Le Monde Diplomatique (mai 2019)

Juan Branco évoque l’« indomptable Julian Assange » : Réfugié politique depuis 2012 dans l’ambassade d’Équateur à Londres, Julian Assange a été livré aux autorités britanniques le 11 avril. S’il est extradé aux États-Unis, le fondateur de WikiLeaks risque gros. En dévoilant des millions de documents sensibles, il a fait le travail qu’on attend des journalistes ; est-ce pour cela que tant de ses confrères l’ont abandonné ? »

Pour Serge Halimi et Pierre Rimbert, nous assistons actuellement à un « Tchernobyl médiatique » : « Depuis l’élection de M. Donald Trump, l’élite journalistique mondiale propage une théorie du complot selon laquelle le Kremlin contrôle la Maison Blanche. Une enquête a pulvérisé cette élucubration. Le cercle de la raison est-il devenu paranoïaque ? »

Wolfgang Streeck envisage « un empire européen en voie d’éclatement » : « Pour la première fois depuis l’Acte unique en 1986, des forces politiques conservatrices et nationalistes puissantes ne proposent pas de quitter l’Europe mais de l’asservir à leur projet. Un défi qui s’ajoute à celui du Brexit et qui aggrave les tensions au sein d’un ensemble dominé par une Allemagne sans projet. »

Pour Pierre Musso, nous sommes entrés dans « L’ère de l’État-entreprise » : « Une idée reçue voudrait que, lors des campagnes électorales en Europe ou aux États-Unis, les libéraux s’opposent aux populistes. Deux hommes symboliseraient cet antagonisme : le président français Emmanuel Macron et son homologue américain Donald Trump. Pourtant, par-delà leurs divergences, souvent théâtralisées, ces deux personnalités incarnent le même arraisonnement du politique par le management. »

Jean-Michel Dumay se demande quelle va être l’avenir de la CGT « à l’heure des gilets jaunes » : « Le 52e congrès de la Confédération générale du travail (CGT) se tient du 13 au 17 mai à Dijon. Bousculée par le mouvement des « gilets jaunes », qui lui a ravi le flambeau de la contestation sociale, et en perte de vitesse aux élections professionnelles, la centrale syndicale peut difficilement faire l’économie d’un bilan, ainsi que d’une clarification de sa ligne et de ses actions. »

Hélène-Yvonne Reynaud explique comment est minée « la capacité de résistance des salariés » : « À chaque gouvernement ses remises en cause sociales. Prochaine étape : les retraites. La réforme prétend établir un régime universel, mais elle bouleverse la philosophie du système. Les salariés risquent de devoir choisir : partir à la retraite avec une faible pension ou rester en activité avec l’espoir de recevoir un peu plus. C’est déjà au nom de la justice que les lois travail ont été instaurées… »

Christiane Marty explique comment, « au nom de l’équité on impose davantage d’inégalités » : « Jusqu’ici, les réformes des retraites ont été menées au nom de l’équilibre financier. Maintenant que le déficit est en voie de résorption – au prix d’une baisse continue du niveau des pensions , c’est l’« équité » qui est mise en avant par M. Emmanuel Macron. Piloté par un haut-commissariat dirigé par M. Jean-Paul Delevoye, le projet a pour objectif officiel de créer un système universel remplaçant les quarante-deux régimes actuels, et censé être plus juste, plus simple, plus lisible : « Un euro cotisé donnera les mêmes droits. (…) À carrière identique et revenu identique, la retraite doit être identique », annonce un communiqué du haut-commissariat. Ainsi, à carrière courte et faible salaire, faible retraite ! La même chose pour tout le monde… »

Avec l’élctricité, nous payons « le prix de la concurrence » (Aurélien Bernier) : « Sous la pression des « gilets jaunes », le gouvernement a différé l’augmentation des tarifs réglementés de l’électricité. Mais la Commission de régulation de l’énergie a rappelé qu’une hausse de 5,9 % devrait intervenir « au plus tard le 1er juin 2019 ». Une envolée programmée des prix due à l’obsession européenne pour la concurrence.

