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L’Empire s’autodétruit

Les milliardaires, les fascistes chrétiens, les escrocs, les psychopathes, les imbéciles, les narcissiques et les déviants qui ont pris le contrôle du Congrès, de la Maison Blanche et des tribunaux, cannibalisent l’appareil d’État. Ces blessures auto-infligées, caractéristiques de tous les empires récents, paralyseront et détruiront les tentacules du pouvoir. Et puis, comme un château de cartes, l’empire s’effondrera.

Aveuglés par l’orgueil, incapables de comprendre la puissance décroissante de l’Empire, les mandarins de l’administration Trump se sont retirés dans un monde imaginaire où les faits durs et désagréables n’interviennent plus. Ils débitent des absurdités incohérentes tout en usurpant la Constitution et en remplaçant la diplomatie, le multilatéralisme et la politique par des menaces et des serments de loyauté. Les agences et les départements, créés et financés par des lois du Congrès, partent en fumée.

Ils suppriment des rapports et des données gouvernementales sur le changement climatique et se retirent de l’Accord de Paris sur le climat. Ils se retirent de l’Organisation mondiale de la santé. Ils sanctionnent les fonctionnaires qui travaillent à la Cour pénale internationale – qui a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour les crimes de guerre à Gaza. Ils ont suggéré que le Canada devienne le 51e État. Ils ont formé un groupe de travail pour « éradiquer les préjugés antichrétiens ». Ils appellent à l’annexion du Groenland et à la saisie du canal de Panama. Ils proposent la construction de complexes hôteliers de luxe sur la côte d’une bande de Gaza dépeuplée sous contrôle des EU, ce qui, si cela se concrétise, entraînerait la chute des régimes arabes soutenus par les États-Unis.

Les dirigeants de tous les derniers empires, y compris les empereurs romains Caligula et Néron ou Charles Ier, le dernier souverain des Habsbourg, sont aussi incohérents que le Chapelier fou ; remarques absurdes, énigmes sans réponse et bouillies verbales ineptes. Ils sont, comme Donald Trump, le reflet de la pourriture morale, intellectuelle et physique qui afflige une société malade.

J’ai passé deux ans à faire des recherches et à écrire sur les idéologies perverses de ceux qui ont maintenant pris le pouvoir dans mon livre American Fascists : The Christian Right and the War on America (Les fascistes américains, la droite chrétienne à l’assaut des Etats-Unis, Ed. Lux Canada, 2021). Lisez-le tant que vous le pouvez encore. Sérieusement.

Ces fascistes chrétiens, qui définissent l’idéologie fondamentale de l’administration Trump, ne s’excusent pas de leur haine envers les démocraties pluralistes et laïques. Ils cherchent, comme ils le détaillent de manière exhaustive dans de nombreux livres et documents « chrétiens » tels que le Projet 2025 de la Heritage Foundation, à déformer les pouvoirs judiciaire et législatif du gouvernement, ainsi que les médias et le monde universitaire, pour en faire des appendices d’un État « christianisé » dirigé par un dirigeant divinement oint. Ils admirent ouvertement les apologistes nazis tels que Rousas John Rushdoony, un partisan de l’eugénisme qui soutient que l’éducation et la protection sociale devraient être confiées aux églises et que la loi biblique doit remplacer le code juridique laïc, et les théoriciens du parti nazi tels que Carl Schmitt. Ce sont des racistes revendiqués, des misogynes et des homophobes. Ils adhèrent à d’étranges théories du complot, de la théorie du remplacement des blancs à un monstre mystérieux qu’ils appellent « le woke ». Il suffit de dire qu’ils ne sont pas ancrés dans un univers basé sur la réalité.

Les fascistes chrétiens sont issus d’une secte théocratique appelée Dominionisme. Cette secte enseigne que les chrétiens américains ont été mandatés pour faire de l’Amérique un État chrétien et un agent de Dieu. Les opposants politiques et intellectuels à ce biblicalisme militant sont condamnés comme des agents de Satan.

« Sous la domination chrétienne, l’Amérique ne sera plus une nation pécheresse et déchue, mais une nation dans laquelle les dix commandements constitueront la base de notre système juridique, le créationnisme et les « valeurs chrétiennes » la base de notre système éducatif, et les médias et le gouvernement proclameront la Bonne Nouvelle à tous », ai-je noté dans mon livre. « Les syndicats, les lois sur les droits civiques et les écoles publiques seront abolis. Les femmes seront retirées du marché du travail pour rester à la maison, et tous ceux qui ne sont pas suffisamment chrétiens se verront refuser la citoyenneté. Outre son mandat de prosélytisme, le gouvernement fédéral sera réduit à la protection des droits de propriété et de la sécurité de la « patrie ». »

Les fascistes chrétiens et leurs bailleurs de fonds milliardaires, ai-je noté, « parlent en termes et en phrases qui sont familiers et réconfortants pour la plupart des Américains, mais ils n’utilisent plus les mots pour signifier ce qu’ils voulaient dire dans le passé ». Ils commettent un logocide, tuant les anciennes définitions et les remplaçant par de nouvelles. Les mots – y compris vérité, sagesse, mort, liberté, vie et amour – sont déconstruits et on leur attribue des significations diamétralement opposées. La vie et la mort, par exemple, signifient la vie en Christ ou la mort au Christ, un signe de croyance ou d’incrédulité. La sagesse fait référence au niveau d’engagement et d’obéissance à la doctrine. La liberté n’est pas une question de liberté, mais de liberté qui vient du fait de suivre Jésus-Christ et d’être libéré des diktats de la laïcité. L’amour est déformé pour signifier une obéissance inconditionnelle à ceux, comme Trump, qui prétendent parler et agir au nom de Dieu.

Alors que la spirale de la mort s’accélère, on accusera de cette disparition des ennemis fantômes, nationaux et étrangers, qui seront persécutés et voués à l’anéantissement. Une fois les dégâts terminés, entraînant l’appauvrissement des citoyens, l’effondrement des services publics et engendrant une rage inaboutie, seul l’instrument brutal de la violence d’État restera. Beaucoup de gens souffriront, d’autant plus que la crise climatique inflige avec une intensité de plus en plus grande son châtiment mortel.

Le quasi-effondrement de notre système constitutionnel de freins et contrepouvoir a eu lieu bien avant l’arrivée de Trump. Le retour de Trump au pouvoir représente le râle d’agonie de la Pax Americana. Le jour n’est pas loin où, comme le Sénat romain en 27 avant J.-C., le Congrès prendra son dernier vote important et cédera le pouvoir à un dictateur. Le Parti démocrate, dont la stratégie semble être de ne rien faire et d’espérer que Trump implose, a déjà accepté l’inévitable.

La question n’est pas de savoir si nous allons sombrer, mais combien de millions d’innocents nous emporterons avec nous. Étant donné la violence industrielle dont notre Empire fait preuve, cela pourrait être énorme, surtout si les dirigeants décident d’avoir recours à l’arme nucléaire.

Le démantèlement de l’Agence américaine pour le développement international (USAID) – dont Elon Musk affirme qu’elle est dirigée par « un nid de vipères de marxistes radicaux de gauche qui détestent l’Amérique » – est un exemple de la façon dont ces pyromanes ignorent comment fonctionnent les empires.

L’aide étrangère n’est pas bienveillante. Elle est utilisée comme arme pour maintenir la primauté sur les Nations Unies et éliminer les gouvernements que l’Empire juge hostiles. Les pays de l’ONU et d’autres organisations multilatérales qui votent comme l’Empire l’exige, qui abandonnent leur souveraineté aux entreprises mondiales et à l’armée américaine, reçoivent de l’aide. Ceux qui ne le font pas ne la reçoivent pas.

Lorsque les États-Unis ont proposé de construire l’aéroport de Port-au-Prince, la capitale d’Haïti, rapporte le journaliste d’investigation Matt Kennard, ils ont exigé que le gouvernement haïtien s’oppose à l’admission de Cuba à l’Organisation des États américains, ce qu’il a fait.

L’aide étrangère construit des projets d’infrastructures pour que les entreprises puissent exploiter des ateliers de misère mondiaux et extraire des ressources. L’USAID finance des programmes de « promotion de la démocratie » et de « réforme judiciaire » qui contrecarrent les aspirations des dirigeants politiques et des gouvernements qui cherchent à rester indépendants des griffes de l’empire.

