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Révolte des banlieues : ceci est bien un mouvement social

« Partage du temps de travail, partage des richesses ou alors ça va péééteeer – ça va péter !! » : ce slogan de manif, un poil usant, a retenti dans toutes les villes de France durant près de 4 mois pour protester contre la réforme des retraites. Pourtant, moins d’un mois après que le mouvement social a été défait, de façon violente et humiliante, l’explosion de colère qui a littéralement embrasé ces mêmes villes suite au meurtre d’un jeune homme durant un contrôle de police est délégitimé par les mêmes qui, il y a encore quelques semaines, chantaient ce refrain.

Ce seraient seulement des émeutes violentes, aveugles et irrationnelles. La preuve : ces jeunes n’ont aucune revendication et s’en prennent à n’importe quel bâtiment, y compris des services publics qui leur seraient pourtant favorables. Cette colère de jeunes gens qui, selon nos politiques et nos préfets, mériteraient quelques claques, n’aurait pas sa place dans la lutte contre Macron et son monde, combat que la majorité des Français soutiennent ordinairement. En voyant les choses ainsi, on se condamne à la division, on marginalise ces jeunes et, surtout, on se trompe : sans romantiser la réalité crue de cette révolte, il s’agit bien là d’un mouvement social. Retour sur quelques clichés qui nous empêchent de penser et d’agir.

« Ce sont des émeutes irrationnelles, sans revendication »

Tous les participants à un mouvement social se voient systématiquement décrits comme irrationnels et impulsifs par les partisans de l’ordre établi. Il en va du mouvement actuel comme de tous les précédents. Et même les bonnes âmes s’en donnent à cœur joie : en 1871, pendant la Commune de Paris, tentative révolutionnaire contre une république monarchiste et bourgeoise, l’écrivain Emile Zola traitait dans ses articles les communards de « misérables fous », « têtes folles », « têtes mal construites », cerveaux « détraqués », « pauvres fous » ou « pauvres hallucinés ». Plus récemment, les gilets jaunes ont subi le même sort, sous la plume de nombre de nos éditorialistes qui les décrivaient au mieux comme des prolos un peu paumés, au pire comme des fous assoiffés de vengeance. Quand un mouvement de lycéen se produit, on entend à chaque fois le cliché selon laquelle la cause défendue serait un prétexte pour “sécher les cours”. Durant le mouvement contre la réforme des retraites, les macronistes ont estimé que les manifestants étaient « jaloux » de Macron et des riches, comme si nous ne pouvions pas nous mobiliser pour des raisons rationnelles et légitimes, autre que nos petites émotions mesquines. Ce sort que les militants connaissent régulièrement, nombreux sont ceux qui l’appliquent avec vigueur envers les jeunes mobilisés suite à la mort de Nahel.

Pourtant, il s’agit bien là d’une mobilisation collective visant l’instauration d’un rapport de force afin d’arriver à ses fins : un garçon a été tué durant un contrôle de police. La police a menti dans un premier temps et c’est la diffusion d’une vidéo, puis de la version des passagers, qui a permis, comme à chaque fois, de rétablir les faits. Ce drame n’est pas un fait isolé, un fait divers qui ferait péter un câble à tout le monde. Cet évènement en a rappelé d’autres qui se sont succédé ces dernières années, y compris au cours du mois de juin : à Angoulême, un jeune homme de 19 ans a aussi été tué par balle lors d’un contrôle routier alors qu’il se rendait à son travail. Le policier est mis en examen pour homicide volontaire. Ces deux drames participent d’un fait social, c’est-à-dire une réalité qui traverse l’ensemble de la société et qui s’impose aux gens, qu’ils soient gentils ou méchants : en France, la police traite très différemment la jeunesse des quartiers et elle le fait sur des critères raciaux. Selon une enquête du Défenseur des droits de 2017, les jeunes noirs ou arabes ont 20 fois plus de chances d’être contrôlés par la police que les autres. Accompagnés du tutoiement systématique, de brimades et d’humiliations, ces contrôles représentent un danger grave, voire létal, pour ces jeunes, en particulier depuis la loi votée en février 2017 par le gouvernement socialiste de Bernard Cazeneuve. Cette loi donne plus de latitude aux policiers pour ouvrir le feu sur des conducteurs de véhicules et, selon une étude publiée en 2022 dans la très respectable revue de sciences humaines Esprit, elle a multiplié par cinq les tirs mortels de policiers.

Si les jeunes qui se sont déployés dans toutes les villes de France le lendemain de la mort de Nahel ne portaient pas toujours de pancartes ni de banderoles de manif, s’ils ne marchaient pas à côté de ballons CGT et ne disposaient pas de porte-parole officiel, il est impossible de nier le lien entre les nuits de violence qui se sont succédés et le drame de la mort de Nahel qui s’inscrit lui-même dans une série de meurtres dont on peut dire facilement qu’ils sont le fait d’une institution policière de plus en plus raciste. Les manifestants contre la réforme des retraites mettaient sans cesse en avant le fait tragique suivant : en repoussant l’âge de la retraite, plus nombreux seront celles et ceux qui mourront sans en profiter, c’est une réalité mathématique qui en a décidé plus d’un à se mobiliser. Eh bien pour les jeunes noirs et arabes, l’impunité et le racisme croissant de la police augmente le risque pour eux de ne pas même profiter de leur jeunesse. C’est une réalité mathématique, un impératif vital, qui les a poussés à se mobiliser.

Il n’y a donc rien d’irrationnel dans la démarche de ces jeunes, bien au contraire. Leur revendication ? Vivre en paix et, c’est la vérité tragique, survivre.

« Oui mais la violence ne mène jamais à rien »

Nombreux sont ceux qui estiment que la violence employée par les mobilisés décrédibilise leur mouvement et lui retire tout caractère politique : c’est le cas du chef du fil du Parti Communiste Français aux élections européennes, pour qui “il n’y aucun message politique dans ce qu’ils font”. Il est vrai que ce mouvement social n’utilise pas les modes opératoires pacifistes qui sont les classiques de la mobilisation collective en France : manifestations de masse, sit-in, signature de pétition, happenings (etc.) Au contraire, les nuits de ce mouvement social ont été rythmées par des actions violentes : incendies de poubelles, de bâtiments publics, de véhicules de toutes sortes, pillage de très nombreux magasins... Ces modalités d’actions sont-elles par essence apolitiques ?

Pas du tout. Au cours de notre histoire sociale, les émeutes, avec saccage de tout type de bien, ont été monnaie courantes. Durant la Commune de Paris, précédemment citée, les incendies ont été très nombreux. Plus tôt et plus consensuelle, la Révolution Française a connu des milliers d’actes de vandalisme et de mise à sac de maisons, de châteaux, de bâtiments publics, de prisons etc. Le mouvement des suffragettes au Royaume-Uni a obtenu des résultats significatifs en faisant du bris systématique de toutes les fenêtres et vitrines son principal mode opératoire. Bien entendu, l’histoire retient de cet épisode des beaux tableaux et des gravures d’époques, tandis que la réalité actuelle nous est montrée du point de vue des caméras de BFM TV : c’est moins glamour. Mais il est parfaitement faux de considérer que l’usage de la violence invalide le caractère politique du mouvement social de la jeunesse des banlieues.

Quant à savoir si la violence est efficace ou non, le débat mérite d’être regardé avec honnêteté. Notre pays a connu une suite de mobilisation collective d’importance dont la plus massive en nombre de manifestants, cette année, n’a obtenu absolument rien. Précédemment, le mouvement contre la loi travail, lui aussi centré sur la manifestation pacifiste de masse, n’avait absolument pas fait reculer le gouvernement. Seul le mouvement des gilets jaunes, qui a fait trembler la classe dominante suite à la mise à sac de préfectures, de centres-villes, de péages et de quartiers bourgeois, a été partiellement victorieux : le retrait du projet de taxe carbone et l’octroi de nouvelles aides sociales, pour plus de dix milliards d’euros, ont été obtenus. C’est la seule fois que Macron et sa clique ont reculé.

