Illustration : http://www.mindfully.org/Reform/2002/Vieques-US-Terrorism8apr02.GIF
Vieques est une petite île située à l’est de Puerto Rico et faisant partie de ce pays. Durant des dizaines d’années elle a servie de champs de tir à l’US army. Suite à une longue lutte des habitants celle-ci a fini par abandonnée l’île laissant derrière elle des substances toxiques et des munitions non explosées.
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En 1939 les Etats-Unis ont exproprié 72% de l’île pour installer un champ de tir.
De 1941 à 2003, pendant 20 jours chaque année, la marine étasunienne a utilisée cette île comme zone de tir avec des armes de tout types. Entre 1984 et 1998 ce n’est pas moins de 80 millions de livres de bombe qui ont été lancée sur cette île.
En 1947 la moitié des habitants s’est vu obligée d’émigrer vers Puerto Rico. Suite à une longue lutte la population a mis évité l’expulsion totale et a obtenu la fermeture du champ de tir.
D’après des études les bombardements ont contaminés l’île avec de l’arsenic, de l’aluminium, du bore, du cadmium, du plomb et du mercure entre autre d’après une étude de 1999.
Il y a eu aussi utilisation d’uranium appauvri (radioactif) ce qu’a révélée la marine étasunienne en février 1999. Certains endroits ont une radioactivité qui excède de 200% la radioactivité naturelle.
D’autres substances toxiques ont été utilisée le napalm, l’agent orange, le phosphore blanc et d’autres types d’explosifs, pesticides ou défoliants.
Le docteur Jorge Colón de l’université de Puerto Rico a découvert en 1999 que 34% des habitants avaient des niveaux toxiques de mercure dans le sang, 55% étaient contaminé par le plomb, 69% par l’arsenic et le cadmium, 90% par l’aluminium et 93% par l’antimoine.
Quand les Viequains sont malades ils doivent faire plusieurs heures de bateau et d’autobus jusqu’a Puerto Rico pour recevoir une chimiothérapie car aucun établissement médical de Vieques ne dispose de ce traitement.
D’après le journal El Nuevo Dàa, le Pentagone a admis avoir utilisé du trioctylphosphate sur ses propres troupes pour connaitre son effet sur les humains.
La santé des habitants et ses démarches en justice ont fait l’objet d’un reportage du Times en 2009.
L’écosystème de l’île est aussi dévasté. Sur la partie est où se réalisaient la majorité des bombardements il y a plus de cratère par kilomètre carré que sur la Lune d’après José Seguinot Barbosa directeur du département de géographie de l’Université de Puerto Rico.
Après les tirs les restes de munitions sont abandonné sur place (parfois sans avoir explosés) et s’oxydent lentement et finissent par contaminer l’environnement.
Actuellement le gouvernement étasunien cherche l’impunité car ce procès lui coûterait des centaines de millions de dollars
Source : http://www.telesurtv.net/noticias/contexto/1702/vieques-la-isla-acribillada/