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Le Sain dans la manipulation sémantique-connotative de l’idéologie

L’idéologie est un agent métamorphique du langage qui, par elle, manipulé et instrumentalisé, fait de certains vocables du code collectif des normes sociales, une nature parallèle à la nature au sein de la culture, une véritable métanature culturelle établie pour la société. Car la culture crée et instaure le sens social comme une seconde nature signifiante, parallèle à la nature. CLM

Le sain, le pathologique, le malsain sont parmi les termes les plus abusivement et les plus violemment sollicités dans l’agressivité sémantique, épistémique officielle des oligarchies. Et l’étiologie des malaises sociaux ne peut qu’interroger les artefacts immatériels à la fois idéels et hyperactifs d’une idéologie souvent accusatrice, (une "idéo-actéologie" vu sa détermination de l’action sociale) qui construit les « valeurs » collectives et la « nature des choses » cette sorte de seconde nature à la Nature, au gré de ses intérêts oligarchiques…

Dans la valeur à la fois lexicologique et logique d’un lemme, il est rare de trouver aussi tranchés et immédiatement intelligibles en un même signifiant, ce, avant toutes les vagues des connotations, les deux antonymes (pathologique et malsain) pressentis au sens dénoté de l’unité sémantique "Sain". Comme si le pathologique désigné et senti comme insanité et dérèglement par l’organisme dont il trouble le bon fonctionnement, est à l’instar du malsain pour la morale d’abord spirituelle, métaphysique où ce dernier (le malsain) renvoie à la perversion qui chambarde l’être humain qu’il risque de faire descendre dans l’infrahumain, le contraire de son être, l’opposé de sa nature ! Le malsain est au niveau social, affaire d’indécence mentale et de jugement par la culture, où la société en tant que champ anthropologique des visions du monde (weltanschauungen), attend un certain comportement conforme à ses fondements idéologiques vecteurs de ses lois et de ses codes institutionnels visibles et discrets de toutes sortes, étayant le normal et l’anormal, le juste et l’injuste, le bon et le mauvais...

Là , les sèmes dénotatifs du sain, cèdent le pas aux connotations qui, par leur nuance et leur éloignement premier via la manipulation herméneutique performative du langage construisant les perceptions collectives, se consacrent selon le réflexe-juge de la société, à la totalité pluridimensionnelle de l’homme au monde : individu et social ; organique et mental, strié à raison ou à tort par l’omniprésente étamine de la décence convenue contre le pervers et l’indécent.…

Le connotatif comme performativité idéologique.

La plus terrible propriété du pouvoir, c’est de faire de l’idéologie sans en avoir l’air, c’est d’établir ses vues, mêmes les plus loufoques, les plus toxiques et les plus mensongères comme évidence pour la société, comme fait mental et comportemental naturel pour le peuple.

Nous sommes dans une diversité d’inférences multiples accaparant tous les domaines existentiels des hommes par les sensibilités idéologiques qui objectivent l’homme pour le juger et parfois, le vouent au lynchage des vitupérations pour l’ajuster au comportement systémiquement idoine. Le connotatif est essentiellement constitué de sèmes idéologiques qui, dans la terminologie collective, excède les contours du lexicologique, s’imprime dans la weltanschauung civilisationnelle, étayant des codes culturels passant du religieux au juridique et au séculier ; du sacré au profane ; du politique jusqu’à la communication interpersonnelle, jusqu’à l’érotique et la relation amoureuse et de couple. Les sèmes idéologiques sont donc au langage, les éléments suggestifs opérant dans la sémantique discrète inavouée des dirigeants du monde au-delà de ce que les linguistes nomment les lemmes, c’est-à -dire les signifiants. Le connotatif est donc l’arme de la norme aux mains de l’oligarchie historique qui le change selon ses besoins et évolution. Car il s’agit essentiellement d’acte de signification du monde, ce qui est l’essence même de la norme instituée avec toutes ses règles et tous ses principes. Et nulle oligarchie, nul pouvoir ne laisse ce privilège (tout pouvoir, hormis celui de Dieu étant privilège et non droit transcendant) et cette prégnance assoyant sa primauté sur tous, entre les mains d’autrui. D’où, seule une révolution peut faire en sorte que tombent les normes et que soient transformés les sèmes connotatifs imprimés aux vocables-clés de la rection institutionnelle dans leur immanquable charge culturo-idéologique et leur ancrage au mental collectif comme nature des choses, ces fameuses métanatures culturelles évoquées au début de ce texte. Métanatures qui déterminent le mode sociopolitique et économique via le normal et l’anormal, c’est à dire le sain et le pathologique.

La logorrhée gnomique et la bile sentencieuse des structures qui ont fonction de dispensatrices et rectrices officielles du sens, ne s’offusquent guère du traitement de l’économie collective par des dirigeants qui appauvrissent le monde pour quelques-uns. Pas plus que ces mêmes institutions du sens comme l’école, la presse ne sont horrifiées par cette insanité autrement manipulatrice du système malsain de l’occident, qu’est l’argutie, consistant à justifier les séculaires méfaits hégémoniques occidentaux qui perdurent et se renouvellent systématiquement contre l’humanité, en proclamant que « toute civilisation dominante ayant fait autant, cela tient du normal de la nature humaine et est donc sinon acceptable mais inévitable, fatal » ! Comme si ce qui était mal autrefois et ailleurs, et puisque les autres ont été ou sont des salauds en leur temps et espace, rend admissible que maintenant, par des moyens d’ailleurs bien plus meurtriers et étendus, vu le support industriel, technique et technologique dont il dispose, qu’un quarteron d’États occidentaux agresseurs du monde, accomplisse et perpétue ses monstruosités multiples contre l’humanité et contre la planète !