L’USAID a par exemple financé un « projet de réforme des partis politiques » conçu « comme un contrepoids » au Mouvement « radical » vers le socialisme (Movimiento al Socialismo) et qui visait à empêcher des socialistes comme Evo Morales d’être élus en Bolivie. Elle a ensuite financé des organisations et des initiatives, notamment des programmes de formation pour que les jeunes boliviens puissent apprendre les pratiques commerciales américaines, une fois Morales élu président, afin d’affaiblir son emprise sur le pouvoir.

Dans son livre The Racket : A Rogue Reporter vs The American Empire, Kennard décrit comment des institutions américaines telles que le National Endowment for Democracy, la Banque mondiale, le Fonds monétaire international, la Banque interaméricaine de développement, l’USAID et la Drug Enforcement Administration (DEA) travaillent en tandem avec le Pentagone et la CIA pour soumettre et opprimer les pays du Sud.

Les États-clients bénéficiaires de l’aide doivent briser les syndicats, imposer des mesures d’austérité, maintenir les salaires bas et maintenir des gouvernements fantoches. Les programmes d’aide lourdement financés, conçus pour faire tomber Morales, ont finalement conduit le président bolivien à expulser l’USAID du pays.

Le mensonge propagé dans l’opinion publique est que cette aide profite à la fois aux nécessiteux à l’étranger et à nous-mêmes. Mais l’inégalité que ces programmes favorisent à l’étranger reproduit l’inégalité imposée à l’intérieur du pays. La richesse extraite du Sud global n’est pas répartie équitablement. Elle finit entre les mains de la classe des milliardaires, souvent cachée dans des comptes bancaires à l’étranger pour éviter l’impôt.

L’argent de nos impôts, quant à lui, finance de manière disproportionnée l’armée, qui est la main de fer qui soutient le système d’exploitation. Les 30 millions d’Étasuniens qui ont été victimes de licenciements massifs et de désindustrialisation ont perdu leur emploi au profit d’ouvriers dans des ateliers clandestins à l’étranger. Comme le note Kennard, tant aux États-Unis qu’à l’étranger, il s’agit d’un vaste « transfert de richesse des pauvres vers les riches, à l’échelle mondiale et nationale ».

« Les mêmes personnes qui élaborent les mythes sur ce que nous faisons à l’étranger ont également construit un système idéologique similaire qui légitime le vol aux États-Unis ; le vol des plus pauvres par les plus riches », écrit-il. « Les pauvres et les travailleurs de Harlem ont plus en commun avec les pauvres et les travailleurs d’Haïti qu’avec leurs élites, mais il faut que cela soit occulté pour que le racket fonctionne. »

L’aide étrangère maintient des ateliers clandestins ou des « zones économiques spéciales » dans des pays comme Haïti, où les travailleurs travaillent dur pour des entreprises mondiales, pour quelques centimes de l’heure et souvent dans des conditions dangereuses.

« L’une des facettes des zones économiques spéciales, et l’une des incitations pour les entreprises aux États-Unis, est que les zones économiques spéciales ont encore moins de réglementations que l’État national sur la façon dont vous pouvez traiter le travail, les impôts et les douanes », m’a dit Kennard lors d’une interview. « Vous ouvrez ces ateliers clandestins dans les zones économiques spéciales. Vous payez les travailleurs une misère. Vous obtenez toutes les ressources sans avoir à payer de douanes ou d’impôts. L’État du Mexique ou d’Haïti, ou quel que soit l’endroit où ils délocalisent cette production, n’en profite pas du tout. C’est voulu. Les caisses de l’État sont toujours celles qui ne sont jamais augmentées. Ce sont les entreprises qui en profitent. »

Ces mêmes institutions et mécanismes de contrôle américains, écrit Kennard dans son livre, ont été utilisés pour saboter la campagne électorale de Jeremy Corbyn, un critique féroce de l’empire étasunien, pour le poste de Premier ministre en Grande-Bretagne.

Les États-Unis ont déboursé près de 72 milliards de dollars d’aide étrangère au cours de l’exercice 2023. Ils ont financé des initiatives en matière d’eau potable, de traitements contre le VIH/sida, de sécurité énergétique et de lutte contre la corruption. En 2024, ils ont fourni 42 % de toute l’aide humanitaire suivie par les Nations Unies.

L’aide humanitaire, souvent qualifiée de « soft power », est destinée à masquer le vol des ressources du Sud global par les entreprises étasuniennes, l’expansion de l’empreinte de l’armée des EU, le contrôle rigide des gouvernements étrangers, les ravages causés par l’extraction des combustibles fossiles, les abus systémiques des travailleurs dans les ateliers de misère mondiaux et l’empoisonnement des enfants ouvriers dans des endroits comme le Congo, où ils sont utilisés pour extraire le lithium.

Je doute que Musk et son armée de jeunes sbires du Département de l’efficacité gouvernementale (DOGE) – qui n’est pas un département officiel au sein du gouvernement fédéral – aient la moindre idée de la manière dont fonctionnent les organisations qu’ils détruisent, de la raison de leur existence ou de ce que cela signifiera pour la disparition de la puissance étasunienne.

La saisie des dossiers du personnel gouvernemental et de documents classifiés, les efforts visant à résilier des contrats gouvernementaux d’une valeur de plusieurs centaines de millions de dollars – principalement ceux liés à la Diversité, l’Équité et l’Inclusion (DEI), les offres de rachat pour « assécher le marais » (assainir le marigot, NdT), y compris une offre de rachat à l’ensemble du personnel de la Central Intelligence Agency – désormais temporairement bloquée par un juge –, le licenciement de 17 ou 18 inspecteurs généraux et procureurs fédéraux, l’arrêt du financement et des subventions du gouvernement, les voient cannibaliser le Léviathan qu’ils vénèrent.

Ils prévoient de démanteler l’Agence de protection de l’environnement, le ministère de l’Éducation et le service postal américain, qui font partie de la machinerie interne de l’empire. Plus l’État devient dysfonctionnel, plus il crée des opportunités commerciales pour les entreprises prédatrices et les sociétés de capital-investissement. Ces milliardaires feront fortune en « récoltant » les restes de l’empire. Mais ils tuent en fin de compte la bête qui a créé la richesse et la puissance américaines.

Une fois que le dollar ne sera plus la monnaie de réserve mondiale, ce que garantit le démantèlement de l’empire, les États-Unis ne seront plus en mesure de payer leurs énormes déficits en vendant des obligations du Trésor. L’économie étasunienne tombera dans une dépression dévastatrice. Cela déclenchera un effondrement de la société civile, une flambée des prix, en particulier pour les produits importés, une stagnation des salaires et des taux de chômage élevés. Le financement d’au moins 750 bases militaires à l’étranger et de notre armée pléthorique deviendra impossible à maintenir. L’empire se contractera instantanément. Il deviendra l’ombre de lui-même. L’hypernationalisme, alimenté par une rage inchoative et un désespoir généralisé, se transformera en un fascisme étasunien rempli de haine.

« La disparition des États-Unis en tant que puissance mondiale prééminente pourrait survenir bien plus rapidement que quiconque ne l’imagine », écrit l’historien Alfred W. McCoy dans son livre In the Shadows of the American Century : The Rise and Decline of US Global Power :

« Malgré l’aura de toute-puissance que projettent souvent les empires, la plupart sont étonnamment fragiles, dépourvus de la force inhérente même d’un État-nation modeste. En effet, un coup d’œil à leur histoire devrait nous rappeler que les plus grands d’entre eux sont susceptibles de s’effondrer pour diverses raisons, les pressions budgétaires étant généralement le facteur principal. Pendant près de deux siècles, la sécurité et la prospérité de la patrie ont été l’objectif principal de la plupart des États stables, ce qui a fait des aventures étrangères ou impériales une option superflue, ne leur étant généralement pas allouée plus de 5 % du budget national. Sans le financement qui surgit presque organiquement au sein d’une nation souveraine, les empires sont notoirement prédateurs dans leur chasse incessante au pillage ou au profit – témoin la traite négrière transatlantique, la soif de caoutchouc de la Belgique au Congo, le commerce de l’opium de l’Inde britannique, le viol de l’Europe par le Troisième Reich ou l’exploitation soviétique de l’Europe de l’Est.

