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L’impensé stratégique des Européistes pris dans la tornade Trump 2.0

Manifestement le second mandat de Donald Trump provoque des ondes géopolitiques d’une fulgurance inouïe sur l’échiquier mondial. Et cela se ressent violemment sur les théâtres géopolitiques globaux, notamment européens ; mais aussi sur le théâtre local états-unien. Toutefois, il est surprenant de voir la sidération et le désarroi que ces ondes chaotiques, pourtant soupçonnées, voire annoncées, provoquent chez les Européistes. Et c’est justement ces postures que nous voulons problématiser dans cette tribune : montrer que la sidération et le désarroi des leaders européens devant la nouvelle orientation, priorisant « l’âge d’or de l’Amérique » au détriment des alliances surannées, que Trump veut imprimer à la géostratégie mondiale, relève respectivement de l’impuissance et de l’insignifiance. Toute la valeur de cette problématique tient au fait que derrière ces deux postures de corps et d’esprit, il y a la manifestation évidente d’un profond impensé stratégique. Dans cette tribune en deux actes, nous nous proposons de prouver que cet impensé stratégique, parce qu’il est au vrai la caractéristique d’une déficience culturelle dont font montre toutes les élites occidentales et même celles dites progressistes du monde, peut s’imposer comme la variable explicative de l’invariance des crimes du capitalisme et du triomphe des idées fascistes partout sur la planète.

Et pour ce faire nous explorerons les questions suivantes : D’où vient ce vide stratégique observable partout dans les hautes sphères décisionnelles du monde ? En quoi ce vide, manifeste chez ceux et celles qui ont le privilège du savoir et du pouvoir (politique et économique), est-il une mesure de l’effondrement de l’imaginaire culturel et de l’érosion de l’identité des peuples sous la poussée des déviances globalistes imposées comme valeurs universelles ? Si ce lien entre impensé stratégique et déficience culturelle est avéré, ne peut-il pas inversement expliquer l’alliance stratégique Poutino-Trumpienne, qui disloque le logiciel culturel globaliste, non pas comme un simple calcul pragmatique entre deux autocrates, pour partager le butin des terres rares ukrainiennes, mais comme la conjonction de vue entre la Russie de Poutine et l’Amérique de Trump sur des valeurs traditionnelles fortes qui placent l’identité au centre de la vie des nations ? Cette nouvelle donne parce qu’elle redessine le paysage politique mondial ne traduit-elle pas ce que Marcelo Ramirez appelle « L’obsolescence des idéologies classiques » ? ).

L’onde de choc du déminage de fond

Il n’est pas exagéré de dire que la tornade Trump 2.0 a fait émerger de nouvelles failles tectoniques tout le long de la forteresse du capitalisme globalisé et wokisé. Et vraisemblablement, certains ne s’y attendaient pas, ou s’y étaient mal préparés. Pourtant, tous ceux et toutes celles doués de bon sens, savaient que, vu le positionnement irréfléchi des leaders européens contre Trump, depuis sa mise hors jeu, lors des élections de 2020, par l’État profond, et tenant compte de leur posture de servilité vis-à-vis du mandat de Joe Biden, lequel n’était objectivement qu’un troisième mandat déguisé de Barack Obama, et oui, tous ceux et toutes celles qui sont capables de penser dans la critique savaient que ce nouveau mandat de Trump allait se faire sur fond de fissures et de violents coups de griffes revanchards. Mais forcément, ceux et celles qui ont déserté la pensée critique ne s’attendaient pas à voir le 47ème président des États-Unis porter de tels coups de massue contre les structures opaques de l’État profond étasunien (USAID, CIA, FBI, Médias Mainstream, Big Pharma) et de l’État globaliste, dont l’Union Européenne est la face visible. Et la volonté de faire mal est si grande chez Trump, qu’il a su constituer autour de lui une véritable équipe de démineurs de fond (Elon Musk, J. D. Vance, Tulsi Gabbart, Kash Patel, Robert Kennedy Jr.) dont chacun semble avoir obtenu mandat pour s’attaquer à une strate spécifique de l’État profond, et cela dans ses ramifications tant locales (États-Unis) que globales (reste du monde).

D’ailleurs, les confirmations de Tulsi Gabbart, de Kash Patel et de Robert Kennedy Junior à leur poste ont ceci d’intéressant qu’elles ont froissé les médias mainstream occidentaux, qui ont vu, dans leur profil, le casting le plus controversé de Donald Trump. De fait, les médias occidentaux s’attendaient à ce que ces trois mousquetaires échouent leur test au Sénat des EU. Pour cause, ils sont les plus fidèles parmi les fidèles de Trump et partagent plusieurs de ses vues postulées comme étant complotistes :

• L’État profond, dans ses structures locales américaine et globales, entretient des liens étroits avec les réseaux terroristes ;
• Les réseaux terroristes un peu partout dans le monde ne sont que des failles creusées par la CIA pour donner au monde les plis qui conviennent au Grand Barbare Occidental ;
• Les interventions de l’USAID dans les pays du Sud ont été des opérations de déstabilisation des structures étatiques de ces pays en leur substituant une armée d’ONG instrumentalisée pour promouvoir les droits de l’homme et le LGBT ;
• La Russie a été contrainte de réagir en Ukraine à force de provocation de l’OTAN,
• Les vaccins contre la COVID19 étaient imposés, malgré leur inefficacité connue, pour supporter Big Pharma dans ses stratégies obscures ;
• La justice des pays européens est de plus en plus instrumentalisée au service de l’ordre globaliste et wokiste ;
• La majorité des médias mainstream occidentaux et dans le monde sont subventionnés par les fonds de l’USAID.

Ces données, une fois reliées entre elles, permettent de comprendre pourquoi les médias de grand chemin, en bons chiens de garde de l’ordre globaliste, ont pris pour cible les principaux artilleurs de l’équipe de Trump, en les qualifiant d’être tous d’être peu qualifiés et tous adeptes de la théorie du complot. Et c’est leur reliance structurante qui nous autorise à problématiser la sidération (impuissance) et le désarroi (insignifiance) des Européistes et des globalistes devant le nouveau mandat de Donald Trump. Puisqu’à l’évidence, les signaux avant-coureurs de cette onde de choc étaient ressentis, longtemps avant les élections, partout sur la planète. Mais ce qui nous importe le plus est de savoir si la bonne appropriation de cette problématique de fond peut augurer des brèches pour des lignes de résistance innovantes hors de l’invariance ?

Des déviances culturelles à l’impensé stratégique

En seulement moins d’un mois après sa prise de fonction, l’agent orange de Poutine, comme le FBI l’appelle secrètement, a provoqué des ondes porteuses de lourdes incertitudes pour les globalistes. Tous ceux et toutes celles, qui imprudemment avaient vendu la crinière orange de Trump avant de lui avoir coupé la tête, se retrouvent déstabilisés et en perte de repère. D’où la sidération de l’Europe, notamment de ses élites insignifiantes et de son armée de merdias, d’analystes toutologues et d’éditorialistes télégraphistes de la CIA qui avaient ouvertement pris fait et cause contre Donald Trump depuis les évènements du 6 janvier 2021.

Mais la sidération de cette caste d’incompétents vient surtout du fait que depuis la crise sanitaire de la COVID19, elle n’a pas cessé de s’enfoncer dans le déni du réel et d’enfumer l’opinion publique internationale, en promouvant les récits les plus improbables et en soutenant les politiques les plus dénuées de sens ; pourvu que cela conforte la vision des élites globalistes et transhumanistes. Or ce sont ces élites globalistes et transhumanistes qui sont la cible prioritaire de Donald Trump. Ce qui explique, sans doute, son rapprochement stratégique avec Poutine. Et pour cause ! Par-delà tout ce qui les oppose, la Russie de Poutine et l’Amérique de Trump se rejoignent dans une vision partagée de défense des valeurs qui renforcent la culture traditionnelle et l’identité des peuples. Si les élites occidentales et certaines factions progressistes et gauchistes du monde sont si déstabilisées par les stratégies de Poutine et de Trump, c’est parce qu’elles ont depuis longtemps abandonné le socle culturel et identitaire, traditionnel et authentique, qui forge la valeur de toute pensée stratégique d’un point de vue étatique.

Et c’est loin d’être un détail, car comme le savent tous ceux et toutes celles qui pensent dans la complexité, « une culture gagnante peut élever la stratégie vers des hauteurs insoupçonnées » : Alain Charles Martinet, “ Stratégie et pensée complexe Ê, Revue française de gestion, No 93, 1993) ; (Jiyul Kim, “ Dimension culturelle de la stratégie et de la politique ”, Revue ASPJ Afrique et Francophonie, 2010). L’erreur d’une certaine gauche, désemparée depuis la chute du mur de Berlin en 1989, est d’avoir ignoré le poids de la culture dans les choix stratégiques. Ce qui explique leur alignement inconditionnel sur les valeurs universelles et leur soumission aux injonctions globalistes du capitalisme wokisé. Cette gauche, en pertes de repères idéologiques depuis 1991, a cherché à survivre en fuyant vers le centre et en s’arcboutant aux impostures du développement durable, de la lutte contre le réchauffement climatique, des injonctions droits de l’hommiste et transhumanistes ; alors qu’elles ne sont que des déviances culturelles promues à dessein pour mieux effondrer l’imaginaire collectif et l’identité culturel des peuples, et briser leur résistance face au totalitarisme du marché. Une perspective que Pierre Bourdieu avait explicitée depuis 1998, en rappelant que le triomphe du néolibéralisme dépendra de sa capacité à détruire les structures collectives qui peuvent résister et faire obstacle à logique du marché pur.

Or quand on réfléchit bien, et en se rappelant qu’Albert Camus avait suggéré que « tout ce qui dégrade la culture est un raccourci vers la barbarie », on comprend mieux que le virage wokiste pris par le néolibéralisme n’est en réalité qu’un enfumage démocratique et culturel pour abrutir les peuples et les rendre impuissants en les coupant de leurs racines et de leur identité. Ce qui explique aussi l’impuissance des gauches du monde entier devant l’invariance des crimes du capitalisme, car tout en prétendant combattre les structures économiques et politiques du capitalisme, les gauches du monde entier ne souscrivent pas moins aux déviances culturelles et libertaires du capitalisme, oubliant que c’est par la culture que la stratégie se met en actes.

En effet, comme le dit Alain Charles Martinet, « la stratégie se pense et se met en acte parce que des situations posent problème » (“ Recherche en stratégie : un problème de granularité ”, Revue française de gestion, No 256, 2016). Cela sous-entend qu’entre les problèmes et la stratégie, il y a l’imaginaire culturel comme constructeur de sens et tisseur de liens. C’est à travers ces liens que prend forme le réel par l’interprétation qui permet de relier les événements dans leur contexte pour donner du sens aux incertitudes qu’ils renferment. Et quand l’imaginaire culturel s’effondre, il n’y a plus de place que pour l’impensé stratégique.

Voilà pourquoi le paradoxe Trump, parce qu’il pose problème, a besoin d’être analysé à travers un prisme stratégiquement éclairé. Or les courants progressistes du monde, à force de se soumettre aux injonctions wokistes des élites globalistes et transhumanistes, ont abandonné leur repère identitaire et culturel propre, et se retrouvent déracinés et désarmés devant les incertitudes du monde. L’impensé dans lequel ils vivent les empêche de donner du sens aux événements, car incapables de penser dans la complexité. Or, la stratégie appelle une pensée complexe (Alain Charles Martinet), puisque c’est la complexité qui permet de comprendre que les incertitudes qu’apportent Donald Trump sont plus utiles que certains des mouvements de résistance à gauche ; puisque, tout en mettant à mal les peuples du monde, elles n’amplifient pas moins les failles sous les strates des structures fissurées du capitalisme. Ainsi, tout en étant un suprémaciste et un fasciste convaincu, Donald Trump reste aussi une faille incontrôlée qui peut entraîner des éboulements involontaires sous les strates de la forteresse capitaliste.