Nikita Taranto Acosta décrit la « marche forcée » de l’Ukrainisation : « Le conflit qui oppose Kiev à la Russie se déroule aussi sur le front culturel. Depuis 2014, en Ukraine, plusieurs lois visent à brider l’influence de la « langue de l’agresseur » dans l’enseignement et les médias. À l’image du nouveau président, élu le 21 avril, une partie des nombreux russophones du pays défendent désormais la langue ukrainienne, par patriotisme. »

Mickaël Coreia revient sur la protestation populaire enAlgérie : « les stades contre le pouvoir » : « Née le 22 février, la protestation populaire contre le régime algérien ne faiblit pas. Fer de lance du mouvement, la jeunesse masculine exprime depuis longtemps ses revendications politiques lors des rencontres de football. Plusieurs chants des supporteurs des clubs de la capitale sont désormais repris par l’ensemble des manifestants. »

Giovanna Lelli a repéré une « obstination démocratique au Soudan » : « Privé de rente pétrolière depuis la sécession de sa partie sud en 2011, rendu exsangue par des dépenses militaires exorbitantes, le Soudan subit la tutelle austéritaire du Fonds monétaire international. Le pays, qui se rêvait en grenier du monde arabe, ne peut plus nourrir ses habitants. Excédée, la population a chassé le dictateur Omar Al-Bachir. mais l’armée lâchera-t-elle le pouvoir ? »

Pour Alice Hérait, « Pékin fait de l’œil aux citoyens taïwanais » : « À un an de la présidentielle à Taïwan, l’opposition à Mme Tsai Ing-wen, indépendantiste, tente de reprendre la main : le patron de Foxconn, qui fabrique des produits Apple principalement en Chine, a annoncé sa candidature à la primaire au sein du Kuomintang, notoirement prochinois. Si Pékin a durci sa politique à l’égard de Taipei, M. Xi Jinping a promu des mesures pour séduire les Taïwanais. »

Franck Gaudichaud décrit la « marée féministe au Chili » : « La gauche chilienne cherche son unité. Les étudiants ont ouvert la voie en 2011, réhabilitant l’héritage de Salvador Allende ; de nouveaux venus en politique ont tenté de transformer l’essai lors des élections de 2013, avant que les organisations syndicales ne sortent de leur torpeur. En réussissant l’une des plus importantes mobilisations depuis la fin de la dictature, le mouvement féministe ravive à son tour l’espoir. »

Pour Charles Perragin et Guillaume Renouard, Galileo en est toujours au stage du « cafouillage » : « Progressivement mis en place d’ici à 2023, Galileo permet une géolocalisation très précise et indépendante du GPS américain. Depuis son lancement, en 2001, cet ambitieux système faisant appel à une constellation d’une trentaine de satellites doit surmonter de nombreux obstacles. Son histoire mouvementée illustre les difficultés de l’Union européenne à mener à bien de grands projets industriels. »

Alain Bihr raconte une « autre histoire du mercantilisme » : « La mise en avant par M. Donald Trump du thème de « l’Amérique d’abord » signale-t-elle la volonté de revenir au mercantilisme des XVIe et XVIIe siècles, qui visait à soumettre les rapports commerciaux à la recherche de puissance par les États ? Cette hypothèse sous-estime les liens qui unissent mercantilisme et libre-échange autour d’une même stratégie : conquérir le marché mondial. »

Sophie Eustache explique pourquoi les « patientes informées » sont des bonnes affaires : L’émergence des sites grand public sur la santé, au début des années 2000, promettait la démocratisation de l’information médicale et l’émancipation de la tutelle du médecin. Mais les « patients informés » – des femmes, pour la plupart – représentent aussi une mine d’or pour les annonceurs et les industriels. Doctissimo, le leader du secteur, a été racheté par TF1 en octobre 2018. »

Olivier Neveux déplore les « misères du théâtre politique » : « À voir ce qui sert de justification aux subventions que le théâtre reçoit, il semble entendu qu’il a pour fonction d’éclairer les débats de société, de sensibiliser aux « causes » démocratiques et de contribuer à améliorer un monde injuste. Ce qui neutralise à la fois le théâtre et la politique. »

