La Révolution sociale au 21ème siècle, voie et viabilité…

affiche du documentaire "Sounds Like A Revolution" http://www.soundslikearevolution.com/

(« L’Indignation », mouvement louable mais pas encore révolutionnaire.)

Changer le représentant du pouvoir d’État, voter pour les élus des partis de l’échiquier politique dans le système socio-économique pervers et de corruption, ces mêmes partis relevant tous du même ordre idéologique sans en avoir l’air, qui appliquent et appliqueront toujours les mêmes politiques avec de légères nuances et variantes au service de la même ploutocratie, n’est strictement rien, ne rimera jamais à rien qu’au retour cyclique de l’horreur. L’horreur des mêmes injustices qui changent de masques pour ne pas changer de visage. Il faut donc plus que changer de parti, il faut changer de société. CLM

Les mouvements populaires dits d’indignation en Europe, des portugais aux espagnols en passant par les grecs, manifestent le grand malaise sociopolitique du à une économie injuste, aujourd’hui aggravée par la crise, qui, toutefois, est de fait, le même et sempiternel malaise du capitalisme aussi bien marchand que financier, ce système qui se renouvelle par crises successives à travers son histoire. Ces mouvements d’indignations plus que louables puisqu’ils expriment un désaveu des politiques appliquées et le refus des misères et difficultés déterminées, infligées par l’incurie et l’immoralité de la finance imposée par les riches et les politicards à leur service qui ont provoqué ladite économique planétaire, tout en laissant naturellement augurer de mille bouleversements non seulement au coeur des États en question mais aussi à l’échelle de l’application de l’Économie politique capitaliste dans le monde, sont et resteront néanmoins non révolutionnaires parce que sans moyens d’infiltration des structures, sans capacité de pénétration des institutions-clés du pouvoir et surtout sans réelle péremption sur le mode systémique de l’économie et de la finance. C’est donc avec dépit, sans vouloir jouer les briseurs d’extase, que je refuse de parler de révolutions populaires à l’horizon ! Ma plus grande préoccupation - connaissant la vertu cynique des profiteurs du capitalisme, de survivre voire de vivre de crises successives sans se dissoudre mais en s’adaptant par remaniement de l’idéologie grâce à leur mainmise sur toutes les ressources matérielles et structurelles nécessaires à la vie sociale. On se rappelle les keynésiens et l’avènement de l’État Providence contrant le socialisme, prévenant la révolution par le décor et les miettes ! C’est précisément le risque que courent les mouvements dits « Indignation » cette réponse des masses et des sociétés civiles à la crise actuelle, risque sérieux que tout cela ne débouche sur un autre épisode d’adaptation capitaliste récupératif, une nouvelle ironie des forces révolutionnaires. D’autant plus qu’aujourd’hui les moyens techniques et technologiques de manipulations idéologiques et de simulation de changement, sont encore plus immenses qu’ils ne l’aient été aux siècles précédents. Car le ver dans le fruit du socialisme (pour la faible part de celui-ci qui ait jamais été appliqué) aura été sa volonté d’être juste, sans classe et égalitaire, refusant l’existence d’une classe dominante mais se privant malheureusement de producteurs de ressources et de biens pour que l’État et la Nation soient prospères. Nous voyons que la faillite économique de ces pays, vient en partie (mise à part leur boycott, persécution et freinage par le capitalisme mondial) de ce qu’ils n’ont pas eu un secteur privé pouvant faire prospérer le pays et surtout, faire fonctionner économiquement la société lorsque faillit pécuniairement l’État. Comme si, tant que la révolution socialiste sera minoritaire par le petit nombre d’États y souscrivant sur le globe, et que la grande majorité des États sera capitaliste, les pays révolutionnaires risqueront facilement d’être faillis sans aucun secours ni alternative que de tomber sous la férule de l’économie de marché la plus féroce. Car faute d’autres sources de ressources économiques internes en dehors de l’État lui-même privé de production et d’alliés, vu que c’est un système d’État-Société, le conditionnement d’aide de la majorité internationale capitaliste ennemie, le forcera l’État de retomber dans le giron infâme et dénoncé injuste du capitalisme.