Outre cet aspect plutôt général du politique dans le connotatif, il est la couleur férocement économique du sens connoté. Les pires prédateurs économiques des sociétés et du monde, ceux dont les agissements et les fausses valeurs préconisées constituent les monstres dénaturants, les minotaures déshumanisants, qui orchestrent tous les maux : de la paupérisation des masses à l’écrasement des pays périphériques ; des crises socioéconomiques aux désastres anthropologiques (j’évoque l’abêtissement et la réification des humains) en passant par les catastrophes écologiques. Toutes ces misères d’un monde rendu par leurs actes, néant de toute valeur, sans autre axiologie que l’argent et la consommation. Eux, non seulement normaux, sains d’esprit mais adulés, idolâtrés, faisant payer à tous leurs propres abominations, leurs mauvais choix économiques et leurs infamies innombrables à toute l’humanité quand la crise de leur système malsain éclate au visage de tous.

La norme avec ses principes, ses lois, ses définitions du sens - tant que la société sera entre les mains des prédateurs idéologiques qui arguent de bien en dénaturant tout - demeurera violence et aberration qui s’impose selon la rationalité agressive et criminelle des oligarques. Le pire, le plus malsain et pathologique dans tout cela, est que l’école et l’université, tous les échelons et niveaux du système éducatif, et leur activisme, reproduisent jusque dans la théorie, la justification de l’imposture. Puis, les médias avec leur culture du clinquant, consacrent à travers le populisme culturel et ses culturèmes, c’est-à -dire les codes sensationnalistes de cette culture médiatique, un vulgarisme-angélisme qui renforce les connotations nécessairement idéologiques pour signifier à l’adresse du populo les faits et choses de la vie courante. Et, pis encore, les peuples, les nations, les États, mollissent devant le trône diabolique, combien ignominieux de ces quelques-uns qui se permettent d’imposer leurs plus fienteuses exactions en Norme Suprême !

Pour constater la nocuité de ce mal civilisationnel aliénant qui est tout sauf incohérent, il suffit d’observer cette société ou, pour plus de précision, cette institution sociale embringuant monsieur tout le monde qui gesticule, idolâtre ses bourreaux, et pervers, dénonce le marginal, le non intégré par refus et par incompatibilité, comme anormal parce que dysfonctionnel ! Mais alors, qu’est-ce que bien fonctionner dans un système délétère, a-t-il de sain voire de méritant ?

Au bout de ce questionnement, force est de constater que c’est un élément fondamental de l’institution sociale, que de se considérer comme Fonction dictatrice des fonctionnements individuels et grégaires, Norme centrale dispensatrice de toutes normes. Quiconque donc, ne s’efforce d’être dans la norme préétablie, est impitoyablement sanctionné par le rejet, le refus et la récrimination haineuse de ces matérialistes que le Christ appelle dans son Évangile, « insensés qui accumulent du matériel et croient idiotement par l’accumulation, valoriser leur néant, combler leur existence illusoire, voire acquérir leur être » ! Ah ! Vraiment méprisable élite-canaille que ces immondes maîtres-esclaves de la sordidité normative, répressive des structures !

Faire de la pensée collective un tremplin vers les valeurs pleinement spirituelles et humaines, et réfuter l’abysse des instincts que fait l’idéologie dominante, voilà une piste digne pour tout penseur digne. La pensée, la parole vraiment engagée, est, en effet, tremplin humanisant contre la catapulte abêtissante du faux sens qui sévit dans notre société pathogène et malsaine.

Qui sait, peut-être qu’au bout du compte, les peuples conscientisés finiront un jour par démanteler la thaumaturgie d’État des groupuscules nantis qui façonnent légalement et structurellement la pathologique énormité d’une démocratie sans peuple, le malsain prodige d’un mode démocratique anti-peuple, strictement à la mesure de leurs intérêts et gloires oligarchiques !

Le refus de l’ordre du mal, tient à l’émancipation mentale des esclaves encore débilement heureux, se disant indolemment libres et acquiesçant leur sujétion par leurs utilisateurs pour quelques miettes et le confort de vivre en reflets et par procuration, la vie de leurs maîtres.

L’engagement contre l’ordre idéologique du monde prend tout son sens, lorsque la pensée de dignité de l’homme ose dire non à l’illusion d’un aller de soi naturel du statu quo, pour exiger une humanité plus digne de sa vérité, sa vocation supérieure contre la mécanique matérialiste d’un système dont les pulsions semblent trop nouées à l’Hadès pour dépasser la poussière et le néant.

CAMILLE LOTY MALEBRANCHE

COMMENTAIRES  

01/09/2011 09:55 par praxis

Il y a un type qui recoit une pomme sur la tête, il comprend la physique la mathématise ( après bien entendu des formules ratés, pour l’accélération gravitationnel ) ce qui permet des années plus tard de s’extraire de la gravité terrestre et d’aller au ciel.

Il y a un type, valets, avec un carrosse à chevaux qui conduit des vrais dirigeants, qui entend parler de voitures sans chevaux, que diable se dit il, il faut réglementer et monétiser.

Praxis, contre branlette intellectuelle futile.

La pensée doit avoir un but et ce but est le réel.

Alors lles politiques politise, le philosophe philosophe, le fonctionnaire ponctionne, et met à droite ce qu’il y a a gauche et inversement : et personne ne pense et n’agit réellement

La question qu’on doit se poser individuellement , est ce que l’on a fait tout ce qu’on à pu ? VRAIMENT , dans tous l’éventail des possibles

Il y en a qui croit même qu’il va pouvoir réformer le système de l’intérieur, ou qu’il va changer les lois économiques et les injustices par l’économique - sans praxis et sans couilles

il en a de la chance, heureux les imbéciles en quelque sorte, car personne ne connait son sort : et il pourrait etre tout autre que celui d’antan, on ne revient sous l’ancien régime.

