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Ces citoyens français complices de la politique israélienne en Palestine

Thomas VESCOVI

Les Français font partie des plus importants contingents de volontaires dans l’armée israélienne. Si jusqu’à présent l’État français semble avoir fermé les yeux sur ces pratiques, l’entrée de la Palestine à la Cour pénale internationale risque de changer la donne.

Le 4 janvier dernier, le Franco-Israélien Elor Azaria, sergent dans l’armée israélienne, a été reconnu coupable par un tribunal militaire d’homicide volontaire. Le 24 mars 2016, il avait été filmé alors qu’il achevait d’une balle dans la tête Abdel Fattah al-Sharif, Palestinien de 21 ans qui venait de participer à une attaque au couteau contre des soldats israéliens à proximité de la colonie de Tel Rumeida, dans la ville d’Hébron. Ce jugement relance les discussions sur l’engagement de citoyens français dans l’armée d’Israël.

« Donnez de votre temps pour Tsahal »

Il existe cinq programmes de volontariat pour les citoyens étrangers qui souhaitent s’engager aux côtés de l’armée israélienne. La seule condition est d’être reconnu comme « juif » selon les critères définis par l’État d’Israël. Ces programmes comportent un apprentissage de l’hébreu, des entrainements physiques et des séquences de formation sur l’histoire d’Israël et du sionisme.

Le programme Sar’El recrute dès 16 ans des bénévoles pour travailler dans une base militaire, pour une période de trois semaines maximum. Les tâches sont diverses : « préparer les repas des soldats, les trousses de premiers secours, nettoyer le matériel militaire, etc. ». Marva recrute pour sa part des volontaires de 18 ans à 24 ans qui souhaitent « connaître et expérimenter la vie dans une base militaire ».

Trois autres programmes proposent de porter l’uniforme et l’arme.

Créé en mai 2010, Mahal recrute des garçons de 18 à 23 ans et des filles de 18 à 20 ans pour un engagement militaire de 14 à 18 mois. La mission principale de ce programme est d’accompagner les « lone soldiers », c’est à dire les volontaires qui n’ont ni attache familiale dans le pays ni la nationalité israélienne. Sur son site, Mahal affirme avoir déjà assisté plus de 350 jeunes du monde entier, dont des Français. L’affectation varie en fonction du profil médical et des capacités physiques de chacun. Toutes les unités régulières leurs sont accessibles, hormis les troupes d’élites.

Quiconque craint de s’engager seul peut rejoindre le Garin Tsabar, un autre programme qui propose un enrôlement progressif, débutant par une vie collective au sein d’un kibboutz avant l’affectation dans une unité.

Le dernier programme s’adresse aux étudiants : Atouda leur permet de poursuivre leurs études au sein d’une école israélienne et de faire leurs classes durant leurs congés. L’armée prend en charge les frais universitaires à hauteur de 2 080 euros par an. Au terme de leur cursus scolaire, ces étudiants s’engagent à terminer leur service militaire de trois ans, pour les garçons comme les filles.

Parmi les avantages proposés, ces jeunes volontaires bénéficient de soldes équivalentes à celles des autres militaires, mais qui ne sont pas imposables. Plusieurs organismes proposent par ailleurs des aides pour se loger ou se nourrir.

La France en tête de l’émission de volontaires

Plusieurs reportages ont déjà fait état de la présence de citoyens français dans l’armée israélienne. Selon Le Nouvel Obs, le programme Mahal comptait près de 500 Français lors de l’opération israélienne contre la bande de Gaza durant l’été 2014. L’un d’entre eux, Jordan Bensemhoun, a été tué dans le quartier de Shuja’iyya à Gaza. Les députés Jean-Jacques Candelier (PCF) et Pouria Amirshahi (ex-PS) avaient immédiatement questionné le gouvernement sur d’éventuelles poursuites judiciaires à leur encontre et sur les activités de ces jeunes qui « alimentent les tensions entre les peuples et importent [...] un conflit qui met en danger l’unité nationale ».

Mais les cas s’accumulent. Le 30 octobre 2015, c’est une soldate franco-israélienne, Alison Bresson, qui exécute à un check-point, sur la route de Naplouse, Qasem Saba’aneh, 19 ans, et blesse grièvement Fares Al Na’asane, 17 ans. En 2016, elle a été invitée à allumer une des douze torches traditionnelles lors de la cérémonie de la fête nationale israélienne, Yom Ha’atzmaout.

Le ministère français de la Défense s’appuie sur une convention signée le 30 juin 1959, et publiée au Journal Officiel le 19 décembre 1961, faisant état d’un accord entre le gouvernement de l’État d’Israël et les autorités françaises sur l’autorisation du service militaire pour les doubles nationaux. Cependant, les soldats volontaires n’ont pas la citoyenneté israélienne. Ils sont français, et ne peuvent donc pas bénéficier de la protection de cette convention.