Benoît Duteurtre s’est rendu dans le « Quartier Notre-Dame » : « Jai eu le bonheur, un soir, de gravir un escalier de pierre jusqu’à l’orgue de Notre-Dame où l’organiste et compositeur Thierry Escaich devait donner un concert. Nous l’avions rejoint avec quelques amis pour la répétition et nous avions passé deux heures sous cette voûte immense, seuls dans la cathédrale après l’heure de la fermeture. Thierry jouait, improvisait sur cet instrument extraordinaire conçu par le génial Aristide Cavaillé-Coll, et je contemplais les galeries surplombant la nef avec l’impression délicieuse de rencontrer à la fois le monde médiéval, l’histoire religieuse, l’histoire littéraire (Quasimodo devait se nicher quelque part) et l’histoire musicale, si présente dans cette église où le célèbre Louis Vierne était mort en jouant sur ce même orgue, un jour de 1937. »

COMMENTAIRES  

11/05/2019 20:53 par alexis

A propos de Branco, Ornella Guyet est-elle de retour pour lui faire la peau ? Notez qu’elle en profite pour attaquer aussi Assange en reprenant les arguments débiles de la presse des oligarques
https://rebellyon.info/Crepuscule-ou-l-erreur-de-la-confusion-A-20628

12/05/2019 12:52 par Assimbonanga

Le Monde Diplo, mai 2019.
Rien sur GUAIDO et son souteneur MACRON ?
Rien sur TERRA.TV ?
Rien sur la petite paysannerie venezuelienne ?
Sur la redistribution des terres sous MADURO ?
Aucun écho de Thierry Deronne ou Romain Migus ?
Rien sur la menace qui fait peser GUAIDO que le Venezuela passe sous direction fasciste comme le Brésil de BOLSONARO ?

Ni sur les entreprises qui postulent en Guyanne pour extraire l’or et détruire l’éco-système amazonien ?
Ni sur Nestlé qui pompe l’eau des Vittelois et de toute la région ?

12/05/2019 15:11 par Assimbonanga

@Alexis, j’ai survolé l’article sur Rebelyon dont tu parles. Sensation de malaise, glauque, crado, puant, pas pu tout lire. Il est signé Des camarades anti-autoritaires lyonnais.e.s. Ce serait en réalité une certaine Ornella Guyet ?
Ah ! Que c’est difficile de s’orienter dans le labyrinthe des mouvances actives et de celles qui parlent et écrivent. Parfois, comme dans ce cas, faut s’accrocher ! Ou attendre un peu que ça décante. Souvent la nuit porte conseil, comme ce fut le cas pour la Pitié-Salpêtrière. Or, pour le cas Pitié-Salpêtrière, c’est sur Paris-Luttes.infos que j’ai trouvé l’info que les médias dominants ne donnaient pas . On ne peut pas tout rejeter en bloc, euh pardon, en black bloc. Il y a le pire et le meilleur dans cette mouvance.

12/05/2019 19:43 par legrandsoir

LGS a publié plusieurs articles à propos du site Rebellyon. Ce site de Charlots avait appelé à une époque à une fatwa contre un administrateur du GS. Puis, on avait appris que toute cette mouvance haineuse est manipulée par la DCRI qui a infiltré (en les achetant !) les pseudos-antifafs de Lyon.
Voir : https://www.legrandsoir.info/ii-les-potes-de-nos-calomniateurs-infiltres-par-la-dcri.html
Il existe peut-être (pas sûr) dans cette bande, des éléments naïfs et bernés. Mais ils s’accommodent bien, semble-t-il, d’articles pourris que quelques abrutis se regardent écrire avec auto-admiration.
Et, oui, le style et l’esprit puent le Guyet.

17/05/2019 20:05 par alain harrison

Bonjour à cette citation d’Albert Einstein :
“Le monde que nous avons créé est le résultat de notre niveau de réflexion, mais les problèmes qu’il engendre ne sauraient être résolus à ce même niveau.”