D’où notre propos, dans le second acte de cette tribune, de problématiser l’approche primaire avec laquelle certains courants progressistes et gauchistes se positionnent par rapport à Donald Trump. Ils se contentent d’analyser l’individu dans le prisme de leurs certitudes idéologiques, en s’attardant uniquement sur sa face suprémaciste terrifiante et son racisme archi connu. Mais cela relève aussi d’une forme d’impensé, puisque depuis 1991, nous vivons le temps de la fin des certitudes, et cela exige un peu plus de profondeur analytique pour intégrer les incertitudes comme une part d’ombre qui rend compte de l’incomplétude de notre compréhension du réel. D’où le besoin de compétences transversales, de méthodes systémiques et d’intelligence complexe pour approprier le réel non plus en termes de certitudes, mais de possibles à explorer le long des trames incertaines. Et c’est là une propriété chaotique des systèmes sociaux qui est largement méconnue chez ceux qui s’enferment dans des certitudes idéologiques : selon la théorie de la complexité, une fois qu’un système entre dans son état chaotique, les acteurs n’ont aucun pouvoir pour piloter ses structures, et encore moins, s’ils font appel à leurs certitudes. Ils doivent s’en remettre à leur capacité à donner du sens aux évènements en tenant compte que chaque onde de turbulence contient à la fois des incertitudes et des lignes de fuite vers états d’équilibre adaptés aux perturbations et qui parce que s’éloignant du connu, ouvrent la voie à l’inconnu, source d’innovation et d’inespéré (Soufyane Frimousse, “ Domptez l’imprévisible et l’incertain ”, 2022, EMS).

Manifestement, être militant et avoir des convictions de gauche ne suffit plus face à l’incertitude du monde. Le théâtre mondial d’aujourd’hui est plus complexe, dynamique et connecté que jamais. Il faut donc une capacité analytique pour approprier les événements non plus pour ce qu’ils sont en eux-mêmes, mais pour le sens qu’ils acquièrent en tentant de les relier à d’autres données. Car rien n’a de sens en soi. De même, Trump en soi, dans ses certitudes suprémacistes et ses convictions racistes, n’est pas l’enjeu du débat. Ce qui est en jeu, ce sont les incertitudes que provoquent les politiques chaotiques qu’il est train de mettre en œuvre depuis bientôt un mois, et qui se révèlent avoir un impact géopolitique déstabilisant, tant pour les peuples du monde que pour les strates opaques du capitalisme globalisé. Dès lors, on ne peut plus approprier Donald Trump comme un ennemi dangereux pour les peuples dignes, mais comme un paradoxe qui peut faciliter l’émergence de nouveaux fronts de résistance, là où il y a de l’intelligence.

Et c’est parce qu’elle a érodé son intelligence que l’Europe se retrouve prise dans les vents contraires que la tornade Trump 2.0 fait souffler sur la face du monde. Et cette déculottée européenne est d’autant plus significative, selon la perspective stratégique ici recherchée comme posture de sursaut des peuples hors de l’impuissance et de l’invariance, que la dernière fois que le monde a connu une détente progressiste, de communion entre les peuples, remonte à la sortie de l’Europe de l’Histoire en 1945. Faut-il rappeler que c’est par sa tentative d’y rentrer à nouveau par effraction et sournoiserie, en passant outre la volonté des peuples, notamment français et néerlandais, qui avaient tous, à une écrasante majorité, rejeté le traité constitutionnel européen, qu’elle est devenue cette menace pour la liberté des peuples, comme l’a courageusement rappelé récemment aux Européens J.D. Vance, le bras droit de Donald Trump ?

Du rêve de puissance par le déni à l’impuissance devant le mépris

En ce sens, l’impensé stratégique des élites européennes explique parfaitement les trois stations de leur impuissance révélée face à l’alliance historique Poutine-Trump. Il y a d’abord la claque de Munich assénée par J.D. Vance et l’exclusion des négociations sur la paix en Ukraine qui symbolise la station de l’humiliation historique. Puis, il y a la station de la convocation diplomatico-guerrière frénétique d’Emmanuel Macron qui révèle tout son côté pathétique et sa posture surmédiatisée, puisque son égo ne supporte pas de se retrouver dans les fosses de l’histoire alors qu’il se prenait pour Jupiter s’envolant vers l’olympe. Et enfin, il y a l’éternelle agitation stérile autour du fossile politique qu’est Zelenski.

Toute cette impuissance révèle que l’Europe n’a existé comme puissance que dans l’ombre du parapluie nucléaire américain. Gonflée par la certitude de la protection qu’offre le parapluie nucléaire américain, l’Europe a cru qu’elle était une puissance et qu’elle pourrait hausser le ton, jusqu’à vouloir infliger une défaite stratégique à la Russie. Ainsi, plutôt que de faire preuve d’intelligence de sécuriser ses frontières par une bonne entente avec la Russie et de défendre les intérêts de ses peuples, l’Europe a préféré sacrifier l’avenir de sa population, brader son économie et exploser son modèle industriel pour faire plaisir aux américains. Comme une va-t’en guerre, assoiffée de sang impur et affamée de cadavres russes, elle s’est mise vent debout, la fleur au fusil, contre la Russie, alors qu’elle est à portée de tir du feu nucléaire russe. Or voilà que le nouveau maître étasunien décide, dans un revirement de stratégie, de faire la paix directement avec la Russie, et d’un commun accord, les deux vrais belligérants conviennent d’exclure et l’Europe et l’Ukraine. Comme jadis en 1945, à Yalta, les Russes et les Étasuniens vont se partager une partie de l’Europe. Et comme toujours, les vaincus et les suiveurs impuissants n’ont pas d’honneur, ils se font toujours exclure, comme des malpropres, du festin des vainqueurs. Tandis que l’Ukraine prend conscience qu’elle a été sacrifiée sur l’autel du business des terres rares et que cette guerre n’était jamais la sienne ; l’Europe, quant à elle, se découvre comme la grande cocufiée de la guerre par procuration que l’Amérique de George Soros, de Bill Clinton, de Bill Gates et de Barack Obama menait contre la Russie par l’Ukraine interposée.

C’est un vrai cataclysme que provoque Donald Trump, seulement un mois après le début de son second mandat. Le timing semble annoncer de grands et profonds bouleversements. Et on comprend toute la stupeur des Européens qui se retrouvent contraints d’assumer leur couillonnerie stratégique et de prendre en mains leur destin qu’ils ont abandonné servilement, depuis 1991, aux mains des EU. Et comme le dit justement Emmanuel Todd, « L’Europe est peut-être allée chercher sa mort en Ukraine ». Et l’abasourdissement des leaders européens, devant le mépris que leur témoigne désormais le nouveau maître du monde, dit la profondeur de leur impensé stratégique, et leurs postures de révolte contre l’axe Trump-Poutine ne sont au vrai que des supplications pour obtenir une petite place à la table des puissants. Mais dans leur impensé, ils ne comprennent pas cette vérité révélée par Emmanuel Todd : Les américains méprisent les Européens pour leur servilité.

De l’impuissance à l’insignifiance

Devant cette impuissance pathétique, ma pensée va particulièrement au président français, Emmanuel Macron : car à se prendre dans ses rêves de puissance pour Jupiter, à traiter les pauvres qui n’ont rien de n’être rien, à insulter les dirigeants Africains et Haïtiens, en les assimilant à des cons ou à des ingrats et se découvrir soi-même, n’être, soit qu’un simple marche pied sur lequel le maître américain se hisse, soit un chiffon sur lequel il s’essuie les bottes selon son vouloir, a quelque chose de pitoyable et de révoltant. Tout au moins pour ceux et celles qui sont dignes. Et c’est là le problème : l’Europe a-t-elle encore des élites dignes pour la sortir des trois stations de son impuissance que sont l’humiliation pathétique, la surmédiatisation frénétique et l’agitation stérile ?

Façonnés et profilés, depuis la fin de la seconde guerre mondiale, dans le moule de la servitude atlantique, particulièrement depuis l’effondrement du bloc de l’Est en 1991, les dirigeants européens ne s’attendaient pas à se faire empoigner, bousculer, culbuter avec une telle violence et rejeter avec un tel mépris par leur maître américain. Mais de fait, au-delà de leur impuissance réelle face à la nouvelle gouvernance que veut imprimer Donald Trump au monde, ils se retrouvent comme de nobles insignifiants qui quémandent une place à la table des puissants. Tel est le spectacle déprimant que vient une nouvelle fois de donner les Européistes qui, sous la houlette d’Emmanuel Macron, ont formé à la hâte un conseil de guerre de 8 fantassins prompts à défier l’axe stratégique Poutine Trump. Mais ces agitations ne trompent plus personne, puisque tout le monde connaît le tempo du « verbe à moitié vide » de la diplomatie européenne pour reprendre le mot que Vincent Hervouët a si bien formulé, pour parler de la diplomatie française sous la macronie. Toute une insignifiance anoblie !

Et tout le drame est là. Les leaders européens ne se rendent pas compte qu’ils ne sont que des moins que rien. Vassalisés par l’Empire étasunien pour se faire protéger de la menace communiste, alors qu’ils vivaient dans l’illusion d’une alliance de protection entre pairs, les Européistes n’ont pas compris que les repères du monde avaient basculé, et que les idéologies qui justifiaient en 1945 l’existence de l’OTAN étaient devenues obsolètes depuis 1991. Mais loin de prendre la mesure de ce changement de repère, pour repenser leur stratégie par rapport à l’Empire et prendre en mains leur destin de peuple de manière souveraine, ils ont vécu les trente dernières années dans une si grande démesure de leurs postures serviles vis-à-vis de l’Empire, qu’ils ont laissé transparaître, derrière leurs impostures, autant leur impuissance que leur insignifiance. Voir Macron qui gesticule vouloir poursuivre la guerre contre Poutine, alors qu’en coulisse il appelle le découpeur de journaliste de l’Arabie Saoudite pour lui demander une place sur la photo de souvenir, est assez pitoyable.

Mais au lieu d’analyser les errances stratégiques, les déviances culturelles qui les ont conduits à cette impuissance, ils foncent dans le mur du déni et s’arcboutent à leur rêve d’en découdre avec la Russie. La guerre est leur seul projet ! Parallèlement, les médias de grand chemin, qui relaient leur propagande, et dont la plupart étaient financés par les fonds obscurs de l’USAID (l’aurait-on su officiellement sans Donald Trump et ses démineurs de fond ?), continuent d’abrutir l’opinion publique mondiale en lui laissant croire que la Guerre en Ukraine est du seul fait de la Russie et qu’elle n’a commencé qu’en février 2022. Pas un seul n’a la décence de rappeler que si les accords de Minsk, entre la Russie et l’Ukraine en 2015, avaient été respectés et garantis par l’Allemagne et la France, il n’y aurait pas ce bain de sang, ce gâchis humain et cette hystérie qui fait vaciller le monde entre toutes les peurs d’un dérapage nucléaire.

L’impensé stratégique s’impose donc comme le mal émergent du globalisme. Mal qui dans ses manifestations impuissantes et insignifiantes structure l’invariance de la géostratégie de la déshumanisation. Et comme tel il invite à une introspection. Et c’est cette introspection qui nous pousse au second acte de notre problématisation. Vu cette déculottée que Trump est en train de mettre aux vassaux impuissants de l’Europe, qui sont de fait la rampe de lancement du globalisme et du transhumanisme, ne faut-il pas une pensée d’ouverture pour approprier plus stratégiquement les politiques que Trump est en train de mener durant son second mandat ? Faut-il éternellement se verrouiller sur la focale du prisme militant et s’interdire de penser les antagonismes du monde en termes de possibles divergents structurants pourvu que cela concourt à préserver l’humain et sa dignité ? Il ne s’agit pas de sympathie envers les idées fascistes et suprémacistes de Trump, mais d’une pensée intelligente qui permet de voir, contre toute myopie, l’impact déstabilisant des politiques de son second mandat sur quelques-unes des structures les plus opaques et les plus puissantes du capitalisme globalisé. Ce sera le but de notre prochain article : questionner la myopie progressiste qui empêche de voir que si la tornade Trump 2.0 parvient à faire boguer le logiciel culturel du globalisme, elle ouvre de ce fait la voie à des fissures par lesquelles les invariants stratégiques du capitalisme peuvent s’éroder.

