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Faut-il être de gauche pour être trumpiste ?

J’avoue en avoir ras la casquette de ces gens authentiquement de gauche qui se réjouissent de la victoire de Trump au motif qu’il semble avoir adopté vis-à-vis de Poutine une attitude positive sans hostilité préconçue. Poutine, dont chacun sait qu’il n’est pas milliardaire et qu’il dirige une démocratie exemplaire. Pour l’anecdote, si les Russes ont un dossier sexuel sur le roi de l’immobilier aux multiples faillites, ils le tiennent et, quand la CIA l’aura décidé, le président des Etats-Unis sera mis en accusation (« impeached ») et destitué.

Que les fascistes polonais et hongrois, Nigel Farage et la famille Le Pen se réjouissent de l’accession à la Maison Blanche (qui n’avait pas été aussi blanche depuis longtemps) de l’imprévisible peroxydé, cela peut s’entendre, mais que des consciences de gauche voient en lui le prodrome d’un équilibre mondial plus juste, cela me laisse perplexe. Á commencer par sa volonté de transférer – en toute illégalité – l’ambassade des États-Unis en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem.

Je lisais tout récemment dans Le Grand Soir un article d’une autrice que j’apprécie habituellement, qui prenait de haut la marche, petite-bourgeoise à ses yeux, des femmes contre Trump (qui aime les spécimens du sexe opposé dès lors qu’il peut les « attraper par la chatte »), oubliant que manifester aujourd’hui aux Etats-Unis, même en très grand nombre (près d’1 million à Washington, 700 000 à Los Angeles, 150 000 à Boston, soutenus par 100 000 manifestants à Londres et 5 000 à Paris), est une entreprise à haut risque, à court, moyen et long termes. Selon cette plume, Trump est « un cadeau de l’Histoire que le peuple des États-Unis vient de faire au monde » car il est, après Poutine, « la première résistance qui s’élève au plus haut niveau, contre les seigneurs de la guerre qui tuent notre monde en accordant à la Finance et aux multinationales, en particulier celles qui vendent des armes, les privilèges les plus absolus ».

Commentant cet article, une lectrice apportait l’éclairage suivant : « L’autre jour, je discutais avec une mère de famille qui a été jetée à la rue avec sa fille de 8 ans le 27 novembre passé, soit à la veille de l’hiver, par un promoteur immobilier très connu sur la place de Lausanne, lequel fait l’objet d’une enquête pour harcèlement sexuel à l’encontre d’une de ses ex-employées. Je doute fort qu’il soit inquiété par la justice de classe qui sévit en Suisse. Aucune femme n’a manifesté pour cette mère et sa fille. Aucune femme n’avait manifesté quand, avant de perdre son logement, cette mère avait perdu son travail. » Ce n’est pas une femme que le promoteur Trump a mis à la rue ces trente dernières années mais des milliers de familles qu’il a fait expulser par des mafias dont c’est la spécialité chaque fois qu’il a acheté un vieil ensemble immobilier par le remplacer – après l’avoir rasé – par une tour à lui.

Cette fascination trumpiste de gauche n’est pas une spécificité française. En Allemagne, Die Linke joue du même pipeau en prônant la dissolution de l’OTAN (pourquoi pas ?), une alliance militaire avec la Russie (pour quoi faire ?) et en acceptant la réorientation annoncée par Trump de la politique militaire étasunienne.

Alors, de quoi Trump est-il le nom (pardon, Badiou d’utiliser votre questionnement pour un type aussi haïssable) ?

Ce n’est pas de sa faute mais celui d’un système institutionnel qui date des Pères Fondateurs : Trump n’a pas été élu au suffrage universel par une majorité de citoyens. Son antagoniste aurait obtenu 3 millions de voix de plus que lui, ce qui n’est pas rien. Avant cela, il n’avait pas payé d’impôts pendant des années, s’en était vanté et l’avait justifié. Une de ses toutes premières décisions fut d’ailleurs une baisse des impôts. Depuis son élection, il transgresse la clause constitutionnelle des émoluments puisqu’il n’envisage pas de se débarrasser des entreprises et propriétés qu’il possède de par le monde, n’étant donc pas gêné par des conflits d’intérêt sans précédent. La fortune des 17 membres du cabinet Trump dépasse celle cumulée de 126 millions d’Étasuniens. Alors, que la politique économique de Trump soit un peu plus protectionniste que celle de ses prédécesseurs ou pas, pas d’inquiétude : elle accroîtra les intérêts des 17 multimilliardaires en question.

Dans un autre domaine, il a tenu des propos limites sur l’affection qu’il porte à sa fille : « Si Ivanka n’était pas ma fille, peut-être que je la draguerais ». Mais, plus généralement, il aime à traiter les femmes « comme de la merde ».

Une heure après avoir été intronisé, il a rayé d’un trait de plume le système de santé mis en place par Obama. Sa ministre de l’Éducation est une multimilliardaire qui n’a jamais mis les pieds dans une école publique et a milité contre les nouveaux droits des homosexuels. Scott Pruit, le nouveau directeur de l’Agence de Protection de l’Environnement a milité sa vie durant pour la déréglementation dans ce domaine et s’est montré hostile aux décisions prises par Obama pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Et Trump qui, pendant sa campagne, affirmait vouloir rendre la parole au peuple des États-Unis a fait couper la ligne téléphonique qui permet aux citoyens d’appeler la Maison Blanche.

Trump fait l’objet d’une action de groupe de la part d’étudiants qu’il a embarqués dans sa très improbable Université Trump.

Il approuve la torture contre les terroristes présumés, les Conventions de Genève étant pour lui « dépassées ». Les militaires tortureront s’il leur en donne l’ordre, a-t-il affirmé pendant la campagne, ce malgré la clause de conscience qui leur permet de s’opposer à un tel ordre.

Il estime que le réchauffement climatique est « une invention des Chinois ». La Chine, le nouvel ennemi.

En matière de comportement raciste, il se pose là (même si son gendre Jared est un juif très orthodoxe). Il a pratiqué la discrimination raciale pour écarter des locataires. Il a affirmé qu’Obama n’était pas un citoyen des Etats-Unis. Il a mis en cause l’impartialité d’un juge en raison de ses origines hispaniques. Sous les applaudissements frénétiques de ses partisans, il a surnommé “Pocahontas” la sénatrice du Massachusetts Elizabeth Warren qui avait évoqué son origine “native américaine”. Il l’a accusée d’être une sénatrice très inefficace, juste une « grande gueule ». Il s’est attaqué au physique d’une de ses rivales.

Il a suggéré « une certaine forme de punition » pour les femmes qui avortent.

Trump est à l’image de la décoration de ses résidences (et désormais du bureau ovale de la Maison Blanche) : obscène, au sens étymologique du terme, indécent, de mauvais présage. Toujours au sens étymologique du terme, c’est un monstre : il sort de l’ordre normal de la nature. On l’a bien vu le jour de son investiture lorsqu’il se dirigeait vers le pupitre : le pas lourd, la mâchoire serrée, la veste et le manteau ouverts, la cravate rouge malveillante. Ce n’était pas le président des Etats-Unis qui s’avançait vers nous. C’était Trump.

Il faudrait quoi, pour que cesse cette fascination “de gauche” ? Qu’il relance une politique de la canonnière vis-à-vis de la Chine ? Qu’il publie chaque semaine la liste des délits commis par des immigrants ? Qu’il fasse rouvrir les prisons secrètes de la CIA hors des états-Unis ? Qu’il cesse de subventionner les établissements de santé qui pratiquent l’IVG ? Qu’il applique le droit du sang et expulse 6 millions de clandestins ? Qu’ils supprime l’impôt sur les successions ? Qu’il s’obstine à ne pas rendre publique sa déclaration d’impôts ? Qu’il refuse d’appliquer les conclusions de la COP21 ? Qu’il laisse les banques totalement libres de se réguler par elles-même ? Qu’il les laisse gérer seules la dette des étudiants (1000 milliards de dollars) ? Qu’il accorde à tous les citoyens des États-Unis un port d’arme valable pour tout le territoire national ? Qu’il baisse le taux d’imposition sur les sociétés de 35 à 15% ?

Patience, patience, tout cela est dans les tuyaux...

COMMENTAIRES  

26/01/2017 20:26 par pierreauguste

Bravo pour ces mots ..Tout cela est bien la preuve que" authentiquement de gauche "ne veut pas dire grand chose..... tenter d’être un peu vertueux ,dignes, respectueux et tout un tas de mots qui n’ont qu’une vague signification mais que nous avons tous intérêt à utiliser comme base de réflexion pour nous même ,certainement. Relisons toujours et encore Orwell.....

26/01/2017 21:55 par Xiao Pignouf

Merci, mieux vaut tard que jamais !

26/01/2017 21:57 par Taliondachille

Merci pour cette mise au point, vrai travail journalistique et qui ne manque pas de style : « la cravate rouge malveillante », il fallait le trouver.
Cependant tous les opprimés du monde vous diront que la cravate est agressive quelle que soit sa couleur. ;-)

26/01/2017 23:16 par banal

Ce texte prouve qu’être trumpiste et "authentiquement de gauche" n’est rien d’autre qu’un oxymore.
Et les questions qui se posent alors sont:comment en est on en arrivé à cet état de confusion politique ? et quel est le positionnement réel ?
Comme le texte sur "la marche etc..." dans LGS m’avait bien fait sourire aussi, on commence peut être à avoir quelques réponses.

26/01/2017 23:37 par Feufollet

Il serait bien impossible de réfuter cet établissement des vilenies de Trump
Tout cela est d’un caractère bien effrayant et on ne peut pas l’oublier
Mais voilà, le piège Clinton était plus effrayant encore et tellement sournois
Maintenant, il convient de garder encore le coté positif de cette élection surprenante
La remise en cause du mondialisme effréné et de ses immondes traités
La détente militaire US-Russie
Gardons à l’esprit que l’hystérique Clinton et le système avec, étaient prêt à tout
Et ça, des gens de gauche ne pouvaient pas l’accepter
Comme qu’il en soit, le candidat anti-système c’était Trump
Et la gauche-système a voté Clinton
Mais ça, ce n’est pas facile à admettre si on ne le comprend pas

26/01/2017 23:45 par mandrin

tout cela relève de l’écran de fumé quand a produire beaucoup d’agitation et de mise en scène autour de Trump...
Trump reste un Yankee de première chapelle comme tout ses prédécesseurs, le plan A de redéfinition du moyen Orient prenant l’eau de toute part avec l’ échec en Syrie qui visait à évacuer gaz et pétrole par gazoduc et d’ isolé L’Iran dernier gros morceau a faire tomber en le privant du point hautement stratégique du détroit d’ormuz pion majeur de défense Iranienne pour tenir a distance une agression yankee.

Donc il faut craindre maintenant qu’ils ne leur restent a fomenter des prétextes pour une agression frontale qui risque d’arrivé soudainement pendant que la plèbe discutaille sur la couleur de sa cravate et autre provocation de l’intéressé par tweet-tout-azimut, et apparemment sa marche.

27/01/2017 03:41 par Renard

Bonjour,
Excusez moi mais je trouve ce texte très superficiel, j’aimerais en faire la critique d’un point de vue anarchiste-conservateur tel qu’orwell l’a développé.

L’élection de Trump résulte d’un conflit entre deux camps au sein des élites américaines : en premier les tenants d’un capitalisme mondialisé et en second les tenants d’un capitalisme national. Trump, qui est effectivement le personnage grossier et caricatural que vous critiquez fort à propos, représente la victoire du second camp. Je pense que d’un point de vue socialiste la victoire de ces derniers était préférable, même si ils restent nos ennemis bien évidemment.

Vous conviendrez que le nerf de la guerre est la politique économique et que la politique societale n’est que secondaire voire une tromperie ( le centre gauche à souvent utilisé l’arnaque consistant à faire une politique societale progressiste afin de cacher leur politique économique libéral)

Certes j’aurais préféré que Bernie sanders gagne, mais les classes ouvrières et moyennes ont voté majoritairement pour Trump et je pense qu’ils ne s’y sont pas trompés : ils seront matériellement gagnants dans la période de protectionnisme qui va s’ouvrir même si ils ne seront pas les "plus gros gagnant", comme le disait Jaurès "le malheur du protectionisme est qu’il résulte à la fois de l’intérêt général et des appétits particuliers". Par exemple, ironiquement je crois bien que la politique de Trump va être favorable aux noirs malgré le racisme du personnage.

Aussi le fait que les États-Unis, qui ont imposé la mondialisation au reste du monde, décide subitement de sortir de la mondialisation va probablement mettre fin à cette période historique et que ceci ouvre une période d’opportunité formidable pour les socialistes du monde entier (socialistes au sens où Jaurès l’entendait).

C’est pour ces raisons que l’élection de Trump était bien bien préférable à celle de Clinton. Ma position est susceptible de changer avec le temps.

27/01/2017 08:02 par legrandsoir

Curieusement, c’est le deuxième commentaire qui fait référence à Orwell sous cet article. Le premier est de Pierre Auguste qui invite à le relire, le deuxième de « Renard » qui écrit : «  …je trouve ce texte très superficiel, j’aimerais en faire la critique d’un point de vue anarchiste-conservateur tel qu’orwell l’a développé ».
Opposer George Orwell à Bernard Gensane qui a écrit un livre (« George Orwell, Vie Et Ecriture ») faisant autorité sur le sujet, dont la thèse de doctorat porte sur Orwell, c’est croustillant.
Il y a quelques mois, Bernard Gensane a été invité à parler de George Orwell sur France Inter en qualité de spécialiste reconnu (voir : https://www.franceinter.fr/emissions/affaires-sensibles/affaires-sensibles-19-fevrier-2016 ).
Et voir aussi (parmi d’autres) la série d’articles de Bernard Gensane dans LGS et portant sur George Orwell :
https://legrandsoir.info/bref-retour-sur-orwell-i.html
https://legrandsoir.info/bref-retour-sur-orwell-ii.html
https://legrandsoir.info/bref-retour-sur-orwell-iii.html
Ces précisions pour dire qu’on peut ne pas aimer un article sans pour autant se départir d’une prudente pondération, surtout si l’on ne sait de l’auteur que son nom et si l’on prétend, c’est le cas ici, prouver sa « superficialité » en lui opposant…George Orwell.
Mais je suis sûr que BG sourit à lire cet échange entre « Renard » et moi.
MV.

27/01/2017 05:20 par Gilbert LA PORTE

La "plume" en question épargne aussi la fille de l’entreprise Le Pen qu’elle a dédiabolisé aussi depuis longtemps, du vitriol habituel dans lequel elle trempe son outil pour lacérer sans vergogne le candidat de la France insoumise. Merci Gensane de mettre tous les guillemets nécessaires pour la qualifier de gauche. Quand on voit toutes les pleureuses conspi qui forment à présent son fan club, dans lequel s’égarent quelques personnes qui croient encore à sa sincérité de personne de gauche en mémoire de ces vibrants articles pour le JLM de 2012, il ne faudrait plus, au risque d’injurier les authentiques progressistes de gauche, la qualifier ainsi. En tout cas, merci pour cet article sur ce que nous prépare l’insignifiant Président des USA. Mais ne dit-on pas qu’on a les élus qu’on mérite en démocratie ? Avis aux amateurs, ici, en France.

27/01/2017 06:11 par "Personne"

Les grenouilles qui demandent un roi, par Ésope

Les grenouilles, fâchées de n’avoir pas de gouvernement, envoyèrent à Zeus des ambassadeurs pour lui demander un roi. Zeus, voyant leur naïveté, jeta dans l’étang un soliveau. Au brut qu’il fit en tombant, les grenouilles épouvantées se réfugièrent au plus profond de l’étang. Mais, plus tard, voyant que le soliveau restait immobile, elles remontèrent à la surface et, bientôt, conçurent pour lui un tel mépris qu’elles grimpèrent dessus et s’y accroupirent. Avoir un pareil roi, c’est une indignité ! Elles se rendent de nouveau auprès de Zeus et le prient de leur en donner un autre, le premier étant trop nonchalant. Alors Zeus, irrité, leur envoya une cigogne qui les attrapa toutes et les mangea.
Un prince d’esprit lent et sans méchanceté vaut mieux qu’un agité malfaisant.

27/01/2017 06:34 par Orta

Certes le Trump est loin d’être un parangon de vertu, mais d’une manière ou d’une autre il semble bien donner un gros coup de pied au cul à la fourmilière. Il ne manque juste à cette diatribe ou certaines vérités côtoient malheureusement une mauvaise foi consommée une ode à la Clinton... Pour ma part, je préfère 3 Trump qu’un ersatz de Clinton. Selon l’expression maintenant consacrée George Soros sort de ce corps... Je ne vais pas déveloper pour ne pas effrayer de chastes oreilles, mais le cynique que je suis n’y voit que des avantages, quand bien même est-il vulgaire, imprévisible misogyne ou bien grâce à... .