01/09/2011 14:45 par IDÉEL

Commentaire corrigé

@ Praxis

C’est intéressant, ton anti-intellectualité ! Pourtant Marx dont tu prends l’un des concepts, fut un intellectuel et c’est par les idées qu’il a nourri les grands remous du dernier siècle.

En vérité, l’arme des tyrans et bourgeois qui règnent, c’est d’inciter la populace à un pragmatisme idiot-ignare contre les intellectuels non alignés, pour prévenir tout changement et surtout empêcher tout discours subversif contre leur ordre.

Je ne connais aucun domaine (surtout) social, où le changement n’ait recours à des intellectuels voire ne s’annonce par leur pensée. Et même, les désinformés qui conspuent les intellectuels, sont des bornés qui ne se rendent pas compte qu’ils sont en fait manipulés par des intellectuels organiques de l’ordre dominant qui, ainsi, les lancent à l’assaut d’autres intellectuels anti-ordre. Par exemple, cher Praxis, tu vis sous la férule des intellectuels comme Milton Friedman, Jacques Attali, et tu te crois anti-intellectuel en t’imaginant que les intellectuels n’influencent rien ou que ceux parmi eux qui s’insurgent par le verbe, sont inutiles ou même tes ennemis !

02/09/2011 14:23 par gérard

Encore et toujours les même défauts :

- Sur la forme, par pitié plus de clarté et de simplicité !
Si le langage ne peut être compris que par des "initiés", ce qui est développé dans quelque écrit ou communication que ce soit, ne pourra concerner que les seuls entendants !
A quoi peut donc servir toute analyse, aussi pertinente qu’elle soit, si de fait elle se trouve "prêchée dans le désert" :
les experts parlent aux experts !
Cela donne une impression d’ Êtres supérieurs,.... au-dessus de la mêlée des communs des mortels !

- Sur le fond, j’affirme :

De l’inutilité profonde de ne formuler que des réflexions purement et abstraitement philosophiques.

Mais comme ce n’est qu’un commentaire, que ce postulat(?) ou théorème(?), "philosophico-politique" demanderait une trop longue démonstration ( le lieu ne me semble pas adéquate), je me cantonnerai donc de ne faire qu’une simple analogie triviale :
Il ne suffit pas de dire que quelqu’un est Con, il faut le prouver concrètement !
....et il en est de même bien évidemment, sur les analyses que l’on peut porter sur "l’Être" et le "Tout",... sur le Système : il faut les asseoir sur des bases solides, "terre à terre". Une "élévation" philosophique, oserai-je dire, peut et doit se faire en parallèle et après, mais surtout ...surtout pas avant !

Il est paradoxalement beaucoup plus difficile de faire comprendre le "compliqué" de l’Humain par des mots simples, que par des phrases alambiquées, bien "pantouflées" dans des concepts !
Ceux qui ont réussi, ils se nomment, Vian, Prévert, Brassens, Férré, Brel, liste non exhaustive et hâtive !
mais ce sont "que" des poètes...!
Le Monde actuel est bien loin de la poésie...et c’est un euphémisme !
Alors, Messieurs les "philosophes", larguez votre verbiage philosophico-poètico-incompréhensible, et venez concrètement sur le terrain, il y a urgence pour la Planète !
Sartre, y était venu, lui, sur le "terrain", en créant Libération, mais quel Libération ! Pas celui ci, informe subventionné par la Banque Rodschild que nous tous, héritiers de Sartre, aurions du depuis longtemps attaquer en justice sous prétexte de déviance du produit origine, donc à la limite d’escroquerie !
Un philosophe, s’il ne suit pas peu ou prou, les traces de Sartre, il ne lui reste plus qu’à se glisser dans du...Formol, il y sera tout autant efficace !
Je sais Mr Malebranche capable de faire du "Sartre", du VRAI Libé, par exemple avec des articles sur la situation économique en Haïti (je n’en ai plus les références), alors pourquoi ce style de prose sur LGS ?

02/09/2011 19:30 par Dorothée Metellus

Gérard ou Machin sans nom,

Ton obsession anti-Malebranche, pue la haine, la jalousie, le complexe d’infériorité et l’ostracisme de l’idiot aigri. Écris-nous quelque chose, propose-nous une réflexion de ton cru sans t’acharner stupidement sur un contributeur, ma foi, pas mal régulier du Gs. Me Malebranche, quant à lui, a déjà publié plus de 40 articles ici au Grand soir. Alors, seuls les imbéciles haineux veulent à tout prix exclure ce qui ne leur plaît pas, ce qu’ils ne peuvent pas faire. Écrire des conneries pour attaquer autrui et détruire sans jamais rien construire, c’est de l’infériorité. Ici, on donne diverses manières de voir, si tu n’aimes pas la vision particulière d’un auteur, tu n’as qu’à ne plus le lire !

Et puis, c’est une manière de petit dictateur médiocre et de bas-fond que de vouloir sans cesse ostraciser ! Comme on dit, les grands esprits parlent des idées, les minables, eux, crachent leur haine et médisent de leurs semblables.

02/09/2011 21:12 par legrandsoir

Allez, on arrête les anathèmes et on parle d’idées. C’est la règle, ici.

D’accord ?

03/09/2011 10:20 par gérard

@ Dorothée
de la part de
Machin sans nom.

la haine, la jalousie, le complexe d’infériorité et l’ostracisme de l’idiot aigri.

C’est tout ? Vous n’avez rien oublié...car la liste des insanités aurait pu être bien plus longue encore !

Je savais que j’allais faire réagir, mais si bassement, si méchamment,... j’étais à des années lumières de pouvoir l’imaginer ! Tant de haine me sidère !
Ai-je proféré quelque anathème que ce soit ?
ai-je une nano seconde suggéré d’interdire la prose de Mr Malebranche ?
Où donc avez vous lu cela ?
J’aurais du écrire une de mes citations favorites (j’en ai oublié l’auteur) :
"je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrais pour que vous puissiez le dire"
Apparemment c’est loin d’être votre cas : je n’étais pas loin du peloton d’exécution !
Et pourquoi diable ?
Puisqu’il me faut développer ma pensée, et non pas me "satisfaire" d’injures, allons y !

