Encore et toujours la bisbille entre les ténors de la gauche éparpillée (le clientélisme-lobbyisme y est-il aussi pour quelque chose ?).
Voyons un des nième faux débats (malhonnêteté ?) On peut dire que les bisbilles du passé sont garantes de celles à venir. Militants à vos postes.
Immigration. Un tweet, une crise et une question de fond
Mardi, 18 Septembre, 2018
Julia Hamlaoui
bonne conscience de gauche sur la culture de l’accueil ».
« Beaucoup sont tétanisés par la montée de l’extrême droite »
Selon le chef de file des communistes pour les européennes, le discours de la gauche ne doit souffrir d’aucune ambiguïté sur l’immigration. « Aujourd’hui, beaucoup sont tétanisés par la montée de l’extrême droite en Europe et n’osent plus défendre un accueil digne. S’il ne reste qu’une liste pour tenir la dragée haute aux populistes et aux xénophobes, ce sera la nôtre », expliquait-il dès le début de l’été dans nos colonnes. Au printemps, sa formation a publié un manifeste, « Pour une France hospitalière et fraternelle, une Europe solidaire », qui comprend une série de propositions d’urgence et qui juge la « liberté de circulation et d’installation » comme une « perspective crédible ». Ian Brossat est de ceux qui estiment que la FI franchit parfois la ligne en la matière. Le fond de la discorde, c’est le rapprochement, par la FI, de l’immigration et des problèmes sociaux. « Honte à ceux qui organisent l’immigration par les traités de libre-échange et qui l’utilisent ensuite pour faire pression sur les salaires et les acquis sociaux », a notamment fustigé Jean-Luc Mélenchon à Marseille, fin août. Une déclaration qui renvoie à un précédent au Parlement européen : « C’est une Europe de la violence sociale, comme nous le voyons dans chaque pays chaque fois qu’arrive un travailleur détaché, qui vole son pain aux travailleurs qui se trouvent sur place », a-t-il estimé en juillet 2016, expliquant ensuite avoir utilisé des guillemets, « une nuance, même orale, qui échappe au gauchiste moyen et au journaliste ordinaire ».
Dans le même temps, des voix insoumises martèlent régulièrement que « l’accueil est un devoir humain ». Et le discours de Marseille du candidat Mélenchon en 2017 est lui aussi souvent mis en avant : il y avait appelé, face à ce qui est pour lui « toujours un exil forcé », à « aller à la cause des maux et à les éradiquer » et invité la foule à une minute de silence pour les morts en Méditerranée. « Nos positions sont argumentées. Elles forment un tout. Un document écrit les présente », a insisté, hier, Jean-Luc Mélenchon, en en citant quelques-unes comme la création d’un statut de réfugié économique ou la régularisation des travailleurs sans papiers.
Reste que tout le monde ne semble pas raccord à la FI. « On ne peut pas laisser mourir les gens en Méditerranée, mais si une personne n’est pas éligible au droit d’asile, il faut la renvoyer dans son pays. Et rapidement », a répondu Djordje Kuzmanovic, orateur national du mouvement, dans un entretien à l’Obs le 8 septembre. La logique électorale derrière un tel discours y apparaît clairement : « Le risque, si nous n’y arrivons pas (à récupérer l’électorat populaire qui s’abstient – NDLR), est de se retrouver dans une situation similaire à l’Italie, où les forces progressistes sont en miettes et la droite xénophobe au pouvoir. Le discours que tient Sahra Wagenknecht sur la question migratoire me semble donc être de salubrité publique. » À l’inverse, le PCF juge lui que ce mouvement adopte « un discours anti-migrants » qui fait « des réfugiés les boucs émissaires de la crise ». « Pendant ce temps-là, les capitalistes, qui pratiquent le nomadisme sur fond de dumping social et fiscal dans une totale impunité, peuvent continuer à délocaliser et à broyer vies et territoires en toute tranquillité », estime la formation...….
https://www.humanite.fr/immigration-un-tweet-une-crise-et-une-question-de-fond-660798
Les Gilets Jaunes ont raison de vous fuir. Aller la gauche continuer vos carambolages.
Tant qu’à la Fi, elle a du ménage à faire et doit faire le point sur ses options "controversées" , même parmi les membres.
Dans une révolution, il faut se joindre au peuple, pas l’inverse, et rendre compte des expertises (idéologiques, pratiques, etc.) à point nommé, sur demande ?