Lorsque les revenus diminuent ou s’effondrent, souligne McCoy, « les empires deviennent fragiles ». »

« L’écologie de leur pouvoir est si fragile que, lorsque les choses commencent à vraiment mal tourner, les empires s’effondrent régulièrement à une vitesse inouïe : un an seulement pour le Portugal, deux ans pour l’Union soviétique, huit ans pour la France, onze ans pour les Ottomans, dix-sept pour la Grande-Bretagne et, selon toute vraisemblance, seulement vingt-sept ans pour les États-Unis, à compter de l’année cruciale de 2003 [lorsque les États-Unis ont envahi l’Irak] », écrit-il.

L’éventail d’outils utilisés pour la domination mondiale – surveillance à grande échelle, éviscération des libertés civiles, y compris du respect des procédures régulières, la torture, la police militarisée, le système pénitentiaire massif, les drones et les satellites militarisés – sera utilisé contre une population agitée et enragée.

La dévoration de la carcasse de l’empire pour nourrir la cupidité et les égos démesurés de ces charognards présage d’un nouvel âge sombre.

7 février 2025

 https://ismfrance.org/index.php/2025/02/08/lempire-sautodetruit/

COMMENTAIRES  

10/02/2025 11:03 par Zéro...

Oui, Trump veut revoir les dépenses extérieures américaines, l’Empire risque de s’effondrer, et alors ?

Les aides, parfois réelles, n’étaient cependant que des moyens détournés d’intervenir dans des pays indépendants pour influer sur leur politique, comme le décrit Maximme VIVAS dans son article, publié sur ce site, intitulé "L’USAID, la CIA, nos médias et RSF de Robert Ménard "...

Je comprends mal, vois une contradiction et suis preneur d’une explication dans ces deux paragraphes de l’auteur qui se suivent :
« Les États-Unis ont déboursé près de 72 milliards de dollars d’aide étrangère au cours de l’exercice 2023. Ils ont financé des initiatives en matière d’eau potable, de traitements contre le VIH/sida, de sécurité énergétique et de lutte contre la corruption. En 2024, ils ont fourni 42 % de toute l’aide humanitaire suivie par les Nations Unies. »
« L’aide humanitaire, souvent qualifiée de « soft power », est destinée à masquer le vol des ressources du Sud global par les entreprises étasuniennes, l’expansion de l’empreinte de l’armée des EU, le contrôle rigide des gouvernements étrangers, les ravages causés par l’extraction des combustibles fossiles, les abus systémiques des travailleurs dans les ateliers de misère mondiaux et l’empoisonnement des enfants ouvriers dans des endroits comme le Congo, où ils sont utilisés pour extraire le lithium. »

Cela va plutôt fragiliser les moyens de surveillance mondiaux si CIA, NSA and co voient leurs budgets pharaoniques diminuer !!

Au niveau des USA - comme des autres pays, dont le notre ! - la surveillance généralisée de la population, au nom de la sécurité, est en place avec réseaux de caméras publiques, les GPS, la traçabilité des téléphones portables, compteurs Linky, WIFI, sans compter ce que nous ignorons...

Si vous manquez d’imagination, lisez mille fois (avec attention...) "1984", tout y est prédit et décrit sur le devenir des libertés individuelles avec la technologie !!!

Qu’on arrête, les milliardaires-vautours ne sont pas une génération née avec Trump, même s’ils se lâchent un peu plus avec lui !
Et les prétendus Démocrates n’avaient pas plus de respect pour les autres pays que Trump, ils y mettaient juste les formes mais leurs intentions étaient les mêmes : les dominer, de façon moins tapageuse et affirmée, mais les dominer quand même !!

Enfin, qu’est-ce que cette "exploitation soviétique de l’Europe de l’Est " ?!!
L’URSS finançait, au contraire, largement les "pays frères" et n’avait nullement besoin d’eux pour les ressources naturelles !!

10/02/2025 11:29 par sylvain

Se retirer de l’accord de paris ou de toute forme de contrainte écologique, ce n’est pas un signe de dégénérescence de l’empire. C’est simplement acter de la perte de puissance, et acter que tout ce qui peut compromettre cette puissance sera sacrifié.

L’article détaille la chute des empires successifs de l’occident, mais, et c’est vrai depuis l’empire romain, ces empires ne chutent jamais vraiment, ils mutent, ils s’adaptent aux contraintes. Cette crise conduira a l’empire mondiale, ou a l’empire "occident collectif" si la chine est assez puissante pour créer un autre pole.

10/02/2025 11:31 par CAZA

Voilà un démantèlement qui n’ augure que du bon .On pourrait certes se réjouir de la fin de la corruption du droit international par le dollar mais trump va la remplacer par la politique de la canonnière qui pense t il donnera de meilleurs retours sur investissement .Et surtout politique qui sera mieux comprise de l’ américain moyen au cerveau reptilien obtus .
Le plus réjouissant sera donc évidemment la fin de l’ empire :
Attendre et espérer
<<< selon toute vraisemblance, seulement vingt-sept ans pour les États-Unis, à compter de l’année cruciale de 2003 [lorsque les États-Unis ont envahi l’Irak] .

10/02/2025 12:10 par Goy Friendly

Aveuglés par l’orgueil, incapables de comprendre la puissance décroissante de l’Empire, les mandarins de l’administration Trump se sont retirés dans un monde imaginaire où les faits durs et désagréables n’interviennent plus.

Parce que les démocrates faisaient tout bien comme il faut, leurs guerres étaient propres, il avaient compris qu’il ne fallait plus aider le régime corrompu jusqu’à la moelle de Kiev, qu’il n’était pas convenable de fournir des milliers de tonnes de bombes à Netanyhaou...

N’allez pas en déduire que je suis un fan inconditionnel de Trump, mais il aura du mal à faire pire que ses prédécesseurs.

10/02/2025 14:39 par Zéro...

Goy Friendly a entièrement raison : que Trump inspire de la prudence n’implique nullement que son prédécesseur était plus rassurant - ou ceux qui gouvernaient à sa place, car si Biden dirigeait les Etats-Unis, je vais me découvrir curé...

Démocrates et Républicains ne sont que deux versants d’une même montagne, ceux qui veulent faire croire le contraire sont impliqués d’une façon ou d’une autre avec l’un ou l’autre...

10/02/2025 19:25 par xiao pignouf

N’allez pas en déduire que je suis un fan inconditionnel de Trump

C’est d’autant plus risible de lire cela quand votre premier réflexe à la moindre critique de Trump c’est de prendre celui qui la fait pour un « fan inconditionnel » de Biden... Décidément...

11/02/2025 01:18 par Georges Rodi

Lorsqu’on se focalise sur la politique étrangère et les mesures économiques qui nous impactent tous (U$ oblige), Trump II n’aura aucun mal à faire pire que Biden,
Qui n’a eu aucun mal à faire pire que Trump I,
Qui n’a eu aucun mal à faire pire que Obama,
Qui n’a eu aucun mal à faire pire que W. Bush,
Qui n’a eu aucun mal à faire pire que Clinton,
Qui n’a eu aucun mal à faire pire que HW Bush,
Qui n’a eu aucun mal à faire pire que R Reagan
And so on.

La politique étasunienne, quand on y pense, c’est assez simple finalement.

11/02/2025 08:32 par pege

« Tous les présidents américains auraient été pendus selon les règles de Nuremberg » Noam Chomsky 1990

11/02/2025 15:23 par act

Vu que la majorité des lecteurs (et des modérateurs ?) de LGS est manifestement française (de France), une précision pour ceux qui l’ignoreraient :

"Goy Friendly" signifie "Amical envers les non-juifs"...(ce qui passe quand même mieux que "jew hater" ou "proud nazi", c’est un fait).

Dans la "culture populaire", "goy" signifie "non-juif" mais au sein de la communauté juive le terme goy, vise plus spécifiquement les chrétiens. Doutant que le commentateur "goy friendly" soit juif, c’est la première traduction qu’il faut retenir. Récemment Assim, et d’autres dont je suis, évoquaient la porosité de la section commentaire de LGS aux "idées" d’extrême droite, elle se vérifie encore.