De plus, l’article 2 d’un arrangement administratif du 20 mars 1963, publié au Journal Officiel, témoigne que, pour être reconnu comme « résident permanent » en Israël, il faut résider « dans le territoire sur lequel s’applique la loi israélienne ». En d’autres termes, prenant quelques années d’avance, cet arrangement ne reconnaît pas le droit aux citoyens français possédant la nationalité israélienne d’effectuer leur service militaire en Israël s’ils résident dans les territoires palestiniens occupés. Car si la loi martiale israélienne s’applique dans ces territoires, l’occupation demeure illégale en vertu du droit international.

Il semble impossible d’obtenir des chiffres précis. La France est régulièrement mentionnée comme l’un des pays émettant le plus de volontaires. Selon i24 News, la chaîne d’information en continu israélienne, en 2014, l’armée israélienne comptait 3 384 volontaires étrangers, dont 70 % de garçons. Un quart était originaire des États-Unis et le reste se répartissait entre différents pays, dont la France. Cependant, selon le blog franco-israélien Coolamnews, les Français sont désormais les plus représentés parmi les volontaires : en 2015, 43 % d’entre eux venaient de l’Hexagone, contre 38 % des États-Unis. 90 % des volontaires étaient répartis dans des unités combattantes.
D’autres questions rendant la France complice des politiques israéliennes doivent être posées. En 2016, le nombre de Français résidant en Israël est évalué à 150 000. Parmi eux, entre 15 000 et 20 000 habitent dans les colonies illégales de Cisjordanie, participant en toute impunité à la spoliation des terres palestiniennes.

Le 10 mars 2016, Nathalie Goulet, sénatrice UDI de l’Orne, a adressé une question écrite au secrétaire d’État chargé du budget, Christian Eckert, à propos d’une niche fiscale permettant à des citoyens français de faire des dons défiscalisés à l’armée israélienne. Elle a reçu des menaces de morts d’individus via les réseaux sociaux, mais pas de réponse du gouvernement.

Un réel sentiment d’insécurité

Entre l’affaire Ilan Halimi, l’attaque de Mohamed Merah contre une école juive de Toulouse et celle d’Amedy Coulibaly contre l’Hyper Cacher de la Porte de Vincennes, les participants à ces programmes de volontariat expriment un réel sentiment d’insécurité en France, favorisant un repli communautaire.

La communauté juive française semble être prise en étau entre plusieurs dynamiques. D’une part, bien qu’une partie significative des juifs de France ne ressente pas d’ancrage particulier au Proche-Orient, l’atmosphère politique les y renvoie perpétuellement. Lorsque le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) défend inconditionnellement le gouvernement Netanyahou, ses responsables renforcent dans les esprits les plus influençables l’idée d’un lien entre la politique israélienne et les citoyens français de confession juive. Certains événements confortent ce raccourci, comme cette réunion d’information sur le volontariat dans l’armée israélienne organisée à la Grande synagogue de la Victoire, dans le 9e arrondissement de Paris, le 26 mai 2014 – pour les plus indécis, l’officier présent proposait des rendez-vous individuels à l’ambassade d’Israël.

D’autre part, depuis les années 1990, la droite israélienne appelle les grandes puissances à reconnaître Israël comme « l’État du peuple juif ». Déjà en 1985, la Knesset avait débattu autour d’un amendement visant à définir Israël comme « l’État du peuple juif et de ses citoyens arabes ». À l’époque, une majorité de députés avaient vigoureusement rejeté cette formulation, considérant que la notion de citoyenneté renvoie à un statut juridique qui confère des droits et des devoirs et institue une nation d’égaux sur un territoire où ils sont souverains. De fait, l’État ne pouvait pas appartenir à la fois à des individus qui n’en sont pas citoyens tandis que d’autres qui sont citoyens mais pas juifs seraient clairement considérés comme extérieurs à cet État. Désormais, le gouvernement Netanyahou use à tort et à travers de cette rhétorique, profitant de toute attaque contre des juifs de par le monde pour appeler ces derniers à émigrer en Israël.

Ces éléments de langage servent en effet les intérêts politiques israéliens en permettant, d’une part, de créer une similitude entre les actes antisémites en France et les événements israélo-palestiniens. En d’autres termes, le déséquilibré qui juge utile d’attaquer sur le sol français des juifs au nom du peuple palestinien renforce dans l’esprit d’une partie de la communauté juive l’idée qu’elle fait face à la même menace que les citoyens israéliens.

D’autre part, ce processus conduit à gommer toutes les motivations strictement nationalistes des combattants palestiniens. Ainsi, la colonisation, l’occupation, l’emprisonnement d’enfants, toutes ces injustices perpétrées par le gouvernement israélien contre la population palestinienne sont perçues a minima comme un « moindre mal » pour la sécurité du peuple juif, au pire comme l’affirmation par la force des droits inaliénables de ce peuple sur la « Terre promise »
.
Quid du droit international ?

