Auteur Ilyes BELLAGHA

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué

Ilyes BELLAGHA
Les académiques, les médias, les médecins, tous les corps constitués utilisent le jargon pour dominer. Comme les proxénètes avec leurs prostituées, ils créent une dépendance linguistique. Si vous ne comprenez pas leur langue, vous êtes dehors. C'est exactement ce qu'ils veulent. INTRODUCTION Les universitaires, les IA, les médias, les médecins, tous les corps confondus et fondus dans leur moule-récipient se protègent et s’identifient en utilisant un jargon. Ah, j’ai oublié les (…)
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La gauche face à la droite rusée : pour une critique lucide et offensive

Ilyes BELLAGHA
Billet d’auteur Ils ont écrit : « Nous choisissons de ne pas publier votre texte. » Une phrase simple, mais saturée de sens. Elle dit tout : la peur du mélange, la fatigue des dogmes, le confort des certitudes. Je ne suis pas dogmatique. Je n’appartiens à aucune chapelle, ni à celle des croyants, ni à celle des sceptiques. J’écris pour comprendre, non pour rallier. La pensée n’a pas besoin d’un camp pour exister ; elle a besoin d’air. On peut refuser un texte, mais on ne peut pas refuser le (…)

Le monde marche sur deux jambes

Ilyes BELLAGHA
Depuis que le libéralisme s’est libéré et que le socialisme ne parle plus du social, l’Occident, croyant avoir triomphé, se retrouve comme un légionnaire sans guerre. Pendant que les autres continents se réveillent, l’architecture et la culture pourraient redevenir les outils d’une humanité réconciliée avec la terre. Depuis que le libéralisme s’est libéré et que le socialisme ne parle plus du social, l’Occident, croyant avoir gagné le combat, s’est retrouvé comme un légionnaire sans (…)

La colonisation commence par les mots

Ilyes BELLAGHA
Des Malouines à la Palestine, du Golfe Persique au Burkina Faso, les noms sont plus que des mots. Ils sont des identités, des drapeaux, des mémoires. Nommer, c’est choisir un camp : coloniser, effacer ou libérer. La guerre des noms continue, invisible mais décisive. Les guerres ne se mènent pas seulement avec des armes. Elles se mènent aussi avec des mots. Les noms des territoires, des pays, des régions ne sont pas neutres : ils sont des identités, des bannières, des mémoires. Dire (…)

Le capitalisme X.0 ou la maladie d’un corps sans défenses

Ilyes BELLAGHA
Comme un virus qui mute pour survivre, le capitalisme X.0 s’attaque aux défenses vitales de nos sociétés : l’éducation, la culture, l’information. Face à cette maladie, il ne suffit pas de condamner des figures politiques, mais de reconstruire nos anticorps collectifs pour que le corps social retrouve sa santé. La politique, quand elle se réduit à une simple gestion, perd son souffle et son horizon. Elle devient une comptabilité d’actions dispersées, chacune défendue par une spécialité (…)

La gauche, ces agrumes acides

Ilyes BELLAGHA
On dit que la gauche est trop acide, trop exigeante, trop complexe. Pourtant, c’est cette piqûre qui révèle sa force et son courage. Entre imposteurs et hypocrisie, seule l’action révolutionnaire transforme les mots en justice concrète et redonne goût à ses idéaux. On dit que la gauche est trop acide, trop exigeante, trop complexe. Mais c’est cette acidité qui révèle sa saveur et son courage. Critiquer les imposteurs est nécessaire ; reconnaître les forces véritables de la gauche, c’est (…)

Quand l’aide internationale impose un paradigme : l’exemple africain

Ilyes BELLAGHA
Les aides européennes et les prêts du FMI imposent un paradigme néolibéral qui standardise l’aménagement du territoire africain au détriment de la souveraineté et des besoins locaux. L’exemple du port en eau profonde d’Enfidha, Tunisie, illustre la nécessité d’une mobilisation citoyenne pour défendre un développement adapté aux populations. Chapo / Introduction Les aides européennes, les prêts du FMI et de la Banque mondiale façonnent l’aménagement du territoire africain selon des (…)

Quand l’urbanisme fabrique des citoyens passifs

Ilyes BELLAGHA
L’article analyse comment l’urbanisme et l’architecture participative produisent des citoyens passifs plutôt que des acteurs collectifs, en explorant les liens familiaux, locaux et nationaux dans la fabrication de l’espace citoyen. Introduction L’urbanisme contemporain se donne souvent des airs de modernité démocratique. On parle de participation citoyenne, d’ateliers ouverts, de co-construction des espaces publics. Pourtant, derrière ces mots séduisants, la réalité est bien plus (…)

La fabrique de l’abrutissement : quand les moutons se prennent pour des loups

Ilyes BELLAGHA
Dans une époque où les médias et le capitalisme transforment l’engagement en spectacle et l’illusion de liberté en machine d’abrutissement, cette tribune démontre comment les vrais acteurs de changement se voient marginalisés, tandis que les imposteurs occupent la scène. Entre élections manipulées et grandes causes historiques étouffées, la réflexion critique devient un acte révolutionnaire. On nous dit que la démocratie vit de ses élections. On nous répète que la liberté se mesure au (…)

Qui sommes-nous, qui sont les autres ? – Le ciment social fissuré

Ilyes BELLAGHA
Dans une société où le ciment social se fissure et où les relations deviennent des champs de bataille, cette tribune explore le miroir de notre humanité : qui sommes-nous pour les autres, et que faisons-nous des autres pour nous-mêmes ? Un texte pour réveiller les consciences et appeler à une révolution nécessaire. Rares sont ceux qui échappent à cette interrogation : « Qui suis-je pour les autres ? » Et à côté, il existe une seconde, plus brutale, que tout le monde s’est déjà posée : « (…)

Raison et intelligence : quand le capitalisme nous confisque l’acte de créer

Ilyes BELLAGHA
Nous savons tout de l’injustice, du pillage des ressources et des crimes du capitalisme. Mais que faisons-nous de ce savoir ? Ce texte dénonce la paralysie organisée par le système et appelle à retrouver une intelligence créatrice, qui construit, agit et libère au lieu de se contempler Le piège du « savoir sans agir » Nous vivons une époque saturée d’images, d’analyses, de statistiques. Jamais l’humanité n’a autant compris le monde... et jamais elle n’a aussi peu agi pour le changer. (…)

Architecture, ou comment réussir une révolution

Ilyes BELLAGHA
En premier chef, avançons la révolution comme étant une hypothèse, d’un, pour satisfaire ceux qui nous la nie et surtout qu’elle n’est encore ni accomplie pour parler d’un résultat, ni certaine pour raconter ses péripéties complètes. Elle est un magma chimique et non une implication physique. Elle n’est pas pensée en amont, elle est un flux qui serpente les vallées et terminera bien un jour ou à prendre forme comme une coulée de lave refroidit par le souffle des progressistes, ou réduite en (…)