COMMENTAIRES  

20/02/2025 22:39 par Dominique

J’ai d’abord cru que c’était une parodie, mais non c’est la dernière apparition sur les medias sociaux du clown cocaïné qui est supposé diriger la France... Avec Zelinsky ils font vraiment la paire tant il est difficile de dire quel est le plus bête, le plus drogué, le plus égocentriste, cruel et inhumain, le plus ridicule, le plus arrogant, vaniteux et prétentieux des deux !!! Une parfaite illustration de la fable de La Fontaine, la grenouille et le boeuf...
Détruire est tellement facile, c’est à la portée de n’importe quel imbécile et, pour détruire, ils se sont posé là, ils auront tous les deux détruit ou achevé de détruire un pays, leur pays qu’ils avaient promis de conduire vers la paix et la prospérité...

[https://www.youtube.com/watch?v=TaHoqucs49o]

21/02/2025 05:14 par cunégonde godot

M. Trump est un tigre de papier. Pour l’instant il ne fait que prolonger, par l’augmentation brutale des taxes d’importations, la politique impérialiste des sanctions tous azimuts. Sa politique intérieure, du même tonneau, est basée sur l’arbitraire des sanctions contre les migrants, les fonctionnaires, etc. Ça n’ira pas très loin. A l’extérieur, les fondements idéologiques de l’expansionnisme américain n’ont pas changé, au contraire.
Mais aujourd’hui ce sont les BRICS partout dans le monde, y compris dans le Donbass qui mènent le jeu.

L’ "Europe" quant à elle n’a ni plus ni moins d’importance dans le grand jeu planétaire que celui qu’elle s’est elle-même progressivement octroyé depuis la fin de la 1re guerre mondiale : celui de cireuse de pompes de l’empire américain. Son salut ne viendra que de sa dislocation, et sa reconstitution sur la base d’Etats-nations souverains.

Vive les BRICS, vive la France !...

21/02/2025 09:16 par CAZA

Macron est le VRP des banques juives qui l’ ont fait élire .
Bientôt des disputes pour savoir qui va se partager les bénéfices de guerre
https://www.economie.gouv.fr/saef/guerre-1914-1918-financement-guerre-par-limpot

Maintenant ce que le "clown cocaïné" ( HéHé excellent ) fait comprendre aux citoyens dégénérés c’ est qu’ il faut abandonner les luttes sociales car il faut investir dans la guerre contre un ennemis inventé pour la circonstance .L’ argent pour les pauvres ça rapporte rien .
Après la république des jeux et des chaines d’ infaux voici revenir le temps de la der des der .Le Pervers Manipulateur veut continuer à bander en se regardant dans la glace .

21/02/2025 10:08 par Kabouli

Faut-il rappeler que les États-Unis sont la première colonie qui ait obtenue son indépendance ? Il est donc normal qu’elle se sente proche des anciens pays colonisés qui forment les Brics.Un peu d’histoire dont Marx disait qu’elle était une science-ne ferait pas de mal.
Tout laisse supposer que la politique de TRUMP s’inscrit naturellement dans celle des BRICS et que l’on assiste plutôt à l’écroulement de l’Europe terre matrice du fascisme et a une recomposition du monde par un retour des pays en eux mêmes et à leur aires d’influence.
Le fascisme européen visait la domination mondiale et non pas des dominations locales. L’alliance calculée de TRUMP avec la Russie qui est un membre influent des BRICS en est la prémisse.
TRUMP et la droite américaine assument ce qu’aurait dû assumer la gauche, il fait à l’échelon mondiale ce que De Gaulle a fait pour l’Algérie en 1958 (vérifier la date) détricoter la colonisation que voulait perpétuer la gauche et son alliée de l’extrême droite,

21/02/2025 14:20 par legrandsoir

Tout laisse supposer que la politique de TRUMP s’inscrit naturellement dans celle des BRICS

N’a-t-il point menacé les pays membres du BRICS ???

21/02/2025 11:26 par Vincent

Très bon texte, merci.
Je ne trouve à redire que sur un point essentiel :
Il n’existe pas d’alliance stratégique entre Poutine et Trump. Oui ils se retrouvent sur la défense de leurs soi-disant "valeurs" traditionnelles, qui est le fondement d’une forme de respect mutuel entre eux, mais ça ne va pas plus loin.

Trump n’est pas un stratège, c’est au mieux un piètre tacticien, et c’est surtout un communicant qui maîtrise bien les ficelles de la publicité, surtout si elle est mensongère.
Il n’a vraisemblablement même pas compris que les 500 milliards de dollars de terres rares ukrainiennes qu’il exige en paiement - tel un parrain de la mafia - se situent presque toutes dans le Donbass, et donc ne lui appartiendraient qu’au prix d’une guerre à une toute autre échelle, qui est ingagnable.
La seule option diplomatique qui reste à Trump incarnant ici l’empire, c’est le bluff, sinon c’est l’Armageddon. La perte de face étant absolument exclue.

En attendant, quand le même parrain exige 5 points de PIB dédiés à la défense pour faire de l’achat de matériels de guerre made in USA un nouveau racket, tout le monde au sein de l’UE, tout "opposé à Trump" qu’il soit, a le petit doigt sur la couture du pantalon, et s’exécutera fissa en dépouillant encore mieux le "peuple souverain" complètement ahuri qui a porté ces m.rdes au pouvoir en son nom...

Mais je ne pense pas qu’il soit encore possible d’échapper au "black swan" financier que les mondialistes s’efforcent de contenir par tous les moyens les plus absurdes depuis au moins 2008 (cf : "Quantitative Easings" et leurs taux négatifs !)
La guerre demeure donc la meilleure option pour la finance fasciste mortifère dont la cupidité sans limite fait des peuples (ou du vivant en général) un obstacle à éradiquer si nécessaire.
On ponctionnera à cet effet quelques milliers de milliards d’épargne au détour d’une crise monétaire savamment construite, qu’une génération toute entière - rendue débile et aveugle, comme le sont les adeptes d’une secte manipulatrice - refuse même de considérer comme plausible.

Pour le reste, je pense que nous voyons avec l’agitation de Keir Starmer le refus strict de l’Angleterre de perdre le Grand Jeu impérial séculaire.
Attention à leur grand pouvoir de nuisance : Les anglais jetteront sans aucun scrupules la Pologne, les pays baltes et la Roumanie sous le train si c’est nécessaire pour sauver leur Ego démentiel. On voit déjà qu’ils ont sacrifié plusieurs centaines de milliers d’ukrainiens sans sourciller (cf : B. Johnson à Kiev au printemps 2022).

Le petit et stupide Macron converti et piloté par ses maîtres anglo-saxons (et sionistes) n’est, lui, qu’un suiveur minable qui nous entraîne aveuglément vers une guerre totale et totalement destructrice. Je n’ai pas écouté son intervention d’hier, mais je sais que nous aurons "plus de moyens pour la défense" : Surprise !
Marc Rutte est évidemment à la même enseigne, puisque lui aussi (comme tous) fut choisi en vertu de sa lâcheté sans fin qui le rend absolument corruptible, et donc corrompu et soumis comme il se doit.

Bref : La "paix" selon Trump ne ressemble à mes yeux qu’à une guerre plus certaine pour l’Europe sous le joug des pantins que la finance fasciste nous impose comme "dirigeants".

Les oppositions sont insignifiantes et/ou soumises (car la soupe est bonne), la radicalité est exclue par les règles du Saint conformisme pacifiste, les baby-boomers nombreux espèrent qu’ils auront fini de profiter de leur retraite avant que ça ne pète, les jeunes ont une conscience politique de plus en plus proche de celle d’un étasunien moyen, c’est à dire quasi-nulle.

Étonnamment, je ne suis pas particulièrement optimiste. Et vous ?

21/02/2025 11:29 par Annwn

Seule la bêtise humaine donne une notion de l’immensité.
Les pantins Trump et Poutine et, surtout, les marionnettistes et meneurs occultes du « jeu » le savent bien, et en profitent à fond.
Quelques citations, ci-après, pour étayer le propos :
« Le monde est fait d’imbéciles qui se battent contre des demeurés pour sauvegarder une société absurde. » (J. Yanne)
Maurice Maeterlinck : « Tous les systèmes de gouvernement seraient bons si l’homme était meilleur ou plus intelligent. Mais il faut qu’il soit extrêmement intelligent pour être à peu près bon. La clef de tous les malheurs des peuples, c’est leur stupidité. Toutes les explications politiques ou économiques ne sont que des ornements littéraires autour de cette stupidité foncière, à peu près incurable et qui ne s’est pas sensiblement amendée depuis les temps historiques. L’humanité ne semble pas menée par la raison, ni même par le sentiment, mais par des forces étrangères et inconnues. Peut-être subit-elle l’influence de certains climats cosmiques, de certaines zones éthériques qu’elle traverse au cours de son voyage dans l’espace et le temps ? Elle n’a en propre que sa stupidité collective qui l’empêche toujours de suivre les avertissements de ceux qui, instinctivement ou intelligemment, entrevoient où ces forces la mènent. »
Léonard de Vinci : « Le conseil le plus nécessaire demeurera inconnu, ou, s’il est connu, ne sera pas écouté. » ()
Roland Goffin : « Le Peuple est « plasticité », « Réservoir » d’où tout peut être tiré, le meilleur comme le pire, suivant la nature des influences qui s’exerceront sur lui. Miroir en quelque sorte reflétant le modèle qui lui est proposé, son visage renvoie les traits de ceux qui le gouvernent, médiocrité pour médiocrité, noblesse pour noblesse. »
Louis Ferdinand Céline : « L’Homme il est humain à peu près autant que la poule vole. Quand elle prend un coup dur dans le pot, quand une auto la fait valser, elle s’enlève bien jusqu’au toit, mais elle repique tout de suite dans la bourbe, rebecqueter la fiente. C’est sa nature, son ambition. Pour nous, dans la société, c’est exactement de même. On cesse d’être si profond fumier que sur le coup d’une catastrophe. Quand tout se tasse à peu près, le naturel reprend le galop. Pour ça même, une Révolution faut la juger vingt ans plus tard. » ()
Une « Spécial » covid :
Etienne de la Boétie : « Les gouvernants ont plutôt tendance à se distinguer par leur impéritie (c’est-à-dire par leur incompétence dans la profession ou plus souvent dans la fonction qu’ils exercent). C’est le peuple qui s’asservit, qui se coupe la gorge, qui, ayant le choix ou d’être serf ou d’être libre, quitte la franchise et prend le joug, qui consent à son mal. Plus que la peur de la sanction, c’est d’abord l’habitude qu’a le peuple de la servitude qui explique que la domination du maître perdure. Ensuite viennent la religion et les superstitions. Mais ces deux moyens ne permettent de dominer que les ignorants. Vient le « secret de toute domination » : faire participer les dominés à leur domination. Les théâtres, les jeux, les farces, les spectacles, les gladiateurs, les bêtes curieuses, les médailles, les tableaux et autres drogues de cette espèce étaient pour les anciens peuples les appâts de la servitude, la compensation de leur liberté ravie, les instruments de la tyrannie. »
Goethe : « La vérité doit être martelée avec constance, parce que le faux continue d’être prêché, non seulement par quelques-uns, mais par une foule de gens. Dans la presse et dans les dictionnaires, dans les écoles et dans les Universités, partout le faux est au pouvoir, parfaitement à l’aise et heureux de savoir qu’il a la majorité pour lui. »
René Guénon : « La sottise d’un grand nombre et même de la majorité des hommes, à notre époque surtout, et de plus en plus à mesure que se généralise et s’accentue la déchéance intellectuelle caractéristique de l’ultime période cyclique, est peut-être la chose la plus difficile à supporter qu’il y ait en ce monde. Il faut y joindre à cet égard l’ignorance, ou plus précisément une certaine sorte d’ignorance qui lui est d’ailleurs étroitement liée, celle qui n’est aucunement consciente d’elle-même, qui se permet d’affirmer d’autant plus audacieusement qu’elle sait et comprend moins, et qui est par là même, chez celui qui en est affligé, un mal irrémédiable. Sottise et ignorance peuvent en somme être réunies sous le nom commun d’incompréhension ; mais il doit être bien entendu que supporter cette incompréhension n’implique aucunement qu’on doive lui faire des concessions quelconques, ni même s’abstenir de redresser les erreurs auxquelles elle donne naissance et de faire tout ce qu’il est possible pour les empêcher de se répandre. »

21/02/2025 14:33 par james

Plutôt convaincu par ce texte.
Juste gêné par ce mantra "idées fascistes et suprémacistes de Trump" qui se rapproche dangereuse de l"agression brutale et non provoquée" de l’Ukraine par la Russie typique du globalistan.