En choisissant spontanément la violence, les jeunes de banlieue ont choisi, qu’on le veuille ou non, le seul mode opératoire qui a permis, ces dix dernières années, de créer un rapport de force avec le gouvernement. Face à la violence de la répression policière et judiciaire et la façon dont la quasi-totalité de la classe politique fait front commun pour cracher sur ce mouvement social, le succès n’est pas garanti. Mais dire que le choix de la violence serait complètement irrationnel relève de la mauvaise foi ou d’une bien pauvre analyse.

« Ils pillent et s’en prennent à leurs propres services publics : c’est bien la preuve qu’ils sont débiles »

Il est bien plus confortable pour les dominants de se raconter que ceux qui s’opposent à eux seraient débiles, irrationnels et fous plutôt que dotés d’une réelle envie de changer les choses. C’est aussi très confortable pour celles et ceux qui ont le monopole de l’opposition légitime : les grands syndicats, les partis politiques de gauche ont tout intérêt à considérer ce mouvement social avec dédain et mépris. Il ne faudrait pas non plus qu’une telle explosion de colère ne remette en cause leur relative inefficacité.

Ainsi, l’argument massue des pillages et de l’incendie d’écoles et de bibliothèques fera vaciller n’importe quel militant de gauche ou syndicaliste chevronné. A première vue, on comprend pourquoi : on se casse la tête à “réenchanter la politique” à chaque élection, on se bat contre les réformes destructrices de l’Éducation nationale ou, quand on est enseignant, on fait le mieux possible pour les gosses de tout milieu sociaux... et c’est comme ça qu’on nous remercie ? Je comprends le dépit des gens qui travaillent dans ces établissements et qui font tout leur possible pour rendre la lecture accessible à tous, et pour qui c’est un drame de voir une bibliothèque brûler.

Mais je crois sincèrement que la seule chose qui vaut d’être sacralisée, dans notre société, c’est la vie humaine. Par conséquent, la perte d’un bien quelconque, qu’il soit public ou privé, ne doit jamais nous empêcher de déployer nos capacités d’empathie pour les humains qui l’ont engendré. « Oui mais c’est contre leurs propres intérêts qu’ils font ça ! ». En est-on si sûr ? Prenons l’exemple des mairies. Sont-elles vraiment les « maisons du peuple » que l’on se plaît à décrire quand elles prennent feu ? En France, le gouffre entre les élus et le reste de la population est immense, et cela touche même les échelons locaux. Les municipalités et communautés d’agglomération ne sont pas des instituts perçus comme positives par des gens qui dépendent d’elles pour trouver un logement, obtenir des réparations dans le leur, obtenir un service de propreté digne de ce nom.

Oui mais les assos, les écoles, c’est intolérable non ? Il se trouve hélas que même le monde associatif est de plus en plus élitiste et excluant. Parfois, l’aide alimentaire peut tourner au procès de bonnes mœurs, avec un net biais raciste, j’en sais quelque chose pour avoir un temps aidé à la distribution de nourriture dans un quartier difficile de ma ville. Quant à l’école, il faut toujours garder en tête qu’elle n’est pas, pour une grande partie de la population, le lieu de savoir et d’émancipation qu’elle a été pour beaucoup de bons élèves. De plus en plus, l’école est avant tout un lieu de tri social, particulièrement violent, ou le destin social des enfants des classes laborieuses est tranché dès le collège, et parfois avec brutalité. Aussi dérangeant que cette idée puisse paraître, on peut tout à fait penser que l’incendie de l’école de son quartier soit une forme de vengeance envers une institution maltraitante.

Bien sûr, d’autres cibles peuvent sembler plus appropriées : « pourquoi ne s’en prennent-ils pas aux riches, aux politiques ? ». Ce refrain est ressorti à chaque mouvement social, et la réponse est la même : car en France, et en particulier à Paris, les dominants protègent avec force leurs lieux de vie et ne laissent personne y pénétrer, et surtout pas des jeunes de banlieues qui sont stoppés dès le RER (les transports publics ont été d’ailleurs arrêtés dès la première nuit de mobilisation, afin de bloquer les jeunes dans leurs quartiers).

Que dire alors du pillage des magasins ? N’est-ce pas une façon de transformer une action collective en petit larcin individuel ? Eh oui, la jeunesse racisée et populaire est souvent plus pauvre que le reste de la population. Bombardée comme nous tous d’injonctions à consommer, soumise à une forte précarité financière, nombreux sont ceux qui, parmi elle, se sont jetés sur les hypermarchés pour faire des courses gratuites. Désormais, leurs patrons viennent se plaindre de cette « violence aveugle ». Aveugle, vraiment ? L’inflation que notre pays connaît depuis deux ans, et qui a touché particulièrement les produits alimentaires, a été le fait des industriels et de la grande distribution qui ont spéculé sur le contexte international. Que des jeunes gens pensent à piller de la nourriture, dans la France de 2023, devrait collectivement nous mettre la honte quant à la façon dont nous avons laissé la pauvreté s’installer en France, du fait de l’appétit toujours plus vorace de ceux qui en détiennent la production et la distribution.

« Oui mais cela me fait peur »

Rien ne permet donc de dépolitiser, comme le font notre classe politique et beaucoup de gens autour de nous, ce qui est en train de se passer. Qu’on le veuille ou non, nous assistons bel et bien à un mouvement social visant à combattre la violence raciste et policière dont la jeunesse de banlieue est la première victime et qui ne se déroule pas selon les modalités habituelles des mobilisations collectives. Ceci étant dit, il est logique que son caractère spectaculaire et les dégâts qu’il produise fasse peur à une partie de la population. Même dans les quartiers d’où partent les émeutes, les habitants ont peur : que leur voiture brûle, que leur immeuble prenne feu, qu’ils soient victimes d’une agression. Cette peur ne doit pas être méprisée ou niée. Un mouvement social, c’est moche, bruyant et, oui, dangereux. Et celui-ci l’est particulièrement en raison de son important niveau de désorganisation.

Mais cette peur ne doit pas nous aveugler : bien sûr qu’un groupe social qui se bat pour sa survie et dont l’adolescence s’est déroulée dans la violence, la précarité et le mépris des institutions ne le fait pas avec des pincettes. On peut évidemment espérer et chercher des façons d’agir qui exposent moins ces jeunes, car ils sont victimes d’une répression violente et qui font moins de mal aux habitants des banlieues qui vivent près des lieux où “ça pète”. Mais maintenant, qu’est-ce qu’on en fait, nous autres qui regardons, inquiets, ce spectacle de révolte ?

On peut se désolidariser, comme en appellent la plupart des partis politiques. On peut aussi estimer que ce mouvement social menace nos intérêts de Blancs – quand on l’est – et se rallier plutôt à celles et ceux qui prônent son écrasement dans le sang. C’est la proposition du RN et de Reconquête. Ils ne l’assument pas encore totalement mais quand on réclame le droit pour la police de tirer sans être inquiétée, comme le fait la Youtubeuse pro-RN Tatiana Ventôse, ou réclamant l’usage personnelle des armes pour défendre son domicile, comme le fait Marion Maréchal-Le Pen, on prône une extermination du groupe mobilisé.