Mon avis sur la forme des articles de Mr Malebranche.
Je persiste et je signe, pas Machin sans nom, il suffit de cliquer sur mon prénom, et mon mail apparait ! Donc je persiste, sa prose est illisible pour le commun des mortels, charabia philosophique, j’en sais d’autant plus que je suis moi-même assez autodidacte en la matière, et j’ai une fille docteur en philo, point !

Le grand Soir dans la diversité et la qualité de ses articles est devenu un peu mon "cheval de bataille", il est au sommet de mes favoris, et j’essaie au maximum de le faire connaitre. Les idées développées sur ce site ne sont souvent pas faciles tant elles s’éloignent des z’infos z’officielles, alors si en plus la forme des articles est "difficile", sa promotion n’est pas gagnée d’avance ! (le reproche sur la forme m’a déjà été formulé !)....Un Camille Loty Malebranche, ça va, c’est comme pour les Auvergnats, c’est quand... etc...(comme ça vous pourrez me traiter de raciste en plus !) et le site coule, je maintiens !
En plus il y a de plus en plus de sujets, j’en sais quelque chose : 10 jours en panne d’ordinateur...et j’étais perdu sur le site !
Donc la forme sans pour autant être simpliste, se doit d’être simple. "Si vous n’arrivez pas à expliquer un concept à un enfant de 6 ans, c’est que vous ne maîtrisez pas ce concept. » A. Einstein.
Est ce honnêtement le cas de l’Auteur dans cet article ?
En effectuant des recherches, et je l’ai écrit précédemment :
Je sais Mr Malebranche capable de faire du "Sartre", du VRAI Libé, par exemple avec des articles sur la situation économique en Haïti (je n’en ai plus les références)"
...Désolé, disque dur HS, pas de sécurités, je n’ai pas pu retrouver son article qui d’ailleurs m’avait bien plu,... je ne suis pas sectaire, moi !

Mais nous sommes tous peu ou prou amenés à déraper à un moment ou un autre à compliquer notre langage, et un article peut vite devenir sinon incompréhensible du moins ennuyeux, et à partir de là le fond n’a pour ainsi dire plus d’importance...l’article finit par ne plus exister, ou très peu !
La forme est d’une extrême importance, soit dit "en passant"... pour enfoncer une porte ouverte !
Et je n’aurais pas le droit de porter un tel jugement ? et en quel honneur ?
qu’ untel ou untel ait écrit tant ou tant d’articles, cela préjuge t-il de sa compétence et de leurs pertinences ?
Une "chose" rendue publique appartient elle toujours à son auteur ?...Mais continuons sur le fond...

Mon avis sur le fond, je l’avais pourtant bien mis en évidence :
De l’inutilité profonde de ne formuler que des réflexions purement et abstraitement philosophiques

Il me semble bien que c’est un point de vue somme toute assez respectable, qui au moins a le mérite d’exister, cela ne fait pas partie des "conneries" comme vous dites ! Il y aurait peut être un sujet à débats, non ?
.... mais absolument pas ! Pour vous ce n’est que :

(s’)’acharner(c’est moi !) stupidement sur un contributeur,
Écrire des conneries(c’est encore moi !) pour attaquer autrui et détruire sans jamais rien construire,
seuls les imbéciles haineux (c’est encore et toujours moi !) veulent à tout prix exclure ce qui ne leur plaît pas
de petit dictateur(c’est perpétuellement moi !) médiocre et de bas-fond

Ouf, c’est fini !
Faut-il admirer l’élégance du propos, la pertinence de la contradiction,... ou les deux à la fois ?

De toute façon, JE PERSISTE ET JE SIGNE :
Tant que la philosophie d’une part conservera cette forme, son langage de spécialistes des plus hermétiques, et d’autre part continuera à se confiner dans l’abstraction, son impact restera nul sur la Société.
Et que dire encore lorsque les deux (hermétisme de la forme et abstraction des idées)sont imbriqués, le résultat est oserai-je dire, catastrophique !
Le paradoxe dans cette histoire, est que normalement c’est moi qui subit souvent les reproches de faire trop compliqué, alors que je tente au maximum de pratiquer la Vulgarisation, vous savez, ce "truc" très pratique qui permet de se faire comprendre auprès d’un maximum de gens !
C’est quand même le but de tout acte de communication...se faire comprendre non ?
Qu’avais-je écrit encore de si monstrueux, sinon :
"Alors, Messieurs les "philosophes", larguez votre verbiage philosophico-poètico-incompréhensible, et venez concrètement sur le terrain, il y a urgence pour la Planète !"
Le langage de tous les spécialistes est de fait bien spécifique dans chaque science, nous sommes bien d’accords ? Un "spécialiste" , à partir du moment où celui-ci entame une démarche de communication de ses connaissances, il doit faire en sorte d’utiliser un langage suffisamment simple et compréhensible par un maximum de gens, ce n’est déjà qu’une simple question de respect de ses interlocuteurs !
Un article sur LGS, et un article dans une revue spécialisée, ce n’est peut-être pas tout à fait la même chose. Il ne faut pas aller non plus trop dans le sens inverse... trop de simplification peut amener au simplisme !
Il y a sujet à débats non ?
et de multiples "en annexe" :
Est-ce le but de la Philosophie de changer quoi que ce soit ? d’agir sur la politique ? de l’expliquer ? et de quelles manières ?... et plein plein d’autres questions encore !
Mais comme je l’avais précisé, ce n’était qu’un commentaire.
Relisez bien et tranquillement ce que j’ai déjà écrit, je n’en changerai pas un iota, mais je n’ai plus le temps de continuer, il y aurait tant et tant à dire !
C’est plus qu’un simple article qu’il me faudrait !... ou au moins il me faudrait du temps pour le peaufiner, mais ça...!