11/02/2025 15:29 par Carlo

L’Empire s’autodétruit ?
L’auteur semble le regretter et pourtant… quelle merveille ça serait pour toute l’humanité !

11/02/2025 17:22 par Michel REGNIER

En ce bas monde de plus en plus immonde, ah si seulement il n’y avait de FOUS que ceux de BASSAN !

Au pays imaginaire de "Cocagne-Colagne" (Appellation d’Origine Contrefaite), ce territoire mythique d’un célèbre roman constitutionnalisé au 18ème siècle, les dirigeants avaient certes des États mais pas d’âmes* et encore moins d’états-d’âme : tout juste un DIEU dans lequel ils se mirent... À croire, et auquel ils croient toujours duraille comme ferraille à l’heure actuelle. Cette foi est évidemment réciproque, puisque le Dieu en question n’est autre que MAMMON. *A l’époque, états informels uniquement peuplés de sauvages indigènes, barbares, violents et totalement décérébrés, qu’ils furent contraints d’éradiquer tendrement avec bravoure et détermination humanitaire dans le but louable d’instaurer la Démocratie ainsi que les Droits de l’Homme bien blanc, riche, suprémaciste et armé jusqu’aux dents, forcément.

Onirique pour quelques-uns mais cauchemardesque pour tous les autres, voici maintenant que le rêve américain est sur le point d’ingérer tout cru le Canada, on n’est plus à une ingérence près, et ensuite engloutir aussi le centre de ce grand continent. L’absorption du Groenland figure également au menu en guise de dessert ; tant qu’on y est pourquoi se gêner, d’ailleurs ce serait la toute toute première fois que la "Demeure Immaculée" se gène, n’est-ce pas.

Enfin et au sujet de l’Europe, qui est devenue le bantoustan légitime des United Metastates, il semble fort probable qu’elle obéira docilement comme d’habitude, pour redevable qu’elle lui est éternellement, pour les siècles des siècles, Amen.

11/02/2025 22:29 par Goy Friendly

"Goy Friendly" signifie "Amical envers les non-juifs"...(ce qui passe quand même mieux que "jew hater" ou "proud nazi", c’est un fait).

Il me semble que goy est un terme péjoratif employé par les Juifs pour désigner ceux qui n’ont pas l’honneur de faire partie du peuple élu.
Mon pseudo est donc bien davantage un pied de nez qu’un marqueur d’extrême droite ; quant à faire de moi un prosélyte du nazisme, cela relève d’un abus caractérisé de la fumette.

Goyement vôtre.

12/02/2025 01:20 par Roubachoff

Sur Gaza, Trump est ignoble, mais tout le monde ici s’y attendait.
Sur l’Ukraine, il fait du sur place, et j’ai bien peur qu’il finisse par se planter.
Ce n’est pas une raison pour idéaliser le "monde d’avant". Dès 2016, Mme Clinton avait sur son agenda une guerre contre la Russie. Merkel et Hollande se sont assis sur les accords de Minsk. L’Otan a saboté une paix possible en 2022, et Biden a tout fait pour que le conflit dégénère.
Et qui, sinon les USA et l’UE a laissé Israël raser Gaza, sans aucun appel à la modération ?
L’auteur de cet article, comme celui qui évoquait la "fin d’une ère de réconciliation" vit dans un monde imaginaire. Il me semble vital de ne pas nous laisser entraîner dans cette folie.

12/02/2025 06:58 par xiao pignouf

Ce n’est pas une raison pour idéaliser le "monde d’avant".

Beaucoup de commentateurs font une drôle d’interprétation du texte de Chris Hedges, y voyant, je ne sais trop pourquoi, un plaidoyer pour Biden...

Qu’on m’éclaire en extrayant de cet article une seule expression de nostalgie pour l’administration précédente ou un seul article de Hedges en sa faveur.

12/02/2025 11:04 par michel PAPON

du nouveau en perspective :

En s’emparant du poste de commandement centralisé de l’ODS les 20 et 21 janvier, les hommes de Musk ont pu immédiatement accéder aux systèmes informatiques de tous les organes du gouvernement américain. Notamment de l’Office fédéral de gestion du personnel (OPM) et du Bureau du service fiscal (BFS), le mécanisme par lequel le département du Trésor effectue chaque jour des milliers de versements à des programmes gouvernementaux, à des employés gouvernementaux et à des programmes soutenus par le gouvernement et administrés au niveau des États, tels que Medicaid, les bons d’alimentation ou le programme Head Start.

12/02/2025 20:31 par Roubachoff

"Ils débitent des absurdités incohérentes tout en usurpant la Constitution et en remplaçant la diplomatie, le multilatéralisme et la politique par des menaces et des serments de loyauté."
Cette seule phrase suffit. Elle suggère qu’avant Trupm, les USA pratiquaient "la diplomatie, le multilatéralisme et la politique".
Il s’agit bien d’un monde imaginaire...

12/02/2025 21:38 par act

Mon pseudo est donc bien davantage un pied de nez qu’un marqueur d’extrême droite ; quant à faire de moi un prosélyte du nazisme, cela relève d’un abus caractérisé de la fumette.

Un pseudo qui signifie "Amical envers les non-juifs", le reste n’est que tergiversation, habituelle parmi les vôtres. Vous feriez probablement bien de vous y mettre, à la fumette (lien)

Pour le reste, George a parfaitement résumé la situation, plus haut.

13/02/2025 07:00 par xiao pignouf

Elle suggère qu’avant Trupm, les USA pratiquaient "la diplomatie, le multilatéralisme et la politique".

C’est ton interprétation, ce n’est pas la mienne.

Hedges a équitablement critiqué les Démocrates et les Républicains pour leur impérialisme dans d’autres articles.

Je pense qu’il parle de diplomatie et de multilatéralisme de manière générale, non pas en en faisant des attributs de l’administration précédente. Trump a juste fait sauter tout le vernis qui pouvait encore subsister dans la politique extérieure américaine. Et pas seulement : tous les verrous, toutes les limites morales et tous les tabous.

C’est probablement le seul truc positif à en tirer : le roi est nu.

Mais quand Biden avait encore l’excuse (aussi fausse soit-elle) du 7 octobre pour justifier son soutien à Israël, Trump (qui aurait fait exactement la même chose voire pire) propose littéralement d’organiser la déportation (une obsession chez lui) des Gazaouis qui ont survécu en l’imposant à des nations souveraines sous la menace. En d’autres termes, le nettoyage ethnique de la Bande de Gaza et la fin de la Palestine. Pour pouvoir faire de la spéculation immobilière...

Quant à l’Ukraine, Trump peut bien passer auprès des crédules pour Captain America. Toujours est-il qu’avant Biden, il avait fourni des armes à l’Ukraine. Il n’y a donc aucune médaille à lui donner. Trump ou Biden, le 24 février tout comme le 7 octobre auraient eu lieu de toute façon et ce qui s’en serait suivi n’aurait été guère différent. Ç’aurait peut-être même été pire.

Trump cherche juste à tirer le plus de profits possibles de la situation.

Aujourd’hui, la guerre en Ukraine touche à sa fin et ce n’est pas Trump qui est maître de la situation, c’est Poutine. Trump donne juste le change. Et Poutine, même s’il partage avec Trump certaines valeurs, ne va certainement pas se remettre à faire confiance aux Américains. This ship has sailed, comme ils disent...

Est-ce que c’est une bonne nouvelle pour les Européens ?

Oui et non.

On peut respirer, la guerre ne s’étendra pas et ne nous empêchera pas de continuer à prendre l’apéro.

Mais les relations entre l’Europe et la Russie sont rompues pour des décennies. Et ça, ça arrange autant Biden que Trump. Ça arrange les États-Unis, quel que soit le pouvoir en place. C’est pour ça que Trump a aussi fourni des armes à l’Ukraine en son temps.

Quelqu’un pourra peut-être m’aider à comprendre : Trump a fait sortir des États-Unis de l’OMS et des Accords de Paris. Pourquoi n’a-t-il pas fait pareil avec l’OTAN ?

Ce que je crois, moi, au final, c’est que ceux qui viennent à la rescousse de Trump ne le font pas pour de fallacieuses raisons géopolitiques... (murmure) ils le font pour le wokisme... Mais chut...

13/02/2025 07:57 par Zéro...