On peut aussi vouloir criminaliser les parents, leur retirer des prestations sociales pour les punir de n’avoir pas su tenir leurs enfants – et ainsi dénier à ces derniers tout libre-arbitre. D’un côté on aura nié la dignité d’une jeunesse toute entière et de l’autre on continuera à paupériser ses parents. Pour espérer quoi ? Que les habitants des banlieues, toujours plus pauvres, crèvent en silence ? C’est la proposition de Macron et de ses ministres.

Ou bien on peut chipoter, dire que l’on adhérerait bien, si les médiathèques et les voitures d’habitants du coin n’étaient pas prises pour cible : qu’on soit clair, dire cela ne sert à rien, à part à soulager sa propre conscience.

Comme tout mouvement social, celui de la jeunesse des banlieues de 2023 contre le racisme policier gagnerait à recevoir de nombreux soutiens. Car c’est sa marginalisation politique qui permet au gouvernement de réprimer comme il le fait. A l’heure où j’écris ses lignes, des centaines de jeunes passent la nuit en prison pour avoir ramassé un jean ou volé un t-shirt, ou simplement parce qu’ils se trouvaient là. Un gouvernement envisage de faire payer aux parents l’engagement de leurs enfants et n’a eu pour l’instant aucun geste pour changer un tant soi peu l’attitude raciste de sa police. On peut mettre de côté ses réserves, dépasser sa peur réelle et légitime et penser stratégiquement que notre soutien collectif est nécessaire pour que le calme advienne : celui de la justice et des revendications obtenues, à commencer par la fin des contrôles policiers systématiques, la suppression de la loi de 2017 et la fin de l’utilisation des armes policières qui terrorisent jeunes de banlieues comme manifestants, et donton apprenait hier qu’elles avaient fait un mort durant la répression à Marseille... En attendant une reprise en main totale de notre police en roue libre.

 https://www.frustrationmagazine.fr/revolte-banlieues/

COMMENTAIRES  

06/07/2023 09:40 par Pimpreneau

Je ne vais pas perdre mon temps à prêcher des non-convaincus qui ne voudront jamais en démordre, mais j’ai une question :

- Quand les racailles incendient, pillent et cassent tout, sans vraiment se faire molester par les forces de l’ordre, la gauche trouve cela parfaitement légitime,
- Quand les gilets jaunes manifestent pour leur pouvoir d’achat qui fond comme neige au soleil, en laissant une main, un œil ou un testicule sur le champ de bataille, la gauche toise avec mépris ces fumeurs de Gitane roulant au fioul et accusés de flirter avec l’extrême droite.

Pourquoi une telle différence d’appréciation ?
Cela tient-il à une couleur de peau ?

06/07/2023 10:24 par cinto

Excellente analyse, et réconfortante, car on se sent moins seul : parmi les réactions entendues depuis la semaine dernière, aucune, chez les Blancs, n’était favorable aux jeunes des banlieues (j’ai même entendu une dame mettre en avant, pour justifier le meurtre de Nahel, le prix de la bagnole volée). Les Blancs, oui, car tout est fait pour développer en France un racisme à l’américaine, l’opposition Blancs/hommes de couleur permettant de faire accepter les inégalités socio-économiques.
Quant aux bibliothèques scolaires endommagées, il faudrait prendre conscience que c’est le Ministère de l’éducation lui-même qui organise la destruction des bibliothèques scolaires (et pas seulement scolaires) : les livres sont bazardés pour faire de la place à des activités " plus en accord avec les goûts des jeunes d’aujourd’hui", et, ce, pour la plus grande joie des documentalistes, eux aussi acquis à la modernité et qui continuent sans doute de recommander la lecture du consensuel Fahrenheit 451 sans en tirer aucune conséquence.

06/07/2023 14:26 par françois gerard

Je suis d’accord en grande partie avec cette analyse mais : sans théorie révolutionnaire, pas de révolution possible. Et la situation en France est pré révolutionnaire. Ce n’est pas un hasard si des mouvements ou partis révolutionnaires sont entrain de prendre de l’importance ou vont en prendre de plus en plus .Coté trotskystes lutte ouvrière NPA Révolution permanente POID . Côté marxiste léniniste dit néo stalinien : PRCF et ANC principalement. Le PRCF et l’ANC veulent réconcilier le drapeau rouge et le drapeau tricolore pour ne pas laisser à l’extrème droite le boulevard du patriotisme. Pour moi, c’est la ligne politique la plus juste , la seule façon de réconcilier les classes populaires avec leur histoire de façon progressiste, sinon, la réaction nationaliste fascisante prendra toute la place. Je suis bien obligé de reconnaitre que ces évènements ne vont pas dans ce sens, la majorité des jeunes des citées pourraient plus être attirés par un groupe comme révolution permanente par exemple, mais cette solution serait une impasse, car cela ne ferait qu’accentuer la fracture et la contradiction entre deux composantes du peuple. Dans une émission, j’ai entendu le leader de révolution permanente dire qu’il n’aimait pas le drapeau français et qu’il ne souhaitait pas en voir lors des manifestations de RP. Quelle idiotie, quelle connerie, le drapeau français porte en lui toute la dialectique française, le pire et le meilleur de la France.
Le colonialisme et l’impérialisme, la barbarie de la guerre 14 18 , la collaboration avec les nazis etc etc, mais aussi, 1793, l’abolition de la monarchie, 1848, la commune de Paris, le front populaire etc etc bref, le drapeau tricolore n’appartient pas qu’à le droite et l’extrème droite. Manifester simplement avec le drapeau tricolore est le signe d’une vision réactionnaire et populiste ; Manifester avec simplement le drapeau rouge est l’expression d’un internationalisme abstrait. Il faut les deux Ces quelques lignes pour dire qu’il faut une théorie révolutionnaire et un parti révolutionnaire sinon, toute les révoltes finiront au mieux sans lendemain, soit au pire dans le sang. Pour le première fois de ma vie, j’ai adhéré a un parti politique, je ne savais pas où était la bonne solution, aujourd’hui, j’ai fais mon choix, c’est le PRCF ;

06/07/2023 15:17 par CAZA

HéHé
Mutation dans les mouvements sociaux .
Après la lutte des classes voici venir le temps de la lutte pour les casses .
Justifier les pillages , le non respect de la loi , le trafic de drogue , le mépris des autres citoyens !! là le fond de la conscience politique est atteint .Sans parler de l’éducation des enfants .
Pauvres petits qui ont faim et ramassent du fromage dans le caniveau et des tricots de corps pour remplacer leurs haillons rapiécés .

Dans mon village d’enfance des Cévennes , bien communiste et ouvriériste , eut lieu dans les années 60 la reconstitution du braquage du Crédit Agricole . Laissez les nous , pendez les qu’on entendait dans la foule spectatrice devant le cordon de flics .
De même je n’ose imaginer la rossée que j’aurais reçu de mon gréviste et communiste de père avec un délit de fuite au cul .
Xiao est optimiste pour la suite . Espérons . Mais les électeurs ont changés depuis 2005 .

06/07/2023 19:30 par reneegate

La politique est toujours la même pour eux. L’alternance n’a rien changé. C’est déjà un constat que je considère politique, un constat que nous n’avons pas su faire, ceux qui ne voulaient pas travailler 2 ans de plus pour que B.Arnaud reste l’homme le plus riche du monde. Tous les recours constitutionnels et politiques ont été sollicités contre cette spoliation de la retraite. Ces stigmatisés ont compris et ils se défendent eux. Sinon pour faire simple, la légitime défense n’a pas besoin de justifications politiques. Nos acquis sont attaqués, défendons nous, ensemble. La violence c’est leur (seul) point fort, le point faible c’est le fric.