Il faut vraiment penser sérieusement la nouvelle idéologie alternative au capitalisme jusque là connu et surtout, structurer la praxis nouvelle pour la rendre viable une fois établie. Un travail immense, sans fausse orthodoxie et sans sensiblerie - dépassant l’émotion révoltée et les hystéries de « révolutionnaires livresques » criant stupidement le respect strict du marxisme littéral - vers la reconception de la révolution au vingt et unième siècle, est à entreprendre.

Pour la constitution d’un « braintrust » mondial des peuples indignés.

Je sais que l’idée d’un groupe qui coifferait l’excellent et prometteur mouvement des indignés, doit faire déjà sinon peur à certains, à tout le moins, provoquer des réticences et du scepticisme au regard des récupérations à travers l’histoire, des mouvements, par de faux révolutionnaires ou des extrémistes et activistes aveuglément révoltés, inaptes à comprendre et mesurer les limites et possibles pour arracher à ceux d’en face, tout ce qu’il est possible de leur prendre, tout en programmant méthodiquement l’avancement de la victoire par le remplacement du système ambiant sans courir à l’aventurisme impondéré. Cela, c’est pour clairement dire que l’on n’ira nulle part avec les pertinents mouvements de mobilisation ponctuels combien dignes des indignés, si ces mêmes indignés et le reste de la société acceptent encore à écouter la logique du Fmi expliquant l’incontournabilité des mesures d’austérité sur fond de propagande de la presse et des gouvernements quels qu’ils soient de l’ordre actuel. Les mouvements n’iront nulle part si les mêmes indignés et la société continuent de fonctionner dans les rouages du même système et de ses institutions, de son mode de vie imposé sans le chambarder en le rendant définitivement caduc par une désobéissance civile active bloquant pacifiquement mais imparablement toutes les institutions-force qui font fonctionner le système, tout en imposant sans violence mais implacablement et fermement le change souhaité, l’alternative désirée. Il faut tout faire autrement et le peuple et les indignés doivent l’exiger, et ce, sans tomber dans l’orthodoxie livresque et théorique non viable. Il faut une direction tant mobilisatrice que structuratrice de l’Indignation généralisée pour la rendre féconde c’est-à -dire révolutionnaire, capable de renverser le statu quo et de modeler une autre société économiquement fonctionnelle pour l’amélioration sensible de la condition humaine et populaire à l’échelle planétaire. Il faut être capable de renversement et de substitution viable.

Il n’y a pas de révolution sans, sinon de fondement théorique ou tout au moins, de base idéelle-précise et une action structurée pragmatique envers et contre le système établi. Il n’existe pas d’aléa révolutionnaire, la révolution passe par une assumation minutieuse et rationnelle du nouveau à établir. C’est une substitution à l’ordre systémique en place, substitution structurée et structurelle qui ne se peut faillir sur aucun point sinon, c’est la débâcle.

Pour l’heure, gageons que les penseurs capitalistes, tout aussi brillants que forts vu que les manettes institutionnelles sont entre leurs mains, vont jouer comme toujours au yoyo conjoncturel et la « pseudo-histoire » avec les peuples, leur cédant un peu pour éviter trop de colères puis resserrant les boulons comme cette alternance moqueuse des partis jouant à un moment au capitalisme dit à visage humain puis au libéralisme dur des années 1980 et suivantes avec les larbins du bourgeoisisme dur tels Reagan-Bush-Thatcher et leurs suivistes un peu partout au monde. Libéralisme qui a d’ailleurs abouti aux abominations financiaristes des années 1990 et à tout le délire financier néolibéral du début des années 2000 après la chute du rival idéologique soviétique. Ainsi, le monde, les peuples sont à la merci des aléas et conjonctures gérées aux humeurs des politiciens conseillers par les « rois » de la finance et de la spéculation, selon que ceux-ci soient dans un temps confortable on non pour leurs pires méfaits. D’ailleurs déjà , on sait que les ploutocrates comme les banquiers et les financiers ont renoué avec le grand profit pour la plus grande jouissance et débauche des prédateurs et charognards pérennes de l’économie...