21/02/2025 21:38 par Gabriel Proulx

L’un des rares points positifs du retour du clown orange au pouvoir, au pays des cowboys anglo-sionistes incultes, c’est de voir les libéraux-fascistes occidentaux, complètement humiliés, pleurer de rage à la vue de leur perte de puissance et d’influence.

Les adultes doivent essayer de discuter sérieusement pour une fois, alors allez, sales petits larbins impérialistes européens et canadiens ! Assis à la table diplomatique des enfants et restez-y pour de bon cette fois ! Ils pourront s’amuser à faire des "virages à 360 degrés" à l’infini avec leur diplomate en herbe, la fasciste "verte" Baerbock. Pendant que les adultes discutent pour éviter un conflit nucléaire apocalyptique, les Européens assis à la table des enfants écouteront encore et encore les discours amateurs et infantiles de Kaja Kallas, une autre diplomate sous-qualifiée, qui rêve publiquement d’envahir la Russie, de la balkaniser, de la coloniser, d’anéantir sa culture et d’inculquer de force les "valeurs libérales" aux enfants des Russes vaincus. Il faut noter que Kallas a fait interdire, dans son pays natal, l’acte "dangereux pour la sécurité nationale" de célébrer la défaite du nazisme en 1945...

21/02/2025 22:22 par Erno Renoncourt

Merci pour les commentaires. Je pense que les réserves sur le texte sont, à ce stade, légitimes. Mais il y a une seconde partie qui permettra d’expliciter les "petits ratés" que pointent du doigt, avec raison, @Vincent et @James.

@Vincent
C’est vrai que Trump est loin d’être un stratège, mais son pragmatisme et son sens des affaires lui confèrent, dans le contexte d’enfumage actuel, une dimension stratégique en regard des postures figées et surannées des leaders européens. Et comme les lecteurs de ce site doivent le savoir, le pragmatisme n’est pas une posture anti stratégique. Dans les relations internationales, il est même une valeur stratégique recommandée puisqu’il offre un repère contextuel pour analyser des phénomènes complexes. Et l’on sait combien la stratégie est liée au contexte. L’alliance stratégique entre Poutine et lui que j’évoque est le fait qu’en une semaine, leur coup de fil et la rencontre historique ils ont fait exploser les lignes derrière lesquelles se réfugiaient les narratifs occidentaux. ET cela n’est pas rien , vu le désarroi dans le camp des Européistes.

@James

Si je reprends comme vous dites,

ce mantra "idées fascistes et suprémacistes de Trump" qui se rapproche dangereuse de l"agression brutale et non provoquée" de l’Ukraine par la Russie typique du globalistan

,
c’est pour mieux montrer, dans la seconde partie, que tant bien même que Trump ne serait que cela, mais ce n’est là qu’une donnée isolée qui ne permet pas de rendre compte systémiquement des multiples enjeux de ses politiques déstabilisantes. Une manière de rappeler que les incertitudes sont des manifestations de complexité, comme tel, elles doivent être analysées non à travers les certitudes des convictions de ceux qui les créent, mais en essayant de tisser des liens entre toutes les données du contexte et les données invariantes pour faire surgir du sens.
J’espère que la seconde partie dissipera ces ratés de la première partie.

21/02/2025 23:04 par Feufollet

Encore un esprit lucide
Réduit à la marginalité des médias disruptifs
Mais c’est beau
Sauf : Autocrates, pouvez-vous me dire pourquoi
Trump et Poutine sont des autocrates en étant élus par leur peuple ?
Marcelo Ramirez, un nom à retenir. Encore un esprit lucide

22/02/2025 08:17 par cunégonde godot

Par-delà tout ce qui les oppose, la Russie de Poutine et l’Amérique de Trump se rejoignent dans une vision partagée de défense des valeurs qui renforcent la culture traditionnelle et l’identité des peuples.

Ah bon ?
M. Trump danse sur les ruines de l’Ukraine en faisant semblant d’avoir gagné une guerre que l’Amérique avait organisée puis provoquée (Maïdan) depuis une vingtaine d’années – à la suite de celle des Balkans. L’ "Europe" créature américaniste est le dindon de la farce. Logique, c’est son job.

Cette guerre était et reste jusqu’à nouvel ordre une guerre par proxy de conquête de la Russie en vue du dépeçage de celle-ci, déjà but premier de la IIe guerre mondiale déclenchée par l’Allemagne, financée et utilisée en proxy sur le continent européen par le capitalisme anglo-saxon.

L’expanssionisme (l’impérialisme) américain subit une défaite en Ukraine, certes, mais certainement pas une défaite totale. Le traité, s’il est signé ne sera qu’un arrêt très provisoire. La IIIe guerre mondiale ne fait que commencer. C’est pourquoi le lyrisme débridé de cet article sur les valeurs identitaires etc. des peuples n’est guère de saison...

22/02/2025 09:44 par Kabouli

le grand soir "N’a-t-il point menacé les pays membres du BRICS ???"

Ca n’est pas ce qui ressort le plus dans les dénonciations de TRUMP. Au contraire il s’est aligné sur les questions de monnaies numériques alors qu’au début la contestation du dollar par les BRICS lui apparaissait comme un casus belli. S’entendre avec la Russie c’est aussi s’entendre avec les BRICS dont la Russie est un membre dirigeant. Et puis l’histoire est tenace les conflits locaux n’impliquent pas l’hostilité globale. Avec TRUMP le monde revient à la situation qu’il connaissait avant les colonisations, mais renforcée par les leçons de l’horrible odyssée coloniale. Mais bon, tout cela est spéculations sur ce que désigne la défaite du libéralisme dont les USA furent les premiers a prendre conscience des limites que jadis l’économie politque décrivait dogmatiquement comme l’avenir objectif de l’humanité.

22/02/2025 15:01 par Assimbonanga

Les interventions de l’USAID dans les pays du Sud ont été des opérations de déstabilisation des structures étatiques de ces pays en leur substituant une armée d’ONG instrumentalisée pour promouvoir les droits de l’homme et le LGBT

La justice des pays européens est de plus en plus instrumentalisée au service de l’ordre globaliste et wokiste

L’erreur d’une certaine gauche, désemparée depuis la chute du mur de Berlin en 1989, est d’avoir ignoré le poids de la culture dans les choix stratégiques. Ce qui explique leur alignement inconditionnel sur les valeurs universelles et leur soumission aux injonctions globalistes du capitalisme wokisé. Cette gauche, en pertes de repères idéologiques depuis 1991, a cherché à survivre en fuyant vers le centre et en s’arc-boutant aux impostures du développement durable, de la lutte contre le réchauffement climatique, des injonctions droits de l’hommiste et transhumanistes alors qu’elles ne sont que des déviances culturelles

le virage wokiste pris par le néolibéralisme n’est en réalité qu’un enfumage démocratique et culturel pour abrutir les peuples et les rendre impuissants en les coupant de leurs racines et de leur identité

Or les courants progressistes du monde, à force de se soumettre aux injonctions wokistes des élites globalistes et transhumanistes, ont abandonné leur repère identitaire et culturel propre, et se retrouvent déracinés et désarmés devant les incertitudes du monde.

C’est une blague ? Un pastiche ? Du second degré ? Erno Renoncour adhère à ces théories échafaudées pour détourner l’attention des travailleurs salariés, retraités et précaires en leur offrant quelque chose à haïr ?
Notez que "les élites européennes", c’est avant tout le patronat et les milliardaires. Bernard Arnaud ou Bolloré tirent les ficelles de leurs marionnettes.
Concernant le lien vers Europe 1, je ne l’ouvre pas : il oblige à accepter trop de soummissions numériques aux cookies ;-) Idem le lien vers Amazon. Amazon non merci. Quant à Hérodote, pardon si je n’y plonge pas à pieds joints !
Et si ce n’est pas une blague, il faudrait que la gauche troque "ses certitudes" contre le traditionalisme et le nationalisme ? J’en reviens pas...

22/02/2025 16:56 par Erno Renoncourt

@FeuFollet, Merci pour vos commentaires. Je dirai qu’en qualifiant Poutine et Trump d’autocrates, j’assume abonder par défaut dans le narratif des médias officiels, tout en sachant (ce que j’ai omis de préciser dans le texte) que ce n’est pas dans le formalisme démocratique, revendiqué par l’Occident, que réside la valeur du pouvoir, mais dans les finalités recherchées pour son pays et pour sa population. Si la finalité est d’accroître la souveraineté et donc la grandeur de son pays, d’assurer le bien-être de sa population, sans menacer l’existence des autres États, que l’on soit perçu comme tyran, despote, autocrate n’a aucune importance. D’ailleurs, au regard de ce qui se passe en France actuellement, dans les finalités recherchées par Emmanuel Macron par son pouvoir, prétendu démocratique, il semble qu’il induit plus de dérives contre la liberté et apporte plus de menaces contre l’intérêt des Français que le pouvoir, décrété autocratique, de Poutine.

Je crois qu’il faut commencer par se distancier de l’injonction occidentale que la démocratie, telle que la définit et la met en œuvre l’Occident n’est pas une référence imposable à tous. Et en ce sens, il est utile de relire plus intelligemment Machiavel, ce que j’avais proposé comme piste de réflexion, il y a quelque temps :ici.

Je crois que la seconde partie de ma tribune apportera des éclaircissements sur ce qui parait plus ou moins obscur dans la première partie.

22/02/2025 17:04 par xiao pignouf

ce mantra "idées fascistes et suprémacistes de Trump" qui se rapproche dangereuse de l"agression brutale et non provoquée" de l’Ukraine par la Russie typique du globalistan

Si l’idée principale d’un média alternatif est d’informer tout en élargissant son audience, et non pas seulement d’entretenir un entre-soi qui reviendrait juste à prêcher des convertis, il me semble important de reconnaître ces deux aspects — oui, la Russie a agressé l’Ukraine, non, elle ne l’a pas fait sans être provoquée — au lieu de systématiquement prendre une position défensive dès que le moindre trait négatif est écrit à propos de la Russie et de Poutine et de toujours tout vouloir éclairer sous une lumière avantageuse. Planter la graine du scepticisme chez les indécis ne peut pas se faire sans nuances, au risque de passer pour des dévots comparables à ceux des cercles anti-russes et faire fuir ces indécis vers le consensus dominant.

Le cas de Trump, lui, n’est en rien comparable.