06/07/2023 20:56 par Sam

Oui, bien analysé. Et, effectivement, la Gauche gagnerait à radicalement exposer le problème social, la désertification républicaine imposée aux quartiers, avec la suppression des services publics et de la police de proximité, entre autres.
Elle aurait quand même un boulevard, la Gauche, si elle s’appuyait réellement sur des faits justement révoltants. Evidemment la mort de Nahel, mais aussi la cagnotte pour le flic tueur, alors que la cagotte du boxeur GJ a été interdite. Et les qualificatifs néo-coloniaux des syndicats fafs. Et faire péter le rond rond institutionnel : grève de l’assemblée, occupation de locaux, invitations de jeunes des quartiers à l’Assemblée, au Sénat. Faire rentrer la vie et la contestation dans ces enceintes qui nous étranglent confortablement installés dans leurs fauteuils à 5/10000€/mois...

07/07/2023 10:51 par Marcel Séjour

Merci pour votre article ; ça fait tellement de bien de se sentir compris ; ça permet de supporter l’immense mépris dans lequel la vaste majorité de nos concitoyens nous traite. Bref, ça fait du bien. Bonne journée

07/07/2023 12:26 par Chris*

Merci Nicolas Framont pour cette réflexion qui n’élude presque aucun aspect de la situation et des diverses réactions relayées avec complaisance et servilité par les médias grand public financés par les milliardaires que l’on sait.
Cet article est déjà énorme et un point d’appui pour résister, quand on voit les "journalistes" de plateaux noyer toute réflexion en contrant systématiquement avec des raccourcis sous forme de questions visant à stigmatiser la parole des défenseurs lucides des jeunes (souvent très jeunes mineurs) et des parents confrontés à une répression qu’on aurait pu croire d’un autre âge. Les sondages mensongers voudraient faire croire à une opinion unanimement prête à cautionner celle-ci. On ne peut croire une seconde que nous avons tous perdu la mémoire. La télévision désinforme. Fermons-la. Lisons, écrivons, parlons, réfléchissons, partageons.
Entre autres initiatives, la pétition "Mobilisons-nous contre la cagnotte de la honte" (cette cagnotte est fermée depuis hier, par qui ? les auteurs de celle-ci ? la justice ?) devrait réunir des millions de signatures.
La mobilisation contre Macron et ce gouvernement, destructeurs des libertés démocratiques et du contrat social doit s’organiser.

07/07/2023 13:42 par Thierry Fantaisie

Comme quoi face à une situation donnée, l’on peut avoir des interprétations vraiment divergentes.
En ce qui me concerne j’ai du mal à distinguer chez les émeutiers autre chose que du nihilisme et la recherche de jouissance immédiate. Les GJ n’ont jamais tiré en l’air à la kalash ou n’envoyait pas de fusées dans des appartements. Et cela ne m’empêche pas de penser qu’on a un vrai problème avec la police et surtout le pouvoir dans ce pays.

07/07/2023 14:17 par meziane

Merci pour cette analyse qui remet l’église au milieu du village ! Vous décrivez parfaitement de façon objective et factuelle la réalité de notre monde. La "sacralisation de la vie l’humaine" est le noyaux centrale à toutes civilisations ! Mais il est vrai que le matérialise et le progressisme ont poussé tous les peuples et en particulier l’occident à oublier sa propre humanité en remettant en cause les déterministes biologiques, anthropologiques et sociaux l’occident n’est que pulsion, jouissance. Il se consume, se cannibalise.

Merci pour votre empathie pour les humains. Que Dieu vous garde !

07/07/2023 14:46 par HUGO

@ françois gerard

Ton appréciation sur une situation pré révolutionnaire en France me parait fondée. Unir le drapeau rouge et le drapeau bleu blanc rouge de la bataille de Valmy qui permit à l’armée française de 1792 de défaire les armées austro-prussiennes et de conforter la Révolution est capital et me parait juste également. Je sais que les black blocs n’y voient uniquement que les conquêtes colonialistes de la France….
Par contre tu vas devoir apprendre ou réviser que le trotskysme ne mène pas le même combat que les ML ! Le trotskisme, ce sont des idées et des méthodes qui se sont révélées nuisibles pour les luttes des travailleurs. A ce jour, pas un mouvement social ou une grève étudiante sans que l’on ne voit apparaître un représentant de ce courant. Et à chaque fois leur rôle finit par ressembler à un sabotage des initiatives révolutionnaires. A chaque fois, les diverses organisations trotskistes tentent de reprendre à leur compte les actions partant de la base. L’important, étant pour eux, de se poser en interlocuteurs sérieux des institutions et des médias dominants. Le rôle de l’extrême gauche est de canaliser le peuple en colère contre le système capitaliste pour rendre leur révolte inoffensive ! Tu as bien du t’apercevoir ce qu’est devenu le PCF en favorisant l’entrisme trotskyste…..non ?
Je préfère lire que l’ANC et le PRCF sont de plus en plus souvent en accords avec toutes les adversités qui se présentent à nous, notamment la fascisation de notre pays et sa banalisation par l’exécutif et les grands médias.

Le pire pour terminer. As-tu lu le livre « Khrouchtchev à menti » disponible aux éditions Delga ? Tu t’apercevras de la similitude des allégations de NK, vu d’un autre angle, comparées aux propos d’un anti communiste de choc Alexandre Soljenitsyne, qui a écrit ceci :

Le stalinisme n’a existé ni en théorie ni en pratique : on ne peut parler ni de phénomène stalinien, ni d’époque stalinienne, ces concepts ont été fabriqués après 1956 par la pensée occidentale de gauche pour garder les idéaux communistes.
Le communisme ne saurait être enrayé par aucun artifice de la détente ni par aucune négociation, mais uniquement par la force extérieure ou par une désintégration interne ( livre : L’Erreur de l’Occident – 1980).
Les ML en France, PRCF ou pas, ne peuvent pas être affublés d’un grotesque « dit néo stalinien » dont se nourrit le PS jusqu’au RN !

07/07/2023 16:28 par Rogojine

la gauche toise avec mépris ces fumeurs de Gitane roulant au fioul et accusés de flirter avec l’extrême droite.

Ah oui ? Qui, où et quand ?

07/07/2023 16:38 par Collectif REC

Article d’un bobo journaleux qui ne sort jamais de son bureau !
Tout y est mélangé pour mieux noyer le poisson...
Quand ont vit dans une banlieue, ces jeunes délinquants toujours prêt à tout péter, on finit par les connaître.
Ils n’ont qu’un but, nous imposer leurs lois et maintenir leurs zones de non-droits !
Ils veulent qu’on les craignent et se qu’on leurs foute la paix afin qu’ils puissent trafiquer à tout va.
Et celui qui bosse dans le secteur social genre animateur de rue, vous confirmera ce manque de volonté d’intégration.
Vous leurs achetez des tables de ping pong, en 15 jours elles sont en miettes.
Et même les plus jeunes de 10 - 13 ans viennent nous menacer lorsque l’on sort des gymnases le soir après 22h30.
Que font-ils dehors sinon se retransmettre la haine car à cet âge, ils ne peuvent déjà plus nous saquer...
Toute cette merde qu’ils remuent à chaque fois qu’un des leur perd la vie, c’est de la faute de l’État puis des élus, ministres, députes, préfets, maires et enfin de la justice soumise ainsi de de certains parents totalement indifférents...
Par contre, à chaque fois qu’un attentat fait des victimes ou que des personnes se font égorger, les banlieues ricanes...
Et il faudrait en plus baisser son froque !
Non, désolé, ce ne seront ni les ados ni les dealers, ni l’islam qui dirigeront le pays.