La colonisation des territoires palestiniens occupés, l’occupation militaire et tout ce que cela implique en matière d’arrestations arbitraires et d’humiliation, la construction d’un mur de huit mètres de haut sur une centaine de kilomètres, le blocus sur la bande de Gaza, tous ces actes sont condamnés sans ambiguïté par le droit international. Lors de l’opération militaire israélienne de l’été 2014, Amnesty International a dénoncé des « crimes de guerre ». Le vendredi 23 décembre 2016, le Conseil de sécurité de l’ONU a condamné la colonisation israélienne en Cisjordanie et à Jérusalem. Dans ce cadre, nul ne doute que chaque individu qui s’engage au sein de l’armée israélienne se rend invariablement complice de ces injustices. En d’autres termes, il se retrouve hors la loi du point de vue du droit international.

Le 1er avril 2015, la Palestine est devenue le 123e membre de la Cour pénale internationale (CPI). La perspective d’une enquête et d’un procès sur la colonisation ou les crimes de l’occupation est envisageable. Outre la nécessité d’une prise de décisions politiques en France sur ces violations du droit par Israël et l’implication de citoyens français, une condamnation d’Israël devant la CPI renforcerait les demandes de procès à l’encontre de ces derniers.


Thomas Vescovi est enseignant et chercheur en histoire contemporaine. Il est l’auteur de Bienvenue en Palestine (Kairos, 2014) et La Mémoire de la Nakba en Israël (L’Harmattan, 2015).

 http://www.ujfp.org/spip.php?article5393

COMMENTAIRES  

13/02/2017 21:12 par Palamède Singouin

La première chose à faire serait de déchoir de la nationalité française des politicards récemment naturalisés comme VALLS qui n’hésitent pas à proclamer leur allégeance éternelle à l’Etat racisto-sioniste.

14/02/2017 07:14 par "Personne"

« La Lice et sa compagne », La Fontaine (’’Lice’’ : femelle d’un chien de chasse).

« Une lice étant sur son terme,
Et ne sachant où mettre un fardeau si pressant,
Fait si bien qu’à la fin sa compagne consent
De lui prêter sa hutte, où la lice s’enferme.
Au bout de quelque temps sa compagne revient.
La lice lui demande encore une quinzaine :
Ses petits ne marchaient, disait-elle, qu’à peine.
Pour faire court, elle l’obtient.
Ce second terme échu, l’autre lui demande
sa maison, sa chambre, son lit.
La lice cette fois montre les dents, et dit :
’’Je suis prête à sortir avec toute ma bande,
Si vous pouvez nous mettre hors.’’
Ses enfants étaient déjà forts.

Ce qu’on donne aux méchants, toujours on le regrette :
Pour tirer d’eux ce qu’on leur prête
Il faut que l’on en vienne aux coups ;
Il faut plaider ; il faut combattre.
Laissez-leur prendre un pied chez vous,
Ils en auront bientôt quatre. »

14/02/2017 07:44 par dethy

Je confirme pour valls.

14/02/2017 12:16 par D. Vanhove

@ personne : si en général, je suis sensible à vos approches, je le suis nettement moins dans ce cas...
en effet, il ne me semble pas que les Palestiniens aient "donné" ni "prêté" quoi que ce soit aux Israéliens animés par leur détestable projet sioniste... pour le coup, le fable ne me semble pas des plus appropriée...
les Palestiniens se sont faits voler leurs terres depuis le début (retour à la case Nakba) et cela n’a jamais cessé, bien au contraire, cela tend même à s’accélérer dangereusemt ces derniers temps... j’en parle dans mon dernier papier sous celui-ci qui semble d’ailleurs n’avoir intéressé... personne (https://www.legrandsoir.info/la-pal...)

maintenant, au niveau de l’article, je pense que si la France a pris des mesures légales pour arrêter ceux qui rentrent au pays après s’être rendus en Syrie pour y combattre l’armée d’un Etat souverain, elle devrait - sous peine d’entretenir tjr cette Justice à géométrie variable - avoir les mêmes principes pour ceux qui s’en vont apprendre à se battre dans l’armée israélienne et tuer des Palestiniens au passage... proposition que j’ai déjà avancée à qqs reprises dans certains de mes commentaires, mais dont plusieurs intervenants me disaient que je rêvais d’imaginer cela possible... cela me paraît en tt cas plus plausible que d’imaginer pouvoir destituer certains élus politiques de leur nationalité française...
mais je ne me fais aucune illusion, le souci majeure que cette proposition rencontrera, est, comme je l’ai déjà souligné aussi : l’infiltration (devenue évidente) et la sionisation profonde d’une grande partie de la sphère politico-médiatique

dans ce cas-ci comme dans bien d’autres, comment ne pas comprendre qu’il ne peut y avoir de paix sociale et internationale, sans une véritable Justice...?!