27/01/2017 08:18 par David Hollis

Bonjour Bernard Gensane,
vous dites que Poutine est milliardaire,il est, de fait que l’état Russe est propriétaire de beaucoup d’entreprises Russes.
et moi je dit, tant mieux !

27/01/2017 08:29 par Vinceremos

Ce qu’il y a de mauvais en moi me souffle que si Trump nous débarrasse de l’OTAN qui « porte en lui la guerre comme la nuée dormante porte l’orage », s’il normalise ses rapports avec la Russie, grand puissance militaire et pays européen, s’il est moins interventionniste que ses prédécesseurs et surtout, moins va-t-en guerre qu’Hillary Clinton, bref, s’il éloigne les risques d’une 3ème guerre mondiale (les guerres mondiales sont toutes la der des der dans les croyances des peuples chair à canon), eh bien, ma foi, les misères qu’il fait aux pauvres de son pays (moins pauvres que ceux qu’ils regardent sans compassion périr sous les bombes de l’US Army), ces misères sont un moindre mal, voire une juste punition.
Mais ce qu’il y a de meilleur en moi me pousse à raisonner autrement sous l’influence d’un médecin cubano-argentin mort en Bolivie : «  Surtout, soyez toujours capables de ressentir au plus profond de votre coeur n’importe quelle injustice commise contre n’importe qui,où que ce soit dans le monde. C’est la plus belle qualité d’un révolutionnaire ».
Bref, El Che vient de rendre un fameux service aux Etats-uniens en me rappelant à l’ordre. :-)
Comme quoi, les révolutionnaires ne meurent jamais.

27/01/2017 08:45 par babelouest

Vincemoros, cette citation me rappelle, dans son esprit, celle d’un autre homme, qui se fait moins jeune :

« Quelqu’un d’ubuntu est ouvert et disponible pour les autres, dévoué aux autres, ne se sent pas menacé parce que les autres sont capables et bons car il ou elle possède sa propre estime de soi — qui vient de la connaissance qu’il ou elle a d’appartenir à quelque chose de plus grand — et qu’il ou elle est diminué quand les autres sont diminués ou humiliés, quand les autres sont torturés ou opprimés. »

Je veux parler de Desmund Tutu, bien sûr.

27/01/2017 08:52 par CN46400

Gensane a raison, attention aux réveils douloureux.
Jusqu’en 2016 la grande bourgeoisie US, sous diverses formes (Clinton, Bush, Obama), était au pouvoir. En 2020, ou 2024 quand Trump réintègrera définitivement la "trump tower" qui sera aux pouvoir : La grande bourgeoisie US !! Pourquoi ?
Parceque les prolos US, privés d’une organisation politique de classe, n’auront pas pu unir leurs intérêts contre ceux de la bourgeoisie. Certains, croyant sauver leur avenir en votant, en 2016, pour le plus démagogue des grands bourgeois qui leur était proposé par la pseudo démocratie US. Un peu comme en 33 où certain prolos, dévoyés, ont cru, faute de mieux, pouvoir utiliser Hitler pour renverser la table...Après, ils ont consciencieusement soutenu le dictateur, et à partir de 45, jusqu’à la fin de leurs jours,ils se sont mordus, discrètement, les doigts...

27/01/2017 09:12 par oncle Bob

D’accord avec bcp de points, même si certains propos et infos seraient à vérifier car ses adversaires ne sont pas des enfants de coeur non plus... il est ce qu’il est, soit un businessman milliardaire qui va défendre ses intérêts et ceux de sa classe. Après faut arrêter les envolées lyriques qui me font penser à un autre type de journal :
"le pas lourd, la mâchoire serrée, la veste et le manteau ouverts, la cravate rouge malveillante"
la cravate rouge malveillante... (( : il avait pas des cornes et des sabots aussi ?
Je pense que bcp de gens à gauche ont été tellement soulagés de voir Clinton perdre qu’il se font qq illusions sur celui qui l’a éjecté...

27/01/2017 09:42 par D. Vanhove

Etrange question... comme son développement, du reste...

en effet, est-on sommé de choisir et de se dire "trumpiste"... que l’on soit de gauche, de droite, du centre, d’ici ou d’ailleurs...!?

on peut évidmt ne pas apprécier l’individu, et les raisons ne manquent pas... mais pourquoi tirer sur le pianiste avt d’en connaître un peu plus sur les politiques qu’il va mener...?

par ailleurs, je pense avoir lu, il y a qqs années cette anecdote décrivant Churchill comme alcoolique, menteur, grossier et gros fumeur, en face d’un Hitler végétarien, qui ne fumait pas ni ne buvait d’alcool... vous connaissez la suite...

enfin, la liste des défauts et des comportements déviants que vous lui attribuez est sans doute réelle... mais vu ce palmarès haut en couleurs, que devrait être celui d’une H.Clinton alors...!?
et dès lors que le parti démocrate avait manœuvré pour éliminer B.Sanders, que restait-il aux électeurs comme choix...?

franchement, cet article me laisse plus que dubitatif...

27/01/2017 10:04 par Andrés

Concernant les élections aux USA, la bonne nouvelle est que Clinton a perdu. La mauvais est que Trump a gagné.

27/01/2017 10:20 par Palamède Singouin

L’élection de Trump résulte d’un conflit entre deux camps au sein des élites américaines : en premier les tenants d’un capitalisme mondialisé et en second les tenants d’un capitalisme national.

Ne croyez vous pas que le capitalisme US n’est plus national depuis longtemps ? Transnational, Multinational ou Mondialisé, les US en sont depuis un bon siècle au "stade suprême du capitalisme". C’est pourquoi le plus probable est la reprise en main de Trump par la ploutocratie US (dont il fait d’ailleurs partie !), d’une manière ou d’une autre. Dans le système politique américain, il n’y a pas grand chose à attendre d’un Président qu’il soit noir, blanc, latino, asiatique, homme, femme, démocrate, républicain. Surtout si on est de gauche !

27/01/2017 10:37 par Triaire

Je suis aussi surprise par cet article .Trump est ce qu’il est mais enfin, ses prédécesseurs étaient aussi tous milliardaires, un peu plus gominés sans doute que Trump.La phrase sur sa cravate rouge et son allure me semble absolument déplacée dans la bouche d’un Gensane .Clinton aurait fait la guerre très vite...chez nous d’ailleurs !Elle a la haine de la Russie comme tous ceux de sa classe .
Enfin, laissons Poutine tranquille, cet homme au sang froid particulier qui, jusqu’à présent , n’attaque personne et a réuni les siens en peu de temps, malgré les essais de révolution Orange et l’OTAN menaçant à ses portes .
Les femmes défilent contre Trump....Que n’ont-elles défilé par millions quand d’autres attaquaient les médecins et les centres d’avortement ?Qu’elles soient dirigées en sous-main est tout à fait Américain, non ?!Enfin, ce pays est fort peu politisé, pas d’organisations, pas de syndicats et hélas, pas de Bernie .
Ils ont eu Obama...Il ne restera rien de lui dans l’histoire !Alors Trump...Attendons de voir avant de le démolir de façon hystérique à la manière des journaleux aux ordres .

27/01/2017 10:37 par bob

de toute façon clinton ou trump quelle différence, quelle différence entre busch et obama ? Dans tout les cas la politique est verouillé par les milliardaires,les multinationales, l’industrie de l’armement et la cia est un pouvoir au coeur du pouvoir...dans ce contexte d’elections en elections on ne peut qu’aller vers le pire, c’est le lot de ce que nous appelons democratie et la france n’echappe pas a la comparaison : quelle difference entre sarko et hollande et quelle différence entre hollande et le prochain ? ... a moins que melenchon arrive au pouvoir, seule alternative ou l’on peut esperer (dans la limite du cadre prevu par le systeme) de changer un peu le logiciel qui gere l’economie, la finance et la vie politique .

27/01/2017 10:38 par christian

L’intérêt de trump pour la gauche - la "vraie" l’anti-impérialiste, pas la gauche missile-de-croisière - est qu’il cristallise les oppositions les plus diverses et précipite la chute de l’empire. C’est tout. Celles et ceux qui pensent que trump est un non interventionniste, qu’il est contre la finance et l’oligarchie, qu’il dissoudra l’otan et qu’il tiendra tête aux officines ultra-libérales se trompent, comme d’autres s’étaient trompées sur obama. Les politiciens de l’europe des laquais de l’empire, morts de trouille - les russes arrivent, les russes arrivent - vont supplier trump et raquer pour que l’otan soit maintenue, cette histoire de dissolution n’est qu’un chantage, le but de trump est que l’europe paie sa propre occupation par les troupes de l’empire. Et l’europe va s’exécuter.
C’est dommage que certaines de ces femmes qui ont manifesté sont les mêmes qui ont encensé obama, malgré ses persécutions des lanceurs d’alerte, ses déportations, ses guerres et meurtres et tortures, son système de "santé" (santé des assureurs) comme celui de suisse où les subventions pour celles et ceux pas assez riche pour payer les cotisations exorbitantes alimentent les caisses de ces sociétés d’assurances dont les bénéfices sont simplement criminels, se faisant sur le dos de la solidarité des biens portants envers les malades, etc.
Il n’existe aucune gauche institutionnalisée aux usa, le choix est toujours entre l’extrème-droite démocrate et l’extrème-droite républicaine. killery / trump ou trump / killery, c’est bonnet blanc ou blanc bonnet, c’est kif kif, ce sont tous les deux des criminels psychopathes issus de l’oligarchie criminelle état-unienne.
Bref, si l’article d’Ariane Walter est mal inspiré, celui-ci n’est guère mieux, reprochant à trump ce qu’obama faisait pareil et que killery aurait aussi fait pareil.

27/01/2017 10:54 par buchez

Trump n’a certes pas le profil d’un chef d’état, ne serait-ce que par ses propos graveleux , et son comportement de « businessman » impitoyable en affaires, mais valait-il mieux une Hillary gloussant de plaisir devant le cadavre mutilé du président lybien ? responsable de la mort de milliers de libyens ? qui a éliminé Bernie Sanders suite à des tricheries.
Mic

27/01/2017 11:08 par Roger

Cet article m’étonne de la part de B. Gensanne, au point que je me demande s’il est bien de lui. Parcequ’il reprend point par point toutes les charges véhiculées par la presse mainstream US qui continue de se déchaîner contre un candidat pourtant régulièrement élu selon les critères de la Démocratie US.
Je me fiche de Trump que je ne connais, d’ailleurs, qu’au travers du filtre de media dont plus personne ne doute nulle part (sauf dans les rédactions) de la partialité. Ce qui m’intéresse c’est qu’il semble agir comme un grand perturbateur du Système et contribuer à la déliquescence de l’Empire, qu’il semble avoir décrété la mort du TAFTA, vouloir s’arranger avec la Russie plutôt que d’inciter à la guerre.
La transparence affichée et brutale de ses intentions nous change de la violence insidieuse et sournoise et bien réelle (70 bombes /jour,en 8 ans de "gauche US) de la précédente administration. Il va devenir difficile de bêler d’admiration pour la "great again America", et de faire carrière en s’affichant comme "Young Leader" de la "French American foundation"...

27/01/2017 11:15 par Esteban

J’adore les billets de Bernard Gensane mais je ne savais pas que lorsqu’il était furax il dézinguait les yeux fermés...

J’avoue en avoir ras la casquette de ces gens authentiquement de gauche qui se réjouissent de la victoire de Trump au motif qu’il semble avoir adopté vis-à-vis de Poutine une attitude positive sans hostilité préconçue.

...car on peut, authentiquement et sans contestation, être de gauche et (sans besoin de se réjouir) accueillir des événements "nouveaux" à la valeur dont on les appréhende.

De plus, cracher sur le peuple étasunien et le crétiniser, comme je peux le lire ailleurs, (ce n’est pas le propos de Bernard Gensane) pour avoir voté pour celui qui leur semble le moindre mal, c’est avant tout sur notre propre figure que l’on doit cracher, car depuis trente six ans, au moins, et on en redemande, que faisons-nous, ici en France ? ...Mince, moi aussi dans mon emportement je vois rouge...heu, noir, vert...
Je ne sais pas si le renvoi au lien, dans la première partie de mon commentaire, à l’article de Viktor Dedaj va le déranger mais son raisonnement me paraît correct sans avoir à le modifier.

27/01/2017 11:32 par Eponine

D’accord avec cet article.
Que certains considèrent comme secondaire le sort du petit peuple US, du droit des femmes et des
minorités dans ce pays, de la position de Trump sur la torture, sur la couverture santé, j’en passe et des pires, bien.
Mais le sort des amérindiens qui ont lutté contre l’oléoduc qui traversera leurs terres et dont Trump veut
relancer la mise en oeuvre ?
Il semble aussi qu’il n’ait pas approuvé le rapprochement avec Cuba.
Je pense très fort au peuple palestinien( qui souffre tant), après que Trump ait manifesté son soutien total
à la politique de Netanyahu.
Ses positions concernant la Chine, l’Iran, le réchauffement climatique, ne me rassurent pas.
Oui il aime bien Poutine plutôt que la Russie selon moi. et si demain le peuple russe se choisi un dirigeant
qui ne serait pas dans sa ligne politique qu’en sera-t-il de sa position ?
Je suis consciente que l’élection d’hillary ce n’était guère mieux, mais rien de positif pour l’avenir avec
Trump.

27/01/2017 12:15 par BQ

Merci Bernard Gensane, vous avez bien raison de nous le rappeler ! J’ajoute :
- les décrets empêchant le financement des associations expliquant et conseillant sur l’avortement
- un décret de gel d’emploi de fonctionnaires au niveau fédéral
- une relance du projet d’oléoduc Keystone XL et "embrasser la révolution du pétrole et des gaz de schiste"
- un décret pour enterrer la très maigre Obamacare
- Nomination du secrétaire d’Etat Rex Tillerson qui veut "une transition au Venezuela" et "son rétablissement démocratique"
- Fin du "Climate Action Plan" pour éliminer les sources les plus polluantes et promouvoir les énergies renouvelables
Un bien bel enfoir* ! Tout à fait d’accord aussi avec les interrogations à la fin, OUI il prévoit de le faire, c’est dégueulasse.

Je suis aussi d’avis que si les gens se mobilisent massivement dans la rue contre des politiques de Trump, c’est très bien, ça met les gens en mouvement sur des revendications justes, à lutter politiquement et défendre leurs droits, du coup je trouve très injuste de leur jeter à la gueule le fait, à eux, que "Oui mais vous ne vous êtes pas mobilisés sous Obama" !

En revanche, petite correction sauf erreur de ma part, il est faux de dire que "Die Linke joue du même pipeau", votre lien pointe vers une source de troisième main qui recopie RT, mettant dans la même phrase ce que dirait Sahra Wagenknecht, députée du Bundestag et co-présidente du groupe Die Linke, et le fait que cela ferait "écho aux déclarations récentes de Donald Trump". Je recommande d’écouter cette femme très intéressante pour ceux qui balbutient l’allemand ! Donc que dit-elle ? Dissolution et sortie de l’OTAN ok, "un système de sécurité collective impliquant la Russie" ok (comme le proposait Willy Brandt dit-elle : ici) mais sur Trump elle dit, cette semaine dans Neues Deutschland :

"Il est imprévisible, ce qui est inquiétant. Mais que les présidents américains représentent une politique fatale, malheureusement, n’a rien de nouveau. De Trump, il y a des signaux très différents, dont quelques signaux de politique étrangère positifs (...) Attendons."

" Mais indépendamment de ce que Trump fait, nous devons augmenter la pression sur le gouvernement fédéral de se déplacer loin de la subordination à la politique américaine."

Voilà juste pour apporter un élément de contextualisation et pas mettre Die Linke comme une sorte d’idiot utile pro-Trump. M’enfin c’est vrai que c’est pas parce que Clinton est une pourrie criminelle que l’on doit voir Trump d’un bon oeil, les deux sont des purs produits frelatés de l’establishment étatsunien de marque différente.