J’avais oublié une de vos "envolées poétiques" :

les minables, eux, crachent leur haine et médisent de leurs semblables.

En l’occurrence, qui de nous deux l’a vraiment fait ?

03/09/2011 10:32 par legrandsoir

le reproche sur la forme m’a déjà été formulé !

Vous parlez de la maquette ?

(Pour Loty Malebranche, ne vous en faites pas, il fait toujours ça. Et certains lecteurs apprécient. Et parfois nous aussi quand nous arrivons à comprendre ce qu’il écrit)

03/09/2011 11:33 par gérard

@ grand soir

Et parfois nous aussi quand nous arrivons à comprendre ce qu’il écrit

vous m’avez bien fait rire !
par contre je n’ai pas compris "la maquette" ??
J’arrive peu ou prou un peu à entrapercevoir un peu de ce que Malebranche veut exprimer : il me semble que cela tourne toujours autours de l’exploitation de l’occident sur le reste du Monde, en cela je ne pourrais qu’être en accord à ( au moins !)100%, mais je n’en suis pas certain, car j’avoue humblement avoir souvent "jeté l’éponge" , par KO !
mais venons en à une anecdote personnelle : à ma fille qui est maintenant docteur en philo, (je suis très éclectique, et la philo... je suis un peu "tombé dedans quand j’étais petit") je lui avais demandé un jour qu’elle me passe quelque chose de ses livres, de ses cours...elle me répondit quelque chose du genre : " je te le déconseille, c’est du charabia !" !
Je lui ai fais confiance !
Je vais essayer de retrouver l’article de Mr Malebranche sur un problème économique en Haïti, il était clair net et précis !..si, si !

03/09/2011 11:41 par legrandsoir

par contre je n’ai pas compris "la maquette" ??

Lorsque vous avez écrit "sa promotion n’est pas gagnée d’avance ! (le reproche sur la forme m’a déjà été formulé !)", c’est de la maquette du site dont vous parlez ? La maquette : le design, la tronche du site, l’esthétique, le contenant...

03/09/2011 12:35 par Normand

Chacun son style, Me Malebranche a le sien. On ne peut demander à un auteur de changer de style, c’est une part de lui. Je crois que Malebranche a déjà pas mal simplifié son langage devenu moins abstrait qu’avant si l’on suit son parcours sur les sites où il publie. L’écriture est une activité souveraine et libre, et surtout par le style... Moi, j’adore l’écriture cérébrale et conceptuelle qui me donne à penser. Je m’enrichis en lisant Malebranche. Je suis convaincu même que le langage doive être ajusté au message, et c’est ce que fait l’auteur. Remarquez que les textes de C.L. Malebranche sont surtout des réflexions, des travaux de pensée sur des concepts qu’il tire de l’idéologie pour nous éclairer sur celle-ci : le zoomorphisme, le sens, l’iconoclastie, la géostratégie, le connotatif... Le texte ici publié est conceptuel par endroits mais brillamment expliqué à chaque concept, donc je dis merci au GS d’élever le débat qui, de toute façon, est plural, immense, idéel et doit pouvoir profiter de tous les talents.

03/09/2011 14:53 par gérard

@ Grand Soir

non, c’est sujet aux articles assez compliqués dans leurs formes (l’écriture) et leur fond, et aussi leur profusion !
Il faut avoir eu auparavant ,par exemple, un certain entrainement par le Monde Diplomatique....et ce n’est pas tout le monde qui l’a !
Mais rien de grave....
Les gens sont trop habitués à la facilité des soporifiques 20 h...et il n’est pas si facile pour eux, exemple la Libye, de se faire une claire opinion après tant de bourrages de crânes...et ils ont pas mal de difficultés concevoir qu’on puisse leur mentir à ce point !.... Il est ahurissant de voir à quel point les gens ont encore une confiance presque aveugle en leurs Médias !
Quant la forme du Grand Soir, désolé, mais.... rien dire !
un seul "défaut"...il m’est devenu indispensable !

@ Camille Loty Malebranche

Le grand défaut dans ce "truc" qu’on appelle "communication", le "must du must,... Internet, c’est qu’il reste d’une froide impersonnalité, un mot, une phrase est lancée, et roule !...pas de nuances !!!
Chacun campe sur ses positions,
l’huile bouillie est prête sur les mâchicoulis !
Et puis que connait-on de l’autre ?
Rien,
c’est pas grand chose !
+ rien
=
pas grand chose de plus !
Je déteste ce style de "communication" !
Je n’ai jamais considéré Internet comme un outil de communication, d’information oui...mais pas plus !
J’ai bougrement senti dessous ce langage, votre langage, que vous le vouliez ou non, et je persiste, beaucoup trop académique .....des QUESTIONS !
et ça....
c’est peut-être
le primordial !
Je tiens donc à m’excuser...
pour l’huile bouillante !

03/09/2011 15:05 par gérard

@ Grand Soir,
Le texte de Camille Loty Malebranche, je l’ai retrouvé :

http://www.alterinter.org/auteur1383.html

04/09/2011 01:49 par Jargon

En lisant "arbre à cames", les yeux de l’adepte de la "came" brilleront. Je vais planter ça tout de suite !
En lisant "registre", les yeux de l’archiviste brilleront. Chouette ! Un vieux registre plein de poussière !
En lisant "cratarella cornucopioides", les yeux ne brilleront plus. Chacun sera renvoyé à sa mauvaise connaissance du latin.