14/02/2017 16:13 par depassage

@D.Vanhove
Je tiens à vous remercier D. Vanhove pour votre article comme pour votre commentaire. Ils sont devenus rares ceux qui parlent de la cause palestinienne qui est une cause fondamentale, moins par son ampleur que par sa symbolique. Elle ramène en surface avec une grande acuité toutes les contradictions historiques d’un lieu carrefour de notre humanité telle qu’on la connait de nos jours. Autant dire que la question palestinienne n’est pas seulement une question territoriale, mais une question civilisationnelle de premier ordre. On ne réveille pas les démons de l’histoire impunément, démons qu’on a cru avoir enterrés. Pour ma part, je suis incapable d’écrire une seule ligne sur la Palestine. Je suis paralysée et complètement momifié sur la question après que tant et tant d’espoirs furent trahis. Bon courage !

14/02/2017 18:44 par Francois

Faut vraiment avoir une dose astronomique de merde dans la tête pour vouloir aller aider isra-hell à faire sa sale besogne.
Les dignes héritiers des division wallonie et charlemagne.
Question intéressante : qu’est ce qui sera le plus facile à faire sauter, le système de création monétaire par les banques ou l’apartheid israélien.
On se sent tellement démuni dans les 2 cas...

14/02/2017 20:00 par rem*

Je suis trop vieux, malade, pour continuer à être actif pour la Palestine, comme je l’ai été des décennies militantes...
Mais heureux de lire cet article et d’autres du même tonneau...
J’ai vécu à 7-8 ans en Palestine (Haïfa) vers 1945-46, puis ai vécu "la Nakba" arabe de 1948, déferlant jusqu’en Égypte (au canal de Suez) :
les émeutes du peuple Égyptien m’ont, à 10 ans, appris la violence du sionisme, dont le TERRORISME a permis la création d’Israël ! Et on croyait DONC qu’Israël s’écroulerait bientôt...

14/02/2017 21:12 par macno

« Ces citoyens français complices de la politique israélienne en Palestine »
@ Thomas VESCOVI
Les Français font partie des plus importants contingents de volontaires dans l’armée israélienne.
Pardon ?
Les quoi font partie de quoi ?
À partir du moment où tu fais partie d’une armée étrangère à ton lieu de naissance et de culture, tu ne fais plus partie de "ton lieu de naissance et de culture’, c’est pourtant simple, non ?...
La double nationalité est une vue tordue de la "nationalité". J’en sais quelque chose puisque de père étranger, c’est une question/casserole que je me trimbale depuis l’adolescence...et même bien avant..., c’est dire si j’ai eu le temps d’y penser...
À partir de ce constat, je n’ai pas lu l’article et ne le lirai pas.
Imaginons "simplement" le cas d’un conflit entre la France et Israël, on fait quoi dans ce cas ?
C’est un sujet "tordu" !
Ces gens ne sont tout simplement plus français et le gouvernement de la France devrait les en avertir, ce n’est pas plus compliqué que ça....
Ces gens n’engagent que eux et leur nombril, pas de quoi en faire tout un fromage...

15/02/2017 00:59 par vagabond

Ça ne veut rien dire double nationalité quand la seconde est un mirage.
C’est la plus grande fumisterie de tous les temps ! Aux dépens des palestiniens.
@LGS pourquoi n’avez -vous pas publié mon commentaire/rappel BDS ?

15/02/2017 07:37 par legrandsoir

Commentaire non trouvé.

15/02/2017 06:04 par "Personne"

À D. Vanhove,

J’ai mis cette fable car j’avais proposé à LGS un texte intitulé « Un Temps de Chiens, ou la Lice et ses Voisins » et qui commence par :

Cela commença ainsi, comme l’écrivit La Fontaine : « Une Lice était sur son terme » (1) et ne savait en quel abri elle pourrait se libérer du fardeau si pressant.

Comme toutes les mères, elle était protectrice de sa future descendance, elle pouvait, même, en devenir agressive (2).
Tous ses semblables canins, qui ne pouvaient ignorer son douloureux passé récent, ce qu’avait subi sa famille sauvagement décimée, décidèrent de lui offrir une partie d’une demeure un peu à l’écart et que ses ascendants avaient d’ailleurs voulu rejoindre. Certes, cette demeure n’était pas inoccupée, mais tout devrait s’arranger, c’était prévu, c’était écrit. En plus le temps pressait, et il y avait ce sentiment de compassion, mêlé de culpabilité.
Ainsi, la Lice et une partie de sa famille s’installèrent. La délivrance fut joyeuse et célébrée, la vie en commun prometteuse (3). Puis rapidement, les petits se mirent à marcher, à gambader. L’espace partagé, octroyé fut insuffisant, et ils empiétèrent sur leurs proches Voisins. Alors que ceux-ci voulurent exprimer leurs droits légitimes, la Lice montra les dents, cette fois avec plus de force : « Mettez-nous dehors, si vous le pouvez encore ! » On voulut parlementer, expliquer que tous les Chiens étaient nés libres, égaux en droit et en dignité. Il fut sèchement répondu que certains étaient plus égaux que d’autres et qu’eux formaient la famille élue.

