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Volé par un huissier ? (témoignage)

[Le Grand Soir : nous avons reçu cette lettre et avons décidé de la publier avec les réserves qui s’imposent. Il se trouve que ce n’est pas la première dans le genre. Les lecteurs du GS auraient-ils d’autres témoignages sur les agissements d’une profession d’"intouchables" ? Le nom de l’auteur a été volontairement supprimé. ]

* * * * *

j’ai été condamné à payer une somme de 2545,32 € de principal auquels se son ajouté des frais de procédure ce qui me fait aujourd’hui 3408,32 €, 661,42 € ayant déjà été versé.

J’ai perdu mon emploi et je ne bénéficie que de 800€ mensuel d’indemnités chomage.

A ces allocations je dois verser 300€ de pension alimentaire à mon ex-epouse, paye 300€ de loyer, puis 120€ de charges diverses.

Comme vous le constatez, je ne suis pas dans la classe fortunée Française.

Je ne peux donc payer cette somme, le débiteur lui ne veut rien entendre sur ma situation et a donc confié le dossier à un huissier sur la commune de Mâcon.

L’étude à demandé que je lui règle l’intégralité de la somme, n’acceptant aucun arrangement.

Je suis remarié avec une femme étrangère (Vietnamienne) qui s’exprime en Français avec quelques difficultées et parfois avec des termes incohérents.

L’huissier à donc fait une signification d’avis de saisie, dans un premier temps dans la boite au lettres du domicile.
Mon épouse en raison de mon absence pour cause de déplacement pour un entretien d’embauche, à répondu par mail qu’elle était propriétaire du mobilier et q’elle ne pouvait être tenue responsable de mes dettes qui
étaient antérieures à notre mariage.

A cette attention, nous avions établis un inventaire sous seing privé, notifiant nos apports personnels respectifs.

Ce document est tout à fait légal et reconnu par la loi Française, il était dressé précisément pour cette éventualité.

L’huissier à compris dans le mail envoyé par mon épouse, que j’avais quitté le domicile conjugal et à donc procédé dans les deux jours au forçage de la porte du domicile pour effectuer le procès verbal de saisie.

Pour ce faire, il a fait appel à la police et à un serrurier pour entrer.

Avec mn épouse, nous avions quelques économies (1800€) qui étaient déposées sur un meuble dans notre chambre.

Cette somme était censée nous permettre de faire face à une éventuelle difficulté.

Nous n’avions pris aucune mesure de protection pour cet argent, car nous ne pensions pas avoir de visite aussi rapide.

Lors de notre retour à l’appartement, nous avons trouvé un avis de passage sur la porte nous informant qu’il fallait nous rendre au commissariat pour prendre possession des nouvelles clés.

Elle a donc été au commissariat et est rentrés vers 23:30 chez nous.

De retour, elle a constaté que l’argent n’était plus sur le meuble et elle a pensé qu’il avait été mis sous séquestre.

Le lendemain matin 7 mai, mon épouse est allée à l’étude de l’huissier pour retirer l’acte, mais la secrétaire lui a refusé, pretextant que j’étais seul à pouvoir le retirer.
Le lundi 11 mai, le clerc de l’étude est venu au domicile pour remettre l’acte ; il a sonné à l’interphone et a dit qu’il déposait l’acte dans la boite aux lettres.

quelques dix minutes plus tard, il frappait à la porte du doicile pour remettre l’acte en main propre à mon épouse en insistant pour qu’elle le prenne.

Ne maitrisant pas le Français et surtout les termes juridiques, elle à refusée de signer quelques docuiments que ce soit.

il lui a dit qu’il ne demandait aucune signature que seul l’acte revétu de sa signature suffisait.

Il est surprenant que l’acte qu’elle ne pouvait pas retirer le jeudi lui soit remis avec insistance quelques jours plus tard.

Je suis rentré de mon déplacement le lendemain, j’ai constaté que plusieurs DVD avaient disparus, trois stylos Mont Blanc et bien entendu les 1800€.

Conformément au prescriptions portées sur l’acte, j’ai fait un courrier recommandé AR recu le 14 mai dernier au tribunal de grande instance de Mâcon pour dénoncer la saisie en produisant l’inventaire que nous avions
établit il y a deux ans.

Dans ce courrier, je déposais plainte pour la disparition de mes affaires et de l’argent.

Depuis, je n’ai aucune réponse de leur part, ni de la part de l’huissier auquels j’ai adressé le même courrier.

Je pense que mon affaire gêne le tribunal, car sur Mâcon les huissiers sont peu nombreux et sont les amis de la majistrature.

J’ignore si la plainte à été déposée au bon endroit, c’est pourquoi je pense la re-déposer devant le procureur de la république prochainement.

Néanmoins, je trouve que ce vol est particulièrement odieux au regard de ma situation financière, car cet argent représentait notre seul capital.

C’est pouquoi, je souhaite le dénoncer publiquement, car même s’il n’a pas été commis par l’huissier lui même, il l’a été sous sa responsabilité.

Je vous remercie infiniment de votre soutien.

PV

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LA TYRANNIE DU BIEN VIEILLIR
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La tyrannie du Bien Vieillir, voilà bien un paradoxe ! Il faut être un peu iconoclaste pour aller s’en prendre à une si belle idée, qui fait si largement consensus : « bien vieillir ». Bien vieillir, qui pourrait être contre ? Qui ne le souhaiterait pas pour soi-même et pour autrui ? Qui oserait affirmer préférer vieillir mal ? C’est que le désir de bien vieillir de chacun sans trop d’inconvénients est devenu un slogan qui anime les cercles politiques, court dans les maisons de retraite, (…)
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En 2001, on nous a dit que la guerre en Afghanistan était une opération féministe. Les soldats US libéraient les femmes afghanes des talibans. Peut-on réellement faire entrer le féminisme dans un pays à coups de bombes ?

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