Le gouvernement Trump 1.0 a lui-même participé à la déstabilisation de l’Ukraine et à sa militarisation, et Biden n’a fait que poursuivre la politique de l’« État Profond » en Europe qui a commencé avec le Plan Marshall, s’est poursuivie avec la Guerre Froide, l’implosion de l’URSS, la chute du mur de Berlin, l’expansion de l’OTAN, le Maïdan et la suite qu’on connaît. Avec le consentement, la soumission, l’à-plat-ventrisme des élites européennes qui, depuis le tournant du libéralisme et de la mondialisation, y ont toujours trouvé leur intérêt, aux antipodes de celui des peuples. Peuples dont la mémoire est tellement courte que les poissons rouges entre eux doivent parler de mémoire d’homme.

Parce qu’il n’y a pas UN fascisme, que le fascisme ne se résume pas à la figure du nazi qui en est certes l’archétype mais pas le standard, il ne fait strictement aucun doute que les idées de Trump et l’orientation que prend sa gouvernance sont à ranger dans la catégorie « fascisme ». Il n’y a pas davantage d’incertitudes sur le fait que le gouvernement de Trump se dirige aussi vers un suprémacisme blanc dans les rets duquel souffrira une bonne partie de la population américaine, y compris celle qui a voté pour lui. Mais si ça peut sembler être pour certains un « détail », c’est par la tentation de penser que le peuple américain fait partie du problème.

Cela étant dit, je ne sais pas si Trump est intimement fasciste. Selon moi, Trump n’a qu’une idéologie et qu’une cause : lui-même et sa classe. On me dira que ça fait deux, je répondrais que c’est la même chose. Il est monté dans le train du fascisme et a pris le contrôle de la locomotive parce que c’est cette perspective qui représente aujourd’hui le seul avenir du capitalisme. Tout comme il a prétendu être opposé à toutes les mesures contre le covid qui limiteraient les libertés individuelles y compris la vaccination obligatoire, tout en se faisant vacciné en loucedé, Trump, en bon businessman rompu aux négociations, est un mystificateur, un menteur, un affabulateur et il n’a aucun scrupule quand c’est pour obtenir ce qu’il veut c’est-à-dire le meilleur deal.

Aujourd’hui, il est dans une campagne vengeresse contre ceux qui lui ont mis des bâtons dans les roues, aux States et en Europe et dont la radicalité est facilitée par le fait qu’il est en possession de tous les leviers de pouvoir offerts par la Constitution américaine. Aucune de ses actions ne sort du cadre strict des lois américaines et il est tout à fait plausible que ce ne soit que le début d’un règne qui durera au-delà des quatre années de son mandat présidentiel. On peut trouver à ces pétards jetés au milieu de la basse-cour européenne de quoi se réjouir tant nous haïssons nos élites, mais il ne faudrait pas être aveuglés. Les résultats ne seront pas à l’avantage des peuples, et encore moins des classes populaires. Les crabes se bouffent entre eux, les derniers seront toujours des crabes. Quant à l’Ukraine, s’il prétend mettre un point final à une situation dont la conclusion était déjà connue depuis longtemps, il cherche juste à éviter une humiliation supplémentaire à l’empire américain en déroute.

Trump, c’est juste le énième changement de costume de l’éternel traître. Et l’UE, l’éternelle cocue, mais de ces cocus qui participent à leur cocufiage, qui le savourent, se délectent de l’humiliation subie jusqu’à l’addiction. Trump n’a effectivement aucune raison de nous respecter (contrairement à Biden, il nous épargne les faux-semblants), mais nous n’en avons pas plus de ramper devant lui.

La seule chose que Trump et Poutine ont en commun, c’est leur potentiel en tant que figures tutélaires de substitution auprès de populations européennes qui, face à leurs élites incapables, à leur leadership économiquement suicidaire et devenu hostile à ses propres citoyens, sont orphelines d’un guide, d’un « Führer ». C’est précisément à ce point de perdition que tout fascisme devient possible parce qu’il sera consenti.

22/02/2025 20:02 par Palamède Singouin

@ Kabouli

Faut-il rappeler que les États-Unis sont la première colonie qui ait obtenue son indépendance ? Il est donc normal qu’elle se sente proche des anciens pays colonisés

Faut-il prendre cette affirmation au second degré ?

Dans la déclaration d’indépendance des États-Unis, les peuples colonisés n’ont en aucun cas été consultés. Il s’agit simplement d’une auto-émancipation de colons vis-à-vis de la métropole. Elle a conduit d’abord à une colonisation de tout le continent nord-américain avec les mêmes méthodes barbares que les Européens ont appliquées sur toutes la planète depuis l’antiquité, puis de tout le continent américain par des méthodes moins visibles mais tout aussi meurtrières.

Pour ce qui est de la "proximité avec les pays colonisés", il suffit de considérer le soutien aveugle des États-Unis à Israël pour se faire une idée.

Palamède S

22/02/2025 23:15 par Assimbonanga

Emmanuel Macron se sent toujours très à l’aise avec les crapules extrémistes. Il faut le regarder faire des papouilles à Trump, à Meloni, à Javier Mileï, à Modi !
Depuis 8 ans, Macron a tenu beaucoup de promesses électorales de Marine Le Pen. A force de baisses d’impôts, de suppressions de cotisations patronales, d’exceptions, d’avantages fiscaux accordés à toutes les corporations qui manifestent, il a ruiné les services publics et la sécu. C’est tout à fait dans les idées des personnages d’extrême-droite sus-nommés.
Macron décide des choses importantes sans consulter la population et il est capable de faire fi du résultat des urnes.
Et la semaine prochaine, il va aller se jeter aux pieds de Trump.
Ils feront bon ménage !
Par contre, j’aime bien la froideur que Xi Jing Ping ou Maduro opposent aux avances de notre OSS117... Ça le tient en respect !

Actu : En un an, le gouvernement a accordé 500 millions d’euros d’allégement de charges aux agriculteurs.

23/02/2025 09:56 par Assimbonanga

Emmanuel Macron se sent toujours très à l’aise avec les crapules . Il faut le regarder faire des papouilles à Trump, à Meloni, à Javier Mileï, à Modi ! Et à Nétanyahu.
C’est pas l’impensé stratégique c’est carrément l’attirance irrépressible. (Au fait, où Macron a-t-il été à l’école ?)

23/02/2025 10:15 par xiao pignouf

Erno Renoncour adhère à ces théories échafaudées pour détourner l’attention des travailleurs salariés, retraités et précaires en leur offrant quelque chose à haïr ?

En effet, à son tour, Erno Renoncourt succombe à la tentation de faire de ces communautés des boucs émissaires... Seraient-elles donc responsables des affres haïtiennes ?

Toutefois, je tiendrai le même discours ici que dans mon commentaire précédent : lorsqu’il y a une réalité, il faut la regarder en face.

Et la réalité, c’est d’abord que l’USAID, à travers ONG et orgas locales, a instrumentalisé les droits LGBTQ. Et derrière le prétexte de défendre les droits de ces personnes, il y a une volonté nette d’ingérence en se donnant la possibilité de déstabiliser des gouvernements hostiles aux intérêts US et auxquels ces minorités pourraient elles aussi s’opposer en participant à des mouvements sociaux, ou ce que les anglophones traduisent par civil unrest, soit des troubles.

La réalité, c’est aussi que cette politique, certes officialisée par Biden en 2023, existe depuis longtemps, quelle que soit l’administration, démocrate ou républicaine, depuis la libéralisation des droits LGBTQ aux EU.

La réalité, c’est que les minorités LGBTQ ne sont pas les seules cibles de cette ingérence : les minorités ethniques le sont aussi. Pourtant, il ne viendrait jamais a l’esprit de nos camarades de pointer du doigt des populations indigènes d’Amérique du sud ou les minorités religieuses d’Irak en raison de leur « wokisme »...

La réalité, c’est que ce lobbying est exercé à la tête du client. En effet, beaucoup de nations auxquelles Washington est hostile (suivez mon regard en haut à gauche, lecteurs et lectrices du Grand Soir) ont des gouvernements socialement progressistes vis-à-vis des minorités ethniques et sexuelles. Et à l’inverse, beaucoup de pays alliés des EU persécutent ces minorités dans l’indifférence de l’USAID.

La réalité, c’est que dans l’USAID comme dans le cochon, tout est bon : au besoin, elle financera effectivement des associations LGBTQ, de défense des indigènes ou de préservation de l’Amazonie mais aussi des groupuscules néo-nazis en Ukraine. Aaah, la nostalgie du Troisième Reich, c’est tellement woke !

La réalité, c’est que je ne connais pas Haïti. Alors, je demande à Erno Renoncourt si dans les rues de Port-au-Prince il voit beaucoup de drapeaux arc-en-ciel, de personnes transgenres ou de militants LGBTQ qui protestent en faveur de leurs droits entre quelques échanges de tirs inter-gangs...

23/02/2025 14:49 par Chklakla

Je ne suis pas convaincu par la grille d’analyse "idéaliste" de cet article. Le rapprochement stratégique entre Trump et Poutine reposerait sur une défaillance culturelle des élites occidentales ayant dérapé dans le virage wokiste ?
Je lui préfère l’analyse marxiste décrivant un antagonisme de classe au sein meme de la bourgeoisie capitaliste : opposant une bourgeoisie comprador apatride à une bourgeoisie nationaliste préférant faire du business dans le cadre de traités et de lois nationaux.
Trump a bien compris qu’il partageait une vision commune avec Poutine : la défense d’un capitalisme national et qu’il vaudrait mieux pour les intérêts américains isoler la Russie capitaliste de Poutine de la Chine communiste.

23/02/2025 15:51 par sylvain

Nos dirigeants savent depuis bien longtemps qu’ils dirigent en fait des pays vassaux, il n’est pas possible qu’ils s’illusionnent la dessus. C’est simplement que comme le pouvoir dans le centre de l’empire a changé d’angle d’attaque ( car trump ne signifie en aucun cas une révolution, c’est un changement de stratégie, pour s’adapter a la nouvelle donne mondiale), il faut le temps pour que dans les satellites l’oligarchie suive. Aussi trump, en bon fasciste et raciste comme il est dit, est il en train de mettre en place des régimes fascistes et racistes en europe. Et il le fait ouvertement.

En cela il rejoint effectivemment poutine, qui pousse exactement les mêmes chevaux en europe. A se demander sur quoi cela débouchera, une internationale fasciste de l’alaska au kamchatka, ou une troisieme guerre mondiale ??

23/02/2025 15:56 par Erno Renoncourt

@Assimbonanga, Le défi actuel pour ceux et celles, partout ailleurs dans le monde, qui veulent vraiment résister à la globalisation c’est d’abord de comprendre que les lignes de choc du monde ont bougé, et que le multiculturalisme ne peut prendre forme que si chacun assume son identité. C’est une errance de croire que revendiquer sa culture, son histoire, ses racines, son identité, est une posture fasciste. Et c’est là comme je ne cesse de l’écrire, au risque de me faire passer pour un caillasseur antiprogressiste, l’incapacité théorique de la prétendue gauche progressiste. Elle s’est vautrée sur les déviances culturelles proposées par le néolibéralisme pour affaiblir les résistances collectives, et a laissé à l’extrême droite le monopole de l’identité culturelle.

C’est justement cela qu’il faut corriger, réapproprier la culture, l’identité comme pilier de la dignité humaine pour forger les nouvelles lignes de front et de résistance, dans des divergences structurantes, pour lutter contre la globalisation. Le front aujourd’hui, ce n’est pas gauche/droite, mais l’humain contre la globalisation transhumaniste.

Trump est un paradoxe géopolitique, dans son assumation décomplexée des idées suprémacistes, dans sa haine, ses intentions revanchardes contre ceux aux USA et ailleurs (notamment en Europe) qui voulaient lui faire la peau politiquement, économiquement,juridiquement et physiquement, il ouvre des fissures béantes sous les strates de la Citadelle de la globalisation. C’est aux peuples du monde de savoir s’ils sauront les exploiter pour prendre en mains leur destin et s’extraire de l’impuissance et de l’invariance.