À plusieurs reprises, les deux familles en vinrent forcément aux crocs.

De tels discours, de tels actes venant de la famille de la Lice ne pouvaient que surprendre : à croire qu’il était inéluctable que la victime devînt, à son tour, bourreau.

Par le passé, il y eut quelques fortes dissensions dans cette famille quand il eut été créé le cynétisme, ce mouvement essentialiste qui visait à regagner la demeure promise. Les plus avisés, les plus lettrés (4) n’eurent point manqué de soulever l’antagonisme entre cette idéologie ethnocentriste et l’esprit de leurs Psaumes. Mais ce fut en vain.

[…] 2 – Attentat à l’Hôtel King David, 1946, 91 morts et 46 blessés.
[…]

LGS pourrait vous transmettre la suite...

15/02/2017 08:02 par marcel dugenoux

Je me ferais l’avocat du diable quoiqu’évidemment n’ayant aucune sympathie à l’égard du projet sioniste en Israël. Mais je crois qu’avant d’aller dénoncer la politique colonialiste, ses tortures et plus généralement tous les crimes perpétrés là-bas, les français feraient bien de commencer par balayer devant leurs portes : ce qui se passe actuellement en Nouvelle Calédonie et dans d’autres territoires non-métropolitains ressemble sous de nombreux aspects à la stratégie coloniale en vigueur en Israël : en particulier la construction de fait de sous-citoyennetés privées de tout droit à l’auto-détermination. Ne parlons pas non plus des projections de forces françaises en Afrique pratiquant des crimes de guerre. Israël et plus généralement le sionisme ne sont que les déclinaisons de cette mentalité d’origine européenne consistant à se considérer supérieure aux autres, mentalité qui conforte chez certains l’impunité à décimer, voler, violer et priver de leurs droits d’autres peuples. Israël est aussi un furoncle démontrant les travers de l’État Nation, encore considéré la panacée, en dépit du fait qu’il facilite l’appropriation captieuse du pouvoir par les mafias armées et argentées. Si les habitants des quartiers de relégation sociale se reconnaissent solidaires des injustices subies par les palestiniens, et si nous pouvons constater de la part de l’exécutif français des dérives autoritaires de plus en plus proches de celles devenues ordinaires en Israël, il serait un erreur de le résumer à l’influence israëlienne dans nos gouvernements : c’est qu’Israël en lui-même soit le laboratoire expérimental des stratégies intérieures de domination de l’occident. C’est qu’il y a continuité dans la conception autoritaire au nom des riches ici, au service du vol, des spoliations, le tout enveloppé de citoyennisme naïf et miéleux, et la posture des colons d’Israël revendiquant leur "bon droit" à tout voler et chasser en détruisant leurs maisons ceux auxquels ils dénient ce "bon droit".
Au moment où les quartiers de relégation sociale en France arrivent à saturation à force de violence policière, institutionnelle et sociale, on ne peut que s’étonner du peu qu’il en soit fait état ici sur le Grand Soir, et s’interroger quant aux raisons qui conduiraient à préférer ignorer certains parallèles historiques et inciter à plutôt regarder au loin ce que nous avons pourtant sous les yeux. Car il s’agit du même monstre, du même obscurantisme aveugle et meurtrier, qui agisse en France comme en Israël : cette société gouvernée par des générations mal éduquées, car devenues convaincues qu’une justice soit possible en revendiquant pour elles-mêmes une forme d’exception, de "privilège culturel", sensé justifier l’arbitraire qui leur assure l’impunité à tout s’approprier.

15/02/2017 08:33 par Palamède Singouin

@ D. VANHOVE

cela me paraît en tt cas plus plausible que d’imaginer pouvoir destituer certains élus politiques de leur nationalité française...

C’était du second degré !!! Décidemment....

15/02/2017 09:23 par D. Vanhove

@ depassage : merci pour votre commentaire

@ rem : je respecte votre trajet et comprends bien votre réaction

@ macno : aucun sujet n’est "tordu" à priori... et celui-ci comme les autres, mérite une réflexion plutôt qu’un rejet de principe... c’est la chance, le privilège que l’on a dès l’instant où l’on prétend défendre les fondements mêmes de ce qui se nomme "démocratie"... il est des régions dans le monde où certains sujets ne peuvent être abordés, comme en Israël p.ex. où il est interdit d’évoquer votre intention de vous rendre en "territoires palestiniens" sous peine de ne pas obtenir de droit d’entrée dans le pays (psq’il faut d’abord passer par Israël pour accéder à la Palestine !)...

je pense au contraire que vu les discours musclés de certains responsables politico-médiatiques à propos de ces jeunes qui s’en vont manier les armes en pays arabes, il est nécessaire de mettre ces punaises face au pb de ceux qui font pareil en allant tuer des Palestiniens sous prétexte d’effectuer leur service militaire dans les colonies israéliennes, c’est la moindre des cohérences à leur lancer à la figure et à leur rappeler sans cesse, comme une épine dans le pied...