L’Histoire de l’Humanité est traversé par un ensemble d’avancé, dont l’Époque des Lumières est sans doute le véritable tournant, le passage des croyances comme seul référence traduit en casi symbiose, vers la naissance de la pensée scientifique et rationnelle (esprit critique, questionnement….) jusqu’à aujourd’hui, où nous pouvons considérer l’ensemble de la Grande Histoire de la naissance de l’Univers aux grandes extinctions jusqu’à aujourd’hui. Si nous regardons le Bilan, nous pouvons nous apercevoir que les croyances sont en fait un amalgame du mythe et de la réalité historique commencé sans aucun doute avec l’hominisation et sophistiqué dans le temps. Aujourd’hui, la pensée rationnelle "équilibrée" nous dit, à travers la vue d’ensemble Historique, le questionnement cohérent et l’honnêteté intellectuelle, qu’en fait l’homme à chaque époque, et surtout à partir de l’époque des lumières, est encadré par le tandem connaissance-ignorance (le su et le non su, Korzybski), une évidence aujourd’hui, si on y réfléchit.
En chaque avancé pour l’humanité, il n’y a pas de contradiction, elle est une nouvelle étape de la Connaissance. Là ou réside les contradictions, c’est dans l’instrumentalisation qu’en fait les hommes selon divers intérêt, plutôt que de les dépasser, d’où une vision partielle et non une vision globale ou d’ensemble.
Exemple d’avancés : l’époque des lumières (XVIII e siècle (de 1715 à 1789), la Révolution Française (5 mai 1789 – 9 nov. 1799), l’époque où émerge le Darwinisme, Marx qui rationalise le fait de la lutte des classes, la Révolution Industrielle et de 1917 (XIX e siècle), et la monté exponentielle des connaissances et des réalisations de plus en plus techniques et sophistiqués, pas nécessairement pour le bien, nous le constatons de plus en plus. On peut constater que depuis l’Époque des Lumières, la Révolution devient un concept et un modus operandi qui nous fait avancer à grand pas, mais aussi une marche forcée avec des dommages collatéraux qui nous rattrapent. Quel bilan en tirer pour la suite des choses ?
Voyons lucidement et concrètement ce que dit Einstein :
“Le monde que nous avons créé est le résultat de notre niveau de réflexion, mais les problèmes qu’il engendre ne sauraient être résolus à ce même niveau.”
Un indice : La révolution française, celle de 1917 dans le cadre des deux guerres, et les indépendances qui suivirent, dans les luttes armées.
Mais, avec le Chili d’Allende au Vénézuéla, en ce moment le Peuple Algérien et le potentiel des Gilets jaunes (juste une anecdote ?), éclore un nouveau paradigme révolutionnaire du essentiellement à la maturité des peuples.
Pour Jean Jaurès, la révolution socialiste n’est concevable que dans le cadre de la légalité démocratique, c’est-à-dire par une conquête graduelle et légale par le prolétariat des institutions parlementaires et de la puissance de la production.
Le nouveau paradigme révolutionnaire (Gandhi, Mandela en sont des figures de maturité), Jean Jaurès l’a rationalisé, comme Marx avait rationalisé la lutte des classes par analogie à la compétition pour la survie mis en lumière par le concept de l’Évolution naturelle.
Le Vénézuéla accompli, malgré le déluge, la sentence de Jean Jaurès.

Plutôt que de rester piéger dans l’esprit du vieux monde...…...pour ce faire nous devons nous confronter et vaincre le Méta Conditionnement, la somme des conditionnements-manipulations.
Le chapitre 1 du livre de Jean-marie Abgrall, tous manipulés tous manipulateurs.
Dans les avancés il ’y a pas de contradiction, c’est notre vision partielle et partiale qui crée les conflits et raté le potentiel.
Il n’y a pas de contradiction entre Marx, JM Abgrall ou Krishnamurti….ou Le Boyer..., chacun représente une avancé, un approfondissement…..à des niveaux de conscience différents mais complémentaires, mais par manque de perception, nous fragmentons (Krishnamurti).
Korzybski (le su et le non su)
Bonne méditation.