C’est ce que je tacherai de prouver dans la seconde partie de mon texte.

23/02/2025 18:54 par Assimbonanga

Trump va faire énormément de dégâts et de victimes. Il s’en prend actuellement aux fonctionnaires des USA qu’il a tous virés à moins de lui envoyer une lettre de motivation. Je crois qu’il ne restera que l’action de ses victimes, se rebiffer, s’unir, et résister pour y lutter contre. Mais ce sera un vrai combat, avec des répressions, y compris policières. On ne sait pas trop ce qui les attend. Un nouveau Maccarthisme, chasse aux sorcières ?
Quant à la culture, en France, comment ne pas voir que ce sont les réactionnaires anti-woke (Retailleau, Wauquiez) qui veulent la détruire ? La gauche n’a pas démérité. La gauche a sa culture. Mais les anti-woke veulent couper toutes les subventions à la culture. MJC, centre-socio-culturel, théâtre pro ou amateur, animations scolaires, musique, festivals, tout le monde est menacé de perdre les subventions qui lui permettent de vivre.

les déviances culturelles , la globalisation transhumaniste, l’incapacité théorique de la prétendue gauche progressiste

Erno Renoncour vous tenez un étrange discours stéréotypé qui me fait tomber de haut... Êtes-vous tombé dans la secte ? (Je le dis avec un sourire, pour le moment. )

23/02/2025 19:58 par Erno Renoncourt

Il ne s’agit plus de nous arcbouter sur nos certitudes idéologiques, mais de voir les brèches qui s’ouvrent sous les soubresauts des fractures géopolitiques afin de forger de nouvelles lignes de résitance, car les lignes de front ont bougé. S’il est vrai que le nationalisme trumpien ne cherche qu’à se rapprocher du nationalisme poutinien pour fissurer l’entente russo-chinoise, il n’est pas moins vrai que cela offre des perspectives pour que les Brics sortent de leurs impostures et s’affirment comme puissances émergentes anti globalistes. Et c’est justement ce que je veux en fin compte prouver : y a t-il, dans l’état actuel de décomposition du monde, des lignes de front qui cherchent à résister et à trouver une alternative plus digne à la globalisation. Ce sera à la Russie Poutine, et aux forces en luttes, partout ailleurs, de savoir comment exploiter ce rapprochement avec l’Amérique pour réorienter le destin de l’humanité, verrouillé sur l’invariance de la déshumanisation. Mon idéalisme tient compte que ce n’est pas l’intentionnalité de l’acteur en face qui compte uniquement, c’est aussi ce que ceux qui sont en face peuvent en faire pour leur profit. C’est justement cette pensée stratégique qui manque aux mouvements de gauche dans le monde.

24/02/2025 03:56 par xiao pignouf

C’est une errance de croire que revendiquer sa culture, son histoire, ses racines, son identité, est une posture fasciste

En le faisant d’une position dominante et en écrasant celles des autres, c’est indéniablement une posture fasciste.

D’autant plus qu’aucune extrême-droite dans le monde, et encore moins celle que Trump incarne, n’assume sa vraie culture, sa vraie histoire, ses vraies racines et sa vraie identité. Au contraire, elles ont plutôt l’habitude de construire un roman national pour dissimuler les horreurs commises. En tant qu’Haïtien vous devriez être le premier à le savoir.

Les nazis se sont construits des liens fantasmés avec les peuples nordiques et même la Grèce antique, l’extrême-droite américaine nie les réalités de l’histoire pourtant récente de ce pays qui a débuté par un génocide et s’est poursuivie par l’esclavage et la ségrégation raciale. Tout cela est nié par les ultra-conservateurs américains, tout comme la colonisation française et le régime de Vichy sont constamment minimisés par la droite et l’extrême-droite française.

C’est ça que vous appelez revendiquer sa culture, son identité et son histoire ?

24/02/2025 09:27 par Jclaude

« C’est ça que vous appelez revendiquer sa culture, son identité et son histoire ? »

Que proposez-vous à la place ?

24/02/2025 18:52 par robess73

article interessant malgré une grosse erreur de comprehension !!!en effet il n y a pas d accord trump poutine .les usa ont perdu la guerre via leurs proxy .plutot que de s enteter dans le deni comme les europeens il opere un virage sur l aile pour sauver les meubles !poutine et les russes ont toujours affirmé qu ils ne traiteraient plus qu avec les usa (depuis le fiaco franco allemand des accords de minsk) .et ils le font .sans plus !!!par contre grosse crainte concernant .cuba .venezuela .palestine .iran .

25/02/2025 00:10 par Vania

Il y en a plusieurs qui profitent des agissements du président mégalomane Trompette, qui ne veut pas que son pays puisse perdre son rôle hégémonique, de nation"exceptionnelle",de"destinée manifeste", d’empire dominant, pour défouler ses phobies et établir des égalités. Comme @Sylvain qui affirme ; ""Aussi trump, en bon fasciste et raciste comme il est dit, est il en train de mettre en place des régimes fascistes et racistes en europe. Et il le fait ouvertement.En cela il rejoint effectivemment poutine, qui pousse exactement les mêmes chevaux en europe. A se demander sur quoi cela débouchera, une internationale fasciste de l’alaska au kamchatka, ou une troisieme guerre mondiale ??"" Non monsieur @Sylvain le gouvernement russe n’est pas fasciste, et ils n’ont pas l’intention d’envahir l’Europe !! comme affirme Macron et autres malades mentaux.Par exemple,les relations des pays du Sud global avec la Russie NE sont Pas des relations avec un pays colonisateur comme l’occident.La Russie n’a jamais eu des colonies, n’a pas volé des terres, n’a jamais saccagé des pays, n’a jamais assassiné des leaders d’autres pays, n’a jamais utilisé le système financier pour dominer les autres pays.
Le gouvernement russe éprouve un grand respect pour les grands leaders révolutionnaire comme l’inauguration du monument à Fidel Castro au centre de Moscou (Contrairement à tous les gouvernements occidentaux qui veulent écraser les pays qui choisissent la liberté et une route différente, comme le Venezuela, Cuba, le Nicaragua) Nicaragua)
https://x.com/PresidenciaCuba/status/1788137758197788985
https://actualidad.rt.com/actualidad/508599-diaz-canel-homenaje
Quant à l’anti-soviétisme anti-socialisme du président Poutine, il est relatif car il apprécie plusieurs aspects de l’URSS. Contrairement à ce que vous pensez et affirmez comme certitude, il a même évoqué que le capitalisme était actuellement dépassé.
https://francais.rt.com/international/91847-modele-actuel-capitalisme-essouffle-estime-vladimir-poutine. Pas besoin d’être pro-Poutine.Pour donner mon opinion ,je cherche seulement des faits vérifiables et véridiques.@Sylvain,La haine et les préjugés peuvent être destructeurs. De plus, la russophobie n’est pas une opinion, c’est du racisme !
Quant aux agissements de Trompette, il ne faut pas se faire des illusions, la politique extérieure des eeuu est et sera toujours la même et se caractérise toujours par son impérialisme et la domination des autres nations.De plus, c’est un homme d’affaires qui utilise des méthodes de mafiosi, prêt à démolir toute concurrence, à s’approprier des richesses de tous les pays. Ils n’ont pas d’alliés seulement des intérêts. Bidon était pareil, sauf qu’il était comme une momie et ne disait pas très fort ce qu’il pensait. C’est le gouvernement de Bidon qui a ruiné "ses amis"occidentaux , qui a organisé/dirigé la destruction du gazoduc Nord stream etc. Seuls les méthodes changent, mais toujours ils vont faire tout pour faire partie "des gagnants" (winners ) jamais ils n’accepteront qu’ils sont perdants (loosers). Quant à l’u.e : être caniche ou vassal inféodé aux eeuu est et sera toujours un mauvais choix. Les eeuu méprisent la vassalité des dirigeants européens et les "faibles", "les perdants" en général.

25/02/2025 00:35 par Vania

Et les pays qui veulent continuer le massacre en ukraine, sachant que ses habitants sont lobotomisés, ignorants et indifférents
L’u.e et le Canada veulent continuer la guerre en ukraine, plus des morts et de destructions !Un petit pays comme le Canada par exemple, promet d’envoyer 5 000 millions de dollars !!(volées aux Russes..) , des millions de munitions, des chars etc Même position de l’Espagne, la Suède , la Norvège et la criminelle de Von der layen. Définitivement, ces bandits réunis à Kiev sont dégoutants. Et en même temps, les habitants de ces pays devront se serrer la ceinture , il n’y aura pas d’argent pour la santé , l’éducation ou le bien-être des habitants.
https://actualidad.rt.com/actualidad/541071-paises-europeos-anunciar-ayuda-militar-ucrania

25/02/2025 18:06 par xiao pignouf

Que proposez-vous à la place ?

Je sais pas, je m’en fous de l’identité nationale. Vous n’avez qu’à demander à Sarkozy, Macron ou Bayrou, c’est eux qui nous cassent les c***** avec ça depuis longtemps.

Et puis relisez ce que je dis au lieu de répondre à toute berzingue : on dirait que pour vous, il n’y a qu’une façon de revendiquer ses racines, c’est d’en effacer tout ce qui gêne. Pas moi. En plus, ça n’a strictement aucun foutu sens. Je suis allemand par ma mère et français par mon père : je fais comment ?

25/02/2025 18:09 par xiao pignouf

La haine et les préjugés peuvent être destructeurs. De plus, la russophobie n’est pas une opinion, c’est du racisme !

Dire de Poutine qu’il est fasciste, ce n’est pas du racisme... C’est se gourer, mais ce n’est pas du racisme, sinon le racisme, c’est tout et n’importe quoi : si un ami étranger me dit que Macron est fasciste, c’est quoi du coup : il a raison, mais est-ce qu’il est pas un peu raciste aussi ?

Aucune logique.

26/02/2025 01:23 par Vania

Je mentionne le racisme car les occidentaux ont été conditionné à détester les Russes. Et cela depuis l’URSS. Les gouvernements occidentaux n’aiment que les dirigeants caniches qui obéissent aux ordres.

26/02/2025 13:07 par GC45

"Très bon texte, merci.
Je ne trouve à redire que sur un point essentiel :
Il n’existe pas d’alliance stratégique entre Poutine et Trump. Oui ils se retrouvent sur la défense de leurs soi-disant "valeurs" traditionnelles, qui est le fondement d’une forme de respect mutuel entre eux, mais ça ne va pas plus loin."

Bonne remarque, mais cela veut dire que tout le texte s’effondre.

Il me semble que les EUA en faillite encore non déclarée mais réelle (le pays est insolvable), militairement vaincus en Ukraine, et en ruines (infrastructure défaillante, santé publique abyssale, etc ; voir E. Todd, Michael Hudson et autres) se résout à négocier sa sortie de l’Ukraine, ou plus exactement de ce qui reste du Bandérastan, et à négocier la stabilisation du monde.

Les Russes sont assez intelligents pour s’abstenir d’humilier les vaincus car cela serait non seulement improductif mais source de problèmes à l’avenir.
Ils l’avaient déjà fait en Syrie lors du premier mandat de Trump, ce qui signifie que celui-ci sait que les Russes ne vont pas bêtement lui mettre les bâtons dans les roues lorsqu’il faudra faire avaler la pilule amère au pays. Trump pourra continuer à faire du Grand Guignol pour caresser son électorat dans le sens du poil mais il mettra en pratique les termes des traités qui sortirons des négociations. Les déclarations de Vance sont sans équivoque.

Trump met Zbigniew Brzeziński au panier et dépoussière la panoplie de la realpolitik de Henry Kissinger et de ses prédécesseurs, depuis l’Antiquité grecque.
Londres / Keir Starmer hurle car Halford Mackinder s’agite dans sa tombe.