enfin, pour avoir nouer des liens serrés avec certains Palestiniens, je me suis juré (et leur ai promis) que tant qu’ils n’abandonnaient pas eux-mm leur lutte, je ne pourrais me sentir fatigué de les défendre... question d’intégrité morale

15/02/2017 10:08 par Dominique

Merci pour cet article. Sur la CPI, mon sentiment est qu’il ne faut pas rêver, l’Autorité Palestinienne, donc le Fatah, ainsi que le Hamas ne sont que des collabos, donc je doute fort de leur volonté de poser la moindre plainte auprès de la CPI. Cela fait presque 2 ans qu’ils auraient pu le faire... et rien, ce qui confirme le fait que ce ne sont que des collabos de l’occupation.

C’est comme la solution à 2 états. L’état croupion palestinien, auquel s’accroche ces deux mouvements de collabos, ne garantirait que le train de vie luxueux des représentants corrompus de l’État palestinien, mais en aucun cas ni une possibilité de vie digne pour les peuples palestiniens et israéliens, ni l’abandon de l’idéologie raciste et colonialiste qui sert de socle à l’État sioniste.

15/02/2017 13:19 par Palamède Singouin

mettre ces punaises face au pb de ceux qui font pareil en allant tuer des Palestiniens sous prétexte d’effectuer leur service militaire dans les colonies israéliennes

Rappel : le garde-frontière de l’armée de l’Etat raciste Arno Klarsfeld, recasé par Sarkozy dans la haute administration en tant que conseiller d’Etat - pour des raisons qui tiennent davantage au vaudeville qu’à ses compétences (nulles) - s’est permis lors de l’affaire de l’interdiction des spectacles de Dieudonné d’appeler, s’il le fallait, à organiser des "troubles à l’ordre public" pour justifier l’interdiction. C’est le Conseil d’Etat qui a finalement confirmé cette interdiction après une saisine par Valls et une délibération de quelques heures !!!
Question : les fonctionnaires de la République étant astreints à un devoir de réserve, comment se fait-il que Klarsfeld puisse se livrer en toute impunité à de telles déclarations publiques d’incitations à la violence ?

15/02/2017 14:40 par macno

D. Vanhove tu dis :
« aucun sujet n’est "tordu" à priori. »
J’insiste, de par son titre ce sujet ne pouvait être que tordu, et je ne parle pas de ce qu’en a fait l’auteur de cet article...
« Ces citoyens français complices de la politique israélienne en Palestine »
Je le redis ces "citoyens" on fait un choix, celui de ne plus être Français, je nie totalement le terme de "Franco-Israélien".
J’avais le choix de "citoyenneté" à ma majorité, l’idée ne m’est même pas venue d’en choisir une autre, et en l’occurrence celle de mon père.
Elor Azaria, et ça se sent déjà dans le prénom, a été "programmé" pour ne pas être français. C’est en cela que j’ai dit que le sujet était "tordu".
Si les choses avaient été claires et nettes dès le début concernant la nationalité, c’est à dire pas de double nationalité sous quelque motif que ce soit, cet article aurait pris une autre tournure. À partir du moment ou tu t’engages militairement pour un pays, où tu risques ta vie pour ce pays, le choix de la nationalité découle au-to-ma-ti-que-ment, il est pour ce pays...
De plus la double nationalité implique au-to-ma-ti-que-ment la notion de "droit du sang"...
On ne peut pas "manger à toutes les gamelles, ou c’est la notion de droit du sol qui prédomine, ou c’est celle du droit du sang, on ne peut pas "jouer" sur les deux tableaux...
Il faudrait prévenir l’auteur de ne pas trop se faire d’illusion concernant la CPI, prendre des renseignements en Serbie, ou au Mali...

15/02/2017 16:33 par D. Vanhove

@ palamède s. : bonne question, à poser à qui de droit...

@ macno : je ne vous conteste pas le fait de ne pas adhérer au principe de double nationalité... et vos arguments (engagement militaire au risque de sa vie) peuvent entrer en considération...
je conteste l’apriori de refuser la lecture d’un article pcq’il serait "tordu"... si vous pensez que c’est le cas, il vous est donné la liberté de le contester et d’argumenter vos propos en ce sens, mais pas de le condamner d’emblée... ce qui m’apparaît comme se mettre des œillères et par-là rend impossible tout échange...

il n’y a pas mille manières de vivre en société : soit on accepte les principes d’un débat démocratique et donc, d’un échange qui n’aboutit pas forcément à avoir raison ou emporter l’adhésion de l’autre/des autres (ce n’est pas le seul objectif d’un échange), mais au moins, a-t-on pu exprimer sa pensée sans se faire bastonner... soit, on utilise la censure (vous savez genre Decodex, c’est à la mode semble-t-il) et on réduit l’espace de liberté auquel chacun a accès quand une démocratie fonctionne sainement... ou pire, on n’a aucun accès à émettre la moindre réflexion qui soit, et cela s’appelle une dictature, dont on connaît les dérives...