Prendre le contrôle des structures du pouvoir et Refonder l’économie politique pour que la politique économique des États soit par et pour la nation, c’est-à -dire pour tous ceux qui composent le peuple gouverné par l’État, et non pour quelques oligarques, n’est-ce pas là , le voeu et l’action inhérente à toute révolution sociale vraiment juste !?

CAMILLE LOTY MALEBRANCHE

COMMENTAIRES  

30/06/2011 08:22 par Claude

Il y a quand meme des points d’accords sur lesquels une majorité peut et doit travailler ; la mise au pas de la finance
et en particulier de la BCE,le refus(comme celui exprimé par une majorité de Français en 2005) de cautionner une union européenne au service de l’administration US,le retrait de l’OTAN et sa politique d’agression.Pour ne citer que ceux là ...Il y a des hommes et des femmes politiques qui proposent un engagement dans cette voie.

30/06/2011 11:19 par lulu

Car le ver dans le fruit du socialisme (pour la faible part de celui-ci qui ait jamais été appliqué) aura été sa volonté d’être juste, sans classe et égalitaire, refusant l’existence d’une classe dominante mais se privant malheureusement de producteurs de ressources et de biens pour que l’État et la Nation soient prospères. Nous voyons que la faillite économique de ces pays, vient en partie (mise à part leur boycott, persécution et freinage par le capitalisme mondial) de ce qu’ils n’ont pas eu un secteur privé pouvant faire prospérer le pays et surtout, faire fonctionner économiquement la société lorsque faillit pécuniairement l’État.

Le ver dans le fruit du socialisme n’est -il pas plutôt de croire au mythe d’un progrés comsumériste et productiviste qui n’est finalement rien d’autre que l’idéologie de la droite ?

30/06/2011 14:24 par Camille Loty MALEBRANCHE

Cher Lulu,

Croyez-moi,

Je voudrais une économie parfaite une société sans classes, sans inégalités sans nulles aspérités, d’où le "bourgeoisisme" est balayé et où les peuples vivent en pleine liberté, loin de toute cohabitation avec les tenants de l’économie de marché. Toutefois, la révolution n’est pas une chose aérienne et éthérée, mais une structure pratique à implanter et à vivre avec les contradictions et selon les possibles. La chute de l’est, pour cause de faillite économique, entres autres, et aujourd’hui, les graves difficultés de Cuba, ce pays qui est peut-être, le seul à avoir appliqué le socialisme ; où Fidel et son équipe ont tout fait dans un État sans ressource pour rendre la société immédiatement égalitaire, mais qui, faute d’argent et de productivité, est obligé de faire des réformes dans le sens de la privatisation, me laissent comprendre que, au moins, dans un premier temps, il faille compter avec le capital privé et producteur pour la prospérité mais dans une économie dirigée où l’État est réellement l’arbitre et le décideur suprême, sans pour autant heurter les investisseurs. Un État au service de tous (investisseurs et travailleurs) et non de la plus value et de la finance. On peut composer avec une bourgeoisie forcée par la loi et l’État, d’être respectueuse des droits fondamentaux. On peut avoir une bourgeoisie qui ne soit pas ploutocratique.
Je pense à une économie mixte où les non possédants ont de vrais droits, ne sont pas sacrifiés pour le surenrichissement des privilégiés propriétaires et investisseurs, où le travail est totalement repensé avec des horaires moins contraignants, et des conditions plus agréables. Une économie où les masses ne manquent plus de rien au point que l’idée et la réalité de masse elle-même finisse par disparaître...