18/05/2019 04:27 par alain harrison

Bonjour.
À cette citation d’Albert Einstein :
“Le monde que nous avons créé est le résultat de notre niveau de réflexion, mais les problèmes qu’il engendre ne sauraient être résolus à ce même niveau.”
L’Histoire de l’Humanité est traversé par un ensemble d’avancés, dont l’Époque des Lumières est sans doute le véritable tournant, le passage des croyances comme seule référence de la réalité traduit en casi symbiose avec le mythe, vers la naissance de la pensée scientifique et rationnelle (esprit critique, questionnement….) jusqu’à aujourd’hui, où nous pouvons considérer l’ensemble de la Grande Histoire de la naissance de l’Univers aux grandes extinctions jusqu’à aujourd’hui. Si nous regardons le Bilan, nous pouvons nous apercevoir que les croyances sont en fait un amalgame du mythe et de la réalité historique commencé, sans aucun doute, avec l’hominisation et sophistiqué dans le temps. Aujourd’hui, la pensée rationnelle "équilibrée" nous dit, à travers la vue d’ensemble Historique, le questionnement cohérent et l’honnêteté intellectuelle, qu’en fait l’homme à chaque époque, et surtout à partir de l’époque des lumières, est encadré par le tandem connaissance-ignorance (le su et le non su, Korzybski), une évidence aujourd’hui, si on y réfléchit.
En chaque avancé pour l’humanité, il n’y a pas de contradiction, elle est une nouvelle étape de la Connaissance. Là ou réside les contradictions, c’est dans l’instrumentalisation qu’en fait les hommes selon divers intérêts, plutôt que de les dépasser, d’où une vision partielle et non une vision globale ou d’ensemble.
Exemple d’avancés : l’époque des lumières (XVIII e siècle (de 1715 à 1789), la Révolution Française (5 mai 1789 – 9 nov. 1799), l’époque (XIX e siècle) où émerge le Darwinisme, Marx qui rationalise le fait de la lutte des classes, la Révolution Industrielle, la révolution libérale et de 1917, et la monté exponentielle des connaissances et des réalisations de plus en plus techniques et sophistiqués, pas nécessairement pour le bien, nous le constatons de plus en plus. On peut constater que depuis l’Époque des Lumières, la Révolution devient un concept et un modus operandi qui nous fait avancer à grand pas, mais aussi une marche forcée avec des dommages collatéraux qui nous rattrapent. Quel bilan en tirer pour la suite des choses ?
Voyons lucidement et concrètement ce que dit Einstein :
“Le monde que nous avons créé est le résultat de notre niveau de réflexion, mais les problèmes qu’il engendre ne sauraient être résolus à ce même niveau.”
Un indice : La révolution française, celle de 1917 dans le cadre des deux guerres, et les indépendances qui suivirent, dans les luttes armées.
Mais, avec le Chili d’Allende au Vénézuéla, en ce moment le Peuple Algérien et le potentiel des Gilets jaunes (juste une anecdote ?), éclore un nouveau paradigme révolutionnaire du essentiellement à la maturité des peuples.
Pour Jean Jaurès, la révolution socialiste n’est concevable que dans le cadre de la légalité démocratique, c’est-à-dire par une conquête graduelle et légale par le prolétariat des institutions parlementaires et de la puissance de la production.
Le nouveau paradigme révolutionnaire (Gandhi, Mandela en sont des figures de maturité), Jean Jaurès l’a rationalisé, comme Marx avait rationalisé la lutte des classes par analogie à la compétition pour la survie mis en lumière par le concept de l’Évolution naturelle.
Le Vénézuéla accompli, malgré le déluge, la sentence de Jean Jaurès.
Plutôt que de rester piéger dans l’esprit du vieux monde...…...pour ce faire nous devons nous confronter et vaincre le Méta Conditionnement, la somme des conditionnements-manipulations. La condition humaine.6
Le chapitre 1 du livre de Jean-marie Abgrall, tous manipulés tous manipulateurs.
Dans les avancés il n’y a pas de contradiction, c’est notre vision partielle et partiale qui crée les conflits et raté le potentiel.
Il n’y a pas de contradiction entre Marx, JM Abgrall ou Krishnamurti….ou Le Boyer..., chacun représente une avancé, un approfondissement…..à des niveaux de conscience différents mais complémentaires, mais par __ erreur de perception nous divisons (Krishnamurti).
Korzybski (le su et le non su)
Bonne méditation.