07/07/2023 17:13 par Josy

Merci de ne pas mettre sur le même plan la violence du pouvoir contre les acquis sociaux , contre les pauvres , contre les quartiers populaires , contre les services publics et les libertés des citoyens et les pertes matérielles qui scandalisent le média aux ordres plus que les maltraitances éborgnements et même meurtres assénés par le pouvoir et sa main armée .
Ceci est bien une révolte sociale avec tous ses excès ,les refus de la casse que l’on éprouve , de gâchis difficile à supporter ,ses profiteurs et ses parasites comme il y en a chez les parasites au pouvoir et les fascistes provocateurs.
Une révolte ce n’est jamais bon mais un pouvoir politique qui méprise le peuple est un provocateur de révolte : sans justice acceptable et reconnue un gouvernement n’a aucune légitimité.
avoir besoin de contourner le parlement et imposer des décrets , ne pas oser faire voter les lois , c’est avouer qu’on est en dictature et la violence exemplaire du pouvoir contamine toute l’émotion sociale qui couve et qui part à la moindre étincelle que l’immature en chef arrose d’essence ..

07/07/2023 20:11 par cunégonde godot

La racaille d’en haut et la racaille d’en bas, les casseurs d’en haut et ceux d’en bas – de tout temps des alliés objectifs – ont le même projet "social" (sic), les mêmes rêves et obéissent aux mêmes "règles", ceux du capitalisme mondialiste mafieux.
Leur véhicule emblématique : la Mercedes (celle que kiffait Hitler)...

07/07/2023 21:47 par RV

Un texte de François Camé

@FrancoisCame
Jun 29

Aujourd’hui, où des banlieues brûlent à nouveau, je voudrais parler des "Zéro-Un".

Même si c’est vieux, et pourtant très actuel à Mantes ou Vénissieux ; même si cela me fait toujours un peu mal.

C’était dans les années 60 – 70. La croissance économique battait son plein. L’industrie avait besoin de bras. Et les salaires flambaient.
Le patronat avait alors exigé une politique d’immigration massive, à inscrire dans la Planification. Et le VIe et le VIIe Plan ont opté pour cette solution, afin de réduire la flambée des salaires. C’était inscrit ainsi.
Renault, Peugeot, Citroën, Talbot : tous les grands groupes automobiles ont alors écumé le Maghreb, pour embaucher directement sur place.

Lorsque, tout jeune débutant en journalisme, je suivais les grandes grèves, de l’automobile en 1982-1983 ils me l’ont tous raconté de façon identique, la nuit dans les usines occupées.

Le groupe automobile arrivait dans le village. Il installait des préfabriqués dans un coin, plantait du gazon devant, traversé par une allée en graviers. Et les jeunes s’y ruaient. Ils avaient 18 à 20 ans, ils rêvaient de sortir de leur trou ; ils rêvaient de Salut les copains, de musique, de filles. Et d’un autre avenir que celui des champs de rocaille, dans un bled étouffant.

Quand ils entraient, on les mesurait, on les pesait. On leur regardait les dents, en écartant leurs lèvres du pouce et de l’index, comme on le fait aux chevaux.
Ils connaissaient les chevaux. Ils n’aimaient pas. Mais ils voulaient partir.
Ils me l’ont tous raconté : on regardait aussi leurs mains. Si elles étaient trop propres, ou lisses on les refusait. Alors, en sortant, ils passaient le mot au suivant. Pour que celui-ci se meurtrisse les mains avec le gravier de l’allée, jusqu’à saigner. Ils l’ont fait.

Et finalement, on leur demandait leur date de naissance.

Bien souvent, il n’y avait pas d’état civil, au bled. Ils ne connaissaient que l’année. Ils l’indiquaient, penauds.
- "Mais quel jour ?" insistait le médecin.
Ils répétaient l’année. Alors le toubib, blasé, disait au secrétaire :

- Bon, marque : "Zéro Un / Zéro Un". Le 1 er janvier de l’année indiquée.

Et leurs papiers, pour toujours, portent cette date de naissance.

Si l’on cherche à savoir où les banlieues brûlent, aujourd’hui, il suffit de savoir le nombre de « Zéro-Un », parmi les grands-parents.

Quand ils étaient retenus par le groupe automobile, les jeunes s’en allaient du bled. On les installait dans des bidonvilles, où les enfants se faisaient pipi dessus la nuit – car aller aux toilettes, c’était sortir dans la boue, avec les rats.
Puis, quand les bidonvilles furent rasés, dans des foyers Sonacotra, créés à l’époque, et installés loin du centre ville – car suite à la guerre d’Algérie, ces populations étaient considérées comme "à risque". Puis dans les cités, également loin de tt.

Ils me l’ont tous raconté. On les faisait travailler à Flins, à Mantes, chez Berliet, à Vénissieux. La situation, chez Renault, était meilleure. Chez Peugeot, chez Citroën, à Talbot, le racisme était institutionnalisé.

Ils me l’ont ts raconté : ils devaient rapporter des cadeaux au contremaître, lorsqu’ils revenaient de vacances au pays. Et l’humiliation était la règle.

Akka Ghazi, le leader CGT de Citroën Aulnay, me l’a raconté en 1983 : il était colonel de l’armée, il avait fui le Maroc, pour raisons politiques. Il n’était pas un « Zéro-Un ».
Mais comme on savait qu’il était un intellectuel, la maîtrise l’obligeait à monter sur une machine, devant tout le monde, pour leur jouer de la flûte à cloche-pied.

En 1982, ils se sont mis en grève. Souvent en dépit de la CGT "blanche". On a appelé cela le « printemps de la dignité ».

Et en 1984, on les a licenciés, avec des plans sociaux de milliers de personnes. Au nom de la "modernisation" vantée par le gvt Fabius.

Les « Zéro Un » n’ont généralement pas retrouvé de travail. Ils sont restés dans leur HLM, perdant face à leurs enfants leur stature sociale.

Je me souviens : en 1994, lors des grèves contre le CIP, des « bandes de casseurs » détruisaient tout, Place Bellecour, à Lyon. TF1 ouvrait ts les jours le 20 h, avec ce leitmotiv : « les bandes de casseurs ». *
Et grand reporter à Libé, j’avais voulu savoir qui étaient ces "casseurs".

Il a fallu que je me fasse volontairement matraquer plusieurs fois par les CRS, que je me batte avec des « grands » casseurs, pour que des jeunes m’acceptent.

08/07/2023 08:27 par Xiao Pignouf

Reporters en Colère (Collectif REC),

Oui, oui, tout ça, on sait, et point n’est besoin de d’habiter dans les banlieues pour le savoir. On sait aussi que tout ceux qui essaient d’expliquer cette violence sont des bobos...

Vous déplorez les effets en ignorant les causes, de cette manière, on règlera effectivement très vite un problème devenu de toute façon insoluble. Et la méthode violente que ce soit celle de Macron ou pire, de Ventôse ne règlera rien ou empirera les choses. La première parviendra à éteindre l’incendie temporairement en glissant les cendres sous le tapis, la seconde en permettant le tir à vue transformera les banlieues en Bande de Gaza où il y aura des morts de chaque côté.

Il ne s’agit pas de victimiser les « racailles » ou les « sauvageons » mais d’expliquer comment on en est arrivés là, et l’article ci-dessus se contente de dire qu’une émeute de banlieue suite à l’assassinat d’un des leurs par une police assermentée est un mouvement social que cela plaise ou non. Mais surtout de mettre en évidence les violences policières que votre collectif est supposé condamner.

D’ailleurs, représentez-vous vraiment ce collectif ? Vous semblez parler en leur nom. Ou bien est-ce une usurpation d’identité ?