dès l’instant où il participe aux échanges que proposent certains sites sur la toile, je pense que chq individu est amené à choisir et qu’il en va donc de sa propre responsabilité...
en ce qui me concerne, aucun sujet ne me paraît "tordu" à priori, et toute question peut être abordée... dès lors où c’est fait en respectant ses interlocuteurs

15/02/2017 17:40 par depassage

@macno
Je sais comme toute bête qui est mon ami et qui m’est indifférent, car à la différence de la bête, je ne peux pas me permettre d’avoir des ennemis. C’est un luxe, qui ne peut être qu’à la portée des puissants. Comme je n’en suis pas un, vous pouvez me comprendre. Donc, cher ami, votre point de vue se défend bien en partant de votre propre expérience, mais d’un point de vue historique, je dirais qu’il manque de rigueur. Comme nous nageons en plein confusion des dénominations des choses, chose qui n’est pas tout à fait nouvelle. Car chaque époque a sa propre confusion des dénominations des choses selon les intérêts en jeu. La notre est un peu singulière, parce que pour ajouter de la confusion à la confusion ambiante viennent s’y mêler les anticonfusionnistes. Il n’y a pas pire que les « anti » ou les « contre » qui dissimulent ou ne savent pas « pro » ou « pour » qui ou quoi ils sont grâce à l’encre de seiche sous forme de discours qui leur sert de moyen de camouflage.

Il fit un temps pas si lointain où on désignait les pays de Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord de pays arabes et rarement de pays musulmans. Maintenant, ils sont plus désignés de pays musulmans que de pays arabes. Pourquoi ce glissement ? Il est loin d’être innocent, mais là n’est pas le sujet quoi que ce soit le sujet le plus important. En un mot, ce glissement permet à l’état hébreu de se présenter comme un petit pays entourer par des monstres qu’il tient bien en main par leur branche politique les frères musulmans. Quiconque ose attaquer ces derniers comme trump ou fillon se voit attaquer sans vergogne. En plus, il tient bien en main les pays à la religion rigoriste et hypocrite comme financiers.

Je reprends après cette petite explication. Pour un arabe ou un musulman, les croisades et l’état hébreu sont une et une même chose. C’est toujours des européens ou des occidentaux qui sont venus occupés un de leurs territoires qui s’appelle la Palestine, une fois au nom du Christianisme et une autre fois au non du Judaïsme. Une occupation reste une occupation. D’ailleurs l’état hébreu se considère comme un pays occidental et s’est toujours fait entretenir par l’Occident depuis sa naissance à aujourd’hui.
Vu de cette manière la double nationalité apparait sous un autre jour.

15/02/2017 20:01 par Szwed Christian

Que des jeunes gens français de confession juive s’enrôlent dans une armée étrangère et compte tenu du conflit de 70 ans existant entre Israël est la Palestine est susceptible de provoquer un grave trouble à l’ordre public, ici en France, un pays ouvert à toutes les confessions religieuses ou à l’athéisme. C’est pourquoi l’attitude du gouvernement français à cet égard (laisser partir en toute impunité les jeunes français servir Tsahall) est incompréhensible. On s’étonne alors que par le même ressort(religieux) des jeunes gens de confession musulmane s’enrôlent ensuite dans une armée étrangère (Al Nosra et ou Daech). La présence de l’armée les actes et des intérêts d’Israël n’est pas légitime dans les territoires occupés au regard du droit international et de la communauté internationale. Va—on devoir envisager bientôt de dé radicaliser ces jeunes juifs à leur retour en France comme on se doit de le faire avec les islamistes ? On aimerait connaître la position des candidats à l’élection présidentielle sur ces sujets.

15/02/2017 20:02 par Palamède Singouin

@ D.Vanhove
A contrario de la mansuétude dont bénéficie Klarsfeld : Bruno Guigue, qui n’est pas inconnu des fidèles de ce site, a été immédiatement limogé de ses fonctions de sous-préfet à Saintes par Sarkozy pour avoir publié dans la presse une tribune critiquant la politique de l’État racisto-sioniste. Au pays des "charlie" la liberté d’expression est donc toute relative.

15/02/2017 22:06 par D. Vanhove

@ palamède s. : on est bien d’accord sur ce point... ce qui me fait écrire régulièremt qu’on se trouve avec une Justice à géométrie variable... un peu comme dans la fable de La Fontaine, selon que vous serez puissant ou misérable... vous connaissez la suite...

15/02/2017 23:32 par depassage

@Szwed Christian
Et d’un : vous rêver ou quoi ?

On aimerait connaître la position des candidats à l’élection présidentielle sur ces sujets.