@ Carlo,

Champagne si ça arrive !!

Mais j’ai bien peur que l’Empire ne fasse BEAUCOUP d’autres dégâts avant d’imploser...

13/02/2025 08:04 par Zéro...

@ Xiao,

Si nous sommes plusieurs à avoir compris la même chose que Roubachoff et que ce n’était pas l’intention de l’auteur, c’est que l’article était un peu confus...

Problème de traduction ou auteur s’exprimant dans une langue qui n’est pas la sienne ?

13/02/2025 11:52 par rouge

Chris Hedges souhaitait il la victoire du ’Calamar Harris’ ?
Pourquoi feint il d’ignorer le gigantesque champs de ruine laissé par ’JoeBiden’ ?
Son véganisme dont il s’en vante tant lui aurait il fait perdre la vue ?

14/02/2025 06:52 par xiao pignouf

LGS,

Donc Zéro a le droit, lui, de commencer ces commentaires par « @ Xiao » sans qu’on lui en fasse la remarque ou qu’il soit sanctionné par un commentaire désobligeant du modérateur ou la suppression de ses commentaires ?

Peut-être qu’il serait temps d’accorder vos violons parce que j’ai plus l’impression que votre « Charte » vous sert plus de papier toilettes ou de cale pour un meuble bancal que de « guide du bon forumeur »...

15/02/2025 09:41 par legrandsoir

Comme les modérateurs ne se concertent pas, la seule solution équitable serait de mettre fin à cet espace d’expression, sous la pression, consciente ou inconsciente, des lecteurs.

14/02/2025 11:02 par Goy Friendly

Un pseudo qui signifie "Amical envers les non-juifs", le reste n’est que tergiversation, habituelle parmi les vôtres.

Ainsi, selon vous, ne pas être amical avec les Juifs est synonyme de détestation et de camps d’extermination ?
On ne peut pas dire que vous êtes en capacité d’apprécier les 50 nuances de gris : vous ne connaissez en réalité que deux couleurs, le blanc et le noir, comme tout bon gauchiste endoctriné.

Puisque nous y sommes, expliquez-moi pourquoi il serait obligatoire d’être amical avec les Juifs, cela m’intéresse.

14/02/2025 11:38 par Vincent

Quelqu’un pourra peut-être m’aider à comprendre : Trump a fait sortir des États-Unis de l’OMS et des Accords de Paris. Pourquoi n’a-t-il pas fait pareil avec l’OTAN ?

Le seul carnet de commandes de la Pologne pourrait peut-être suffire à l’expliquer :

Le budget de l’armée y passe à 4%, puis à 5% du PIB (il enfle donc de 36,5 à environ 49 Milliards d’€uros, pour un effectif d’environ 300 000 personnes).
Le tout en Zlotys et pas en €uros, et entièrement financé par l’UE qui y ventile les excédents des contributeurs nets au budget (nous), dont la Pologne est le 1er bénéficiaire.

À titre d’exemple, quand la Pologne annule une commande d’hélicoptères Airbus pour y préférer des Apache, les USA rigolent puisqu’ils encaissent notre pognon en même temps qu’ils détruisent notre industrie (fut-elle militaire et donc peu reluisante).

Mais les exemples sont tellement nombreux qu’il me serait difficile d’en faire une liste exhaustive, mais je veux dire, vraiment, vraiment, vraiment difficile...

C’est sans mentionner que le maintien de l’OTAN permet de justifier deux ou trois trucs utiles.

Et je ne parle pas de la Roumanie dont le carnet de commandes est également particulièrement édifiant, et qui va très bientôt accueillir la plus grande base OTAN du continent européen (en cours de construction). Heureusement, quand la population s’y oppose, on peut y annuler les élections.

On notera au passage qu’il se trouve que Pologne et Roumanie sont les pays qui accueillent aussi les systèmes Aegis Ashore à capacité nucléaire. Mais qu’on se rassure c’est pour nous protéger de la balistique iranienne (lol).

Bien entendu, j’épargne tout le monde de faire ici la liste des 23 pays de l’UE qui sont membres de l’OTAN et de détailler les carnets de commandes de chacun, mais c’est vraiment énorme.

Notons au passage que l’OTAN c’est aussi pratique pour, lorsqu’une boîte comme Dassault s’engage à construire un nouveau chasseur de concert avec l’Allemagne, pouvoir contraindre cette dernière à acheter des F35 : On a là un joli cheval de Troie qui, à terme, détruira utilement cette industrie aéronautique française là.
(On remarquera aussi la grande cohérence de l’intransigeance allemande qui a toujours exigé des bimoteurs pour prendre en charge la capacité nucléaire aérienne au titre de la sécurité, et qui s’est donc pliée à acheter des monomoteurs qui sont notoirement dédiés à cette fonction. Bon, quand "on" leur a coupé le gaz, ils n’ont rien dit non plus...)

Bref, je ne vois vraiment pas pourquoi Trump mettrait fin au "soutien" US au budget de l’OTAN.
Il lui suffit en l’occurrence, en bon Parrain de la Mafia, d’exiger 5 points de PIB dédiés à la défense comme un racket, pour que tout le monde s’exécute dare-dare.

Je ne vois donc pas non plus comment le déclin de l’empire pourrait conduire à autre chose qu’à une guerre massive bien catastrophique, dont l’Est de l’Europe sera immanquablement l’un des deux fronts majeurs (pour changer).

Je vous laisse pour finir méditer sur le fait que le camp atlantiste n’a ni munitions, ni la capacité industrielle d’en produire suffisamment et assez rapidement. Quelle option reste-t-il, selon vous, pour "ne pas perdre" ?

Vu le niveau d’un fin stratège tel Pete Hegseth à la tête de la Défense US, et la fine diplomatie donc un Marco Rubio est capable, mon inquiétude ne relève certainement (et heureusement) que d’une naïveté crasse.
Bon : Le Venezuela n’a pas la bombe. Mais il a des richesses indispensables à la survie de l’Empire.
On parie ?

14/02/2025 17:15 par Erno Renoncourt

Je me permets de m’immiscer dans ce débat juste pour placer un mot visant à problématiser la position ambiguë de certains penseurs progressistes qui tout en voulant, du bout des lèvres, la fin de l’Empire, s’offusquent et s’alarment des coups de massue que Donald Trump et ses psychopathes assènent aux structures les plus obscures et les plus puissantes de l’Empire, dans leur affrontement fratricide.

Il me semble que tous les vrais progressistes du monde devaient applaudir les actions de Donald Trump qui mettent à mal les structures de l’Empire ; car sans être un allié, Trump est comme un barbare indompté qui règle ses comptes avec les barbares enjolivés, et de ce fait constitue un grain de sable qui enraye une partie des rouages de la mécanique du BIG GANG. Cela dit, empressons nous de souligner qu’en applaudissant Donald Trump, pour ses règlements de compte avec la CIA et le FBI, son démantèlement de l’USAID et le dévoilement, qu’effectuent ses lieutenants, de la corruption des ’’merdias’’ occidentaux, nous ne pensons pas être à l’abri des maux que Donald Trump continuera d’infliger au monde, au nom de l’Empire.

Mais, il est probable que Donald Trump, en creusant les failles sous les structures de l’État profond qui alimente les rouages du BIG GANG Occidental, rend un service inespéré aux progressistes du monde. Et si tant est que cette catégorie existe vraiment, c’est à eux de savoir comment s’organiser pour accélérer ce processus et préparer une alternative des peuples vers leur émancipation. A moins que tous ces prétendus progressistes ne sont au vrai que des imposteurs qui sont plus prompts à dénoncer les barbaries de l’Occident tout en jouissant des avantages que procure l’Occident dans son jeu d’enfumage et d’enjolivation de ses barbaries.

Donald Trump est un paradoxe, et l’incapacité des forces dites progressistes du monde à adopter une ligne pragmatique cohérente, pour exploiter les contradictions qu’il apporte, offre un prisme qui tend à prouver les limites des approches idéologiques de ces dites forces. Il semble que la spirale de l’indigence pour tous a érodé les capacités cognitives des forces progressistes qui, du reste, ont toujours méprisé l’intelligence de la complexité. Or les paradoxes ne sont que des manifestations de la complexité des faits sociaux, et comme tel, ils exigent une pensée complexe pour leur donner du sens. Et le sens est ce qu’il manque cruellement au monde aujourd’hui.