L’Europe occidentale n’est depuis 1945 qu’une zone d’occupation américaine, qui s’est étendue d’abord au territoires de l’ex zone d’occupation soviétique après la chute du mur de Berlin, puis aux pays nordiques.
L’UE calquée sur le projet nazi est la camisole de force synarchique imposée aux vaincus et plébiscitée par les imbéciles biberonnés à la merde hollywoodienne.

26/02/2025 18:59 par Un parmi d'autres

" La clef de tous les malheurs des peuples, c’est leur stupidité. "

Faux. La stupidité est une conséquence. La cause est l’égoïsme.

26/02/2025 19:36 par Un parmi d'autres

« C’est ça que vous appelez revendiquer sa culture, son identité et son histoire ? »

Que proposez-vous à la place ? »

Faire comme les Français après 45 grâce leurs gouvernements dominés par les Communistes.

28/02/2025 22:43 par Zéro...

Incroyable altercation publique entre ZELENSKY et TRUMP et le vice-président VANCE ce vendredi soir !!

ZELENSKY s’est montré d’une arrogance inimaginable devant le Président des USA qui l’a remis à sa place, l’accusant de ne pas vouloir la Paix et de vouloir même conduire le Monde à une Guerre Mondiale...

Malheureusement, si les Américains prennent enfin conscience des responsabilités des uns et des autres et risques, les Européens, dont les dirigeants de notre pays, ne baissent pas la garde devant la Russie et veulent eux aussi la guerre !!

Pour ceux qui croient les Européens, lire l’excellent petit ouvrage de l’Américain Benjamin ABELOW "Comment l’Occident a amené la guerre en Ukraine "...

01/03/2025 10:27 par xiao pignouf

ZELENSKY s’est montré d’une arrogance inimaginable devant le Président des USA

Qui pouvait croire qu’un jour on lirait ce genre de trucs dans le Grand Soir, média anti-impérialiste de référence ?

Bien sûr que Zelensky est colère : ces vautours essaient, et c’est leur seule motivation, de mettre la main sur les terres rares ukrainiennes. Même si je sais pertinemment qu’il récolte ce que lui et son pays ont semé depuis des années, c-à-d la destruction durable des liens avec ses frères russes, la trahison de ses supposés alliés qui ont poussé au massacre de sa jeunesse pour rien et la disparition d’une nation, je trouve que sa réaction est humaine. Je préfère un qui leur fait ce bras d’honneur et qui se casse, plutôt qu’un autre qui rampe malgré les innombrables coups bas...

Pour des propos un peu plus perspicaces, j’invite à la lecture de la dernière analyse de MoA.

01/03/2025 10:50 par xiao pignouf

En complément de mon commentaire précédent, cette citation de Ted Snider sur Antiwar.com :

D’ordinaire, c’est le pays qui vous a vaincu, et non le pays qui vous a défendu, qui vous pille après la guerre.

01/03/2025 10:51 par Vincent

Incroyable altercation publique entre ZELENSKY et TRUMP et le vice-président VANCE ce vendredi soir [...]
les Européens, dont les dirigeants de notre pays, ne baissent pas la garde devant la Russie et veulent eux aussi la guerre !!

Oui Zero, un moment vraiment incroyable qui doit être vu pour être cru.
La Rada ukrainienne, immédiatement après l’humiliation totale, serait en train d’organiser la destitution de Zelensky.
Notons que les partis d’opposition sont interdits, donc quand on dit "la Rada", on parle bien des "ultra nationalistes" adorateurs de Bandera, etc. Ceux que nous soutenons, finançons et armons parce que nous avons de l’honneur.

Notons également que dans son altercation avec Zelensky, Trump parle d’un "cessez le feu" avec la Russie ; or pour les russes il est hors de question puisqu’ils veulent la vraie fin du conflit, un accord de sécurité, la neutralité de l’Ukraine, un traité qui grave dans le marbre qu’elle n’intègrera jamais l’OTAN, et la reconnaissance des régions conquises comme étant devenues russes.
On en est loin.

Bref, ça se bouscule, et je ne pense pas qu’on aille vers moins de risque d’un conflit à plus large échelle.
Les européens sont en effet très dangereux, Macron et Starmer en tête.
Faut-il rappeler que la "diplomatie" de l’UE et de ses 450 millions de citoyens éclairés, est incarnée et dirigée par Mme Kallas qui est une absolue cinglée russophobe venue d’un pays d’1,3 millions d’habitants qui se sent exister en insultant la Russie voisine et en discriminant sa population russe ?

Je pense que l’OTAN foutra la m.rde ++ en Baltique, que Kaliningrad et le corridor de Suwałki vont devenir des points vraiment très chauds.

Et sinon, l’arrestation en pleine rue de Calin Georgescu en Roumanie, qui allait déposer sa candidature pour la présidentielle de mai, en même temps que les perquisitions chez 47 de ses proches et soutiens, afin d’être bien certains de n’avoir aucune opposition à la finalisation de la plus grande base de l’OTAN en Europe : on en parle ?

Vraiment ça vire au sale. Vite : parlons d’autre chose !

01/03/2025 11:53 par Assimbonanga

@Zéro, lorsque tu écris : "ZELENSKY s’est montré d’une arrogance inimaginable", tu plaisantes ?

01/03/2025 19:34 par Erno Renoncourt

Pour reprendre le dicton :
Il y a des décennies où rien ne se passe, il y a des mois qui ressemblent à des décennies. En un mois Trump a achevé ce que Poutine a commencé seul en février 2022, la mise à mort de l’Otan.

Trouver que le rapprochement entre Trump et Poutine, par delà les fîalites de l’un et de l’autre, n’est pas une bienveillance historique, c’est quand même aveuglant.
Et pour jouer aux provocateurs, je dirais que Trump a fait en un moid plus pour l’humanité, en dégonflant l’enfumage ukrainien, que les pays alliés de la Russie au sein des Bricks depuis 3 ans. Et ce faisant, il a infligé une plus grande défaite à Macron que les gauchistes du nouveau front populaire.

01/03/2025 21:29 par Vania

Concernant le dialogue enflammé entre Trompette et Zeliensky, j’ai trouvé très intéressant l’article d’Oleg Yasinsky (journaliste ukrainien soviétique) sur le sujet.
Voici son article (en espagnol). Je trouve que l’article mérite traduction.
https://actualidad.rt.com/opinion/oleg-yasinsky/541630-zelenski-washington-final-juego

02/03/2025 10:04 par xiao pignouf

En un mois Trump a achevé ce que Poutine a commencé seul en février 2022, la mise à mort de l’Otan

Trump n’a achevé que les relations UE-US et les espoirs ukrainiens. Le maître de la guerre, c’est Poutine. Quant à l’OTAN, pour le moment, elle bouge encore il me semble.

pour jouer aux provocateurs, je dirais que Trump a fait en un moid plus pour l’humanité, en dégonflant l’enfumage ukrainien, que les pays alliés de la Russie au sein des Bricks depuis 3 ans.

Provocateur mais naïf. Trump a juste fermé le robinet à pognon des EU parce que ça ne servait à rien sur le terrain sinon à refourguer le matos obsolète de l’armée US. Ce que Trump a décidé, aucune autre personne, aucune autre nation n’aurait pu le faire. Vous applaudissez Trump comme si vous applaudissiez le complice d’un violeur de mettre fin au viol. Trump et Biden représentent la même entité impérialiste. Il n’y a aucune différence entre eux à l’exception de leurs motivations. Celle de Trump (qui a lui aussi participé à la déstabilisation des relations russo-ukrainiennes) est de mettre fin à une énième humiliation de cet empire défaillant et d’en tirer un maximum de profits, en mettant la main sur les terres rares ukrainiennes. Voir en lui le sauveur de l’humanité, ce n’est pas de l’aveuglement, c’est du délirium tremens.

Et ce faisant, il a infligé une plus grande défaite à Macron que les gauchistes du nouveau front populaire.

M. Renoncourt, outre le fait que je me désole de votre métamorphose en chroniqueur réactionnaire dont je vois bien qu’elle vous rapporte beaucoup plus de commentaires que vos articles d’ordinaire ignorés par les débatteurs du GS, ce qui n’illustrait en rien leur contenu d’un grand intérêt sur un sujet dont peu parlent, vous oubliez que la victoire des « gauchistes » en France leur a été volée.

02/03/2025 11:18 par xiao pignouf

Les européens sont en effet très dangereux, Macron et Starmer en tête.

Mais non, ils ne sont pas dangereux.

C’est du brassage d’air, du moulinage de vent, de la poudre aux yeux, un numéro de claquettes pour dupes. Macron est allé rampé à Washington et Starmer ne fera rien pour dégrader ses liens avec les USA, essentiels pour l’économie de la GB en berne depuis le Brexit.

Le reste de l’UE, c’est pareil. Aucun n’est d’accord pour faire quoi que ce soit. Laissons décanter l’eau boueuse de ce marigot, et tous se rangeront bien gentiment à la nouvelle orientation stratégique de l’empire.

02/03/2025 11:26 par Assimbonanga

J’ai du mal à voir ce qui va sortir de la fumée en Ukraine... Poutine prendrait le Donbass et Trump prendrait tout le reste ? Et hop là, tranquille, on en resterait là, parce que l’empereur et enfant gâté Trump l’a décrété ?
Trump a tendance à croire, en tant que patron, big boss, que tous les employés lui obéissent. Mais la planète est-elle sa chose ? Va-t-il régner sans que les peuples s’insurgent ? Trump a l’habitude de vivre entouré d’une nuée de serviteurs, domestiques, subalternes et d’une poignée de courtisans à qui il fait payer des millions de dollars pour le privilège de le cotoyer, pense-t-il que ça va se passer comme ça ?
Dixit Erno Renoncourt :

il a infligé une plus grande défaite à Macron que les gauchistes du nouveau front populaire.

Cette courte phrase méritera quelques développements, je pense. Mais ne mélenchons pas tout. A chaque commentaire suffit sa peine ;-)

02/03/2025 16:32 par Erno Renoncourt

Merci @Vania pour ce lien, très bon article, la fin est très humoristique. C’est justement pourquoi je crois que, sans néessairement faire preuve de sympathie envers Donald Trump, on peut objectivement postuler que sa réelection, dans le contexte actuel, est une bienveillance historique. Pour cause : elle permet de voir grandeur nature l’inhumanité et l’insignifiance des élites occidentales. Inhumanité et insignifiance que des impostures démocratiques et des enfumages académiques et culturels ont masqué depuis de longues et indigentes décennies.

Moi , comme antillais confiné dans un pays improbable, qui n’est qu’une particule aléatoire anecdotique prise dans le champ de forces chaotique de la globalisation, ce qui m’importe dans ce moment historique, c’est qu’il apporte la preuve flagrante de ce que disait un certain Gustave Flaubert et que je paraphrase pour la circonstance (je m’excuse auprès de ceux et celles qui trouvent que c’est de la pédanterie intellectuelle que de citer un auteur comme référence pour mieux étayer son argumentaire) : tous les peuples du monde acceptent les mêmes indigences politiques du moment qu’on leur laisse le museau dans la gamelle d’un standard minimum insignifiant confortable. ET question de contexte oblige, chaque peuple a un standard qui dépend de son histoire, de sa constitution (notamment de ses élites) et de ses finalités évolutives. L’impuissance d’Haïti devant son malheur séculaire n’est en rien différente devant l’impuissance des peuples occidentaux devant l’inhumanité et l’insignifiance de leurs élites économiques, politiques et académiques.

Sans Donald Trump, il aurait été impossible de prouver cela par des faits. Pour le reste, je suis d’accord avec tout ce qu’on dit sur Donald Trump.....

Pardonnez les fautes que je laisse traîner par oubli de relire, malgré la fenêtre de prévisualisation, avant de poster.