Les trois seront déçus. L’"arbre à cames" appartient au jargon des mécaniciens et le "registre" à celui des informaticiens, et la "cratarella cornuccopioides" est un champignon parfaitement courant et connu des mycologues. . Il faut avoir appris la mécanique, l’informatique, ou la mycologie pendant plusieurs années pour connaître le sens exact de ces termes dans chacune des disciplines concernées.

De la même façon, Loty Malbrance utilise "agent métamorphique du langage" et autres "lemme" (3° §), termes qui ont un sens précis pour ceux qui ont fait leurs études dans la même discipline - et seulement ceux-là . Il ne s’agit pas du tout d’intelligence mais d’apprentissage du vocabulaire propre à un groupe social. Certains l’appelleraient "jargon" car, pour ceux qui ont étudié la mécanique, l’informatique ou la mycologie, pendant que d’autres, comme BHL, étudiaient la philosophie, c’en est.

Or, la philosophie, la psychanalyse lacanienne, ont un bien meilleur statut social en France que la mécanique, l’informatique, ou la mycologie. Cette dernière surtout (dérivée de la philosophie et de la linguistique) est célèbre pour son goût du "diificile à comprendre" et on rapporte une anecdote de Lacan lui-même, demandant à ce que son discours ne soit pas diffusé, qu’il allait le réécrire, car il eût été trop facile à comprendre... Voir aussi L’effet Yau de Poil de François Georses, psychanlayste, pour ceux qui ont la chance de posséder ce livre épuisé.

Aussi, certains philosophes ou psychanalystes, sont-ils tentés "d’en faire" (jargon de théatre) pour "garder le haut du pavé" dans la société. De suppléer parfois à une absence de pensée propre par les signes qu’il conviendrait d’en donner, par les mots qu’il faudrait « semer » ici ou là « pour faire bien ». Les exemples ne manquent pas au sein du gouvernement !

La philosophie porte à réfléchir, mais tout le monde, comme elle tente de le faire au Lycée. Les philosophes qui ont laissé une trace importante ont tenté de faire passer leurs idées au plus grand nombre. Par exemple, Platon a utilisé le "dialogue" et Malebranche - sans Loty - la comparaison avec le melon qui paraît pré-découpé en tranches... pour être mangé en famille ! De Nicolas Malebranche, il est écrit : Du moins on est d’accord sur le mérite de son style : il se distingue par la pureté, l’abondance, la richesse et l’éclat des figures, ce qui lui donne une beauté toute poétique : aussi Malebranche est-il placé parmi nos plus grands écrivains. Il était en outre mathématicien et physicien, et, à ce titre, il devint, en 1699, membre de l’Académie des sciences. Freud est aussi facile à comprendre - sur la plan du vocabulaire.

La lutte des classes ne passe peut-être pas par le fait de se priver des apports de ces penseurs, quand apports il y a, mais de ne pas leur rendre les révérences auxquelles leur donnerait droit un statut social qui ne serait valable que dans une société non égalitaire - où certains se sentiraient "inférieurs" parce que leurs parents ne leur ont pas enseigné les codes (façon de se tenir, de s’habiller, de "se vendre", etc.) et les mots en vigueur dans les classes dominantes.

Maintenant, pourquoi un mécanicien ne parlerait-il pas sur Le Grand Soir à d’autres mécaniciens ? Ceux qui n’en possèdent pas le vocabulaire ne liront pas. C’est tout. Ils ne se sentiront pas idiots pour autant. En revanche, si ce dialogue aboutit à ce que quelqu’un parmi les mécaniciens ait quelque chose d’important à dire à « tout le monde », l’un d’eux cherchera comment l’expliquer en termes sans « jargon ». Pour être lu.

04/09/2011 02:02 par anonyme

Alternatives international

Secrétariat International
mardi 4 décembre 2007 par Alternatives international

Les membres du Conseil International de Gouvernance sont :

- Moussa Tchangari (Niamey),
- Abdramane Ousmane (Niamey),
- Mondli Hlatshwayo (Johannesburg),
Monique Crinon (Paris),
- Refaat Sabah (Ramallah)
- Gabriela Batista (Fortaleza)
- Kamal Lahbib (Rabah)
- Pedro Ivo Batista (Fortaleza),
- Michel Warcshawski (Tel Aviv),
- Shir Hever (Tel Aviv)
- Michel Lambert (Montréal),
- Luc Phaneuf (Montréal),
- Hamouda Soubhi (Rabat),
- Vinod Raina (Delhi),
- Pierre Beaudet, Membre fondateur

Secrétaire Général à Montréal
Feroz Mehdi
+1 514 982 6635

http://www.alterinter.org/article1465.html

Monique Crinon : "Une réponse à Bernard Cassen, par Monique Crinon, Bernard Dréano, Catherine Samary" : http://www.communautarisme.net/attaclaicite/Une-reponse-a-Bernard-Cassen-par-Monique-Crinon-Bernard-Dreano-Catherine-Samary_a28.html

04/09/2011 07:35 par Normand

Il faut rigoler de l’esprit procédurier de quelques-uns. En passant, comme C. Loty Malebranche est, par Jargon, jugé semblable à Bhl, cet ennemi public numéro 1 de toutes les causes des opprimés, et vu cette lumineuse contribution de Jargon que Lgs nous donne à lire, à quelle peine va-t-on condamner l’auteur de l’article pour son crime contre le peuple qu’il lèse ? Car c’est de jugement qu’il s’agit ici. Il y a un acte d’accusation et un coupable qui fait baver certains avec acrimonie. Qu’il est facile de juger et d’acculer arrogamment autrui qui produit, et de cracher sa bave pleine de lieux communs, de parler de chose qu’on ignore, de dire qu’est-ce qui est intelligent ou ne l’est pas et ce, dans le confort de l’anonymat ! L’opinion est vraiment le miracle qui transforme monsieur tout le monde en critique de philosophie, spécialiste de langage et inquisiteur de toute sorte.