C’est en partie ce que le sociologue Alain Caillé a écrit :

Jusqu’ici, une des principales raisons de notre incapacité à sortir du néolibéralisme planétaire a été un certain déficit de ressources théoriques. Mais c’est aussi le manque d’une philosophie politique, largo sensu, qui nous permette d’aller au-delà des grandes idéologies de la modernité – libéralisme, socialisme, anarchisme ou communisme.

Référence de la citation d’Alain Caille : Pablo Servigne, Gauthier Chapelle, L’entraide, l’autre loi de la jungle, 2017, Les Liens qui Libèrent.

14/02/2025 17:40 par Assimbonanga

C’est génial : Goy Friendly n’est pas polémique ! Il ne fait que traiter son interlocuteur de " bon gauchiste endoctriné" mais comme il n’a pas écrit le nom de l’interlocuteur et qu’il ne l’a pas précédé d’un @, c’est tout bon : LGS valide.

14/02/2025 17:52 par Assimbonanga

Je crois bien que Trump compte gérer les USA comme il gère ses sociétés : à la manière d’un truand. Récupérer un max de thunes chez ses obligés, imposer des conditions draconiennes dans ses contrats, serrer à la gorge ses fournisseurs, augmenter les bénéfices, générer des profits, licencier les subalternes abusivement, détruire les syndicats et les corps intermédiaires, bref un rêve pour Nicolas Sarkozy et ses successeurs ! Éventuellement distribuer quelques prébendes à ceux qui lui font bien de la lèche, mais faut voir... les cadeaux c’est pas trop son truc, ni la gratitude.
Il y aura du dégât après son passage.

14/02/2025 23:49 par Erno Renoncourt

En attendant de proposer à @LGS une Caillasserie sur Le paradoxe Donald Trump et les analyses Trompe-l’oeil des progressistes du monde entier, je propose par anticipation une image pour acter la nature grégaire et décomplexée des convictions suprémacistes de cet homme politique qui, complexité oblige, en bouleversant l’échiquier mondial, offre une ligne de fuite pour forger de nouvelles résistances, au sud comme au nord, hors de l’impuissance face à l’invariance de la géostratégie de la déshumanisation. Une manière de dire que la problématique trumpienne doit être analysée à l’aune d’un prisme géopolitique plus systémique que militant.

16/02/2025 01:22 par Roubachoff

Le paysage médiatique ne se limitant pas (hélas) au GS, on entend de plus en plus le discours suivant : "Trump a rompu avec le droit international basé sur des règles". C’est vrai, l’ennui étant qu’il perpétue ainsi une tradition bien américaine. La Guerre du Viêtnam, ça parle à quelqu’un ? Puis le coup d’Etat au Chili ? Puis la seconde guerre du Golfe ? Et encore, j’en oublie pour ne pas être trop long...
Sur un site qui combat depuis toujours l’impérialisme américain, je m’étonne de voir des articles qui semblent regretter le bon vieux temps imaginaire de la "diplomatie et de la politique". Et je continuerai, n’en déplaise à certains.
D’ailleurs, il serait intéressant d’évoquer la sidération des toutous européens de Biden (guerre en Ukraine) qui ne savent plus où ils habitent. Idem pour tous les Thierry Breton de Bruxelles qui se sont pris une énorme baffe de Vance. A ce propos, ce type-là est loin d’une Kamala Harris. Plus intelligent que Trump et aussi mégalo, c’est un véritable danger pour les années à venir.

16/02/2025 10:17 par Ernesto

Au sujet de l’oppression, de l’injustice et de ceux qui la combattent et luttent pour une société plus civilisée, je recommande un roman qui vient de paraître et dont on commence à parler : "Sonia ou l’avant-garde" (M. Levy, aux Editions infimes).
Contre la confiscation de la société par des clans d’ultra-riches et de politiciens sans scrupule, les personnages de ce livre luttent dans l’ombre. Puis, un jour les révoltes s’embrasent... Un texte puissant qui fait du bien : on n’est pas seuls - nous sommes les plus nombreux. Travailleurs, jeunes, intellectuels, militants, handicapés, retraités, gens ordinaires, détiennent un pouvoir : c’est d’eux que viennent les ruptures nécessaires. Des mots et idées on passe aux actes et cela réchauffe. Un roman d’une très belle écriture, émouvant et utile.

16/02/2025 10:24 par xiao pignouf

Sur un site qui combat depuis toujours l’impérialisme américain, je m’étonne de voir des articles qui semblent regretter le bon vieux temps imaginaire de la "diplomatie et de la politique".

Le GS a toujours contribué à la critique de l’impérialisme américain, hier sous l’ère Biden, aujourd’hui sous la nouvelle ère Trump.

Que cet impérialisme ait changé d’orientation et de philosophie ne dévie en rien de ce qu’il a toujours été.

Quant à l’attitude nouvelle des EU vis-à-vis de l’UE et de l’Ukraine, on peut effectivement se réjouir de la déconvenue ou de la sidération qu’elle provoque chez ces élites incompétentes.

Ma compréhension de ce qui se passe, qui n’en est pas moins personnelle et faillible, a autant sa place que la tienne. Trump perpétue ce qui semble être l’objectif américain depuis toujours : l’affaiblissement du continent européen, en y ajoutant leurs fantasmes néo-fascistes et raciaux. Ils sont autant à combattre que tous les gouvernements US qui les ont précédés.

Pour Trump qui ne supporte pas la faiblesse et les postures de carpettes, l’UE est un fruit mûr.

Cela étant dit, il ne faut pas vendre la peau de l’ours russe. Derrière les gesticulations et les déclarations intempestives, Poutine reste le maître du jeu et tout dépendra de sa décision ou de ses réticences à redonner sa confiance à un adversaire qui a toujours trahi sa parole.

Idem pour l’UE : le mépris américain pourrait avoir trois effets possibles : soit resserrer les liens entre les nations européennes et régénérer l’UE, soit faire sombrer toute l’UE dans l’extrême-droite (ce qui reviendrait à entrer dans une nouvelle ère de suivisme), soit au contraire voir s’élever une contre-réaction de gauche.

Tu fais bien de mentionner le Chili de Pinochet car je crains que ce ne soit la destinée de l’Amérique du Sud avec Trump.

Et je continuerai, n’en déplaise à certains

Et c’est tout l’intérêt du débat contradictoire. Te lire n’est pas un déplaisir. Ta réflexion motive la mienne et tu es un des rares avec qui j’apprécie être en désaccord. Ce que tu dis là tend à montrer que ce n’est pas ton cas.

16/02/2025 10:34 par CAZA

Bonjour Le site "qui combat l’ impérialisme" c’ est qui ?.C’est LGS ?
Et c’ est ici qu’ on regretterait l’ ancienne version des crimes américano/sionistes par rapport à celle qui se profile ?
Humm Roubachoff tu exagères un peu non ?
Sinon faut reconnaitre que le fada des usa fout la merde .Finalement Acrimed avait loupé l’ état number one de la corruption institutionnalisée .

Un lecteur a mis ça en lien sur RI .Foutraque très délirant et étonnant .
Quelqu’un connaissait sur LGS ?
https://beesbuzz.com/blog/9114/benjamin-fulford-rapport-hebdomadaire-du-10-02-2025/

16/02/2025 13:50 par Ernesto

Milliardaires et politiciens de métier forment une classe qui règne de facto sur la société, par les institutions qu’ils contrôlent et les médias qu’ils possèdent, et par la force. Il n’y a pas de procédure d’inscription à cette caste et elle est en apparence disparate, car ses membres sont simplement liés par leurs intérêts, qui convergent - et par leur cupidité et leur soif de pouvoir.

La politique est la gestion de la cité, ou de la société. Comment est gérée la cité aujourd’hui ? Voici comment cela se passe, et depuis bien longtemps : des politiciens de métier et des milliardaires forment une classe privilégiée qui règne de facto sur la société, en utilisant les institutions qu’ils contrôlent et les médias qu’ils possèdent, mais aussi par la force.
Il n’y a pas de procédure d’inscription à cette communauté, et c’est une caste disparate en apparence, car ses membres sont simplement liés par leurs intérêts, qui convergent. Leurs lieux de pouvoir sont d’abord bien sûr les gouvernements, et les directoires des multinationales ; mais ils ont aussi leurs réseaux, des clubs, des séminaires, et les organismes internationaux – où ils discutent entre eux des grands problèmes, c’est-à-dire des meilleurs moyens de préserver et d’accroître leurs richesses et leurs privilèges, tout en affichant une façade démocratique.