08/07/2023 09:03 par Xiao Pignouf

à relire le commentaire de Collectif REC, je penche pour une usurpation d’identité

oui, à vous relire, je vois d’autres problèmes :

Vous leurs achetez des tables de ping pong, en 15 jours elles sont en miettes

Tout l’avenir d’un gosse et le respect d’une nation dans une table de ping-pong ! Pongiste, métier d’avenir !

Que font-ils dehors sinon se retransmettre la haine car à cet âge, ils ne peuvent déjà plus nous saquer

Nous ? Qui, nous ? Les Blancs ? Les Français de souche ? Ceux qui peuvent se payer des abonnements, des licences et le matos pour faire du sport dans les gymnases ? Ouf, les gymnases n’ont pas brûlé...

Toute cette merde qu’ils remuent à chaque fois qu’un des leur perd la vie, c’est de la faute de l’État puis des élus, ministres, députes, préfets, maires et enfin de la justice soumise ainsi de de certains parents totalement indifférents...

C’est déjà un embryon de pensée politique.

ce ne seront ni les ados ni les dealers, ni l’islam qui dirigeront le pays

Soyez rassuré, celui qui dirige le pays, c’est Macron.

08/07/2023 09:11 par Rogojine

Le drapeau tricolore, c’est comme un pitbull ou un rottweiler.
C’est de celui qui le tient qu’il tient son caractère.
Dans le doute, on le préfère avec une muselière.

08/07/2023 10:23 par keg

https://wp.me/p4Im0Q-5Xw - JdG N° 91 = Jr + 499) - au risque émeutier, les pioupious du 14 Juillet seront les seuls dans la zone de sécurité cantonnée aux périphériques de Paris. Qu’attendent-ils .. ?

08/07/2023 11:31 par Walter Rizotto

" ... est délégitiméE par les mêmes qui, il y a encore quelques semaines, chantaient ce refrain."

Il ne faudrait quand même pas généraliser.
Déclaration de la CGT du Nord :
https://www.cgt59.fr/wp-content/uploads/2023/07/APPEL-12-JUILLET-5-JUILLET-2023.pdf
Entrevue avec Sophie Binet : https://www.ledauphine.com/social/2023/07/07/pour-sophie-binet-il-faut-refonder-une-vraie-police-republicaine
Tout le monde a vu l’attitude courageuse des députés LFI.
A Toulon, la CGT et la FI ont appelé à un rassemblement le 30 juin, finalement interdit par la préfecture.

Ce ne sont que quelques exemples.

08/07/2023 11:38 par Wal

L’entrevue avec Sophie Binet :

Quel message venez-vous délivrer ?

« Notre société a besoin de plus de culture. C’est très important pour prendre du recul sur le monde qui nous entoure, pour renforcer le lien social, la mixité sociale et avec la situation actuelle dans les quartiers populaires on voit bien que c’est nécessaire. La culture fait partie des secteur qui doivent être protégés de la marchandisation […] Elle doit garder une notion de gratuité, car elle est au cœur de ce qui fait notre humanité en termes de temps libéré, de levier d’émancipation pour les travailleuses et les travailleurs… »

Vous évoquez les tensions des quartiers populaires, la violence est-elle justifiée ?

« Il y a une colère totalement légitime, d’abord face au meurtre de Nahel et aux images très violentes. Et si ça fait une déflagration tellement large, c’est que ça fait écho à plein de vécus individuels liés à un racisme systémique. Ce n’est pas la CGT qui le dit, mais l’ONU, le Défenseur des droits et un certain nombre d’institutions. Ils disent qu’il y a un racisme beaucoup trop important dans notre société, et notamment dans les services publics et les forces de police. Il y a besoin de refonder en profondeur notre police républicaine, qu’elle soit au service de la société et de l’ensemble de la population. Par contre, les violences sont dangereuses et contre-productives. L’escalade de violence doit cesser, parce qu’elles jouent contre les quartiers populaires, elles contribuent à leur stigmatisation et détruisent les biens communs. C’est la voiture ou la poubelle du voisin qui brûle, ce sont les services publics qui brûlent […] Ce qui est très inquiétant aussi […] c’est que des jeunes, des collégiens, ont franchi des caps […] et ça laissera des traces profondes. Pour l’instant, le gouvernement n’apporte qu’une réponse sécuritaire et si on ne traite pas les problématiques de fond, on est condamné à revivre des événements de même nature, mais encore plus graves. Il faut analyser la situation et répondre à la question de la justice, de la police, à la question sociale. Il faut se dire les choses qui fâchent. »

Les choses qui fâchent, c’est la police ?

« Il y a des milliers de policières et de policiers qui font un travail difficile, mal payé dans une paupérisation scandaleuse, mais il faut remettre en cause les directives de maintien de l’ordre, remettre en cause la formation et le recrutement déficient, il faut remettre en cause le management et interroger ce que disent les rapports internationaux. Ils parlent de racisme systémique. Les communiqués factieux des syndicats de police – pas la CGT heureusement — sont très inquiétants et confirment la nécessité de travailler au fond pour refonder une vraie police républicaine. »

08/07/2023 11:45 par Assimbonanga

"Ce n’est pas aux gamins de détruire les services publics. C’est le travail du gouvernement."

Cette sentence n’est pas de moi, dommage c’était bien trouvé. (Waly Dia et Frédéric Sigrist).

Le hasard a voulu que je lise hier une nouvelle de Lao She parue en juillet 1937, Histoire de ma vie. C’est confondant. Le narrateur décrit les scènes de pillages et surtout l’inaction policière délibérée. Après le pillage, l’armée exécute quelques pignoufs arrêtés au hasard pour faire un exemple puis la police reprend sa présence dans les rues avec le plus grand cynisme, habituel et le constat de sa totale inutilité. L’injustice est flagrante, la police n’importune jamais les riches et les notables. Ça vous dégoutterait de la politique tant c’est immuable.

Aujourd’hui, Darmanin décide d’interdire les manifestations de dénonciation de violences policières. Que veut-il ? Obtenir encore des débordements de violence qui lui permettront d’accroître sa répression et de mettre un max de gugus derrière les barreaux ?

08/07/2023 14:05 par Pimpreneau

Ce texte est très intéressant, non pour ce qu’il dit, mais pour ce qu’il élude, volontairement ou non.
Mais que diable passe-t-il donc sous le tapis dans son constat ?
1) En premier lieu la haine de la France et des "céfrancs", que révèlent indéniablement aussi bien les drapeaux français brûlés, les propos tenus par les émeutiers pillards, leurs cibles et les slogans affichés.
2) En second lieu le rejet de toute récupération politique, tel qu’illustré par l’exfiltration du très honorable député Bilongo, qui a dû piteusement "tracer sa route pour ne pas se faire piétiner".

Certains ici vont comme d’habitude nier ou relativiser ces faits, mais à quoi bon entrer dans un débat perdu d’avance avec des esprits endoctrinés ?
Aussi, partons du principe que l’article est dans le vrai, mais alors comment allez-vous procéder pour mettre en œuvre une action politique puisque, comme les Gilets Jaunes, ces petits anges de pureté refusent de défiler sous votre bannière ?

Et en admettant que vous réussissiez, comment voulez-vous ensuite que les différentes composantes du peuple français fassent société avec de tels adeptes de l’argent facile, dont le seul idéal est un consumérisme effréné ?

LFI et EELV ont placé tous leurs œufs dans le même panier, sans voir qu’il n’avait pas de fond.

08/07/2023 22:31 par Xiao Pignouf

En premier lieu la haine de la France et des "céfrancs"

Bon, admettons qu’une certaine partie de ces jeunes éprouvent de la haine pour la France et pour les « Français ». Je mets des guillemets à « Français », parce qu’il y en a de toutes sortes.

Admettons.