J’aimerais un État où personne ne manque de rien des besoins primaires et secondaires, je voudrais le plus de justice possible et de convivialité possible dans la réalité concrète et contraignante, car ce n’est pas en faisant entrer fictivement le monde dans les idées radicales d’égalitarisme immédiat que nous changerons la réalité et ses contraintes. L’économie et ses lois, la pauvreté en richesse.

30/06/2011 17:01 par kreuztannen

Pour ma part, je reste persuadé qu’il s’agit d’une question de valeurs...valeurs civilisationnelles et notre principal ennemi n’est pas le "mechant capitaliste egoiste" mais nous mêmes...
Nous pensons que ces humains que nous sommes sont la seule possibilité d’être humain que nous ayons ou ayons eu ; j’entends deja me repondre : le mythe du bon sauvage.
Il ne s’agit pas de cela mais pourtant bien d’une question de spiritualité ;
j’entends deja me taxer de "mystique".
Il ne s’agit pas de cela mais pourtant bien d’un processus mental et psychique designé pour placer quelque chose au dessus de nos petites personnes. Comment peut on attendre de nos dirigeants, elus et ceux de l’ombre, la conscience necessaire pour nous diriger et de se moquer des privileges terrestres alors que chacun de nous ne faisons pas vraiment d’efforts veritables.
J’entends deja me dire : Moi je trie mes poubelles et je n’ai pas de télé !

Cher Camille, vous avez raison sur ces mouvements populaires ; c’est tellement limpide ! On ne peut pas revenir aux vieux concepts d’antan, même du sociliasme.

La solution doit venir d’un recoin caché de notre mémoire oubliée.

Il faut arrêter de se leurrer. JE me connais suffisament moi même pour connaitre les autres. Nous ne sommes pas si différents en réalité et tellement previsibles...Ce capitalisme est à notre image : exalté, superficiel, autophage, insensible et agnostique. Incapable de sacrifice et d’absolu.

Nous vivons la pire époque de l’humanité ; il est des jours ou il vaut mieux souahiter que tout cela s’arrête...et pourtant, la vie reprend le dessus avec toute son innocence.

Voici les fausses valeurs à détruire : le travail (les études qui ménent au travail ; toute la scolarité en somme), la famille (le couple et son romantisme stupide, les liens filiaux), la propriété, la religion, la laïcité, l’amitié (en tant qu’"amour ciblé", comme pour le couple et contre l’amour absolu)...

le confort , la recherche de l’excitation continue à travers les plaisirs des muqueuses et de la pensée.

Aprés ca , on pourra toujours s’indigner !!!!

30/06/2011 18:43 par babelouest

Mais pourquoi tenez-vous donc tant à garder l’État ? Cette notion n’a-t-elle pas failli comme le reste ? Il faut inverser la pyramide, que la base soit non le gouvernement, mais la commune. La désobéissance civique et économique fera écrouler tout le système actuel. Cela ne signifie pas que les choses seront faciles. Il y aura des frictions, des conflits d’intérêts : le recours à des sages de villages ou de quartiers sera nécessaire.

Mais ce sera, avec le recul, une belle aventure. Voir courir, hagards, des suppôts du vieux $Y$TEM ne manquera pas d’intérêt.

30/06/2011 19:27 par babelouest

@ kreuztanner
Nous différons sur une chose fondamentale. Je vois que vous tenez à faire entrer cette monstruosité qu’est la spiritualité, avec tous les excès que celle-ci a causés. La laïcité est une valeur fondamentale, parce qu’elle est inséparable du pilier principal de l’humanité : l’égalité. Sur elles viendront se fonder des libertés que n’en seront que les filles. Ainsi seulement viendra la fraternité, qui n’est pas l’amitié effectivement. C’est bien plus.

C’est pourquoi j’ai parlé de communes, qui devraient être avec des mots différents selon les régions LA cellule de base. Elle serait l’émanation de cercles plus petits, comme les rues, les places, des cercles de 30 ou 40 personnes au plus. La commune ne saurait guère dépasser deux mille personnes. Et s’il faut effectuer des tâches qui excèdent, par leur ampleur, les possibilités d’une commune, celle-ci pourra en toute fraternité s’unir provisoirement et ponctuellement avec une ou plusieurs autres. Avantage de si petites structures : nul besoin d’un ou plusieurs élus permanents.

