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Vacances, rien ne presse, même si la presse ne vaut rien !

Que ça fait du bien, de quitter son PC et ne plus penser à l’analyse de l’actualité. Repos des neurones et prêt pour changer de processeur neuronal. C’est ce qui se passe chaque année. Dès octobre, ça pense plus rapide et ça voit différemment. A vrai dire, tout est limpide. Le cours du monde est d’une évidence des plus claires. Toutes les infos s’insèrent dans un schème si simple qu’on se demande bien à quoi bon écrire et commenter chaque événement : Tapie, la Constitution, l’Irlande, la Turquie, les arnaques de Gauthier-Sauvagnac, le fichier Edvige, la fusion EDF-Suez, le dopage, les lois votées, les desseins de Sarkozy, l’impuissance du PS, la chasse aux chômeurs, le renflouement de la Sécu par les assurances et les mutuelles, la spéculation, le grand n’importe quoi.

A vrai dire, Sarkozy n’est pas un si mauvais président. Il agit dans la tendance à la rationalisation des moyens, pragmatique, sens du service public bien organisé sans oublier de soigner les services de l’Elysée et, au passage, les riches. C’est d’ailleurs la tendance universelle. Les riches dominent et organisent les règles du jeu pour augmenter leurs parts de profit. Ce n’est pas étonnant que les négociations de l’OMC aient échoué, pour le malheur des pays en développement, mais sans conséquence pour les States et l’Europe. Qu’il s’agisse d’un pays ou d’un individu, la pauvreté amène plus de pauvreté alors que la richesse amène plus de richesse. Telle est la loi universelle du genre humain. Ce qui n’empêche pas de vivre et d’essayer d’être heureux en appréciant la bonne musique, les couchers de soleil et la magie de quelques plantes fleurissant sur un balcon. Il faut savoir fermer les yeux, tirer le rideau et se dire que même en étant le plus informé et le plus motivé des militants d’un monde meilleur, les efforts sont actuellement vains, notamment à cause des masses déculturées et d’une presse bien peu glorieuse.

Quelques mots sur le meurtre du petit Valentin. C’était évident, la traque des journalistes, les rumeurs lancées inconsciemment par ces charognards ne respectant même pas la douleur des parents et diffusant quelques allégations sur de prétendues difficultés du couple et sur un hypothétique amant ayant accueilli l’enfant pour une fête. Ces journalistes sont des s.….s et mériteraient de faire quelques semaines de taule pour avoir profané ainsi le deuil et la douleur. Rien ne les arrête. La pression de mettre l’émotion les aveugle. C’est grave. Car le nerf du changement vers un monde meilleur, c’est l’information intelligente et l’analyse éclairante. La presse est tombée plus bas que jamais. Quelques mots sur l’affaire Siné, sorte de comédie sur un thème diviseur comme le fut le cas Dreyfus. Mais cette fois on en rigole. Amusant, ce règlement de compte où les gens de droite sont absents et doivent bien se marrer. D’un côté les pro-Siné et de l’autre les anti-Siné, soutenant Philippe Val. Les personnalités impliquées se rangent comme des pièces attendues dans un camp ou l’autre. Pour Val, nous avons la gauche de l’establishment, bien friquée, bien proprette, de BHL à Badinter, de Delanoë à Buckner, plus quelques figures atypiques de l’intelligentsia bien placée, Kriegel et Adler ; et pour Siné, la gauche anticapitaliste, anti-système, mécréante, avec ses saltimbanques, de Bedos à Brauman, de Besancenot à Carles et moi avec. Siné a provoqué certes, mais ce faisant, il a entraîné dans son sillage le dévoilement d’un thème très tendance, celui de la réussite par l’argent et l’opportunisme. Et pour finir, ces journalistes pleurnichant parce que la Chine leur ferme l’accès au net. Que d’offuscations, de dénonciations, de cris à la liberté de la presse… Mais moi je me marre au fond, de voir toute cette meute qui crie au scandale et à la censure alors que chez nous, dans une terre où l’expression est libre, les uns se comportent comme des charognards et traquent les citoyens jusque dans leur deuil, les autres comme Val jouent les censeurs et les shérifs de la bien-pensance, alors que Denis Robert a été lâché par ses pairs et que tous ces journalistes sont révérencieux et se soumettent à la loi du fric et des puissants, soit qu’ils n’informent pas, soient qu’ils dépendent de l’argent pour vivre décemment paraît-il. Après tout, si ça ne leur plaît pas la Chine, qu’ils n’y aillent pas, mais c’est certain, leur compte en banque en prendra un coup. Alors libre notre presse ? A peine plus que les Chinois, surveillés par le régime alors que nos journalistes sont tenus en laisse par l’argent !

C’était une parenthèse estivale. Histoire d’entretenir la plume. Je m’en vais reprendre une activité ralentie, contempler les fleurs et les papillons, admirer la nature. Pour l’instant, il n’y a pas de quoi s’affoler. La société ne va pas bien, mais elle se porte mieux que quand ce sera pire. Et rien de tel qu’une bonne cure de déculpabilisation.

Bernard Dugué

Le Journal du Pays Basque
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