Admettons aussi que les hommes sont des animaux comme les autres.

Deux exemples :

Le besoin social des orques est un instinct dominant très fort. Les familles d’orques passent de longues heures à communiquer et à se caresser chacune. Ce contact influence l’état moral, la durée de vie et la santé des spécimens. Les orques vivent dans tous les océans et la plupart des mers (on dit même qu’après l’humain, c’est le mammifère vivant dans le plus d’endroits différents du monde). L’orque est l’une des rares espèces qui transmettent leur savoir aux générations suivantes. Elles parcourent chaque année des milliers de kilomètres. En captivité, dans des bassins de quelques mètres carrés, de quelques mètres de profondeurs, leur nageoire dorsale se couche sur le côté. L’orque Tilikum, retenue 25 ans en captivité dans un Seaworld, a tué 3 personnes.

Mettez un chien en cage, affamez-le, maltraitez-le, piquez-le, battez-le, jour après jour, pendant des années : viendra un jour où il vous sautera à la gorge.

En quoi ces comportements seraient uniquement le fait des animaux ?

à quoi bon entrer dans un débat perdu d’avance avec des esprits endoctrinés ?

Votre pensée me paraît être davantage le fruit d’une doctrine que d’une réflexion.

comment allez-vous procéder pour mettre en œuvre une action politique

Et vous ?

comment voulez-vous ensuite que les différentes composantes du peuple français fassent société avec de tels adeptes de l’argent facile, dont le seul idéal est un consumérisme effréné ?

Et vous ?

On gagnerait du temps si au lieu de poser des questions à des personnes qui n’ont pas de solution, vous daigneriez donner la vôtre.

09/07/2023 19:13 par cunégonde godot

Parler de "révolte" alors qu’il s’agit de "pillages" relève de la falsification et coûtera une fois de plus très cher électoralement à la "gauche", et donc aux Français...

10/07/2023 05:40 par Xiao Pignouf

Pas de panique Cunégonde... (copié-collé)

Si c’était à quelques semaines d’une élection, je dis pas, probable que le RN (et la droite) en tirerait bénéfice, mais là, dans un an, tout est oublié.

Tenez, prenez 2005 et des émeutes qui ont duré près de 3 semaines, deux ans plus tard en 2007, JM Le Pen n’était même pas au second tour, pire, il avait perdu 6 points par rapport à 2002.

2027, c’est dans 4 ans.

Et puis à ceux qui crient aux dégâts et aux conséquences économiques, le mouvement des Gilets jaunes a coûté beaucoup plus cher.

10/07/2023 05:42 par Rogojine

« Révoltes » et « pillages » ne sont pas antithétiques.

10/07/2023 09:07 par Luc Laforets

Bonjour.

Le temps de cette analyse est révolu. L’affrontement de 2 Barbaries ne donnera que chaos et autoritarisme. Au sein des ghettos, comme dans le reste de la société. Ce qui se joue en grande partie ici c’est la répartition des territoires.
La dimension sociale exposée ici n’est certes pas absente de la situation actuelle, toutefois celle-ci n’est pas l’axe majeur comme semble le croire rédacteur.
Pourquoi ?
Car il n’y a pas d’alternative.
- Macron et l’oligarchie contrôlent le jeu politique en France et en Europe : Ils peuvent donc faire ce qu’ils veulent, notamment avec les moyens de répression.
- Les mafias (ou de simples pillards inorganisés) sont reines, car le terrain social est vierge d’alternative politique populaire. C’est le résultat de la mort du socialisme (et aussi du fascisme). Seules reste la débrouille et les communautés.

Socialisme ou Barbarie -> Barbarie.

Pour plus de détails : https://1p6r.org/wordpress/1p6r/la-barbarie-qui-vient/chronique-des-barbaries-du-5-juillet-2023-luc-laforets-repond-a-vos-questions-sur-le-chaos-en-france/

Bien identifier le problème est le début de la solution.

Cordialement.

Luc Laforets
www.1P6R.org

10/07/2023 12:20 par Rogojine

Les mafias (ou de simples pillards inorganisés)

Compréhension pour le moins hasardeuse : confondre des gamins pilleurs de baskets ou de téléviseurs avec les mafias de quartiers responsables de trafics en tout genre.

M. Laforêts oublie que le chaos créé par les uns n’arrange certainement pas les affaires des autres. C’est peut-être même d’ailleurs pour ça que le calme est déjà revenu.

12/07/2023 06:46 par koursk

La grosse mafia et ses multimilliardaires qui règnent financièrement, et donc politiquement et médiatiquement sur l’otaneuro zone, et qui pillent allègrement les finances publiques de la même otaneuro zone et apparenté, dénoncent, via leurs suppôts gouvernementaux caponisés, ceux qui, pour subsister, volent leurs bazars *** La grosse mafia en veut toujours plus, en révant de démanteler les états russe et chinois, pour s’en approprier les richesses, pour ensuite se vanter d’être l’unique propriétaire de l’entiéreté des moyens de production de la planète *** Ceux qui veulent en finir avec la russie et la chine, ont décrété que slaves et asiastiques sont des sous hommes *** La grande majorité des multimilliardaires sont originaires du monde anglo-saxon, germain, scandinave, et que la rente appartient à cet espace, et appliquent l’ appartheid social et ethnique envers les latins et les slaves de l’otaneuro zone *** La grosse mafia, avec ses gouvernements, médias et services spéciaux attisent la lutte des ’races’, pour se mettre à l’abri de la lutte des classes *** Diviser pour mieux régner, attirer les populations vers l’identitarisme ethnique et religieux pour ne pas les voir dans le syndicalisme révolutionnaire *** Tous les jeunes de banlieues n’ont pas les capacités de taper dans un ballon pour devenir millionnaire comme Mbappé *** Pour avoir un revenu décent qui permet de se nourrir et se loger, restent les traffics *** Car les petits boulots via l’ubérisation ou dans les bazars des multimilliardaires ne permettent pas de joindre les deux bouts *** Même les lycéens bien notés du Val Fourré sont bridés par parcours sup et sa sélection géographique, et n’ont pas d’ascenseur social *** Les habitants des quartiers populaires ont peur, persuadés que les organisations politiques les plus à gauche n’ont pas le rapport de force pour s’opposer aux multimilliardaires, pour empêcher les inégalités, et une société à plusieurs vitesses *** Les racisés sont tuables, alors que les enfants de morano et zemmour peuvent s’adonner aux délits de fuite sans risquer leur vie avec l’article 435-1 *** Bien sûr que dans toutes les classes populaires, il y a ceux qui veulent être calife à la place du calife, ceux qui veulent frimer en mercedes... *** De toute façon, la grosse mafia, par sa puissance financière, politique et médiatique, exerce un tel contrôle sur l’otaneurozone que ses gouvernements ne peuvent pas être déstabilisés par des insurrections décidées de l’intérieur *** A moins que ces insurrections aient un soutien massif depuis la Russie et la Chine *** Mais la meilleure façon de libérer l’otaneuro zone, pour la dissoudre et l’intégrer ensuite aux BRICS, est que les Etats russe et chinois s’attaquent aux multimilliardaires, non pas par la guerre, mais par l’économie, les marchés financiers et la géostratégie *** Seule la ruine des magnats otaniens amènera la paix sur la planète pour un monde équilibré et égalitaire.

12/07/2023 17:56 par Gabriel BDX

UN LIEU PLEIN DE PERLES...