Ce genre de structure peut se faire sans Révolution sanglante. Le seul agresseur pourrait être un État frustré de ses prérogatives.

Et où serait la spiritualité, là -dedans ?

30/06/2011 21:32 par dudu

Je ne suis pas là pour porter un jugement ou donner une vérité.

Chacun de vous parle d’une chose qui me semble la plus importante de nos jours et qui nous sauvera, l’être humain. Ou la ! non je ne prône aucune religion. Nos capacités intellectuelle, physique, psychique,... sont toutes annihilées par deux maux aujourd’hui, l’argent et le pouvoir.

Le premier donnant toute sa puissance au deuxième, nous devenons pour la grande majorité d’entre nous des pions. Ce n’est malheureusement pas, malgré ce que l’on nous inculque depuis notre plus jeune age, l’argent qui créait tous ce qui a été, est et sera fabriqués par l’Homme. Oui , j’entends déjà certain dire que ce serait un retour au moyen age... Et pourquoi donc ? C’est quand même bien l’homme qui a inventé toutes les grandes technologies qui existent aujourd’hui. Par contre c’est bien l’argent qui empêche que certaines ne soient fabriquées en grande quantité, ex : moteur à hydrogène.

Enfin, je ne suis pas un grand penseur, je ne dis pas que ma vérité est unique, j’étaye la discussion.
Et j’accepte volontiers toutes critiques.

30/06/2011 21:35 par E.W.

Il ne peut y avoir de réelle révolution sans combat et aucun combat n’est par essence pacifiste.

En revanche pour que ce combat ne soit pas vain il doit être planifié, structuré, anticipé, pensé, a fortiori accepté.

Comme je l’ai déjà dit auparavant ici et ailleurs une révolution a besoin d’un système complet et puissant pour alimenter en ressources humaines, matérielles, idéologiques, alimentaires et financières le mouvement révolutionnaire ; ce système est d’autant plus difficile à concevoir qu’il doit littéralement se greffer sur le système économique en place avant le mouvement révolutionnaire qui aura pris soin de cloisonner toutes possibilités d’initiatives durablement viables.

Le défi immédiat pour les indignés est donc double, voire triple :
1) Structurer un mouvement spontané.
2) Ne pas se laisser étouffer et/ou récupérer par le système en place et même au delà puiser suffisamment de ressources au sein du dit système pour emmener le mouvement révolutionnaire jusqu’à l’avènement de la révolution.

Aussi loin que je puisses voir et que je sois aptes à en juger la majorité de la population (Française du moins) est soit partie prenante du système, soit auto-satisfaite de sa condition sans se poser plus de questions. Sans surprises les révolutionnaires sont certes potentiellement de plus en plus nombreux mais très minoritaires et par conséquent à l’influence limitée. Le tissu associatif est trop décousu pour opposer un front commun à la marche funèbre du capitalisme et comme tu le souligne le pouvoir en place possède un arsenal de propagande et de répression d’une efficacité redoutable.

Cela peut paraître pessimiste (ça doit l’être) mais il est nécessaire de prendre la mesure de la tâche qui nous incombe, de voir qu’il faudra se focaliser sur les valeurs les plus nobles du genre humain jusqu’à les porter à leur paroxysme, d’appréhender l’immensité des difficultés que devra surmonter un mouvement révolutionnaire, notre juste colère doit laisser place à une volonté indéfectible.

Nous devrions déjà avoir une bonne idée de la façon dont nous souhaitons accomplir notre révolution et donc du système qui l’accompagnera, si tel n’est pas le cas il devrait être notre priorité la plus absolue.

