Venezuela : analyse de Roy Chaderton, ex-ambassadeur à l’OEA, ex-Chancelier, ex-ambassadeur en France, ami fidèle de Hugo Chávez

Il est l’un des brillants diplomates qui ont conduit les négociations avec l’opposition en République Dominicaine, il est aussi un de mes amis de longue date et il m’a confié quelques détails croustillants sur ces négociations.

Il déclare :

Nous sommes sous la menace directe d’une intervention militaire étasunienne légitimisée par un décret que Donald Trump a prorogé, qualifiant le Venezuela de menace inusuelle pour les EU.

Après avoir donné son accord avec le document final rédigé à Saint-Domingue, l’opposition a reçu l’ordre de Washington de le refuser ce qui démontre que rien ne peut se faire sans l’accord des EU.

D’ailleurs, la véritable opposition n’est plus au Venezuela car elle réside à l’étranger. Ce sont des menteurs et des arnaqueurs soumis aux volontés de Trump.

Nous sommes une menace par l’exemple que nous donnons d’une révolution dans la liberté et la démocratie. Les EU n’ont pas besoin d’une bonne excuse pour nous envahir. Il leur suffit de créer le climat approprié pour justifier une intervention militaire, ce qu’ils sont en train de faire au travers de leurs mensonges avec la complicité des médias nationaux et internationaux.

Il nous faut travailler pour élever le niveau culturel de nos peuples et nettoyer la médiocrité médiatique en vogue aujourd’hui.

C’est notre projet afin d’empêcher de rompre l’unité de notre peuple et de son armée, tous enfants de Chávez.

Mais la menace est réelle et nous sommes harcelés chaque jour.

Christian RODRIGUEZ

COMMENTAIRES  

12/03/2018 09:37 par BQ

Il s’agit bien de Roy Chaderton (et non Chardenton).
S’agissant de "l’ordre de Washington", l’opposition vénézuélienne de la MUD aurait reçu un appel le 6 février 2018 depuis Bogotá en anglais qui a immédiatement mis fin aux négociations, Julio Borges (représentant de l’opposition en République Dominicaine et accessoirement en bonne place derrière le dictateur Carmona lors du coup d’Etat de 2002) avait alors déclaré qu’il n’y avait ni accord ni signature de l’opposition. J.L Zapatero, médiateur, avait insisté pour que cette opposition signe les points minimaux qui avaient été accordés, en vain.

17/03/2018 16:26 par Feufollet

« soumis aux volontés de Trump. »
Cette formulation apparaît un peu réductrice
Quand on pense à l’appareil derrière, devant et au dessus de lui
Trump à peut-être des couilles, mais comme ce sont des couilles en or
Tout le monde sait qu’elles ne produisent pas d’orgasmes

(Commentaires désactivés)