, j’ai un copain qui s’est bien amusé à en descendre moult fois le symbole...
https://histoiresdefrance.wordpress.com/2014/09/14/faut-il-decrocher-le-drapeau-europeen/

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