18/05/2019 20:40 par alain harrison

Bon , je vois que mon commentaire ne passe pas....
Je ressaierai.

Je crois que cet article cadre bien avec plusieurs articles relevés du Monde Diplomatique.
Il jette un regard sur le système extrêmement complexe de la finance économique ou de l’économie financiarisée, dont la bourse est le principal fabriquant les valeurs selon les intérêts militaro-industriel-bancaire, l’état de droit (et le système de justice économique) est le garant. Qu’est-ce qui c’est passé depuis le programme du CNR, Conseil national de la Résistance, sans doute court circuité depuis le début ? Le rôle de la gauche ? Ou, en fait, le libéralisme déguisé ?
Qui a financé la Révolution de 1917 ?
Bon l’article sur MSN.

Qui possède la France ?
Gaëlle Macke Il y a 3 heures
Extrait :
Certes, l’Hexagone s’avère un placement attractif pour les groupes et fonds de pension internationaux (surtout européens et américains) qui investissent dans le CAC 40 (ils en détiennent 43%) et aussi volontiers dans l’immobilier de bureaux florissant. Mais les PME, qui forment le gros du tissu industriel, restent, elles, bien tricolores. Il y a dix ans, les Qataris ont fait grand bruit, accumulant les acquisitions, des murs du palace Peninsula aux couleurs du Paris-Saint-Germain. Aujourd’hui, on s’inquiète davantage des emplettes chinoises dans le tourisme, l’alimentaire, l’automobile, jusqu’aux vignobles bordelais et aux terres à blé de l’Allier. Mais, en réalité, les étrangers n’ont qu’une petite lichette du gâteau gaulois, inférieure à 5%. Les entreprises françaises, financières ou industrielles, en ont une tranche bien plus importante - de l’ordre de 20%.
https://www.msn.com/fr-ca/actualites/monde/qui-possède-la-france/ar-AABxHNs?li=AAgh0dy&ocid=mailsignout

Nous sommes sous la domination de l’économie financière, un système très complexe de déplacement économique qui s’accroît, à l’instar de la température qui s’élève globalement, avec des baisses marquées et temporaires.

Les crises sociales et économiques ne sont pas d’ordre d’un Tsunami par exemple, mais de l’ordre humain, le système économique financier est le problème structurel.
Depuis le programme du CNR, l’ancien monde a construit sa propre Révolution : la Révolution Libérale : fusionné l’économie avec la finance. Dans l’ancien temps, la religion était basé sur la fusion du mythe avec la réalité "historique", celle-ci étant gobée pour des générations. Aujourd’hui, nous pouvons le voir dans toute son ampleur.
Cela a coïncidé avec la privatisation de la FED, la France a suivi et aujourd’hui, même le communisme chinois c’est converti.
A part quelque ilot, la Démocratie amorcé au siècle dernier, recule significativement.
Mais, qu’est-ce qui au Coeur de la Démocratie ?
Pour une femme, avoir le droit d’avorter en toute sécurité.
Pour un enfant, le droit d’avoir une éducation conséquente.
Pour une économie équilibrée qui respecte l’écologie et son cycle de renouvellement.
Etc.….. A priori des choses assez simple.
Nous croyions que l’état était tatillon, mais avec la privatisation, les choses sont plus simples ?

19/05/2019 02:06 par alain harrison

Petit problème avec l’adresse MSN sur « À qui appartient la France »
Il faut simplement taper :
Qui possède la France ? Gaëlle Macke
Et aller sur MSN.
C’est la première fois que je rencontre ce problème sur MSN ?

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