02/03/2025 18:16 par CAZA

La devinette Trump .C’ est le titre d’ un article sur RI de Moon of Alabama .
https://reseauinternational.net/le-veritable-objectif-de-trump-en-ukraine-reste-une-devinette/

Rien lu encore sur LGS à ce sujet mais cet article m’ a fait penser aux enculades des USA lors de la guerre Iran Irak .
Tout savoir de l’ art du double jeu ( ou triple ) ou de la duplicité des USA .
Trump n’ a donc rien inventé .
Les larbins de l’ UE vont encore continuer à courir derrière les USA pour longtemps .

Un lien trouvé au hasard des recherches "EGE école de guerre économique" ( si,si)
https://www.ege.fr/sites/ege.fr/files/media_files/LedoublejeuamericainguerreIran-Irak.pdf

02/03/2025 20:08 par Vania

@Xiao,quand tu dis :"""Bien sûr que Zelensky est colère : ces vautours essaient, et c’est leur seule motivation, de mettre la main sur les terres rares ukrainiennes. Même si je sais pertinemment qu’il récolte ce que lui et son pays ont semé depuis des années, c-à-d la destruction durable des liens avec ses frères russes, la trahison de ses supposés alliés qui ont poussé au massacre de sa jeunesse pour rien et la disparition d’une nation, je trouve que sa réaction est humaine. Je préfère un qui leur fait ce bras d’honneur et qui se casse, plutôt qu’un autre qui rampe malgré les innombrables coups bas..""Je pense plutôt que tu attribues à Zileinsky une bravoure qu’il ne possède pas. Il se permet de réagir comme ça car il sait qu’il a l’appui absolu de l’u.e avec les autres caniches des eeuu (complices guerriers)comme la délicieuse Von Hyène, l’haineuse de profession Kallas,le Macron, Sanchez,Trudeau.
Ces pays vassaux veulent ÉGALEMENT mettre la main sur les ressources de ce pays et détruire la Russie.Ce dernier groupe de caniches est encore plus Dangereux et hypocrite, car ils veulent envenimer davantage la situation, continuer la guerre (qu’ils masquent en utilisant le mot "appui aux ukrainiens"). Et continuer la guerre signifie prolonger la SOUFFRANCE des ukrainiens et des Russes. On dirait des sadiques assoiffés de sang,indifférents face à la souffrance et également indifférents face aux souffrances que devront subir leurs propres nations qui devront se serrer la ceinture et payer la note.
Quant à Trump, il n’a fait que jouer son rôle principal:celui de patron de la boîte et lui a rappelé à son employé (agent de surface Zeliensky) que c’est lui qui commande.Les employés de l’u.e jouent et joueront toujours le rôle hypocrite de pseudo rebelles "indépendants"car ils veulent aussi leurs part du gâteau. Ces derniers possèdent des capacités mentales limitées et sont aveuglés par la haine et la russophobie, mais ils vont se rappeler qu’ils sont des "young americains leaders".

02/03/2025 21:15 par Vania

Les malades mentaux de l’u.e veulent donner ENCORE de centaines de milliards d’euros pour poursuivre la guerre en ukraine. Qui va payer ??Il va falloir que le peuple français se réveille ou il se trouvera bientôt transformé en pays du tiers monde !
https://francais.rt.com/news/117439-macron-promet-accorder-centaines-milliards-ukraine

05/03/2025 07:24 par xiao pignouf

Je pense plutôt que tu attribues à Zileinsky une bravoure qu’il ne possède pas

Je n’attribue rien à personne. J’ai vu l’entretien. Les Américains ont été d’emblée agressifs et irrespectueux. On lui a même reproché de ne pas porter de costume. J’aurais compris ce comportement venant des Russes qui ont toutes les raisons de mépriser Zelensky. Mais venant des Américains, c’est du cynisme. Lors de son premier mandat, Trump a soutenu financièrement et militairement l’Ukraine. Tout n’a pas commencé avec Biden.

Aujourd’hui, l’Amérique change son fusil d’épaule et fait tout pour ne pas perdre la face devant une victoire de la Russie. Et il est bien trop tôt pour juger des tenants et des aboutissants de la stratégie trumpiste. Tout le monde se fait des films, même MoA a cru que Trump allait annoncer le retrait américain de l’OTAN lors de son dernier discours. Ça n’a pas été le cas. Pour le moment. Je pense que ça n’arrivera pas, mais je saluerai une telle décision, en dépit de mon aversion pour ce personnage.

Idem pour ta perception du « branle-bas de combat » au sein de l’UE. Dans ces agitations de fourmilière piétinée, je perçois deux choses :

1/ Derrière une rébellion d’adolescent face à l’autorité parentale, une soumission progressive aux désidératas de paix de Washington (qui eux-mêmes cachent quelque chose(*)). En bref, l’UE donne l’impression de se rebeller, mais en fait elle se soumet. Certes, elle va encore dépenser des milliards en Ukraine (au lieu de le faire chez elle) mais c’est pour des mesures pacifiantes (auxquelles évidemment on donne l’apparence du bellicisme face au « pire danger que l’humanité ait jamais connu » : Poutine). Zelensky a très bien compris cette comédie. Ce qui explique qu’il soit retourné vers Papa Trump la queue entre les jambes.

2/ Le projet déclaré de compenser le recul de l’implication américaine en Europe (je dis ça avec de grosses réserves, seul l’avenir pourra le dire) par un réarmement de l’UE. 800 milliards. Et j’ai une vague intuition, partagée semble-t-il par b. de MoA, et que j’avais déjà très brièvement sous-entendu dans un article passé : Von der Leyen, allemande à la tête de l’UE, est en train de justifier une refonte totale de l’armée allemande. Or, avec une une extrême-droite en embuscade, on sait ce qu’historiquement ces deux ingrédients donnent dans la cuisine politique d’outre-Rhin, en particulier pour la France...

Une remarque : la facilité avec laquelle tu balances l’anathème « russophobe » à quiconque émet des opinions négatives sur la politique russe (et non la Russie et les Russes) est agaçante. Elle est comparable à ceux qui traitent d’antisémitisme toute critique de la politique sioniste israélienne. Si je concède à la Russie des motifs légitimes pour être intervenue en Ukraine, je ne me considère pas comme « pro-russe ». Pas plus que je ne suis anti-américain. Ce terme détourne la réalité de l’anti-impérialisme vers une pseudo-xénophobie. Un peu, en effet, comme l’antisémitisme sert de cache-sexe à l’antisionisme. Je ne considère pas la Russie comme un modèle de société, pas davantage que la Chine. Comme pour tout, il y a des choses à apprendre et des choses à rejeter. Par contre, je suis russophile. La culture russe est un trésor précieux et une source intarissable de plaisirs.

(*) Selon moi, Trump fait tout son possible pour briser le couple Chine-Russie, pour isoler la Chine. Je l’ai déjà dit, si Poutine tombe dans le panneau (ce dont je doute), on en reparlera. L’UE, n’en parlons même pas : nous sommes dirigés par des incompétents, des nullités, des paillassons. L’UE est une idiocratie. Au lieu de saisir la main tendue par la Chine, partenaire bien plus fiable que les EU, ils rampent tous à la porte de Trump... Quelle misère...

12/03/2025 03:35 par Vania

Dire que "tout n’a pas commencé avec Biden " n’est pas totalement exact, car c’est justement Biden (Vice-président d’Oblabla) qui a participé au coup d’état du Maidan en 2014 et en a profité pour s’approprier des bénéfices (via son fils Hunter) d’une partie du gaz ukrainien (compagnie burisna). La vidéo (sur youtube)qui était un rappel historique n’est pas disponible (censurée). Il reste celle d’Anne Laure Bonnel sur odysee ;https://odysee.com/@LiBERTY_VOICE:b/Donbass,-huit-ans-apr%C3%A8s:5d
Désolée d’agacer, mais l’anathème "russophobe" n’est pas une exagération si on sait de quelle façon (depuis plus d’un siècle !!), la nation russe a été présentée à la population occidentale.Et les préjugés sont tellement exagérés que j’ai connu plusieurs personnes (pourtant instruits) qui ont décidé de ne plus m’adresser la parole quand ils ont su que j’éprouvais de la sympathie envers les Russes et les Soviétiques.Et la question est : Comment cela peut-il se produire ?La réponse se trouve dans la propagande occidentale. Les occidentaux, les eeuu en tête ! contrôlent la plupart des médias, les loisirs, le monde du spectacle et sont des Artistes de la propagande, les meilleurs propagandistes de tous les temps.Des exemples divers : 1) Ils ont réussi à convaincre un % élevé de citoyens, qu’ils ont été les "vrais" vainqueurs de la 2è guerre mondiale.2) Ils ont réussi à convaincre presque toute la planète que la langue anglaise était la Seule langue importante (la meilleure etc). (voir l’annihilation programmée de la langue française en France :remplacement/disparition des mots/phrases, appauvrissement catastrophique du vocabulaire).3)Ils ont réussi à "habiller" presque toute la planète avec leurs horrible/anti-écologiques/incommodes pantalons "jeans", même si on pouvait penser, il y a plusieurs années,que la France était le "centre de la mode"...4) Ils ont réussi à convaincre presque toute la planète que la mauvaise bouffe et le coca-cola étaient la meilleure façon de se nourrir (Ex : Au chiapas ( Mexique) une bouteille de coca-cola coûte moins cher qu’une bouteille d’eau, les indiens du Chiapas ne peuvent pas s’en passer du coca-cola et l’utilisent dans ses rites religieux. On peut parler de "coca-colonisation" !!
https://www.youtube.com/watch?v=h9eNZo6Psts
5)Ils ont réussi à convaincre presque toute la planète que leur éducation est la meilleure et qu’ ils possèdent les meilleurs scientifiques au monde ( sans spécifier que la majorité des scientifiques ont été achetés dans d’autres pays..) 6)Ils ont réussi à convaincre presque toute la planète qu’ils ont les meilleurs laboratoires pharmaceutiques et qu’ils produisent les "meilleurs" médicaments et obligent plusieurs autres pays à se fier et acheter seulement les médicaments approuvés par la
FED . 7)Ils ont réussi à convaincre presque toute la planète/ et ses citoyens qu’ils vivent en "démocratie" et qu’ils sont "libres" ( On entend souvent en occident la phrase : "heureusement que nous vivons en démocratie pas comme en Chine ou au Venezuela ou à Cuba...)"
Et j’ai surement oublié d’autres succès propagandistes !!

12/03/2025 10:03 par CAZA

.. la propagande actuelle des milliardaires et des régimes politique occidentaux cooptés par le capitalisme sauvage sionisé n’ a pas eu beaucoup à forcer tant ( <<<< toute véritable civilisation découle de la race blanche ...) le racisme est inscrit dans le subconscient des blancs occidentaux et pas seulement dans celui des électeurs du front nazional .

L’ indifférence des français face au génocide des Palestinien et leur complicité avec le sioniste perçu comme un jumeau blanc assiégé par une multitude arabe démontre ce racisme .En plus là ce n’ est pas un peuple nomade que des bandes armées incontrôlables génocide au milieu des sables .Mais des enfants qui vivent dans des immeubles avec des appartements , une vraie ville et l’ état génocidaire est un allié à qui on vend les armes pour tuer ces enfants.
Ils s’ en fichent .
Mais si tu leur fiches la trouille avec le russe un couteau entre les dents ( l’ anticommunisme URSS a de bons restes ) ça perturbe leur cerveau reptilien et ils sont prêt à marcher au pas .
Y aura t il encore des élections en France .
<<< Etre né sous le signe de l’ hexagone c’ est "toujours" pas ce qui se fait de mieux ...

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/affaire-en-cours/lilian-thuram-le-monde-moderne-s-est-construit-avec-l-idee-de-la-superiorite-de-la-race-blanche-4513175

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