Oui, c ça la démocratie, versez, versez, sous prétexte de style, votre bave sur ceux qui écrivent et contribuent à un journal alternatif, ils sont vos ennemis, de sales criminels à acculer. J’imagine que ça ne fait que commencer car les chefs d’accusation sont innombrables...

04/09/2011 13:23 par gérard

@ Jargon,
on peut conduire une automobile, sans être obligé de connaitre le signifiant de l’arbre à came.
En ce qui concerne l’ordinateur, l’exemple est mauvais, l’outil étant nouveau, il est indispensable de se former au jargon de l’informatique, au risque à un moment ou à un autre de... "couler une bielle" !
L’exemple du champignon par contre, lui est des plus succulents, il me sied à merveille.
Le sujet abordé étant d’une vastitude sans bornes, je torturais mes neurones afin de trouver une solution pour étayer mes idées le plus succinctement possible.
Votre "champignon" m’a sauvé la vie, on a les paradoxes qu’on peut !
Il est d’une folle impertinence de mettre en parallèle philosophe et mycologue, je vous l’accorde.
Je suis un amateur assez éclairé sur les champignons, et je sais donc qu’ils ont double, voire triple, quadruple, et même plus, nationalité suivant les régions. Pour une appellation donnée en latin, les noms diffèrent sensiblement d’une région à une autre.
Quelle attitude doit prendre, en considérant cet état de fait, tout spécialiste, tout mycologue digne de ce nom, par exemple pour faire un exposé sur les champignons mortels, dangereux, ou indigestes, doit-il :
1) utiliser les noms latins, qui spécifient bien les familles, donc de fait c’est plus précis.
2) se servir au maximum des noms communs, en cherchant bien à utiliser les noms de différentes régions, afin d’être compris par un maximum de gens, et éviter ainsi les accidents. Cette attitude ne l’empêchant nullement pour autant de citer les noms latins.
La réponse est dans la question.
Dois-je plus expliciter l’évidente parallèle avec un Philosophe ? Ne se doit il pas de vulgariser ses dires, ses idées, pour toucher un maximum de gens ? Ne se sentirait-il trop "abaissé" en utilisant un langage "vulgaire" ?
Je n’ose imaginer cette hypothèse....
Une théorie philosophique à la forme sophistiquée ne pourrait elle pas être contredite par de simples "bons sens", édictés avec des mots simples ? mais il faudrait pour cela qu’il y ait communication entre les deux, et ce sans la nécessité d’avoir recours à un "traducteur" !
On parle de castes en parlant de la société Indienne, mais notre société, la plus "avancée" la plus de chez plus !... mais elle n’est formée que de castes, et je pense même que nous en avons plus, mais surtout qu’elles sont plus rigides moins interpénétrables !
Pour la démonstration...pas maintenant !...vous m’excuserez, mais le sujet est trop "lourd" !
Je persiste et je signe,
"Alors, Messieurs les "philosophes", larguez votre verbiage philosophico-poètico-incompréhensible, et venez concrètement sur le terrain, il y a urgence pour la Planète !"
sortez de votre caste !

04/09/2011 14:53 par Paulette

@ Gérard,

Marx ou Rousseau, puisqu’ils n’ont pas été "de terrain", faisaient donc du verbiage ! N’avez-vous pas l’impression de faire du verbiage maladroit par votre phrase qui revient comme une idée fixe, un réflexe malsain ? Depuis quand les intellectuels qui proposent des idées et définissent les choses et situations, devaient-ils nécessairement passer à l’action "de terrain" ? Sarkozy, Obama, Lepen sont passés à l’action de terrain et nous voyons ce que ça donne. Le philosophe qui pense et donne a penser, agit sur le terrain puissant des idées qui peuvent, elles, générer l’action. La mission, l’action de l’intellectuel est là . Maintenant, aller sur le terrain miné sans que celui-ci soit propice, risque de le faire dévier. Alors Gégé, si tu es homme de terrain, fais ce que tu as à faire et les penseurs, t’aideront par leurs idées, leur éclairage sur le statu quo et les influences cachées qui le déterminent, si tu le veux. Chacun son lot, Gérard, pas vrai, mec ! La pensée en mass-media, c’est de l’action.

04/09/2011 21:16 par gérard

@ paulette

pourquoi idée fixe ? réflexe malsain ?
décidément je reçois des retours de bâtons violents !
Alors je vais encore aller encore plus loin pour me faire battre :
Par exemple :
Marx n’y est absolument pour rien dans la révolution russe de 1917....!
Il y avait une SITUATION sociale effroyable en Russie propice à une révolution, point à la ligne !
Les intellectuels n’y sont absolument pour RIEN !
Staline un intellectuel ?..je rêve !
C’est lui qui a gagné....
Il faudrait se poser la question : pourquoi ?
Qui donc au fin fond de la Russie avait pu analyser Lénine, Trotski, Makno, et j’en passe !
Il faut avoir un peu d’imagination !
revenir humblement au niveau de la cellule, ces gens, vivants dans ces milliers de villages et hameaux qui formaient cet immense pays !
avaient -Ils tous lu Lénine ?
Savaient-ils même lire ?

Le philosophe qui pense et donne a penser, agit sur le terrain puissant des idées qui peuvent, elles, générer l’action.

Il faudrait encore qu’il soit lu, écouté, quel est le % d’audience de Tf 1 ?
ARTE c’est combien ?

si tu es homme de terrain, fais ce que tu as à faire et les penseurs, t’aideront par leurs idées, leur éclairage sur le statu quo et les influences cachées qui le déterminent, si tu le veux. Chacun son lot...

Sous entendu, je suis trop con, en tant qu’homme de terrain, d’abord qu’en savez vous ?...j’ai donc besoin des lumières des intellectuels, des vrais ! Je suivrai donc le sentier qu’ils ont tracé pour moi et qui me mènera vers..., au fait... vers quoi ?