27/01/2017 12:45 par yapasdarrangement

je suis surprise du ton de cet article qui me parait à la fois provocateur, agressif, sans reelle consistance ; anti trump certes, au profit de clinton ?? mais je suis surtout anti clinton, les milliardaires democrates qui sont pour la guerre à outrance, le business institutionnel, les fondations cache sexe, et prêts à declencher une guerre contre la russie, la coree du nord ou l’iran, apres la lybie, l’irak, la syrie, le yemen entre autres !! il n’y a pas pire que la guerre de conquete qui toujours se pare des plumes du paon ; la majorite americaine est allee à trump et cela embete nos petits camarades qui sont passionnement pour la democratie mais contre les resultats actuels des votes ; cet article critique le systeme americain de vote, ok mais c’est celui que les americains ont choisi pour le moment ; et surtout ne nous bassinez pas avec vos envolees lyriques venimeuses qui sous entendent que les elections en france sont democratiques ; quand les resultats ne leur plaisent pas les decideurs, deputes, senateurs et ministres s’assoient sur le resultat des elections comme en france sur le oui ou le non pour l’europe ; il y a 850 bases americaines dans le monde, apparemment ça ne derange personne...ces milliers de manifestants ameicains que tous les media et gouvernements europeens en particulier français mettent en avant sur le theme "soutenons les barricades" n’ont pas bouge le petit doigt quand la politique de la canoniere etait mise en oeuvre par m obama ; bizarre non ?? personnellement, j’attends de voir ce que va faire m trump et son equipe avant de bramer au scandale si dans les 48 h tout nest pas mis en place ; il ya des limites à la mauvaise foi ; je ne savais pas qu’être noir ou femme donnait accès à des vertus prticulières ! voir la politue de mme tatcher ou des presidents en exercice en afrique ; m schwarzenegger a plus fait pour l’ecologie que m obama c’est clair ; quant au racisme de l’administration obama elle s’etale tous les jours depuis 8 ans dans le journal ; alors merci d’etre un peu plus honnete dans vos propos ; je ne parle pas d’analyse votre article n’en contient aucune, à part celle de la cravate rouge (quel symbole !) de m trump

27/01/2017 12:47 par Ariane Walter

Hihihihi !

Il me semble que je me suis reconnue...
Cher Bernard ton article commence très mal.
En effet, je ne suis pas de gauche. Ni de droite d’ailleurs. Ni d’aucun extrême. J’appartiens à ces citoyens qui , grâce à internet, découvrent, analysent , observent et se font une opinion qui détruit les anciennes chapelles, en particulier la gauche et la droite. La gauche et la droite appartiennent à l’ancien monde des partis politiques, lesquels partis, achetés par le capital depuis bien longtemps ne sont que des entreprises qui doivent rendre l’argent qu’on leur a généreusement donné par des faveurs. Retour sur investissement.
Si je devais qualifier les gens de gauche, je dirai : "Braves mais bêtes". Ignorants. Tellement faciles à manipuler. Tellement sûrs d’eux. Ce sont des intellectuels qui ont plus d’idées préconçues que Bouvard et Pécuchet. Ils sont pour l’aide aux pauvres et aux mirants,pour l’égalité des femmes, pour les grandes valeurs démocratie, république, liberté, égalité , fraternité. Tu leur en sers une tartine et tu leur fais passer n’importe quoi derrière ça.
je vais te donner un ex : Trump et son mur abject. Peuchère...Si la seule horreur de Trump, vis à vis de ses voisins est ce mur, ce sera un enfant de choeur à côté de toute la politique étrangère US depuis des décades. Tu as quand même entendu parler du Panama, du Chili du Guatemala et j’en oublie. Et pour une fois qu’on a un mec au pouvoir qui rejette ce type de politique, la clique des bien-pensants s’offusque et s’indigne !

Deuxième erreur dans ton premier paragraphe.
Tu relèves l’accusation de mac Cain "révélant " que la Russie a un dossier compromettant sur Trump ; Ceci a été totalement démenti. Mais non, tu l’utilises.

Donc, je résume : ne me fais pas prendre pour une idiote en me disant "de gauche". Et ne reprends pas le pire de ce qu’a l’Amérique avec Mac Cain .

Bonne journée quand même.

27/01/2017 13:46 par Maxime Vivas

"...à côté de toute la politique étrangère US depuis des décades."

Des décades pour décennies ? Je croyais qu’Ariane (dont j’apprécie l’humour, la verve et le style) était prof agrégée (?) de français. :-)
On m’aurait menti ou Bernard l’a trop agacée ?
PS. Ne répondez pas, c’est pour taquiner.

27/01/2017 13:30 par jo nice

Non mais sérieusement, vous avez déjà vu un authentique pro-trump se revendiquer "de gauche" ?????
c’est juste qu’on est heureux d’avoir un "allié objectif" contre l’OTAN et le libre échange.

27/01/2017 14:10 par Orta

Fokonyaka...

Et a tout ceux qui ont de la merde dans la tête à deviser sur le sexe des anges. Le biais cognitif est total qui nous oblige consciemment et inconsciemment (c’est bien là le plus tragique dans cette sombre Histoire...) à contester et à débattre sur la vacuité ou la nocivité des différents partis. Tous autant qu’ils sont, de droite ou de gauche. Extrême ou pas, ils SONT le Système de ce théâtre d’ombre qui détruit nos vies ! Les solutions ne sont pas nombreuses et la fenêtre d’ouverture est extrêmement étroite (quelques années, tout au plus). Si d’ici à une petite décennie aucun bouleversement ne s’est produit, nous pourrons tous dire adieu à cette planète. Pensez-y, ceux qui ont des enfants et des petits enfants... Jusqu’ici tout va bien... Pendant tout ce temps, les exactions de l’élite auto-proclamée, tous ces parasite suprêmes qu’il faudra éradiquer, se poursuivent. Petit clin d’œil à Madame Walter dont j’apprécie beaucoup les textes très frais et percutants !

Pour finir. Nous savons tous ici (enfin presque tous, je ne m’adresse pas aux neuneus trotskystes et antifascistes qui, si les cerveaux pouvaient s’acheter, en seraient bien aises, sur les conseils avisés de tiers, bien évidemment...) ce qu’il faudrait faire. La plupart n’ont même pas le courage ne serait-ce que d’y penser... Cest pourtant ce courage-là que 70 ans en arrière Gaullistes et Communistes ont eu..

http://partage-le.com/2017/01/trump-et-comment-nous-en-sommes-arrives-la-par-derrick-jensen/

27/01/2017 14:45 par Ariane Walter

À Maxime,
Hihihihihi !!
Pour moi "décades " , c’est plus ronflant que "décennies" !!! D’où mon choix sans doute ! Ça fait plus ancien !!!!
(Bon, j’ai fait ce que j’ai pu pour m’en tirer !!!)
Baisers à tous et pardon !!

27/01/2017 16:00 par Geb.

Désolé pour l’image de B. Gensane, mais je n’ai pas l’habitude d’opiner automatiquement aux critiques. Et il y a longtemps que je n’ai plus d’idoles ou de maîtres à penser : Que ça soit Trump ou B. Gensane

Son pamphlet, (On ne peut appeler ce texte que de ce nom), s’en prend finalement à tous ceux, (Dont moi-même, et Ariane Walter), qui pensent que l’élection d’un moindre mal, lors d’une fausse alternative, a peut-être permis d’éviter une guerre nucléaire dans l’immédiat, et de permettre à l’Empire de nous lâcher la grappe si Trump tiens ses promesses.

B. Gensane est peut-être un "génie" pour certains en raisons de ses ouvrages plus ou moins pertinents, (Que je n’ai d’ailleurs pas lus et donc que je ne me permet pas de critiquer), mais pour ce qui est d’Orwell, et de bien d’autres auteurs de SF je ne pense pas qu’il soit plus au courant que je ne le suis personnellement sur le sujet...

Après tout, les conclusions qu’on peut tirer des ouvrages d’Orwell, Asimov, Lévin, et des autres auteurs de la même école ne sont probablement pas les mêmes. Chacun dans la S.F., comme dans la vie de tous les jours, ayant tendance à voir midi à sa porte.

Je trouve donc l’intervention de B. Gensane TRES partisane. Partisane parce qu’il "oublie" de préciser ce que l’on sait sur les "manifestations" de rue actuelles, alors que tout le monde sait que Soros et l’Open Society sont derrière les mouvements, il n’en pipe pas un mot. Pourquoi ? Par ignorance, ou pour conforter ses thèses ? Il sait aussi "Qui ça sert". Mais ça aussi apparemment ça ne le gêne pas outre mesure.

Il ressort la vieille antienne selon laquelle ceux qui ont trouvé mieux Trump que Clinton, l’auraient fait par amour fou de Poutine. Il ressort les affirmations, (Dont on ne peut que douter), sur les "documents" que posséderaient les Russes alors qu’il s’agit très probablement d’une tentative bidon, (Et particulièrement naïve), pour affoler les électeurs, (Et surtout le Sénat), américains. De même que l’assertion que "Poutine est milliardaire", chose probable, (Il serait bien con de ne pas l’être), mais non prouvée, (Et donc on peut se foutre ici totalement vu que c’est pas à nous qu’il a pris les sous), et chose qui ne change RIEN à l’affaire.

Alors qu’il oublie de préciser que le Clan Clinton, Obama et leurs sbires ont multiplié leur fortunes par 10 en magouillant durant leurs mandats successifs.

Comme si on attendait de Poutine qu’il soit le Lénine de service. Ou de Trump qu’il initie la Révolution prolétarienne américaine.

En fait on n’attend rien de plus de Poutine ou de Trump que ce qu’il peuvent nous donner : La certitude de n’avoir pas été atomisés au lendemain du 20 janvier, qu’ils soient moins pourris, moins jobards, moins escrocs, moins rapaces, moins psychopathes que leurs prédécesseurs Russes ou Américains.

Pour Trump ça n’est pas encore bien certain, pour Poutine on a quelques raisons et éléments concrets pour penser qu’il en est ainsi.

Pour ce qui est de l’"amour" que peuvent porter à Poutine ou à Trump des personnages comme MLP ou Fillon, on assiste chez B.G. à la même réduction "Ad Hitléro" des Français qui pourraient "aimer" Trump : "Si vous "aimez" Trump, vous aimez MLP ou Fillon ou l’Extrême-Droite blême". Alors que tout le monde sait, (Et Poutine en premier, il en a même parlé dans un de ses discours fleuves ou il dénonce le "racisme" et la "xénophobie"), que ces personnages surfent là-dessus pour augmenter leur image de marque électorale. A part chez les zombies, qui de toute façon auraient trouvées d’autres raisons pour le faire, ça leur filera pas une voix de plus aux Présidentielles

Et puis quoi encore ??? Parce qu’on pense que Trump est mieux pour la Planète, (Et surtout pour ceux qui y sont dessus), qu’une malade jobarde, mégalomaniaque, et psychopathe, parce que des personnages politiques français d’extrême-droite, proclament leur admiration de circonstance pour lui, on devrait faire partie des "adorateurs d’Hitler" et se réveiller chaque matin en récitant un paragraphe de "Mein Kampf" au son du "Deutschland Über Alles" ???

Ca serait rigolo si un jour MLP "proclamait son "admiration" pour B.G. rien que pour le faire ch..r.... Il aurait pas fini d’en devoir faire des "mises au point". ((- :

Franchement je dirai que je ne peux être que "déçu" sinon "outragé" de ce type de rhétorique.

La seule chose de positive et "vraie" que j’ai pu retrouver dans ce texte est "que si on a apprécié l’élection de Trump, on ne saurait être "De Gôôche"".

Bingo, ça tombe bien, "De Gôôôche" il y a longtemps que je ne le suis plus. Et d’ailleurs je ne l’ai JAMAIS été.

Je me contente d’être "Communiste", " Révolutionnaire", et surtout "Marxiste".

Et de même que je n’ai jamais entendu mes parents, grands-parents, communistes depuis trois générations se proclamer, "De Gôôche", pas plus d’ailleurs que je n’ai lu, ou entendu, Monmousseau, Duclos ou Thorez le proclamer, je laisse cette appellation mal contrôlée, en sus de Pierre Laurent, aux mignons des Hollande, Macron, Valls, à tous les assassins néo-conservateurs et sionistes gravitant autour des Clinton/Obama, et à ceux qui continuent à se faire enfiler eux et leurs suiveurs, quotidiennement, à travers ce type de concepts fumeux.

N.B.
Et que B.G. se rassure. Ca ne m’empêchera pas d’aller voter pour Mélenchon et de faire campagne pour lui. Et pas parce qu’il est "De Gôôche", ni même parce qu’il "aime" ou pas Trump ou Poutine, mais parce qu’il reste la seule tentative alternative pour moi avant la guerre civile, en dehors de rester chez moi le jour des élections comme je le faisais depuis la trahison (Par un gouvernement "De Gôôche") des résultats populaires du Référendum sur le Traité européen.

27/01/2017 16:53 par Assimbonanga

Quoi qu’il en soit, c’est étrange de vouloir idolâtrer un homme, que ce soit Poutine ou Trump. L’observation des faits et l’analyse des éléments un par un ,et les uns par rapport aux autres, est plus rationnelle. Si Trump est un "cadeau de l’histoire", ça risque bien d’être un cadeau empoisonné. Comment ne pas voir que, loin d’être un homme de reconstruction et de paix, il ne fait qu’allumer des feux et déclarer des guerres ?
"Internet et sa prodigieuse richesse" sont aussi un ramassis d’un peu tout, un salmigondis, une fabrique de cabales et d’opinions faussement originales.
Face à un savoir fraîchement acquis, on ne saurait trop que recommander la modestie. Le Che lui-même conseillait la modestie.

27/01/2017 17:40 par résistant

"En effet, je ne suis pas de gauche. Ni de droite d’ailleurs. Ni d’aucun extrême. J’appartiens à ces citoyens qui , grâce à internet, découvrent, analysent , observent et se font une opinion qui détruit les anciennes chapelles, en particulier la gauche et la droite. La gauche et la droite appartiennent à l’ancien monde des partis politiques, lesquels partis, achetés par le capital depuis bien longtemps ne sont que des entreprises qui doivent rendre l’argent qu’on leur a généreusement donné par des faveurs. Retour sur investissement.
Si je devais qualifier les gens de gauche, je dirai : "Braves mais bêtes". Ignorants. Tellement faciles à manipuler. Tellement sûrs d’eux. Ce sont des intellectuels qui ont plus d’idées préconçues que Bouvard et Pécuchet. Ils sont pour l’aide aux pauvres et aux mirants,pour l’égalité des femmes, pour les grandes valeurs démocratie, république, liberté, égalité , fraternité. Tu leur en sers une tartine et tu leur fais passer n’importe quoi derrière ça."

Je suis d’accord à 100% avec ce paragraphe. Je me sens moins seul, ça me fait vraiment beaucoup de bien de lire ça.
Nous sommes en effet de plus en plus de citoyens qui ne croient plus du tout en vous, la "gauche", votre rigidité, votre aveuglement, votre façon religieuse de réciter Marx (voyez le paradoxe amusant) et de rejetter toute idée nouvelle qui n’est pas facilement étiquetable par votre grille de lecture à 2 cases qui n’en font finalement qu’une : Vous servez le capital aussi bien que les autres partis en restant dans le même schéma de non-pensée unique qu’eux.
Et non, si l’on ne croit plus en vous, ça ne veut pas du tout dire que l’on croit en la droite non plus, c’est justement ce genre de raisonnement basique à la George Bush (si tu n’est pas avec nous alors tu es contre nous) qui vous décrédibilise de plus en plus.
Bravo Ariane, et ne baissez pas les bras. Je ne suis pas toujours d’accord avec vous, mais là, chapeau bas, grand respect.
Merci aussi au Grand Soir de permettre ce genre de débats où chacun peut donner son avis. C’est celà aussi, la démocratie.