Les politiciens les plus notoires – on pourrait les appeler des caïds - font partie de ce cénacle ; ce sont des bateleurs sournois, habiles à discourir et qui prétendent vouer leur vie à servir l’État. Ils se présentent comme des gestionnaires compétents et usurpent la confiance par une rhétorique bien rodée et grâce à des médias complaisants. Je vous révèle un secret de Polichinelle au passage : ils n’ont aucun besoin de comploter, puisqu’ils sont déjà au pouvoir et font la loi - en droit et en fait. Nulle nécessité de conspiration, ni de comité occulte…
Les détenteurs des plus gros capitaux, grâce à leurs empires de presse, à leurs réseaux d’influence et de pouvoir, et à leur argent, assurent à leurs commis politiciens de se faire élire aux postes de contrôle du système. Ceux-ci servent en retour leurs riches parrains, à la fois comme hommes de main et comme hommes de paille.
Je m’explique. Les institutions politiques servent aujourd’hui deux objectifs. D’une part montrer une façade respectable à la population : élections, assemblées, organismes internationaux, chartes, traités, grands principes et proclamations édifiantes. Pour cela nos hommes de paille ont la prestance et l’allure qui convient, éduquée, pas trop clinquante, et savent manier les formules ronflantes : gouvernance économique, dynamique du libre-échange, ouverture des marchés, enjeux de développement… qui impressionnent favorablement l’auditoire. D’autre part ils sont les hommes de main qui font la sale besogne, ils mettent en œuvre les dispositifs de captation de la valeur créée par notre travail, et les contre-réformes qui démantèlent les acquis de la civilisation. Santé publique, éducation, justice, équipement du territoire, transports collectifs, droit du travail, protection sociale, ces progrès de la société sont méthodiquement affaiblis, détruits, afin d’ouvrir les marchés et laisser libre champ aux profiteurs. Et cela aussi bien lorsque la droite ou l’extrême droite gouverne que quand ce sont des partis qui n’ont de socialiste ou communiste que le nom.

Par ailleurs on constate derrière les discours hypocrites une complaisance flagrante envers les industries pétrolières, gazières, agroalimentaires, minières, chimiques, malgré les effrayantes conséquences sur l’environnement et le climat, et au mépris de la santé de milliards d’êtres humains. Les ravages que cause la primauté du profit sont meurtriers. Et la valeur produite par notre travail est détournée - au détriment de populations entières - vers les caisses de la ploutocratie qui, de fait, gouverne… aujourd’hui en tout cas.

Pour ceux qui auraient le sens du mot sur le bout de la langue, la ploutocratie est le pouvoir des plus riches.
Il n’est pas difficile de constater que la législation et l’organisation de l’état sont peu à peu modifiées afin de concentrer les pouvoirs et pérenniser les mécanismes de captation et d’exploitation. Ainsi ils ont élargi le champ de la loi, pour réprimer ce qu’ils appellent atteinte aux intérêts de la nation, ou mise en péril des institutions, afin de mieux protéger l’ordre capitaliste. Dire que des révolutionnaires ont eu raison de renverser un dictateur, que des résistants ont le droit de se battre contre un oppresseur, est devenu un délit, une apologie du terrorisme ; ils interdisent même de penser à une autre société. Il faudra bien renverser un tel régime pour mettre en place la prochaine étape de la civilisation.

(Extrait de "Sonia ou l’avant-garde" - Michel Lévy, aux Editions Infimes)

16/02/2025 15:17 par Geb.

Pour aider à la compréhension il fut se rappeler le vieil adage des Mafias et des Tyrannies en déroute.

Adage énoncé par Giuseppe Tomasi di Lampedusa : "« Affinché niente cambi, bisogna che tutto cambi »

"Afin que rien ne change il faut que tout change".

Les décideurs qui nous ont mis dans cette mouise savent que pour le Système tel qu’il est connu c’est terminé.

Leur seul moyen de tenter de s’en sortir pour eux c’est d’activer l’écroulement de la pyramide en espérant qu’au passage ils pourront réorienter le collapsus à leur manière et à leur profit.

Pour ça ils ont besoin de têtes à couper, dans leur personnel pour satisfaire les victimes, de victimes à glorifier pour créer des bases de renouveau, et d’idoles à présenter comme des changeurs radicaux.

Présenté des populations occidentales complètement dépolitisées, déboussolées et abêties, ils espèrent faire passer la situation comme une "Opération Mane Pulite" d’envergure. Et si possible obtenir la sattisfecit des adversaires multilatéraux qui pourraient selon eux trouver dsanatges avec des uSA et satellites affablis et remsi au pas.

Sauf que... ce type d’opération au niveau général c’est pas nouveau dans l’Histoire. Et l’Histoire contemporaine surtout.

Même si les actions qui sont passées alors ont été présentée chez les intéressé comme chez les autres comme de simples fruits du hasard et du mécontentement populaire ou des lubies criminelles des dirigeants.

Les dernières connues en date qui ont changé la face du Monde c’est la Révolution culturelle de Mao pour éviter un pourrissement en mode khroutchevien de la République populaire de Chine, et l’implosion de l’URSS qui a surpris le Monde entier, y compris Gorbatchev, sauf ceux qui l’ont savamment préparé de l’Intérieur.

Pourtant vue l’évolution de la situation politique, mais aussi technique, dans ces deux pays, évolution qui se dévoile chaque jour un peu plus, prouvant que même au fond du trou ils avaient gardé des zones actives dont personne n’avait connaissance, ceux qui tentent de monter le même coup aux USA sembleraient pourtant ne pas savoir que ça déjà été fait par de vrais professionnels dans les 50 dernières années.

Et que ces "professionnels" les regardent en rigolant tenter de monter maladroitement la même chose pour les enfumer.

16/02/2025 16:41 par Roubachoff

On écrit " je m’étonne de voir des articles qui..." et voilà qu’on est accusé de s’en prendre au site tout entier. Les amis, vous êtes parfois un peu pénibles... Et la suite de mon argumentation, c’est de la bouillie pour les chats ?
Un autre exemple : quand j’ai dit que Mélenchon a fait une erreur énorme en sauvant le PS, j’ai reçu une volée de bois vert. Aujourd’hui, c’est lui-même qui le dit.
Bonne fin de dimanche

16/02/2025 21:21 par act

Ainsi, selon vous, ne pas être amical avec les Juifs est synonyme de détestation et de camps d’extermination ?
On ne peut pas dire que vous êtes en capacité d’apprécier les 50 nuances de gris : vous ne connaissez en réalité que deux couleurs, le blanc et le noir, comme tout bon gauchiste endoctriné.
Puisque nous y sommes, expliquez-moi pourquoi il serait obligatoire d’être amical avec les Juifs, cela m’intéresse.

Vous avez choisi ce pseudo, pour quelle raison ne pas l’assumer ensuite ?
C’est vous qui entamez chacune de vos intervention -quel que soit le sujet- par évoquer les juifs, tergiversez, tortillez, c’est pourtant vous qui le faite. C’est votre pseudo, votre introduction, votre projet : assumez.
Vous évoquez la communauté juive en utilisant le terme goy, pour ensuite préciser en anglais que que vous êtes "amical envers les non-juifs", trop drôle, trop subtil...trop vous.
En 2025 particulièrement, je note vos 50 nuances de tergiversations, typique des racistes et,ou réactionnaires qui ne s’assument pas. Pas encore mais ça viendra, avec la meute.

"Gauchiste endoctriné" est un pléonasme, soit vous êtes gauchiste et vous êtes une plaie versatile, soit vous êtes endoctriné et vous en êtes une autre, bornée et probablement plus pénible encore. Toutefois les réactionnaires qui ne s’assument pas l’emporteront toujours, haut la main, au niveau de la pénibilité et de la mauvaise foi.
Amen.

16/02/2025 22:35 par Geb.