Et en plus, j’aime bien, il y a ceux qui réfléchissent, et les autres, comme ça c’est reposant : On a pas de questions à se poser, le pied !

Quelque chose me chiffonne, si on remplaçait "penseur" par Dieu, cela donnerait :

si tu es homme de terrain, fais ce que tu as à faire et Dieu t’aidera par ses idées, leur éclairage sur le statu quo et les influences cachées qui le déterminent, si tu le veux. Chacun son lot...

....je comprend mieux !

04/09/2011 23:52 par Paulette

@Gérard,

Tu sous-estimes la minorité. Les grandes révolutions commencent par des idées qui touchent juste quelques-uns qui, dans certains cas, selon leur position sur le terrain de l’action, arrive à les proposer aux masses et à les appliquer.

Maintenant ta question sur le pourcentage ne vaut rien et est une insulte pour la presse alternative dont LGS, que tu juges en les comparant maladroitement avec Tf1 ! Si ce n’était que du pourcentage, toute la presse alternative devrait se fermer comme inutile ! Mais, vieux Gégé, tu n’y vois strictement rien. Il te faut juste contester pour contester comme un gamin. Tu dois avoir raison dans la conversation ! Un trait patent de gaminerie et de grave immaturité. Ajuste donc ton âge mental à ton âge chronologique.

Ben, comme tu as l’art de tout déformer, tu parles de Dieu quand je parle de penseurs, j’entrevois déjà une future déformation de mes dires. Comme le dit un ami : "Avec un malentendant, on n’arrive jamais qu’à des malentendus".

05/09/2011 01:58 par gérard

@ Paulette

Tu sous-estimes la minorité. Les grandes révolutions commencent par des idées qui touchent juste quelques-uns qui, dans certains cas, selon leur position sur le terrain de l’action, arrive à les proposer aux masses et à les appliquer.

Ce n’est qu’un postulat, rien qu’un postulat !
.
Au Grand Soir, on débat sur des idées, mais elles sont placées où les idées chez vous :

Mais, vieux Gégé, tu n’y vois strictement rien. Il te faut juste contester pour contester comme un gamin. Tu dois avoir raison dans la conversation ! Un trait patent de gaminerie et de grave immaturité. Ajuste donc ton âge mental à ton âge chronologique.

Faut-il que je souligne les "idées" ?

Ce sont mes derniers mots !
Je vous serez gré de bien vouloir m’oublier, de ne plus répondre à aucune de mes interventions ni ici, ni sur aucun autre site ou article, il y a des limites à ne pas franchir dans l’arrogance, la suffisance et les propos insultants !

@ Grand Soir
Désolé de vous avoir fait subir...ça !

05/09/2011 08:14 par File, ô Sophie!

Interview de l’auteur de l’article :
http://intellection.over-blog.com/article-entretien-avec-camille-loty-malebranche-76334337.html

Prise de position :
http://www.forumhaiti.com/t4494-mcamille-loty-malebranche-ne-veut-plus-voir-ses-articles-au-forumhaiti

(Le Saint serait-il en plein dans la manipulation sémantique connotative de l’idéologie ?)

05/09/2011 13:20 par gérard

merci @ ....file au Zoo, fi !

...Pour les liens qu’il a envoyé sur l’auteur de l’article.
Je connaissais le deuxième, les jugements assez négatifs, notamment, sur son "complexe de supériorité"...
Le premier m’a bougrement intéressé car il donne un éclairage assez contrasté de m. Malebranche. J’ai tout au long de l’interview été balloté d’un extrême à un autre :
de l’irritation la plus féroce !
jusqu’à l’agrément "centpourcentesque"( j’aime les barbarismes ! ce ne sont somme toute que des néologismes en suspend, non certifiés par les hautes autorités linguistiques...) de ses propos sur le rapport nord-sud, soit dit pour simplifier !
Je l’ai un peu lu, transversalement...
Je vais y retourner,
mais cela me suffit pour poser une question :
pour combattre Le Système, peut-on se satisfaire comme outil, de son langage sans se faire d’office récupérer, se faire bouffer pour ainsi dire, sans ne plus être compris que par ceux issus du Système, sans devenir la bonne conscience du Système ?
Personnellement je ne le pense pas :
Il faut tuer l’intelligence des mots anciens
Avec des mots tout relatifs, courbes, comme tu voudras
Il faut mettre Euclide dans une poubelle
http://www.frmusique.ru/texts/f/ferre_leo/chien.htm
La forme et le fond...
ou l’éternel combat !

05/09/2011 14:50 par File, l'oe... (sauf i)

(File, c’est au sens de "file ton coton", et non pas "va-t-en !")

Dire les choses déjà dites et démontrées par ailleurs, mais avec un vocabulaire qui sied à certains - soit qu’ils l’aient appris pendant leurs études supérieures, soit qu’ils pensent être bêtes (avec jeu de mot) s’ils ne le comprennent pas sans l’avoir appris - après tout, si ça peut convaincre quelques personnes de plus parce que c’est dit en termes d’"experts" et que c’est "croyant"... pourquoi pas ? Sans doute faut-il répéter plusieurs fois les mêmes choses, mais avec des mots différents, à des publics différents, pour qu’elles "prennent corps" ? Le fond reste (à peu près) le même, mais la forme change.

Quant à "tuer les mots anciens"... le travail est déjà commencé, avec "révolution", "rebelles", "démocratie", "humanitaire", etc... etc... etc... Que restera-t-il, sinon, peut-être, "sans-cravate" comme il y eut "sans-culotte" ? Il est à remarquer que, prenant sans doute leurs désirs pour des réalités, les médias disent que les mécontents des lois du dictateur de France... grognent. Comme on le dit des animaux qui n’ont pas le langage humain.

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