05/07/2011 08:36 par desobeissant

Sauver partout l’Etat nucleaire capitaliste alors que la nature comme les humains se rebellent partout :

mini ? tsunami sur les cotes de Cornouailles

Huge underwater landslide causes ’hair-raising’ tsunami... off the coast of CORNWALL

http://www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-2009446/Huge-underwater-landslide-causes-hair-raising-tsunami--coast-CORNWALL.html

La critique en actes a Athenes les 28 et 29 juin :

S’ils (les prolétaires européens) continuent à rester prisonniers des illusions de la démocratie parlementaire, qui propose une éternelle discussion entre des forces politique de gauche ou de droite, toutes intéressées à , « sauver l’économie grecque » ce qui signifie sauver les profits du capitalisme grec - et à leur faire accepter les sacrifices, les travailleurs sont condamnés à ne pas pouvoir se défendre ».

CRISE DE LA PETITE BOURGEOISIE ET OSTRACISME DE CLASSE

http://proletariatuniversel.blogspot.com/2011/06/crise-de-la-petite-bourgeoisie-et.html

La crise mondiale systemique du capital est entrée depuis quelques jours ? dans une phase nouvelle et inconnue qui oblitere toute pretention a un brain trust constitué ou a constituer...

L’internet mondial est cette intelligence collective "spontanée" qui prexiste au dessus de nous,et c’est dans ce dedale gigantesque que la société doit trouver sa voie, inventant en marchant,en dialectique pratique avec les vagues populaires reelles...un moteur de recherche
alternatif serait bienvenu...

Ce que nous decouvrons a travers les mouvements sociaux qui servent de revelateurs mais qui n’integrent pas encore tout le potentiel de savoirs et d’experiences disponibles sur le net,car mefiants, ils ne se fient qu’a leurs propres experiences locales,recommençées partout :

Il s’agit dans les places et lieux occupées de fournir les liens pour socialiser les experiences et montrer les jonctions reelles en cours,nationales et internationales, pour accelerer la propagation des pratiques sociales effectives pour faire face a

Effondrement du controle de l’Etat :

Grece,Afghanistan,Irak,Tunisie,Egypte,Japon,et peut etre USA plus mal que ce qu’on s’imagine (combien d’Etats US en "faillite reelle" ?) ,sans parler de la Chine,etc...

Effondrement du systeme financier :

Goldmann Sachs est le createur promoteur vendeur des CDS assurances/paris a decouvert des dettes publiques (sans l’obligation de les posseder).....

Il lui faut dramatiser a outrance le "peril grec" pour
que la speculation rapporte un max...

la part de "dette" de chaque grec est pres de 30 000 €

la veritable dette US :

.....les Etats-Unis se retrouvent à six semaines d’un potentiel défaut de paiement et Ben Bernanke se lance dans une longue digression concernant la Grèce et le péril systémique que ce dossier fait peser sur l’économie mondiale.

Les 350 milliards d’euros d’endettement de la Grèce, voilà le vrai problème !

Les 35 000 milliards d’endettement des Etats-Unis (dont 14 500 milliards seulement sont officiels) ne doivent soucier personne.

Bernanke et la Fed jouent la mélodie du malheur aux marchés boursiers
24 juin 2011 | Philippe Béchade

http://la-chronique-agora.com/qe2-chomage-nasdaq/

la part de chaque citoyen US de la dette US reelle est 1OO OOO $

IMPOSSIBLE pour les contribuables Grecs comme pour les US a rembourser......

La dette odieuse doit etre supprimée partout....

Effondrement du systeme mediatique mondial (USA,Asie surtout) gangréné par la crise nucleaire rampante qu’il a occulté etc...

L’été avec ses multiples universités populaires sera decisif pour assimiler et propager toute l’information pratique disponible, a condition de sortir du schema/jargon blabla "politicien" et de se remettre en cause en donnant prioritairement la parole aux acteurs.

Le projet de reveler et donc d’accelerer le changement de société deja en cours, qui se developpe sous l’emprise de la necessité face a la crise, doit devenir dominant : l’alternative existe, encore faut il la voir.

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