@CAZA...

Ca ressemble à du Sorcha Faal. En moins bon.

Mais c’est aussi vrai qu’on sait pas vraiment ce qui s’est passé avec l’hélico en question.
’alibi des "lumières de la ville qui auraient ébloui le pilote en se reflétant dans le Potomac" n’est pas crédibles.

Y a longtemps que ni les avions de ligne ni les aéronefs de toute sorte, ne se posent plus en manuel et à vue sur les grands aéroports. Ici comme aux USA.

17/02/2025 09:06 par act

erratum :
"gauchiste endoctriné", n’est pas un pléonasme mais un oxymore.

17/02/2025 16:20 par Goy Friendly

Vous avez choisi ce pseudo, pour quelle raison ne pas l’assumer ensuite ?

Qu’est-ce que je n’assume pas ?
Je vous le redis, je n’ai aucune envie de me montrer amical avec un État surarmé qui massacre une population civile sans défense.
Ah mais c’est pas pareil, ne pas confondre le sionisme et le peuple juif !
Faux ! Une écrasante majorité de Juifs soutient la politique guerrière d’Israël et il n’est qu’à entendre tous les Juifs invités sur nos médias mainstream nous rebattre les oreille avec « Israël a le droit de se défendre », alors qu’il est l’agresseur depuis au moins 1948.

C’est bien la gauche radicale qui s’empêtre dans la contradiction, avec son grand-écart grotesque « antisioniste mais pas antisémite », qui ne trompe d’ailleurs personne.

D’autre part, ne vous fatiguez pas à m’imputer une idéologie ou des pensées que je n’ai pas exprimées, je sais que vous n’attendez que cela, mais votre piège grossier consistant à me pousser à la faute ne fonctionnera pas.

Et pourquoi voudriez-vous que j’assume être réactionnaire et raciste, puisque ce n’est pas le cas ?
Je veux bien me revendiquer partisan de l’ordre, de la morale chrétienne, de la rigueur, de l’effort, de la méritocratie, mais ne souhaite pas revenir à une situation antérieure, définitivement révolue.

Les réactionnaires (*), ce serait plutôt vous, les gauchistes radicaux, car vous œuvrez sans espoir au retour d’un communisme définitivement suranné qui, tout comme la royauté, se trouve à jamais en décalage total avec la géopolitique, l’économie et la mentalité conjoncturelles.

Il faudra bien accoucher d’une autre pensée politique, ce sera long et douloureux mais cette évolution inéluctable se fera sans sans vous, condamnés par votre suffisance à vitupérer sur le quai.

(*) Réactionnaire : Qui se montre partisan d’un conservatisme étroit ou d’un retour vers un état social ou politique antérieur.

18/02/2025 07:28 par xiao pignouf

je n’ai aucune envie de me montrer amical avec un État surarmé qui massacre une population civile sans défense.

Beaucoup de « goy » soutiennent aussi Israël, sans parler de gouvernements « goy ». On peut même dire que sans l’aval et le soutien militaire des « goy », Israël n’aurait pu commettre ce génocide.

il n’est qu’à entendre tous les Juifs invités sur nos médias mainstream

Ces juifs ne sont pas représentatifs de tous les juifs, et vous le savez très bien.

son grand-écart grotesque « anti-sioniste mais pas antisémite »

Le sionisme est un impérialisme, un colonialisme. Ça n’a rien à voir avec la religion. Si vous souhaitez amalgamer antisionisme et antisémitisme, c’est que vous avez clairement un problème pour distinguer les deux. Et il n’y a que deux types d’individus qui ont intérêt à cette confusion : les pro-sionistes et les antisémites (ou judéophobes si vous préférez).

Par ailleurs, il y a de nombreux juifs qui sont anti-sionistes.

pourquoi voudriez-vous que j’assume être réactionnaire et raciste, puisque ce n’est pas le cas ?

Il est très très difficile de vous croire.

Une de vos premières interventions sous ce pseudo a été de promouvoir le concept de « race ».
Puis de rappeler selon vous que la colonisation a été un bienfait.
De faire accroire l’idée que la gauche serait favorable à l’implantation de populations non-blanches.
D’appuyer sur l’incompatibilité culturelle de certaines communautés.
D’exprimer vos obsessions à propos du wokisme.
De sourcer tous vos dires par des médias ou des personnalités liés plus ou moins directement aux sphères réactionnaires et d’extrême-droite.

partisan de l’ordre, de la morale chrétienne, de la rigueur, de l’effort, de la méritocratie

C’est très précisément la définition idéologique d’une personne de droite et même d’extrême-droite. À supposer que vous êtes probablement patriote, on y retrouve tout ce que contient « travail, famille, patrie ».

Les réactionnaires (*), ce serait plutôt vous, les gauchistes radicaux, car vous œuvrez sans espoir au retour d’un communisme

Oui, oui, bien sûr, on connaît la chanson : les fascistes c’est la gauche...

Le communisme n’a jamais régné en France. Mais au moins, grâce à lui, vous et vos proches pouvez vous soigner sans trop de frais. Donc, si vous haïssez tant le communisme, je vous suggère de jeter votre Carte Vitale.

Réactionnaire : Qui se montre partisan d’un conservatisme étroit ou d’un retour vers un état social ou politique antérieur.

Vous êtes clairement d’un conservatisme moral et politique étroit (ce qui est en soi un oxymore) et en faveur du retour vers un état social et politique antérieur (il n’y a guère plus passéiste que la morale chrétienne).

18/02/2025 09:36 par un parmi d'autres

1990 course à l’armement nucléaire/2022 guerre en Ukraine. Épuisement économique du Camp communiste/faillite du dollar. Reagan/Putin. Trump/Gorbatchev. Eltsin/Musk. Mêmes combats.

Les Russes connaissent leur histoire. Pas nous.

19/02/2025 10:17 par act

Après les tergiversations, les contradictions, je ne cherche pas à vous "pousser à la faute", c’est inutile.

Qu’est-ce que je n’assume pas ?

Le fait que votre pseudo est raciste, entre autres. Vous en appeliez à la "nuance" pour écrire ensuite :

C’est bien la gauche radicale qui s’empêtre dans la contradiction, avec son grand-écart grotesque « antisioniste mais pas antisémite », qui ne trompe d’ailleurs personne.

Rien n’empêche d’être antisioniste, c’est à dire anti-colonialiste, sans être raciste. Là où vous voyez un "grand écart grotesque", il y a de la cohérence.

Vous l’écrivez, vous êtes fâché avec l’ensemble de la communauté juive, qu’elle réside en israël ou pas, qu’elle condamne le génocide et le sionisme ou pas. Cette attitude discriminatoire est la définition même du racisme, en français en tous cas.
Pouvez-vous préciser ce que vous entendez par "qui ne trompe d’ailleurs personne."

Et pourquoi voudriez-vous que j’assume être réactionnaire et raciste, puisque ce n’est pas le cas ? Je veux bien me revendiquer partisan de l’ordre, de la morale chrétienne, de la rigueur, de l’effort, de la méritocratie, mais ne souhaite pas revenir à une situation antérieure, définitivement révolue.

Donc, vous "(voulez) bien (vous) revendiquer partisan de" je cite " l’ordre, de la morale chrétienne, de la rigueur, de l’effort, de la méritocratie" mais vous ne seriez pas réactionnaire ?
Encore un effort.

19/02/2025 14:34 par CAZA

Franchement mis à part l ’ UJFP , qui peut soutenir que l’ ensemble des juifs ne soutient pas l’ état nation du peuple juif génocidaire .
HéHé surtout la banque qui dirige les USA .
Qui a le droit d’ assassiner le peuple qui lutte contre sa colonisation avec la bénédiction du capitalisme atlantiste sionisé ??
genre https://www.letemps.ch/economie/geneve-lieu-predilection-banquiers-dorigine-juive?srsltid=AfmBOorcRSP9t8Xcukk09_iPCnHwLzxzCK967apzFBjww6_VEjdb6tF2
Tous ensemble Tous ensemble pour génocider et voler la terre des plus faibles que nous Tous pourri Tous pourri .L’ amérique avec nous avec nous pour voler encore .

L’ internationale juive de la banque Uber Alles .
https://identitejuive.com/israel-au-secours-du-dollar-americain/

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