"... grâce au mouvement des Gilets jaunes et à celui contre les réformes des retraites, de nombreux travailleurs blancs et travailleuses blanches... ont expérimenté dans leur chair, la brutalité de l’arbitraire et du mensonge policier, et que cette expérience commune est désormais à prendre en compte, est un point d’appui, pour que ces deux mondes qui se fréquentent peu se comprennent mutuellement..." "analyse" Frustration

Quelle évidence ! Les salariés n’avaient pas encore compris (depuis le temps), que pour être efficace il faut programmer au cours des luttes des destructions de services publics (écoles, mairies..), incendier les magasins et piquer la marchandises (vont voir les patrons de quel bois on se chauffe), porter atteinte à la vie des personnes qui ne plaisent pas pour leurs opinions, et autres exactions qui iront puiser in fine dans les poches des contribuables. Faudra aussi penser à quelques kalachnikov.

Une autre, pas mal non plus : " la Révolution Française a connu des milliers d’actes de vandalisme et de mise à sac de maisons, de châteaux, de bâtiments publics, de prisons etc." Finalement, ces jeunes ce sont de vrais révolutionnaires, digne de leurs ancêtre (façon de dire) de1789 qui osaient s’attaquer aux services publics. Ah ! merde je sais plus,ça existait les SP à cet époque ?

Frustration... Frustration, cette appellation m’a toujours fait sourire. Est-ce des personnes se prenant pour des médecins de prolétaires ou des malades tentant de se soigner en prenant leur désirs pour des réalités. Ça se discute.

13/07/2023 08:58 par Auguste Vannier

Non, désolé, ce ne seront ni les ados ni les dealers, ni l’islam qui dirigeront le pays.
@Collectif REC

Je ne crois pas que ce soit cela le risque majeur.
C’est plutôt que des "citoyens et des adultes responsable" n’arrivent jamais à empêcher les milliardaires, les trader (les marchés), leurs valets politiques et médiatique, ni la religion du fric, de nous pourrir la vie.

13/07/2023 23:43 par Danael

Bien dit Auguste Vannier.
Le calme est revenu et notre grande et petite bourgeoisie y voit un retour à la raison. Ainsi tout se remet « dignement » en place pour continuer à faire comme avant à coup de sanctions. Une réponse peu pragmatique de leur part mais il ne faut pas s’attendre à autre chose du côté du pouvoir pour qui la perte des classes populaires est négligeable comparée au grand capital « civilisateur ». « On vous empêchera de nous empêcher » disent ceux que le pouvoir juge antirépublicain comme si la République de Macron et de la bourgeoisie incarnait une vertu indépassable et naturelle.
https://youtu.be/yTF7lIEElI0

14/07/2023 01:13 par cens

Cette violence SERT exclusivement le pouvoir en place.
TOUT est fait POUR l’obtenir
TOUT est fait pour passer à l’état d’urgence
OU PIRE.

ceci se voit bien pour qui observe les actions de nos gouvernants.
Toujours renforcer l’exaspération et surtout ne jamais résoudre les problèmes sociaux.

les moyens et les conditions de la dictature sont en place.

mais regardez ! avec rationnalité (et non les terreurs instilées systématiquement)

14/07/2023 14:27 par Monsieur Georges

En Europe, la ligne de front sociocul n’est plus entre le bien et le mal, mais entre la vie et la mort, comme en Amériques, en Afrique, chaque continent ayant ses modalités propres au sein de son espace-temps.

Possiblement Eurasie (Chine-Russie) essaie de dedéfinir un cadre de moralité qui manque désormais cruellement en Oxydant, accompagnée dans cette dynamique par l’Inde, le Brésil, l’Afrique du sud et beaucoup d’autres pays attentifs au basculement des choses de ce monde, changements profonds parfois insondables avec des statistiques et de la titraille journalistique.

15/07/2023 14:17 par Monsieur Georges

Faire la non-évolution par procuration ou à distance depuis sa connexion internet, voilà où ça mène l’excès de zèle : faire le job en parallèle du non-gouvernement actuel et les falta ; faire plus de fumée et vênérer les écrans, adorer n’importe quel spectacle pour sortir de sa mélancolie post-révolutonnaire.

Les trotskystes bergers de la petite bourgeoisie exultent dès que trois vitrines sont fracassées, mais surtout loin de leur connexion internet. Pour que la réalité soit plus belle que la fiction, pas comme au cinéma de bfm.

Feux d’artifice et hop, ríen de va plus, le Rouge sous le Noir, puis plus ríen, une autre info, des grillades estivales à se mettre sous la dent...

19/07/2023 10:14 par Bostephbesac

Je viens de laisser un texte (qui paraîtra plus tard) dans le billet de Téophraste) ("aimé l’ oppresseur et détester l’ opprimé") . Attention, certains risquent de ne pas aimer, mais le problème est que l’ histoire est arrivée tout récemment à une de mes connaissances..........et je ne peux la mettre sous le tapis, son histoire étant trop réel...........et défavorable à nous !

22/07/2023 09:44 par taliondachille

J’aime bien la phrase de Pimpreneau reprise par Xiao :

comment voulez-vous ensuite que les différentes composantes du peuple français fassent société avec de tels adeptes de l’argent facile, dont le seul idéal est un consumérisme effréné ?

Sortie du contexte elle désigne tellement bien les actionnaires et leurs complices étatiques !

22/07/2023 20:08 par Xiao Pignouf

Je recommande cette analyse des dégradations et des pillages, comprenant une comparaison avec les émeutes de 2005.

https://www.youtube.com/watch?v=jNBrD59joF8

22/07/2023 22:08 par act

une analyse en rapport avec les dernières émeutes en France :
https://lundi.am/Ou-situer-l-extreme-gauche
et sa critique, qui me parait moins intéressante :
https://lundi.am/Le-philosophe-et-ses-barbares
mais mon impression est que la "réalité" de ces émeutes se situe entre ces deux analyses, avec -malheureusement- une prédominance de la première.

24/07/2023 15:25 par Victor34

"Autrement dit, à « droite », on préfère l’ordre à la justice, c’est-à-dire que ce qui vaut en dernière instance, c’est la mise au pas des forces asociales ; à « gauche », en revanche, on préfère le désordre à l’injustice, car ce qui vaut en dernière instance, c’est de combattre un ordre social injuste."

Au moins on peut ranger dans des petites cases les dernières manisfestations de haine dans la société française, flics, politocs et voyous confondus.

Ça rassure peut-être le slogan gauche=guerreros libres contre les injustices. Pas moi, les positionnements des francs-tireurs et des social justice warriors, on en a déjà une idée sur les forums et ce n’est pas un signe de bonne santé. Comparer l’état de la gauche fin des années 70 et aujourd’hui, c’est contestar la dérive ultralibérale, publicitaire et financière de celle-ci. Pendant que certains affirment toujours qu’elle défend la veuve et l’orphelin, qu’elle possède une morale, ce qui est un Mirage.

C’est où la gauche, c’est quoi ? Quand on parle de "la gauche", c’est depuis ses convictions toutes personnelles, ou sur les ruines des partís communiste et socialiste ?

01/08/2023 22:18 par act

C’est pourtant l’intérêt de l’article que je signalais : situer.
Ce n’est pas parce qu’en France (et ailleurs) des partis usurpateurs appelés "socialistes" ou "communistes" ont trahi leurs principes, qu’il n’existerait plus de socialiste, ni de communiste.
ou que l’Idée socialiste et/ou communiste cesserait d’exister ou de signifier.

La droite existe, plus que jamais, son extrême se porte extrêmement bien et de nombreux partis qui étaient de gauche modérée ou plus radicale et qui sont souvent encore désignés à tort comme tels, sont objectivement passé à droite.
Pourtant la gauche existe toujours.
Dans un piteux état en France, elle se porte mieux dans d’autres pays européens.
Si certains à gauche souffrent de troubles de latéralité, les néonazes se feront un plaisir de les réorienter.

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