27/01/2017 17:43 par Roger

Comme à chaque fois qu’il y a unanimité des merdia, de l’intelligentsia bon teint bon chic, des riches "artistes" hollywoodiens, et de tous leurs relais sur la planète, il faut se méfier.Surtout que les mêmes affichaient leur préférence pour une politicienne professionnelle héritière de son mari, financée troublement, et apparemment corrompue et cynique...(on en est arrivé à savoir cela malgré tous les efforts merdiatiques pour en faire un super coup marketing : la 1ère femme Présidente de l’Empire, après le même type de coup avec le 1er président noir !).
Pour faire contrepoids à cet étonnant emportement de B.Gensanne : http://lesakerfrancophone.fr/la-declaration-de-guerre-de-trump

27/01/2017 17:52 par Eponine

Angela Davis répond au racisme de Trump : "Aucun être humain n’est illégal"
Laurence Mauriaucourt Lundi, 23 Janvier, 2017 Humanite.fr
Le discours d’Angela Davis
" À ce moment décisif de notre histoire, rappelons-nous que nous toutes et tous qui sommes ici — ces centaines de milliers, voire de millions de femmes, de personnes transgenres, d’hommes et de jeunes —, à la Marche des femmes, représentons les puissantes forces du changement : nous sommes déterminés à empêcher que ces vieilles cultures racistes et hétéro-patriarcales reviennent au devant de la scène. Nous considérons que nous sommes des agents collectifs de l’Histoire et que celle-ci ne peut pas être effacée comme on efface une page Web. Nous savons que nous nous rassemblons cet après-midi sur des terres indigènes et nous suivons l’exemple des peuples des premières nations — qui, malgré la violence génocidaire massive qu’ils ont connue, n’ont jamais renoncé à la lutte pour leur territoire, pour l’eau, pour la culture et pour leur peuple. Nous saluons particulièrement aujourd’hui les Sioux de Standing Rock. Les luttes pour la liberté des Noirs, qui ont façonné la nature même de l’histoire de notre pays, ne peuvent être supprimées d’un simple revers de la main. On ne peut pas nous faire oublier que les vies des Noirs comptent réellement. L’histoire même de ce pays est ancrée dans celles de l’esclavagisme et du colonialisme — ce qui implique, qu’on le veuille ou non, que les États-Unis sont une histoire d’immigration et d’esclavage. Propager la xénophobie, crier au meurtre et au viol et construire des murs n’effaceront pas l’Histoire. Aucun être humain n’est illégal.
La lutte pour la planète — contre le dérèglement climatique, pour garantir l’accessibilité à l’eau des terres sioux de Standing Rock, de Flint, du Michigan, de la Cisjordanie et de Gaza, pour sauver notre faune, notre flore et l’air — est le cœur de la lutte pour la justice sociale. Ceci est une Marche des femmes et cette Marche des femmes représente la promesse d’un féminisme qui sebat contre les pouvoirs pernicieux de la violence étatique. Un féminisme inclusif et intersectionnel qui nous invite toutes et tous à rejoindre la résistance face au racisme, à l’islamophobie, à l’antisémitisme, à la misogynie et à l’exploitation capitaliste. Oui, nous saluons la lutte pour un salaire minimum à 15 dollars. Nous nous dédions à la résistance collective. Nous résistons face aux millionnaires qui profitent des taux hypothécaires et face aux agents de la gentrification. Nous résistons face à ceux qui privatisent les soins de santé. Nous résistons face aux attaques contre les musulmans et les migrants. Nous résistons face aux attaques visant les personnes en situation de handicap. Nous résistons face aux violences étatiques perpétrées par la police et par le complexe industrialo-carcéral. Nous résistons face à la violence de genre institutionnelle et intime — en particulier contre les femmes transgenres de couleur.
Lutter pour le droit des femmes, c’est lutter pour les droits humains partout sur la planète ; c’est pourquoi nous disons : liberté et justice pour la Palestine ! Nous célébrons la libération imminente de Chelsea Manning et Oscar López Rivera. Mais nous disons aussi : libérez Leonard Peltier ! Libérez Mumia Abu-Jamal ! Libérez Assata Shakur ! Au cours des prochains mois et des prochaines années, nous serons appelés à intensifier nos demandes de justice sociale, à devenir plus actifs dans notre défense des populations vulnérables. Que ceux qui prônent encore la suprématie de l’homme blanc hétéro-patriarcal se méfient de nous. Les prochains 1 459 jours de l’administration Trump seront 1 459 jours de résistance. Résistance sur le terrain, résistance dans les salles de classe, résistance au travail, résistance par notre art et notre musique. Ceci n’est que le commencement, et, pour reprendre les mots de l’inimitable Ella Baker, « Nous qui croyons en la liberté, nous ne nous reposerons pas avant qu’elle n’advienne ». Je vous remercie."
Traduction de l’anglais par Julie Paquette et Cihan Gunes, pour le site de la revue Ballast

27/01/2017 18:28 par Xiao Pignouf

Bonjour,

Même si on sait tous très bien que n’importe quel intervenant sur LGS ne pourrait faire du pro-Trump, un billet comme celui-ci est nécessaire parce qu’à l’extrême opposé, les gesticulations anti-Trump américaines, loin d’être spontanées, ont forcément, et avec raison, provoqué des réactions qui en ont suscité d’autres, etc... Tout le monde a raison évidemment : comment se réjouir de l’accession de Trump au trône américain tout en sachant très bien qu’on aurait mangé notre chapeau si Clinton était assise dessus ? Pour le moment, rien ne nous dit, ou plutôt tout nous dit que les choses iront de mal en pis, mais en ce qui me concerne, c’est un spectacle que je regarde avec un sourire en coin, parce que je me demande comment les dirigeants européens vont appréhender un tel gaillard : il est totalement indéfendable. Et les Ricains méritent tellement Trump, avec leur politique et leur constitution à la con, leur culture en plastique, leur façon de se croire chez eux partout, que oui, je me marre, en attendant de pleurer. La seule chose qui les sauve, c’est leur musique. Et Trump redonnera un peu de vie (contestataire) à une culture qui s’est largement auto-satisfaite de la gouvernance obamesque, et c’est sûr, et je ne vais pas m’en plaindre...

27/01/2017 19:55 par banal

@Ariane Walter

En effet, je ne suis pas de gauche. Ni de droite d’ailleurs.

Il est une vérité universellement admise , et qui marche à absolument tous les coups, c’est que quand une personne se dit "ni de droite ni de gauche", on peut être sûr qu’elle est de droite.
C’est donc ainsi qu’il faut prendre votre phrase , mais j’avais compris tout de suite cet aspect des choses à la lecture de votre article et ses impressionnantes louanges de Donald Trump et m’étais permis d’ironiser (respectueusement évidemment).
Les choses se clarifient et c’est très bien ainsi.

27/01/2017 20:43 par depassage

Les opinions sont ce qu’elles sont, pour une partie, cathartiques et pour une autre partie, c’est pour être quoi qu’il n’est pas simple d’être du fait qu’il faut être soi et être l’autre ou les autres, à défaut avec l’autre ou les autres.

Il y a une différence entre analyser et soutenir. Les U.S.A, sont ce qu’ils sont et on doit les prendre pour ce qu’ils sont, si on veut voir le bout du tunnel tortueux qu’ils sont. Beaucoup de leurs mots n’ont pas le même sens que leur donne le reste du monde. Le mot socialiste est pire qu’une insulte dans la bouche de beaucoup, mais ce n’est qu’un exemple. Il y a un tas de discours sur beaucoup de sujet qui découlent d’une mentalité qui pue. Mais ce n’est pas ce qui importe. Ce qui importe, c’est leur capacité de nuisance. S’ils s’écroulent, ils ne le feront pas sans entraîner le reste du monde avec eux.

Que les fascistes polonais et hongrois, Nigel Farage et la famille Le Pen se réjouissent de l’accession à la Maison Blanche (qui n’avait pas été aussi blanche depuis longtemps) de l’imprévisible peroxydé, cela peut s’entendre, mais que des consciences de gauche voient en lui le prodrome d’un équilibre mondial plus juste, cela me laisse perplexe.

Que chacun voit ce qu’il veut. Les fascistes polonais comme les fascistes ukrainiens n’ont jamais dérangé les américains. Ils les soutenaient militairement déjà du temps d’Obama. Ce qui leur importe est qu’ils jouent leur jeu et qu’ils leur permettent d’installer leurs bases militaires et d’agir à leur guise et dans leur optique. Ils ont fait et font de même avec l’islamisme. Quand on est ou on se sent puissant, rien ne dérange. Et ce n’est pas ceux qui aspirent à la puissance et la miment qui vont les déranger surtout s’ils sont économiquement et militairement faibles.

Á commencer par sa volonté de transférer – en toute illégalité – l’ambassade des États-Unis en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem.

« Les Etats-Unis, pour leur part, ont fait passer une loi au Congrès en 1995 établissant que "Jérusalem devrait être reconnue capitale de l’État d’Israël", et que l’ambassade américaine devrait être déplacée à Jérusalem au plus tard le 31 mai 1999. Depuis, le déménagement de l’ambassade a systématiquement été reporté, deux fois par an, par le Président américain. Néanmoins, une des conséquences de cette loi de 1995 est que les documents officiels américains abordent Jérusalem comme la capitale d’Israël ».
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20060804.OBS7368/quelle-est-la-capitale-d-israel.html

La question qui mérite d’être posée : C’est depuis quand Israël et les USA respectent-ils le droit international ou bien les décisions de l’ONU pour que Trump face exception ? Les autres présidents américains sursoyez le déménagement de leur ambassade à Jérusalem uniquement pour ne pas froisser les monarchies du golfe, leurs larbins. Trump n’a pas l’air de leur donner de l’importance pour surseoir à ce déménagement.

Ces petites remarques ont peu d’importance en soi. C’est juste pour rappeler qu’il y a continuité dans la politique des U.S.A et ne pas se laisser impressionner par le badigeonnage des uns et des autres.

27/01/2017 20:45 par depassage

@ résistant :

Je suis d’accord à 100% avec ce paragraphe. Je me sens moins seul, ça me fait vraiment beaucoup de bien de lire ça.

Vous n’êtes pas seul du tout, beaucoup de personnes partagent vos points de vue, mais vous vous refusez de les voir, parce que vous êtes un puriste qui refuse de mettre ses mains dans la merde alors que les autres acceptent de le faire.

27/01/2017 20:48 par AF30

Bien qu’ayant déjà commenté dans le blog de BG cet article je ne résiste pas à faire un second commentaire pour compléter le premier. Il me semble que ce qui peut paraître comme une certaine tolérance envers Trump n’est en fait qu’une réaction épidermique consciente ou non contre le récit médiatique qui nous est servi. Ces médias qui n’avaient pas assez de tendresse pour le si élégant Obama ont maintenant décidé de faire de Trump le négatif du premier. Complémentairement il est difficile de ne pas s’étonner de ces manifestations . anti-Tump qui étaient bien absentes lors des bombardements Obama dans divers pays, du maintien de Guatanamo et divers autres choses. Pour me résumer et pour qu’il n’y ait pas d’ambiguïté il ne s’agit pas d’avoir une quelconque indulgence envers un type détestable mais de refuser ce matraquage médiatique qui n’avait pas assez de mots ou d’images flatteuses pour décrire le précédent et qui n’ont pas assez de mots et d’images contraires pour d’écrire le suivant. L’un et l’autre se valent bien sauf si on considère que la forme est importante.

27/01/2017 23:41 par Geb.

@Banal...

Il est une vérité universellement admise , et qui marche à absolument tous les coups, c’est que quand une personne se dit "ni de droite ni de gauche", on peut être sûr qu’elle est de droite.

Et moi, quand je vois, en sachant ce que l’on sait sur l’adjectif "de gauche" en général, et sur la gauche étasunienne en particulier, quelqu’un tenir ce genre de rapprochement, je sais que cette personne est obligatoirement malhonnête et plus qu’orientée dans son raisonnement... Et qu’elle est prête à tous les amalgames pour justifier ce même raisonnement .

Quelqu’un qui SAIT qu’il n’y avait Q’UNE alternative lors des élections américaine, soit élire une psychopathe qui avait fait ses preuves dans le domaine, ou un milliardaire peu fréquentable, mais qu’on n’a jamais vu à l’oeuvre, et qui, soit ne fourni pas une troisième voie négligée, soit stigmatise ceux qui ont choisi la solution la moins mauvaise comme étant "de droite" n’est tout simplement pas digne d’attention.

Je ne vous stigmatiserai pas "ad stalinum", comme certain pourraient s’y attendre, finalement j’estime tout bien pensé, que même Staline bien galvaudé, ainsi que ses procès, ne mériteraient ni cet excès d’honneur, ni cette indignité. Mais j’estime que c’est avec votre style de raisonnement que furent envoyés au bûcher bien des êtres humains qui avaient eu le malheur ou l’imprudence de ne pas vouloir souscrire à la vulgate officielle du moment.

Quant à savoir sur quel pôle je peux me situer, je préfère vous préciser que si vous êtes ici à pouvoir proférer des insanités envers tout ce qui ne bouge pas dans votre sens sans en subir de conséquences néfastes pour votre santé, c’est parce que 4 générations de ma famille ont donné de leur vie et de leur liberté face aux forces du mal du Patronat et des Fascistes pour que vous puissiez le faire sans dégâts.

Pas parce qu’ils étaient "de gauche" mais surtout parce qu’ils étaient "humanistes", "antifascistes", et finalement et essentiellement "communistes".

Rien que le fait que vous précisiez que vous êtes "de gauche" pour stigmatiser tout ce que ne vous conviens pas sur des critères fumeux, et des convictions qu le sont au moins autant, me suffit pour me conforter dans mes opinions sur vos connaissances : Le fait que vous ne comprenez rien à la réalité de la politique au sens noble et scientifique du terme et que vous ne faites que répéter la vulgate en honneur dans les médias mainstream,

De même que vous ne connaissez rien à la stratégie de la Lutte de Classe. Qui elle ne passe pas entre "droite" et "gauche" mais entre "exploiteurs" et "exploités".

Et merci encore d’avoir confortée mon opinion négative sur "la gauche" en général, et sur le niveau global de "qui" peut en faire partie et le revendiquer, en particulier.

28/01/2017 00:48 par lemoine

Ces prétendus contestataires qui voient en Poutine et Trump un espoir pour le salut de l’humanité sont l’expression d’un état de conscience et d’une représentation fantasmatiques des réalités politiques.
Il ne pensent pas un instant que derrière ces deux personnages, pour le moins inquiétants, pourraient se dissimuler des intérêts et des forces qui œuvrent contre les bien de l’écrasante majorité des habitants de la planète.
Borges dans sa nouvelle « Utopie d’un homme qui est fatigué » fait dire à son personnage principal que Hitler, homme d’un lointain passé, avait été un grand philanthrope parce que il avait inventé les chambres à gaz.
Et voilà qu’une pensée fatiguée nous annonce deux autres grands philanthropes ! On est en droit de craindre que leurs exploits soient dignes de leur illustre ancêtre, si nous les laissons faire et si nous ne dénonçons pas avec la plus grande vigueur ces discours empoisonnés.
Merci Bernard GENSANE pour cet excellent article.

28/01/2017 05:03 par Renard

Bonjour, j’aimerais répondre au modérateur qui a commenté mon précédent post (le message jaune)

Déjà sachez que je me fous totalement de l’argument d’autorité que vous m’opposez sur le fait que l’auteur de l’article soit un expert d’orwell, pour moi ce texte n’est clairement pas d’inspiration anarchiste-conservateur mais plutôt d’inspiration gauchiste culturel classique (cette idéologie qui nous a mis dans le mur tant de fois... mais passons ).

En effet le papier ne propose en aucune façon une analyse de classe et/ou une analyse économique et d’aucune façon également une analyse sur les implications géo-politiques de l’élection de Trump. Or ces deux sujets constituent le fond de la politique et l’article ne propose qu’une critique portant sur le personnage Trump et sur sa politique sociétal, soit la forme de la politique.

Je souhaite reprécisez que je ne suis pas pro-Trump, simplement je suis effaré que l’article ne fasse pas référence à la politique de fond qu’envisage Trump soit :
- le protectionisme, qui sera favorable à la classe ouvrière américaine (dans quel proportion ? Cela reste à déterminer) et qui va probablement ouvrir une phase historique de protectionnisme mondial (donc une formidable période d’opportunité pour les socialistes du monde entier)
- le recentrement de l’impérialisme americain, qui va se désengager du moyen orient et de l’Europe pour se recentrer (selon moi) sur sa chasse-gardée historique à savoir l’Amérique du Sud (mais enfin globalement c’est une bonne nouvelle pour le monde).

Il ne suffit pas d’écrire des thèses sur orwell, encore faut-il savoir adapter la pensée complexe du personnage et sa fine analyse politique à notre époque moderne, ce à quoi Bernard Gensane échoue complètement.

28/01/2017 08:35 par Maxime Vivas

Vous regrettez que l’auteur ne donne pas dans un article une analyse de classe, une analyse économique et une troisième analyse sur les implications géo-politiques.
Trois thèses, vite fait bien fait, ça irait ? :-)
Plus sérieusement, ce texte ajoute utilement aux informations parues sur LGS, en articles et en commentaires.
Quant aux éléments de réflexion apportés par les lecteurs (dont les vôtres) ils sont bienvenus, même si le vôtre démarre mal : "je me fous totalement de l’argument... ").

28/01/2017 05:29 par Orta

Tout à fait d’accord avec le commentaire précédent. Ne jamais oublier non plus, que la populace décérébrée et dégénérée se range volontier du côté de ceux qui l’asservit, alors même qu’elle crache tout son mépris imbécile à la face de ceux ceux qui tentent ou ont tenté, parfois au péril de leur vie, de les éveiller (pensons à la Commune...).

Notre ennemi est bicéphale (a minima), 80-20, toujours, avec les parasites du haut des 80 et l’immense cloaque du bas des 80. Il faudra éliminer les premiers et rééduquer les seconds. Dans ce marais infâme dominé par ces 80, les 20 survivent, surnagent, combattent ou s’en foutent...

Les Charlie’s SONT la majorité. Ne l’oubliez jamais !

28/01/2017 05:50 par Orta
28/01/2017 08:57 par depassage

@ le moine

On est en droit de craindre que leurs exploits soient dignes de leur illustre ancêtre, si nous les laissons faire et si nous ne dénonçons pas avec la plus grande vigueur ces discours empoisonnés.

Je ne comprends rien, on dirait un langage codé.