Et des deux :

On s’étonne alors que par le même ressort (religieux) des jeunes gens de confession musulmane s’enrôlent ensuite dans une armée étrangère (Al Nosra et ou Daech).

Pas d’amalgame SVP. Les jeunes gens de confession musulmane sont comme les jeunes français qui partent servir Tsahal. La France a bien reconnu le bon boulot que faisait AL Nosra par son Ex-ministre des affaires étrangères. Ces jeunes musulmans qui sont partis rejoindre Al Nosra et Daech ne le faisaient pas pour la cause des peuples des pays arabes et musulmans, mais pour les massacrer au nom d’un Dieu Hollywoodien avec l’aide de l’Occident. Sinon, ils auraient rejoint l’armée arabe syrienne et non pas Daech et Al Nosra.

S’il y a une différence, elle est dans le traitement de leurs retours respectifs. Certains traités en citoyens ordinaires et d’autres en terroristes. Si certains veulent des preuves de ce que j’avance, je peux leur avancer des preuves par brouettes entières. Ils n’ont qu’à me demander comment ils aimeraient les recevoir. Si certains encore ont peur par atavisme de ces monstres qu’ils ont créés, d’autres leur restent très attachés pour leur faire accomplir d’autres tâches. Quant à nous faire croire que les services secrets des états du golfe et d’autres monarchies arabes agissent à leur guises et échappent au contrôle des services secrets de l’empire anglo-saxon, c’est insulter la conscience humaine la plus élémentaire. Si dans le cochon tout est bon, dans les guerres aussi.

16/02/2017 15:14 par Szwed Christian

Parce que la colonisation, les massacre des Palestiniens à Gaza en Cisjordannie et à Jérusalem-Est au nom d’un Dieu Hollywoodien(ce sont vos termes) avec l’aide de l’Occident, ce n’est pas du même genre ignoble et à réprouver comme à inscrire sur la liste des crimes accomplis contre l’humanité ?

16/02/2017 17:21 par depassage

@Szwed Christian
Je crois que vous me faites dire ce que je n’ai pas dis ou peut-être que vous ne m’avais pas compris. Vous prenez les islamistes pour les défenseurs du monde arabe et musulmans, alors qu’ils travaillent pour les intérêts de l’occident ou plutôt de ses folies. En conclusion, ils s’alignent sur les objectifs d’Israël et de l’Occident exactement comme les français qui contribuent à la colonisation de la Palestine en rejoignant Israël. Si ça peut vous aidez, voyez cette vidéo. http://www.dailymotion.com/video/x5c0t0t_retrouvez-l-integralite-de-l-interview-de-bachar-al-assad_news. de TF1.
Le patron de TF1 prépare certainement son entrée sur le Marché Syrien pour la reconstruction de la Syrie.

16/02/2017 17:34 par depassage

Erratum : vidéo TF 1 et Europe 1

16/02/2017 23:30 par Szwed Christian

@ de Passage
Je ne vois surtout pas les français islamistes partis servir Al Nosra ou Daech comme les défenseurs des musulmans..... je les place dans le même sac que les français sionistes partis servir Tashall. De façon différente, subtile et perverse, tous des jeunes français qui ne voient pas qu’ils sont manipulés par les mêmes et pour les mêmes intérêts : Arabie saoudite, Qatar, Israël et les Etats-Unis : un foutoir sans nom qui prétend régenter le monde. C’est pourquoi je reste inquiet et je continue à questionner la position de la France.

17/02/2017 04:46 par depassage

Szwed Christian

C’est pourquoi l’attitude du gouvernement français à cet égard (laisser partir en toute impunité les jeunes français servir Tsahall) est incompréhensible. On s’étonne alors que par le même ressort(religieux) des jeunes gens de confession musulmane s’enrôlent ensuite dans une armée étrangère (Al Nosra et ou Daech).

Voilà ce qui laisse entendre que l’action des uns, les jeunes de confession juif entraine automatiquement celle des jeunes de confessions musulmane pour deux causes différentes, alors que les deux parties sont entrainées pour la même cause, soumettre le Moyen-Orient aux intérêts de l’Occident, plus exactement de l’empire anglo-saxon et de ses affidés.
Je vous ai répondu que ce n’est pas le cas. Les jeunes de confessions musulmanes et les jeunes de confession juifs (je déteste ce langage, car j’en use que pour me rapprocher du votre) ne vont pas s’opposer en France que si on les pousse dans ce sens et qu’il se trouve des gens qui ont intérêts à les opposer. Intérêts réels ou fantasmatiques (aveuglement idéologique).

La France n’étant pas monolithique, la position du pouvoir français dépend des forces et des inintérêts qui la travaillent. Si la France revient à une politique de type gaullienne, il serait possible d’espérer d’elle une position équilibrée. Mais je ne crois pas que cela soit possible de faire du gaullisme à notre époque. D’autres solutions doivent émerger mais le champ politique reste réduit en plus d’être miné par des querelles de chapelles décisives mine de rien.

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