28/01/2017 09:05 par ozerfil

Je me demande bien comment on peut apprécier la vie politique des USA avec notre vision droite-gauche (qui disparaît de plus en plus même chez nous - l’échiquier politique glissant malheureusement vers la droite...) alors qu’elle se situe sans ambiguïté à droite !!

A mon humble avis, nous concernant, le débat est ailleurs, dans les perspectives internationales offertes par l’un et l’autre...

C’est ainsi qu’on peut sans hésiter se réjouir, de l’extérieur, de l’arrivée de D. Trump car elle semble être (avec des nuances...) une bonne chose pour la Paix mondiale - l’avenir le confirmera... ou pas ! Pour ma part, j’ai du mal à croire que les « faucons » du complexe militaro-industriel lâchent si facilement prise tant il y a d’intérêts financiers en jeu...

H. Clinton était clairement un danger pour la Paix !

Après, de l’intérieur, pour les Américains, c’est une toute autre histoire...
Mais ne perdons pas de vue que nous jugeons sa politique avec nos critères et que l’ultralibéralisme, le patriotisme (voire le nationalisme !) et le puritanisme, qui nous effraient tant, sont naturels aux USA, même chez les Démocrates... qui sont autant de gauche que nos socialistes !! Et même la communauté afro-américaine, qui est pourtant sa principale victime, adhère pleinement au libéralisme !

Avec D. Trump, les lignes intérieures et extérieures sont incontestablement en train de bouger, bienheureux soit-il celui qui peut déjà prédire ce qu’il en sortira...!!

28/01/2017 09:07 par CN46400

@ tous
Qui commandait l’état US avant Trump ? Les intérêts de la bourgeoisie US !
Qui commande l’état US aujourd’hui ? les intérêts de la bourgeoisie US !
D’où tenez-vous cette affirmation ? de : "le gouvernement moderne n’est qu’un comité qui gère les intérêts commun de la bourgeoisie toute entière" (Le Manifeste du parti communiste Marx 1848)
Mais alors pourquoi deux politiques apparemment différentes ? Parceque la politique précédente ne boostait pas suffisamment le taux de profit du capital !
Toute ressemblance avec la situation actuelle de la lutte de classes en France ne saurait être que fortuite....
Comment faire prévaloir les intérêts du prolétariat ? Réaliser l’union (un seul candidat) de toutes les forces qui prétendent représenter ses intérêts, Artaud, Poutou, Mélenchon et Hamon.........
C’est simple, il suffisait d’y penser !

28/01/2017 09:23 par cunegonde godot

Complètement en phase avec les commentaires de Renard, encore qu’il faille se garder d’optimisme démesuré sur la politique économique de M. Trump redéfinie à partir du territoire américain. Ce qui lui a permis de prendre le pouvoir pourrait s’avérer un sacré boulet au regard des espoirs qu’il a générés chez les Américains d’ "en-bas". M. Trump est attendu de pied ferme par ceux qui désirent renouer avec le "rêve" américain...

28/01/2017 09:43 par ozerfil

Si V. Poutine et D. Trump sont là, ce n’est pas le hasard d’un populisme tombé du ciel : ils sont les enfants des politiques menées avant eux !

Et si détestables qu’ils puissent être, qu’on puisse les voir et nous les décrire, ils ont été démocratiquement élus dans des élections libres : il faut les respecter et faire avec eux !!

On ne peut décemment pas, comme les Démocrates américains, se réclamer de l’expression populaire... et la récuser quand elle ne convient pas !!!

Ou, comme notre président, gouverner contre l’immense majorité des citoyens en n’ayant que le mot "Démocratie" à la bouche...

28/01/2017 09:49 par ozerfil

Bravo à Geb qui a dit mieux que mieux que moi bien des choses que je pense...

28/01/2017 10:51 par Poire

Excellent article, mais qu’être de gauche ? maintenant Bernard Gensane, va nous expliquer qu’être de Gauche c’est voter Macron, être Mondialiste, être Européiste, déstabiliser des continents entiers en y créant le chaos par des guerres interminables, des mouvements de réfugiés. Après avoir détruit l’Afrique, on continue avec le Moyen-orient.
Très fort de se permettre de critiquer le choix d’un peuple (dont on ne fait même pas parti) à élir son Président.
Mais c’est vrai que c’est à la mode de devoir renverser tout ses Présidents "mal élu" par un peuple "Populiste" (c’est à la mode aussi, ce déni du peuple), Allende, Lumumba, Chavez, Dilma-Roussef, Al-Assad et j’en passe...
Heureusement que nos amis les bons Américains sont là avec leurs coups d’état "démocratiques".
Pour une fois qu’un Président se reconcentre sur son Pays et arrête de déclarer la guerre à tout va, je crie Bravo !!
Que du réchauffer, texte piqué au Monde, à France Inter ou à France2 ?
C’est vrai qu’un texte comme ça, ça manquait.....

28/01/2017 10:52 par Assimbonanga

C’est pas parce que Trump présente quelques aspects compatibles avec une entente cordiale en direction de la Russie et une volonté de faire banquer les alliés de l’US dans l’OTAN, que, pour autant , il est un "cadeau de l’Histoire" !!! Ça tient pas debout.
Les compétiteurs aux élections présidentielles étasuniennes sont des grands malades plein de fric. C’est tout. Et avec le dernier numéro, on a touché le gros lot.

Plein aux as, s’étant enrichi, ayant gagné tout et au delà, il trouve encore le moyen de se plaindre. Et il réussit à agréger tous les plaignants du pays dans une exaltation soigneusement cultivée par les moyens publicitaires et le grand show télévisé.

Je crois qu’il cherche des moyens pour regarnir les caisses d’un pays endetté au-delà de l’imaginable, en faisant payer les pays dominés. Retour au féodalisme ? Bon enfin, déjà rien qu’au Mexique, ça ne passe pas.

28/01/2017 14:13 par SEPH

"Le bref discours inaugural du président Trump était une déclaration de guerre à l’ensemble de l’establishment de la gouvernance américain.

Trump a fait très clairement comprendre que les ennemis de l’Amérique sont ici, à domicile : les mondialistes, les économistes libéraux, les néoconservateurs et autres unilatéralistes accoutumés à imposer les États-Unis au monde et à nous impliquer dans des guerres coûteuses et sans fin, les politiciens qui servent davantage l’establishment dirigeant que le peuple américain, en fait, tout le sommet des intérêts privés qui ont fait couler l’Amérique tout en s’enrichissant dans le processus.

Pour dire la vérité, le président Trump a déclaré une guerre bien plus dangereuse pour lui-même que s’il l’avait déclarée à la Russie et à la Chine." Paul Craig Roberts

Trump sera jugé sur ses actes. Pour le moment, il est trop tôt pour porté un jugement définitif. C’est un éléphant dans un magasin de porcelaine : il peut-être le pire.

Mais s’il réussit à mettre à genoux l’establishment, alors sera une bonne chose pour l’humanité toute entière. En revanche, s’il fait comme son prédécesseur il passera pour un imposteur de plus auprès du peuple étasunien.

Pour le moment, il n’a pas de sang sur les mains contrairement à ses prédécesseurs : des millions de victimes civiles.

Je pense qu’il n’échappera pas a la soumission au complexe militaro-industriel qui a un budget annuel de 1 000 milliards de dollars et qui est un État dans l’état. Sinon, il a de grande chance d’être assassiné.

Cependant, son élection fait trembler l’ordre établi, c’est en cela qu’elle a un certain coté positif.

28/01/2017 14:15 par banal

@Geb : 23:41

Je ne doute pas que, comme vous le dites, vous n’êtes "ni de droite ni de gauche".
Et je ne doute pas non plus, comme vous le dites vous-mêmes, de votre "opinion négative sur "la gauche""

Avouez que ça ne contredit pas, au contraire ça le confirme, le principe selon lequel quelqu’un qui se dit "ni de droite ni de gauche" est toujours de droite.
C’est un marqueur très efficace et il marche à tous les coups : à absolument tous les coups...

Par exemple, qui se dit "ni de droite ni de gauche" en ce moment ? Macron.
Eh bien ça suffit pour affirmer que Macron est de droite. Même Gattaz est d’accord.
Un autre exemple : ce qui caractérise la gauche c’est la place qu’elle occupe (ou qu’elle devrait occuper) dans les rapports de production et de domination dans un système capitaliste, ainsi qu’un rapport à un certain nombre de valeurs comme l’autoritarisme par exemple.
Trump et Poutine sont 2 milliardaires autoritaristes et compte tenu de leurs relations respectives il est facile de savoir de quel côté ils se situent dans les rapports de production et de domination.
C’est pourquoi il est très facile de situer quelqu’un qui se répand dans,ou approuve des louanges de Trump, surtout quand en plus il(ou elle) a l’amabilité de se dire "ni de droite ni de gauche".
Tout ça pour dire qu’il ne s’agit de faire ni bûcher ni peloton-en tout cas pour le moment (lenine smiley)- mais de dire que quelqu’un(e) qui est dans ces positions ne trompera pas le monde longtemps.
C’est juste pour rendre service, finalement.
C’est pourquoi aussi quelqu’un qui s’autoproclame connaisseur en matière de luttes des classes , et même de l’aspect "noble et scientifique de la politique" ,(scientifique au sens de Lyssenko sans doute...) et qui s’enlise dans la défense de Trump montre amplement, par là même, ce qu’il en connait de la lutte des classes. Il n’est pas besoin d’’aller plus loin et c ’est une impasse dont les honnêtes gens savent qu’il faut s’en détourner.

28/01/2017 14:49 par Beyer Michel

A la question de Bernard Gensane, je ne saurais répondre. Je me contenterais de l’excellent commentaire de Ph.Grasset sur le site "Dedefensa" :
http://www.dedefensa.org/article/le-desacralisateur

28/01/2017 17:51 par depassage

@Assimbonanga
Je crois qu’on a tous tendance à jouer aux prophètes. Personne ne peut savoir à l’avance qui sera un cadeau de l’Histoire ou une calamité. Rien n’existe que ne plombe pas son contraire et qu’on peut appeler le plus grand secret de la vie. Après coup, on peut à loisir échafauder des explications sur les causes, les raisons et surtout tirer des leçons à la hâte et préconiser corriger l’histoire. Quand on est dans notre meilleur, on préfère dormir sur nos lauriers. Ce n’est pas en situation de crise qu’on sera meilleur, alors qu’on est sujet à la panique pour tout et rien comme un essaim d’étourneaux migrateurs.

28/01/2017 18:38 par Roger

Au fond Trump nous donne à voir la "vraie Amérique", pas celle du cinéma et de la comm/propagande, pas celle de notre fascination pour le pays qui a longtemps représenté, par son "avance" dans tous les domaines, un exemple du possible avenir de notre modernité , l’incarnation du "Progès", que bien entendu nous ferions avec notre "génie propre", à la Française...Et puis pour tous les "progressistes" Patatrac ! L’Amérique c’est ça en plus de tout ce qu’on ne supportait déjà pas, et là, c’est carrément insupportable !

Comme un gamin criant “Le Roi est nu”, le désacralisateur-Trump, sorte de président-antipape de la Sainte-Amérique, découvre pour nos yeux ébahis que notre religion de l’Amérique est le cœur même de l’imposture de la modernité, que ce sacré qui l’entoure et prétend la servir est une pacotille hollywoodienne. A nous de nous arranger de ce constat qui bouleverse le monde
http://www.dedefensa.org/article/le-desacralisateur.

28/01/2017 20:24 par babelouest

Allons, Banal ! Vous ne voyez pas que ce qu’on appelle "la gauche" n’est plus rien qu’une droite qui fait semblant de s’ignorer ? Soyons révolutionnaires, comme l’était le PCF il y a un siècle, mais pas forcément de la même façon. De toute façon, la lutte des classes existe plus que jamais. Le reste en découle, même si les politicards frileux ou véreux (ou les deux) ont déserté ce combat. Y compris TOUS ceux de "gauche".

28/01/2017 20:29 par rouge de honte

@Andres

Concernant les élections aux USA, la bonne nouvelle est que Clinton a perdu. La mauvais est que Trump a gagné.

Il n’y a rien à ajouter si ce n’est qu’il faut garder la formule pour les élections à venir...En France.

28/01/2017 21:05 par François

Personne ne se réjoui de la victoire de Trump.
Mais le defaite de clinton.... miaaaaaaaam

28/01/2017 22:30 par François

Etonant cet article. Ca ressemble à une crise de boboludisme...
Son auteur oublierait il ce qu’il y avait en face de ce monsieur trump ?
Ce qui réjouit tout le monde ici c’est la defaite du système clinton malgré le soutient inconditionnel des medias et du star systeme.
C’est donc aussi une giffle aux medias et aux milliards depensés pour rien.
Si clinton doit sa defaite non pas à un deficit de voies mais à un systeme archaique, tant mieux !
Attendons d’ailleurs de voir le résultats de l’enquête sur les fraudes supposées en faveur de clinton avant de conclure sur ce point.
Pas la peine de ressortir les arguments d’aviron, tout ce qui vous degoutte chez lui est typique d’une classe de millionnaires politiques (il y en avait 14 dans l’ancien gouvernement hollande) qui se se croient au dessus des lois, quel que soit le pays et le côté de l’atlantique !
Les clintons et obamas sont aussi à vomir sur le plan moral, ils soignent juste mieux leur image.
Je pense que cet effort est bien inutile, tout les courants médiatiques sont anti trump pour les mêmes raisons (raciste et macho), laissez vous juste deriver.
Derniere remarque, ça n’a pas été difficile de rayer ce qu’obama a fait, il n’a rien fait, n’en deplaisent à ceux qui cherchent des raisons de regretter que le tandem obama clinton soit out ! Ce n’est peut être pas votre cas, pourtant ça y ressemble beaucoup.

29/01/2017 09:34 par Assimbonanga

Je pense que Trump se croit toujours dans un show télévisé lorsque, face caméra, il signe pour son public, ses décrets sur son beau parchemin de bonne qualité avec sa grosse signature. Toutefois, on observe que la réalité, désormais, lui réplique. Trump offense. Trump insulte. Trump expulse. Trump refoule. Mais les nations, face à lui, répliquent. Et ça, c’est pas de la télé-realité.

Trump, fils à papa, enfant de la télé, va devoir répondre de ses actes. Mexique, Iran, réactions citoyennes dans les aéroports.... On n’est plus sur un plateau de télévision.
Trump va devoir se réveiller : il est président. Il n’est pas juste le patron que tout le monde craint et à qui l’on obéit pour pas perdre son emploi.

J’ajouterais également que s’il fustige l’Union Européenne, c’est complètement idiot : les USA ne sont-ils pas eux-mêmes des états unis ?

29/01/2017 10:50 par Geb.

@ Babelouest...

Ne cherchez pas à "convaincre" Banal.

Ce monsieur a décidé que tout ce qui n’était pas "lui", c’est à dire tout ce qui ne correspond pas à ses "analyse" biaisées, est "de droite".

En réalité il ne s’écoute que lui-même au travers de ce qu’il pense être son "expérience" de la société.

En fait, je n’en ai rien à foutre qu’il m’étiquette "de droite". Ce qui compte dans la vie n’est ni le flacon ni l’étiquette, mais bien la qualité du contenu.

Mais sa rhétorique ferait bien rigoler ceux qui me connaissent physiquement.

29/01/2017 11:47 par legrandsoir

La règle est de commenter les articles sans se livrer à des duels entre lecteurs. Le mieux est de s’y tenir, vraiment. Vous rendrez service au GS.

29/01/2017 12:08 par macno

@ banal qui enfonce une porte ouverte ma foi fort intéressante :
« le principe selon lequel quelqu’un qui se dit "ni de droite ni de gauche" est toujours de droite. C’est un marqueur très efficace et il marche à tous les coups(...) »

« Les aspirations des pauvres ne sont pas très éloignées des réalités des riches » avait dit Pierre Desproges, qui se prétendait être ni de droite ni de gauche...
Personnellement je serais d’avis que quelqu’un qui a « des principes [indéfectibles] qui marchent à tous les coups » est toujours de droite, et ce, quels que soient ses principes, même bien à Gauche...
Mais moi je dis ça...
« Trump et Poutine sont 2... » personnages qui n’ont à la base strictement aucun point en commun, mais ils sont tout sauf « 2 milliardaires autoritaristes (sic) » , quelle drôle d’idée, surtout concernant Poutine !
Disons pour simplifier que Poutine combat depuis pas mal d’années une cinquième colonne interne à l’État Profond de la Russie, composée de personnages de Pouvoirs qui sont en parfaite harmonie avec leurs homologues américains, et qui voudraient bien transformer la Russie et la Chine en des États balkanisés et vassaux d’un Monde Unipolaire Américain...
Et disons aussi que Trump ne serait pour le moment que dans les intentions de combattre justement cet "État Profond Américain" qui fout la merde à travers la Planète et ce, depuis des décennies.
Ses sacrilèges intentions lui valent toutes les attaques imaginables (dont celles au nom des "progressistes") de la part du Système, alors qu’il ne s’est encore fondamentalement rien produit, absolument RIEN, à part des signatures...
Alors wait and see...
J’ai malgré tout le ferme pressentiment que le Système aurait "neutralisé" Hillary Clinton comme il a fait (?) pour Obama.
Avec Trump, à mon avis il s’est laissé déborder, mais de là à en être certain et que ça va continuer (?).

29/01/2017 12:14 par Assimbonanga

Je me demande si Bernard Gensane n’a pas écrit cet article à la hâte, sous le coup de l’émotion à la lecture d’un autre article lui-même écrit à la hâte et un peu inconsidérément. De telles louanges de la part d’Ariane à l’égard de Trump, un raciste avéré, entouré de ministres obscurantistes, semblent quelque peu exagérées même si l’on peut ressentir une forme de jubilation à voir un tel sacré bordel aux États-Unis qui, d’habitude, se présentent comme le nec plus ultra de la Démocratie Eclairée, supérieure en tout à toutes les autres.
De fait, le titre ici ne devrait-il pas plutôt être : un trumpiste peut-il être de gauche ? Ou comment un gauchiste peut-il se déclarer trumpiste ?
En tout cas, je me range du parti de Bernard Gensane et je comprends parfaitement l’émotion qui le secoue et son indignation.

29/01/2017 15:12 par macno

@ legrandsoir
Je suis d’accord avec Geb : "ne cherchez pas à convaincre banal"...etc.
Dans cette avalanche (de saison d’accord, mais ce n’est pas une raison) de commentaires, mon tout petit mien et solitaire est passé aux oubliettes. Alors là il y a manifestement abus de pouvoir, et en plus arbitraire...
L’article de Bernard Gensane n’était pas digne du Grand Soir.
Sur Trump une seule chose à faire je le redis : wait and see...
Ça y est, c’est dit, et si on passait à autre chose.

29/01/2017 15:32 par Geb.

@ LGS.

En effet. Vous avez totalement raison sur le fond.

D’autant que fondamentalement le but n’était aps de "savoir" qui était qui des posteurs, mais qu pouvait biens ervir Trump.

Il y a déjà assez de boulot comme ça passé à dissiper les écrans de fumée, volontaires ou non.

Sans rancune pour la remarque.

29/01/2017 15:52 par banal

A la marche des femmes du 21 janvier il y a eu beaucoup de bons discours mais celui de Bernie Sanders à Montpelier (vermont) était excellent..
"Trump est un milliardaire et un imposteur, Trump est la classe dominante" Tout est dit...

29/01/2017 16:23 par mandrin

la situation économique et militaire US post élection relevait et relève aujourd’hui du déclin face a la Russie et la Chine, même si quantitativement sur le plan militaire ils peuvent alignés 12 portes avion et système de coordination des forces naval aériennes et ^terrestres, alors qu’ils sont dominé par la supériorité technologique Russe dans la mesure ou un missile = 1 porte avion, 1 missile= un satellite, 1 missile = 1 base militaire US et l’arsenal de missile Russe est en stock et opérationnel dans des proportions dont non pas idées les Yankees...d’où l’impasse de ce coté là
Après économiquement il y a la Chine partenaire et allié de la Russie, là aussi gros obstacle pour un dollars de moins en moins crédible face au yuan alors que le dollars se trouve continuellement sur une pente déficitaire qui s’aggrave de jour en jour.
Aujourd’hui l’ Amérique de Trump tache de faire un repli en bonne ordre sur ses deux piliers "économique protectionnisme" et militaire "purge du pentagone"avec le chef nommé pour cette mission le secrétaire à la Défense le général James Mattis, alors qu’avec du Clinton c’était aller au conflit dans le désordre, parasité de toute la corruption qui sévit actuellement dans le complexe militaro-industriel US avec un budget délirant sans pour autant atteindre une stratégie concrète de défense.
Une victoire Clinton aurait été gage de bénédiction dans leur défaite total, victime de leur folie belliciste les menant a l’anéantissement, et le monde débarrassé libéré du fléau Yankee... fête, bal, feux d’artifice pour célébré la grande victoire contre le joug de la barbarie ...hélas tel ne sera pas le cas avec Trump.
Trump ira au combat en bon ordre avec une Amérique retrouvé selon ses dires"militaire et économique", mais sans pour autant lâcher la Syrie tête de pont pour renverser l’Iran dernier maillon avant les objectifs de chaos au sein du ventre mou des routes de la soie qu’est l’Eurasie, et comme le précise L’Avrov, "nous ne sommes pas dans des attentes naives" malgré la com de séduction de Trump "O Russie mon Amour j’aimerais tant te tenir par la chatte".

29/01/2017 18:24 par Pascal

Merci pour cette article qui au moins permettra de confronter différents points de vue.
J’avais été très surpris de l’article sur la marche des femmes (détournée en anti-Trump il est vrai).
Au moins ça rééquilibre.

29/01/2017 18:55 par Xiao Pignouf

Bonjour,

@François, mais qu’en sait-on vraiment en fait ? Peut-être qu’au fond, c’est lui que le système voulait, et pas Clinton, qui n’a pas vraiment été épargnée non plus. On peut prétendre présenter quelqu’un comme fou, tout en sachant que c’est lui qui attirera, qui fascinera. Pas besoin d’être un expert pour prévoir ce genre de comportement, qui prime dans le culte de l’image. En outre, Clinton a fait une erreur commune aux perdants dans la course au bureau ovale, c’est d’annoncer vouloir ’prétendument" adoucir la politique sécuritaire et carcérale américaine, et ça, il semblerait que ça fasse de tout candidat un loser annoncé, et elle devait le savoir... ça n’empêche, même si à choisir, il vaut mieux Trump, même si les médias l’ont toujours dépeint comme un cinglé et qu’on est en droit d’avoir des doutes dès qu’ils se mêlent de soutenir ou de discréditer quelqu’un (et on peut envisager que les médias eux-mêmes commencent à s’adapter à cet état de fait, par un genre d’effet de contre-pied), ça ne fait pas de lui quelqu’un de fréquentable, souvenez-vous de cette affaire (https://www.theguardian.com/us-news/2016/feb/17/central-park-five-donald-trump-jogger-rape-case-new-york) dans laquelle il avait payé de ses deniers des pleines pages dans les journaux de New York pour appeler à condamner à mort des jeunes noirs injustement accusés de meurtre. De fait, les Américains ont choisi pour président un clown kingien, mais il n’est que la suite logique d’une longue série de fous furieux irresponsables, égoïstes et fascistes, souvenez-vous, Nixon, Reagan, Bush, qu’avaient-ils de mieux finalement ? Trump, c’est le président télé-réaliste de la société américaine d’aujourd’hui, de Kardashian à la CCA.

29/01/2017 20:11 par François

Asimbonanga, pourquoi trump devrait il repondre de ses actes. Ce serait une grande première dans l’histoire des USA.
Au hit parade des pires saloperies commises par les USA, il est encore très loin du peloton de tête.
Massacre des indien, colonisation, bombardements atomiques, guerres en tout genres et par les pires moyen, la liste serait trop longue.
Il a encore de la marge.
Et israel devrait il aussi répondre de ses actes tant qu’on y est ?
Allons, un peu de sérieux ;O)

30/01/2017 10:07 par Sousêtre

J’aurais moins honte d’être française si le « peuple de gauche » de mon pays faisait preuve d’autant de détermination dans la lutte contre toutes les discriminations que celui des USA.

30/01/2017 11:09 par Ro

Peut-être qu’au fond, c’est lui que le système voulait, et pas Clinton, qui n’a pas vraiment été épargnée non plus.

Xiao Pignouf pose une bonne question.
Il y a 2 hypothèses :
- comme tout système complexe, le Système est à la fois le siège du hasard et de la nécessité, et comme l’analyse depuis longtemps PhG http://www.dedefensa.org/, les effets d’une manipulation permanente finissent par être déstructurants et Trump en est un effet qui involontairement en accélère les processus ;
- la ploutocratie Transnationale (0,1%) qui par hypothèse constitue le deep state se sert de Trump pour développer une attaque en règle contre les tentatives de régulation bureaucratiques et surtout politiques du monde globalisé, qui seraient des entraves à la liberté totale du Business. Un retour aux nationalismes isolationnistes, c’est aussi un monde ultra divisé qui laisse plus facilement place aux manipulations des Puissantes sociétés Transnationales. Au fond pour ceux qui considèrent le monde comme leur village, c’est empêcher qu’il se dote de structures Etatiques régulatrices, ces ennemies de l’ultra libéralisme.
Trump est pour un retour a des frontières fermes, il est anti-europe, anti-traités, anti-accords multilatéraux, anti-OTAN, et même anti-système US (establishment) semble déjà être à l’oeuvre dans ce sens.
Regardons ce qu’il fait en priorité sur le fond, et ne nous laissons pas leurrer par le show de l’apparent grossier clown...

30/01/2017 12:52 par pierreauguste

Désolé je n’ai pas envie de parler de l’article car au moins à cause sa fascination pour Orwell ,je suis quasiment un inconditionnel de Bernard Gensane...Non ce qui m’étonne ,ce sont quelques réactions de gens" authentiquement de gauche" dont l’ego semble avoir été un peu touché et qui nous parlent ,dans les commentaires,de Clinton alors que l’article n’en dit pas un mot et ne l’évoque même pas.De quoi se défendent ils inconsciemment ? D’aucuns nous expliquent ensuite ce qu’il aurait fallut écrire en balayant d’un revers condescendant l’esprit, gauchisto-je ne sais quoi, du texte.Que ferait on sans ces phares de la pensée nous pauvres lucioles ? Il s’agissait juste de constater ce qu’a dit le personnage et ce qu’il commence à faire et les fascinations qu’il provoque !!!!!.Et pas de disserter sur le choix entre la peste et le choléra....Mais aussi d’être surpris d’une certaine "compréhension" pour le personnage...Je partage cette surprise ,mais ne m’en étonne pas vraiment.

30/01/2017 18:43 par depassage

@pierreauguste
J’apprécie les écrits de Bernard Gensane qui font montre de ses grandes capacités intellectuelles et de sa grande générosité. Par contre, je déteste Orwell comme je déteste son livre 1984, de même concernant Albert Camus et son livre l’Étranger. Si j’étais un littéraire ou quelqu’un qui aime la prose, je les aurait attaqués et défaits. Les arguments de taille ne me manquent pas. Si Orwell donne l’impression de s’attaquer au totalitarisme, il n’en est rien en faite. Il parle seulement d’une superstructure sans structure ou d’un monde sans sa réalité qu’on peut coller à tout ce qu’on veut.
Quant à Albert camus, s’il ne va pas dans la même veine d’Orwell, il joue sur le même registre, ou comment par l’absurde rendre logique l’absurde de la barbarie de la civilisation

SI dans cet article de Bernard Gensane, qui n’exprime en fin de compte qu’une crainte tout à fait légitime, il est aussi légitime de s’opposer aux arguments qu’il avance pour nous la présenter, particulièrement s’ils sont exagérés ou faux. Je sais que nous sommes les esclaves des mots plus que nous sommes leurs maitres parce qu’ils finissent par nous habiter, à faire corps avec nous et à épouser nos habitudes de réflexion comme nos habitudes d’action. C’est humain, il n’y a pas à dire. Je ne reviendrai pas sur ça. Il y a eu débat et différents points de vue se sont exprimés. Tant mieux !

D’aucuns nous expliquent ensuite ce qu’il aurait fallut écrire en balayant d’un revers condescendant l’esprit, gauchisto-je ne sais quoi, du texte. Que ferait on sans ces phares de la pensée nous pauvres lucioles ? Il s’agissait juste de constater ce qu’a dit le personnage et ce qu’il commence à faire et les fascinations qu’il provoque !!!!!.

Quand on ajoute du mépris ou du sarcasme à la réflexion, on la détruit.

Non ce qui m’étonne, ce sont quelques réactions de gens" authentiquement de gauche" dont l’ego semble avoir été un peu touché et qui nous parlent, dans les commentaires, de Clinton alors que l’article n’en dit pas un mot et ne l’évoque même pas.

« Ce n’est pas de sa faute mais celui d’un système institutionnel qui date des Pères Fondateurs : Trump n’a pas été élu au suffrage universel par une majorité de citoyens. Son antagoniste aurait obtenu 3 millions de voix de plus que lui, ce qui n’est pas rien »

Son antagoniste = Hilary Clinton. Donc, il l’évoque et en parle, en présentant Hilary Clinton comme son contraire, alors qu’elle a assisté à son mariage et qu’elle a reçu beaucoup de dons en argent pour ses propres compagnes électorales à elle et celles de son mari de sa part. C’est connu et archi-connu. Il (Trump) était de ce qui la faisait élire, comme de beaucoup qui se faisaient élire. C’est l’argent qui fait élire et non pas le peuples. Le peuple consomme les produits qu’on lui offre et en contrepartie, il doit s’échiner à trouver de quoi les payer.

Etre de Gauche ou de droite ne veut absolument rien dire. On sait que la main droite est la main qui tient l’épée et la main gauche celle qui tient le bouclier. On met à sa droite les gens dont on a confiance et à sa gauche les gens dont on se méfie. On peut dire : on est socialiste ou communiste ou je ne sais quoi, au lieu de dire je suis de gauche. La gauche a tendance être confondue avec la petite bourgeoisie, ce qui est plus juste vu son rôle de bouclier.

« Authentiquement de gauche ». Qu’est-ce que cela signifie ? Qui authentifie qui pour être de gauche ou d’ailleurs.

30/01/2017 19:07 par macno

L’article de Bernard GENSANE est très mauvais, ce n’est pas grave mais c’est ainsi...Il s’est lui même embarqué dans une thèse des plus monolithiques, et la société américaine est tout, sauf d’un seul bloc...
« Après sa visite en Syrie, Tulsi Gabbard, élue démocrate au Congrès américain, a dévoilé ce que les médias US préfèrent passer sous silence et a fustigé l’administration Obama pour son soutien aux terroristes proches d’Al-Qaïda. Une vérité dérangeante que la presse s’évertue de cacher en accusant la congressiste d’être une « marionnette » de M. Assad. »
source :https://fr.sputniknews.com/international/201701301029855487-syrie-congressiste-tulsi-gabbard/
Ces mêmes « médias US » qui clouent au pilori Tulsi Gabbard pour avoir donné une autre image de la Syrie,... ont soutenu Clinton et fustigé Trump !
Là, faut vraiment s’accrocher !
On est en plein dans la manipulation de haute volée avec la politique intérieure nord-américaine et surtout avec celle du Parti Démocrate, et Bernard est tombé tête la première dans ce piège, celui là même qui a éliminé Bernie Sanders...Bernie Sanders qui avait offert ses services à Trump (Hé oui !), ainsi que l’a fait Tulsi Gabbard, car elle était en Syrie plus ou moins en liaison avec Trump..., en service commandé (Hé oui !).
Je suis persuadé que personne ici n’est "amoureux" de Trump, mais peut-être est il un mal nécessaire voire indispensable ?
Pour aborder la politique intérieure nord-américaine il ne faut pas "être de gauche", il faut être ambidextre...
Toujours est-il que le pamphlet n’est peut-être pas le meilleur angle pour aborder le "cas" Trump...
Car c’est un cas !
Un mec qui à 70 balais se lance dans une pareille galère alors qu’il a tout ce qu’il peut désirer, c’est vraiment un cas, ou bien, c’est "un roi sans divertissement", faudrait pouvoir demander à Giono ce qu’il en pense...

30/01/2017 20:22 par Maxime Vivas

.Bernie Sanders qui avait offert ses services à Trump (Hé oui !),

C’est une interprétation. Relisez ce qu’il a dit vraiment (tout ce qu’il a dit) et cherchez le second degré (pas difficile).
Le mieux est toujours de citer sans tronquer, pas un fragment, comme Chavez parlant de ceux qui ont tué le Christ, Thorez disant qu’il faut savoir arrêter une grève, etc.

30/01/2017 19:29 par pierreauguste

@ Depassage
En tous cas certains semblent s’être reconnus dans cette "authenticité"....Qui utilise le sarcasme ?
Pour le reste je partage une grande partie de ton analyse,mais cela ne remet pas en cause l’article de bernard gensane qui stigmatise une pensée qui lui parait inquiétante chez quelques uns et je crois que cette analyse est importante ,non seulement au sujet de trump,mais de façon plus générale quand la réflexion est dépassée par des considérations trop proches d’une vision manichéenne. Quant à Orwell et son "common decency",nous en reparlerons plus tard j’espère, mais un homme qui manie courageusement l’épée et la plume....Chapeau.

31/01/2017 08:15 par banal

Certains commentateurs n’ont pas de mots assez durs pour la "gauche" alors qu’ils se perdent dans un soutien à Trump (avec tout le relativisme d’usage.). Il n’y a rien de contradictoire là dedans : s’ils soutiennent Trump ou ne le condamnent pas c’est parce qu’il leur convient, et s’il leur convient, lui qui est de droite extrême c’est parce que, comme ils le disent eux mêmes ils ne sont pas "de gauche".
Il n’y a rien d’étonnant là dedans.
La confusion fait même dire à certains que Bernie Sanders soutenait Trump , ça rappelle une histoire de marmotte et de papier d’alu.
D’autres nous expliquent par ailleurs que se dire anarchiste ou communiste n’est pas se être"de gauche". C’est quoi alors ? Etre au centre droit ? Et l’Union de la Gauche à laquelle se réfère souvent et depuis longtemps le parti communiste c’est un nom pour faire joli ?
D’autres invoquent une définition toute personnelle de la gauche, c’est presque du révisionnisme : il ne fallait pas aller loin pourtant pour savoir qie la gauche a une définition historique précise en France :

La notion de gauche et celle de droite en politique est une construction progressive entre la fin du XVIIIe siècle et le début du XXe siècle.
La gauche désigne la partie gauche de l’hémicycle d’une assemblée parlementaire et les personnes et partis qui y siègent habituellement.(...)
De nos jours, les partis de gauche se rassemblent généralement dans la promotion d’idéaux progressistes et d’égalité, la critique de l’ordre social et le souci d’une plus grande justice sociale. Elle comprend la social-démocratie, le radicalisme, le socialisme, le communisme et certains courants de l’anarchisme3. Le terme n’est pas utilisé que pour les partis, on utilise parfois le terme de gauche syndicale ou plus rarement de gauche associative(...)
L’origine de l’utilisation des termes droite et gauche en politique remonte à la Révolution française, bien qu’il faille un certain temps avant que cette division devienne caractéristique de la politique française
Traditionnellement, les valeurs suivantes sont considérées comme étant caractéristiques de la gauche8,9 : égalité, fraternité, solidarité, progrès, insoumission ;
Par opposition, les valeurs suivantes sont généralement considérées comme étant de droite : autorité, identité nationale10, ordre social, sécurité, conservatisme, tradition.

Certains, ça c’est assez drôle vont jusqu’à évoquer leur propre famille, des communistes antifascistes qui ne se searient jamais dits"de gauche". Drôles de communistes que voilà mais bon. Leur réflexion pourrait quand même les conduire à imaginer qu’ils s’adressent à des gens qui viennent de familles du même type, où se trouvaient non seulement des communistes mais aussi des anars et des trotskystes et qu’ils n’ont jamais douté de leur appartenance à la gauche, précisément parce qu’ils savent ce qu’est et où est la droite.
Témoignage pour témoignage certains ont aussi donné dans la résistance antifasciste (de façon prouvable) et ils n’auraient jamais douté du caractère ordurier de quelqu’un comme Trump, justement pour cette raison là.
A l’origine de cette confusion, il y a peut être le fait que certains usurpent leur appartenance à la gauche (j’ai donné l’exemple de Macron plus haut), comme une bonne moitié du parti qui se dit socialiste depuis longtemps.
Par exemple le sociologue Pierre Bourdieu explique très bien ce mécanisme d’usurpation, notamment pour Mme Royal.
Une autre confusion concerne le "système" : Trump mettrait en cause le "système". On confond les contradictions internes du capitalisme , et Trump n’incarne rien d’autre, et une remise en cause du système.
Les contradictions internes du capitalisme sont logiques, et choisir son camp dedans revient à choisir son gang dans une guerre des gangs, rien de plus.

31/01/2017 10:44 par SEPH

Donald Trump dissout l’organisation de l’impérialisme états-unien
On apprend que Donald Trump ne remplacera pas l’assassin OBAMA (dixit le Président Carter) pour envoyer des drones assassiner des gens ou déstabiliser des pays.

En effet, Donald Trump vient de procéder à la plus importante réforme des structures administratives aux États-Unis depuis 69 ans. Il vient de mettre un terme au projet impérial et de refaire de son pays, un État comme les autres.

Modifiant le système de gouvernement établi en 1947, le président Trump a publié un Mémorandum relatif à l’organisation du Conseil de Sécurité nationale et du Conseil de Sécurité de la patrie (Homeland Security) [1].

Le principe adopté jadis était de gérer la « Sécurité nationale » sous l’autorité conjointe de la Maison-Blanche, de l’état-major interarmées et de la CIA qui fut créée à cette occasion.

De 1947 à 2001, le Conseil de Sécurité nationale fut le centre de l’Exécutif. Le président y partageait le Pouvoir avec le directeur de la CIA qu’il nommait et avec le chef d’état-major interarmées sélectionné par ses pairs. Depuis le 11 septembre 2001, le Conseil était de facto placé sous la supervision du « Gouvernement de continuité » de Raven Rock Mountain.

Désormais le chef d’état-major interarmées ne sera pas systématiquement représenté aux réunions, mais uniquement lorsque le sujet traité exigera sa présence. En outre, la CIA perd sa place au sein du Conseil où elle sera éventuellement représentée par le directeur national du Renseignement.

La CIA, qui était jusqu’ici l’arme du président pour conduire des actions secrètes, devient enfin une agence de Renseignement au sens propre du terme, c’est-à-dire chargée d’étudier les acteurs internationaux, d’anticiper leurs actions et de conseiller le président.

Selon un rapport annuel d’activité, le Conseil avait ordonné en 2015 des assassinats politiques dans cent trente-cinq pays.

Durant la période de transition, le président Trump avait solennellement affirmé que les États-Unis n’organiseraient plus de changement de régime tels qu’ils l’ont fait ou tenté depuis 1989 en utilisant les techniques de Gene Sharp.

Le président Trump a, en outre, assigné un siège permanent à son stratège en chef à égalité avec son chef de cabinet.

L’ancienne conseillère de Sécurité nationale, Susan Rice, a vivement réagi sur son compte Tweeter. La plupart des anciens directeurs de la CIA sont déjà montés au créneau pour protester.

Source : http://reseauinternational.net/donald-trump-dissout-lorganisation-de-limperialisme-etats-unien/

31/01/2017 11:18 par ozerfil

@ Banal,

« "Trump est un milliardaire et un imposteur, Trump est la classe dominante" Tout est dit... »

D. Trump est peut-être un imposteur, l’avenir nous le dira, mais tout serait dit s’il n’y avait eu les mêmes milliardaires en face et si leur politique n’avait pas été si détestable !!

J. Carter - ex-Président Démocrate, reconnu comme le meilleur Président américain, et très actif dans le soutien au Tiers-Monde, aux pays émergents et non-alignés (voir absolument la partie "après la Présidence" de sa biographie sur Wikipédia...) - a quand même traité B. Obama, Prix Nobel de la Paix, d’« assassin » !
Et H. Clinton se préparait à mener la même politique extérieure menaçante, agressive et guerrière !!

Entre deux impostures, les américains ont choisi...

31/01/2017 15:16 par Eponine

Trump où la distorsion mentale.
La tension monte entre les USA et l’Iran sur les missiles.
La Russie contre toute pression visant les missiles iraniens.

31/01/2017 20:31 par depassage

@banal
Qui s’efforce à auréoler les mots se cherche des auréoles. Mon cher Banal, il faut faire attention à ce que vous dites et restez avisé :

Certains commentateurs n’ont pas de mots assez durs pour la "gauche" alors qu’ils se perdent dans un soutien à Trump (avec tout le relativisme d’usage.). Il n’y a rien de contradictoire là dedans : s’ils soutiennent Trump ou ne le condamnent pas c’est parce qu’il leur convient, et s’il leur convient, lui qui est de droite extrême c’est parce que, comme ils le disent eux mêmes ils ne sont pas "de gauche"

On ne fait pas la politique pour défendre des mots, ni les identités, mais des principes par ordre de priorité. Le premier principe est la lutte pour la sauvegarde de l’espèce humaine et des autres espèces qui la soutiennent. À bien voir, toutes les espèces sont nécessaires les unes aux autres. Le deuxième principe est la lutte pour le bien-être de notre propre espèce dans la mesure du possible et dans un ou des cadres (entourages, milieux, contextes, systèmes) appropriés qui ne sont ni donnés ni simples à définir et à édifier. Le troisième principe est de lutter contre nos propres défauts et autres mesquineries qu’on sacralise et qu’on monte en épingle pour faires des exemples parfaits. Bien sûr que tout cela fonctionne déjà dans des rouages assez complexes existants qu’on nomme système, régimes, ordre, pouvoir ceci ou pouvoir cela, structure avec superstructure, système pyramidal, système circulaire qui s’étend par cercles de différentes natures, … Je m’arrête là pour ne pas rentrer dans d’autres complications.

Certains commentateurs n’ont pas de mots assez durs pour la "gauche".

Les mots viennent d’un imaginaire collectif que personne ne peut s’approprier, ni être sûr de leurs origines. Si les pouvoirs et les civilisations les récupèrent pour un temps et leur donnent des définitions appropriés à leurs besoins, ils restent toujours entachés de l’imaginaire collectif qui les a modelés puisqu’il persiste comme fondement lié à une praxis, à une expérience répétitive ou à un constat d’une réalité qui ne cesse d’être. En gros, je ne vais pas parler de la genèse du mot « Gauche » en profondeur mais seulement en surface. Les partis ont toujours existé dans toutes les sociétés structurées avec un pouvoir central sous différentes formes. Le pouvoir central étant l’émanation d’un Dieu ou désigné par un Dieu, et en tant que partie parti, il ne peut se trouver qu’à droite, à la droite de ce Dieu et de sa main droite qui désigne. Les opposants à ce parti au pouvoir ne peuvent être situés qu’à la gauche de ce Dieu, la partie du mal, du désordre et de Satan, ange déchu parce qu’il a désobéi. Ce schéma est à peu près le même dans tous les cas de figure.
Si je reviens sur ce mot « gauche », si surtout pour avertir qu’il ne faut pas se faire prisonnier des mots. On convient que le mot « gauche » des temps modernes, du moins depuis l’ère industrielle et les révolutions qui l’avaient accompagnée, il désignait l’alternative au système, régime ordre qui venait de naitre avec cette ère et ses révolutions. Mais depuis beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Le système en se sentant menacé, a fait ce qu’il fallait en s’adaptant structurellement et en corrompant ses opposants ou son opposant particulier, son ennemi juré, celui qui veut le remplacer par un autre système et un autre pouvoir mettant au centre l’intérêt collectif bien compris et non pas celui de quelques castes abâtardies par leurs privilèges qui leur donnent des allures de maîtres incontournables et indispensables comme l’eau pour la vie. Cette opposition, cet ennemi juré, s’appelait la « gauche » que sa lutte contre le système a fini par user et corrompre au-delà de toute imaginaire. Le dernier des Mohicans vient de mourir et s’appelait Fidel Castro.
Cher Banal, face à une gauche défaite et dont il ne reste qu’une aile de corrompus défendant sa(aile) superbe pour encore mieux trahir, il est tout à fait normal que beaucoup ne puissent se reconnaitre dans cette gauche et l’assumer sans se sentir salis lorsqu’ils sont sincères avec eux-mêmes. Qu’il y ait d’autres qui se disent de gauche tout en étant sincères avec eux- mêmes, on ne peut que les féliciter pour leur endurance et leur courage, même si sur un plan politique ils restent marginalisés. Personnellement, je préfère qu’on revienne à des dénominations claires et éviter les dénominations bateaux comme la dénomination gauche. La droite qui est la même de son extrême gauche à son extrême droite, se paye même le luxe de se distinguer et ne se laisse pas entrainer dans des dénominations bateaux.

Pour m’avoir frotté à toutes les gauches particulièrement à celles des extrêmes et des trotskystes en tant qu’adversaire qu’ami, j’arrive facilement à distinguer qui travaille pour qui souvent à son insu.

s’ils soutiennent Trump ou ne le condamnent pas c’est parce qu’il leur convient, et s’il leur convient, lui qui est de droite extrême c’est parce que, comme ils le disent eux mêmes ils ne sont pas "de gauche"

Là, il faut faire dans un peu de nuance svp banal. La gauche en condamnant ou en soutenant Trump n’a aucun pouvoir pour changer quoi que ce soit. Si le gauche américaine était au pouvoir, j’aurais trouvé normal qu’on condamne Trump et qu’on fasse tout pour soutenir le pouvoir de gauche. Si on veut nous faire croire que le parti démocrate est de gauche, on ne s’en prendra pas autrement.

31/01/2017 22:15 par le moine obscur

Personnellement je pense que le monde aura un peu de paix quand les USA, ce cancer ignoble aura disparu.

Ceci étant dit il est clair que je vomis l’hypocrisie des Obamerde, Clinton et leurs équivalents (en fait une bande d’esclaves soumis effrayés à l’idée d’être libérés) en Europe. Et que dire de tous ces hypocrites qui défilent contre Trump ? Comme faux-culs on ne fait pas mieux et après on est surpris que beaucoup de gens qui réfléchissent vomissent les gauchistes ! Avec en tête des dégénérées comme Lady Caca ou Madonna ces multimillionnaires en dollars qui osent faire croire qu’elles sont pour le bien d’une humanité dont elles se fichent comme de leur dernier crachat ! A-t-on entendu cette racaille parler des crimes des Obama, Clinton ou autres ? Mais de toute façon on ce qui les concerne je pense que les vautours de même plumage volent ensemble... Que d’hypocrisie chez ces gens qui cautionnent la destruction des pays et après viennent se jouer les médecins après la mort ! Ils pleurent sur le sort des réfugiés syriens mais pourquoi ces engeances soi-disant "humanistes" ne les accueillent pas chez elles ?

Pour certains dire que l’on vomit Clinton signifie que l’on est pro-Trump ! Faut-il faire comprendre à ces individus que le monde est complexe ! Et que l’on peut défendre quelqu’un sur certains points sans pour autant être un fan de cette personne ? Si Trump dit que le ciel est bleu on dira que c’est faux juste parce que c’est Trump qui le dit ? La vérité doit être à géométrie variable ? Et on devrait haïr Trump parce que Le Pen ou une autre personne (vomie par la classe politicomerdiatique dominante comme par hasard) serait ravie de son élection ? Et puis quoi encore ? Quel âge mental ont ceux qui raisonnent ainsi ? Trump vient d’arriver alors pour le moment je lui laisse le bénéfice du doute même si soyons clairs je n’attends rien de bon de lui, ni de son pays d’ailleurs. Après s’il peut contribuer à nous éviter une troisième guerre mondiale ce sera déjà ça de pris. Avec les désillusions et l’expérience on a appris à réduire ses exigences. Et oui il faut penser à ses intérêts prioritaires et non rêver à un idéal inaccessible dans le monde de merde dans lequel nous vivons. L’idéalisme ne mène pas loin et moi la vie m’a appris à être réaliste !

31/01/2017 23:38 par Geb.

@ Banal.. ;

Vu que vous en remettez une couche sur les "Communiste"s qu ne se disaient pas "de gauche", je me vois encore contraint de reprendre une polémique malgré que vous en méritiez que le mépris pour votre ignorance crasse et votre rhétorique biaisée.

Vous avez VOUS quelle expérience de "vrais" communistes. pas les marionnettes que nous subissons au Colonel Fabien, mais ceux qui ont fait que vous pouvez éructer vos lacunes ici ?

Soit vous êtes un troll, soit vous êtes de mauvaise foi. Je vous met au defi de trouver dans les écrits de Communistes célèbres et connus la notion de "gauche". Avant et pendant 68, l’adjectif "de gauche" était essentiellement utilisé dans le Parti pour définir les "gauchistes" maoïstes, (qu’ils disaient). Et je ne connais aucun héros de la résistance qu soit un jour tombé ou qui ait été emprisonné en se réclamant de cette notion.

Par contre la polémique que vous induisez, qui tend à vouloir prouver envers et contre tous que seule votre vision du Monde peut-être la bonne est typiquement "gauchiste" dans,le sens ou elle tend à travers une surenchère à dévaloriser et ostraciser ceux qui n’épousent pas vos visions du Monde ainsi que les vrais révolutionnaires rassembleurs.

Même si je m’en tenais à vos définitions de la "Gauche" votre vision totalitaire est en contradiction avec vos affirmations.

Et je le répète : Il n’y a pas de place pour la notion de gauche dans une analyse révolutionnaire. Seule compte la capacité à changer les rapports de production et la répartition des richesses produites de façon plus juste et équilibrée entre les différentes couches productrices de la population.

Et ça n’a rien à voir avec une question de "couleur", de "situation géographique", ou de "drapeau".

Ceux qui veulent changer l’équation travail/salaire, propriété privée/propriété publique, des moyens de production, sont les Révolutionnaires.

Les autres sont des Sociaux-démocrates, les porte-coton volontaires ou pas, conscients ou pas, du Capitalisme, qui trahirons un jour ou l’autre ceux qu’ils prétendent défendre.

Et commencez par lire Marx, Lénine ou Gramsci, (Ou même Politzer et les autres), et cherchez à quel moment la notion de "gauche" est présente dans leurs ouvrages. Vous reviendrez nous en parler quand vous aurez trouvé... Ca nous fera de longues vacances.

Et désolé pour le modo, mais je ne peut continuer à laisser amalgamer les Communistes avec la Droite, avec une attaque directe en prime, sous prétexte que ceux-ci, (du moins avant la mutation), ne se sont jamais dit "de gauche". Surtout par des arguments non étayés posés par des personnes qui n’ont même pas les notions des fondamentaux.

Quand à savoir ce que ça va faire dans l’avenir, vu que probablement ça ne sera pas Mélenchon qui sera élu en France, (Malgré ma voix, hélas), et que ça risque d’être l’équivalente de Trump, (En beaucoup moins bien - Du moins pour nous), peut-être que ceux qui continuent à faire passer les lignes de fractures sociales entre deux critères essentiellement bourgeois auront l’occasion de réfléchir sur les responsabilités de ceux qui ont suivi ces critères et ou ça nous aura mené de stigmatiser à tout va en suivant les stratégies de nos pires ennemis.

De toute façon, le lendemain des Présidentielles, que ça soit MLP ou JLM qui soient élus, il y aura des tarés se réclamant "de gauche" ou "de droite" qui vont sauter sur le Maïdan devant l’Elysée avant même que l’élu en question n’ait commencée l’ombre d’une action positive ou négative.

Soros et l’Open society ont déjà préparées les pancartes, (Probablement pré-positionnés les tireurs d’élite), et payés les rafraîchissements et les cookies.

Pour l’instant ça se rode aux States après une "mise au point" plus ou moins réussie en Ukraine.

Ce jour là on verra bien ou sont les vrais "Communistes" conscients ; et ou ils se situent.

N.B. Et pour en revenir à Trump, le voyage de Tulsi Gabbard à Damas me conforte das le fait qu’il a mieux valu Trump que Clinton.

01/02/2017 12:55 par banal

@Geb
Je ne sais pas si vous avez beaucoup lu les auteurs que vous citez mais si vous les avez lus vous savez (ou vous devriez savoir) que c’est la pratique qui prouve la valeur d’une théorie et pas le contraire.
Pour ma part, si je n’ai pas la prétention d’avoir une connaissance exhaustive des auteurs que vous citez, je pense avoir suffisamment de connaissance des oeuvres marxiennes pour ne pas me tromper aussi grossièrement sur un cas aussi grossier que le cas Trump.
Ni pour me faire avoir sur des pseudos concepts aussi fumeux et flous (volontairement ) que ceux de Système et d’Antisystème (mots valises ici) sans en donner la moindre définition, ce qui est bien pratique.
Quand la connaissance autoproclamée d’une théorie conduit à des applications pratiques désastreuses, c’est une vieille histoire.
A propos de désastre disons à ceux qui veulent encore "attendre et voir" pour Trump qu’on commence à voir et qu’il est clair qu’on ne perd rien pour attendre avec lui.
Ce genre de petite discussion aura eu le mérite de clarifier les positions, dans un clivage gauche/droite amho.

Et à propos de vieille histoire, ils étaient donc bien ignorants les communistes qui ont fondé et participé à l’Union de la Gauche à partir de 1972 en France, il y a 45 ans. Mais Althusser et les autres étaient des pipes dans le domaine de la théorie, c’est bien connu. Quel dommage qu’ils n’aient pas connu Geb.

Pour conclure sur un témoignage, j’imagine facilement ce qu’aurait dit un ancêtre résistant -eh oui...- à propos de Trump. Il aurait prononcé la phrase qui résumait l’essentiel de sa maitrise de la dialectique lénino hégéliano marxiste : "lui c’est simple : deux cartouches"
Mais peut être qu’il n’était pas très théoricien.

01/02/2017 21:24 par Geb.

, ils étaient donc bien ignorants les communistes qui ont fondé et participé à l’Union de la Gauche à partir de 1972 en France, il y a 45 ans.

En effet et pour cette fois je ne peux qu’approuver...

Mais les Communistes dont vous parlez, ceux qui nous ont engagés dans cette usine à gaz n’avaient plus de Communistes que le nom. Certains qui devinrent ministres de cette fameuse union s’empressèrent de nous cracher dessus après avoir fait le sale boulot de désintégration du Parti. Et ensuite ils ont enchaîné sur la "mutation" et la destruction de l’idée communiste en se référent à la chute de l’URSS et en nous forçant de faire notre méa-culpa pour des crimes que nous n’avions pas commis.

ET C’EST TOUT A NOTRE HONNEUR de Communistes de n’avoir à l’époque pas douté de nos dirigeants. Nos références étaient des dirigeants réellement révolutionnaires comme l’étaient nos parents et pas un d’entre nous, en bons combattants, n’avons douté des ordres et des analyses scélérates des vendus à l’étranger.

l’Union de la Gauche, une comédie basée sur l’élection d’un président de la République, ancien des cadres de Pétain, décoré de la Francisque, protecteur de Touvier, cagoulard assassin des frères Rosselli les compagnons de combat de mes oncles en Espagne en 36. Un comédien simulateur d’attentats pour se valoriser, (Au Jardin de l’Horloge), et qui se vantait de faire tomber l’influence du Parti de 20% à 5% durant son mandat.

Les Hue, Buffet, Gayssot, Fitterman, et consorts, "rénovateurs", "réformateurs", ceux là oui, ils étaient authentiquement "de gauche" ; de cette gauche pourrie sortie des cartons de l’OSS devenant CIA. Tous ces gens nous poussant à voter pour l’assassin du patriote Yveton, guillotiné sur ordres de Mitterrand alors ministre de l’intérieur de Guy Mollet.

Et je vous le dis tout net : En 82 je n’ai pas voté pour cette ordure. Je n’avais pas toutes les donnés actuelle sur ce traître vendu, internet n’existant pas, mais je voyais dans son image mon père matraqué et laissé pour mort en sang par les Mobiles de Mitterand en 56 lors d’une manifestation contre la guerre d’Algérie .Et je l’ai dit publiquement dans mes instances du Parti ;

Déjà les mêmes que vous m’on traité "de droite". Probablement ils avaient appris la Révolution au même endroit que vous. Vu que droite gauche ça ne signifiait rien pour moi ça ne m’en a pas bougée une. Et un an après il fallait pleurer pour trouver un seul communiste avouant qu’il avait voté pour le François.

Alors je vais arrêter, y a plus rien à dire.
Mais sachez que plutôt qu’un "de gauche" complice trahissant ceux qu’ils prétend défendre je préfère mille fois un "bon" "de droite" ou même "nazi". Et sachez surtout que je ne suis pas le seul, et loin de là à penser ainsi. Le jour ou on présentera la facture aux traîtres qui pensent s’en être sortis et s’être fait oublier, ça fera très mal.

Ceux là on sait comment pratiquer avec eux, et surtout comment s’en débarrasser. On l’a déjà fait et ça pourra se refaire le moment venu.

Et surtout on fait en sorte de ne jamais leur tourner le dos comme c’est le cas avec toutes ces bonnes âmes "de gauche" bombardant à tour de bras les faibles et les opprimés et trahissant leur classe sans vergogne pour une poignée de lentilles.

Votre "gauche" elle a permis au Capital de devenir le monstre qu’il est devenu en cassant les repères de la classe exploitée et elle a permis de perdre au moins deux générations d’honnêtes gens qu’elle a sans arrêt trahis et déçus. Et sans compter tous les crimes qu’elle a permis de commettre dans le Monde entier en démobilisant notre Peuple de l’intérieur pour le profit des criminels capitalistes.

Et comme le disait justement Molotov : "Pas d’oubli, pas de pardon"...

J’espère surtout qu’un jour viendra ou quand quelqu’un se présentera devant des travailleurs en se disant "de gauche" au lieu de "révolutionnaire" cette personne se prendra deux mandales dans la gueule et un grand coup de pied au cul...

01/02/2017 22:18 par macno

« ils étaient donc bien ignorants les communistes qui ont fondé et participé à l’Union de la Gauche à partir de 1972 en France, il y a 45 ans. »
Mais non, enfin je ne pense pas car je ne les ai connus que bien après et relativement peu.
À mon avis ils ont été à la fois acteurs et victimes de ce temps "d’il y a 45 ans",
comme tout le monde.
C’est ce temps qu’il faut si l’on peut dire "juger" au tribunal de l’Histoire,
mais surtout pas ses humbles artisans...

02/02/2017 19:42 par banal

« Quand on me demande si la division entre partis de droite et de gauche, entre gens de gauche ou de droite, a encore une quelconque signification, la première chose qui me vient à l’esprit est que quiconque pose la question n’est certainement pas de la gauche.« 
Alain (de son vrai nom Emile-Auguste Chartier), journaliste, essayiste et philosophe Français, (1868-1952), Éléments d’une doctrine radicale, 1925

(encore un ignorant...)
éditorial de Denis Sieffert au sujet de Trump dans Politis
Donald Trump, vu par Noam Chomsky

02/02/2017 21:17 par macno

@ Maxime .Bernie Sanders qui avait offert ses services à Trump (Hé oui !),
C’est une interprétation. Relisez ce qu’il a dit vraiment (tout ce qu’il a dit) et cherchez le second degré (pas difficile).

Vous aviez raison, source : https://www.wsws.org/fr/articles/2016/nov2016/sand-n12.shtml
« Dans la mesure où M. Trump est sérieux quant à l’adoption de politiques qui améliorent la vie des familles des travailleurs dans ce pays, moi et d’autres progressistes sommes prêts à travailler avec lui. Dans la mesure où il poursuivrait des politiques racistes, sexistes, xénophobes et anti-environnement, nous nous y opposerions vigoureusement ».
[Cela ne signifie pas pour autant que je souscris à l’analyse du Wold Socialist Web Site, mais là c’est un autre sujet.]
Une "petite" remarque en passant qui expliquerait en grande partie le résultat électoral de Trump, est que Sanders a mis l’accent sur des préoccupations d’ordre "sociétal" (le racisme, le sexisme, la xénophobie) et sur l’environnement, alors que Trump s’en moquait éperdument, et son électorat aussi...
« Ventre affamé n’a pas d’oreille », et l’électorat de Trump n’avait certainement pas la même oreille que celle de la cote Est, des bobos de New-York.
« Si les gens sont si méchants, c’est peut-être seulement parce qu’ils souffrent, mais le temps est long qui sépare le moment où ils ont cessé de souffrir de celui où ils deviennent un peu meilleurs. » [Céline, le voyage]
Beaucoup de sujet sociétaux sont proches cousins de la méchanceté.

02/02/2017 22:25 par legrandsoir

Merci de nous avoir donné le texte de la déclaration de Sanders. Il dit bien qu’il est prêt à mettre en oeuvre SA politique et qu’il s’opposera vigoureusement à celle de Trump. Est-ce que c’est offrir ses services ?

02/02/2017 21:47 par depassage

@ banal
Qu’est-ce que vous essayez de démontrer ? Que vous avez raison ! Pas de problème, vous avez raison et votre raison surpasse toutes les raisons du monde. Le fascisme est un mot du 20e siècle. Je ne crois pas qu’il puisse garder une signification éternelle en dehors de la conjecture de sa naissance. Le fascisme, ça commence à faire ! À trop en abuser, il finira par nous cacher des réalités qui dépasse de loin, de très loin le fascisme historique.
Je ne suis pas de gauche, je suis communiste, un communiste qui doute et encourage tout ce qui peut apporter la paix avant tout, parce que je ne veux pas être associé à Satan, au mal et au désordre, ni à la droite qui ne compte que sur la puissance et la force pour s’imposer à tout ce qui vit.

02/02/2017 23:32 par banal

@depassage

Je ne suis pas de gauche

merci.Je n’en ai jamais douté.

je suis communiste,

il faudra alors alerter le parti communiste et les communistes qui soutiennent le candidat du parti de gauche en ce moment et qui étaient dans l’alliance dite du front de gauche il y a peu et leur expliquer votre théorie, c’est important.

je ne veux pas être associé à Satan

Vous voulez dire que vous préférez Trump parce que vous pensez que ,Obama, satan l’habite ?

03/02/2017 08:26 par macno

@ legrandsoir « Merci de nous avoir donné le texte de la déclaration de Sanders. Il dit bien qu’il est prêt à mettre en œuvre SA politique et qu’il s’opposera vigoureusement à celle de Trump. Est-ce que c’est offrir ses services ? »
J’avais répondu à votre dernière question : « Vous aviez raison, »
Mais disons que je connais un peu la relation des Américains avec la politique, elle n’est pas la même que la nôtre, elle est disons, plus "élastique".
Pas le temps de chercher, mais il me semble que Bernie Sanders concernant la politique étrangère des Nord-Américains, sans être un faucon n’a quand même pas été une "blanche colombe"...
Je pense que l’élection de Trump n’a pas été une mauvaise chose, mais tout a déjà été dit ici dans ce sens dans de nombreux commentaires. Au moins, n’insultons pas l’avenir...
En plus Bernie Sanders aurait eu beaucoup trop de "soucis" (euphémisme) pour exercer un quelconque pouvoir en toute sérénité. Et quant à obtenir le soutien des Démocrates, rien n’est moins évident.
En comptant ses "amis" cela lui aurait fait un nombre incalculable d’ennemis...
Disons qu’il aurait pu gouverner durant 3 jours, mais qu’en serait il advenu le quatrième ?
https://legrandsoir.info/l-etat-voyou.html

03/02/2017 17:23 par banal

Un exemple de plus du cerveau particulièrement ablaté des gros(ses) fatigué(e)s, pardon, des "conseillers" du père Ubu , pardon, de Donald Trump :
Quand la conseillère de Donald Trump invente une tuerie qui n’a jamais eu lieu
Kellyanne Conway un nom de plus à retenir : c’est un très fort potentiel.
Comme diraient certain(e)s :"Trump c’est vraiment trop bien".

04/02/2017 01:05 par depassage

@Banal
Est-ce que vous ne pouvez pas voir que l’Amérique est très divisée et qu’il y a péril en la demeure et que le mieux est que chacun ajoute un peu d’eau à son vin. L’exemple que vous donner est un parmi des millions d’exemples d’informations fausses qui sortent et des administrations et des journaux américains les plus en vue. Vous ne vous rappelez pas de l’éprouvette de Colin Powell. Alors que dans ce cas là, il ne s’agit rien d’autre que de l’exagération d’un fait, ma foi bénin.

04/02/2017 06:10 par depassage

@banal
Ceci n’est qu’un constat, vous êtes un enfant. C’est toujours le dominant qui dénomme et le dénommé doit accepté son nom qui le veuille ou non. S’il le refuse et veut se dénommer soit même, il lui faut résister. Sans la Russie, l’armées arabe du gouvernement syrien ne le serait pas resté, parce qu’elle était dénommé par les adversaires de la Syrie, l’armée du régime dictatorial de Bashar al-Assad.
Concernant les États- unis qui sont une puissance mondiale qui a le pouvoir de dénommer quoi et qui elle veut comme elle le veut, pourquoi devons-nous rentrer dans ces dénominations internes qui sont des luttes de pouvoir interne que seuls leurs conséquences sur le monde en général et sur le peuple états-unien doivent nous intéresser. Pour moi, le système américain est fasciste et ses administrations quelles qu’elles soient restent les mêmes, les réformes que disent faires les uns ou les autres pour un pays aussi riche ne sont que de la poudre aux yeux. Le système. doit se revoir, parce qu’il ne peut pas continuer comme avant, pour lui et comme pour le reste du monde. Comment ?

04/02/2017 08:41 par banal

@depassage
Il est surtout de plus en plus clair que celles et ceux qui soutiennent Trump ont essentiellement soutenu une bande de demeurés de compétition, de crétins capitalistes de course, de tarés consanguins (socialement parlant), de fins de race hyperfriqués et de suprémacistes blancs proto-fascistes et délirants.
Bravo.
Voilà les truismes où mènent des "concepts" aussi fumeux , mal définis et surtout aussi douteux politiquement que ceux de Système ou d’antiSystème : à soutenir n’importe quoi et n’importe qui avec enthousiasme et contentement de soi. CQFD.
Je le répète : c’est la pratique qui fait la valeur d’une théorie et pas le contraire.
Celles et ceux qui ont dit ici et ailleurs, avec entrain, qu’ils soutenaient Trump ont donc montré par là même ce que valaient leurs théories : elles sont bonnes pour la poubelle de l’histoire d’où elles n’auraient jamais dû sortir.
Ils ont, par contre, fait des louanges Trumpistes qui pourront donc leur être rappelées à l’occasion.
Merci à elles et eux pour ça.

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