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VIDEO : Interview d’Elie Domota, secrétaire général de l’UGTG* et porte-parole du LKP

Collectif pour Front Syndical de Classe / tous-ensemble@cgt-chateau-thierry.fr

En France comme en Guadeloupe, Tous ensemble en même temps !

Interview d’Elie Domota, secrétaire général de l’UGTG* et porte-parole du LKP

http://yenkinou.com/player.php?id=61

Dans cette interview, Elie Domota tire quelques enseignements de la grande victoire des travailleurs et du peuple guadeloupéens après 45 jours de grève générale contre le grand patronat et le gouvernement. Il explique notamment que les problèmes soulevés en Guadeloupe sont les mêmes que ceux que rencontrent les travailleurs français, rappelle qu’on ne peut gagner contre le gouvernement avec une seule journée de grève, et précise que l’alliance Etat-justice-profiteurs existe encore aujourd’hui.

Dans le même temps, les états-majors syndicaux français rassemblés dans la CES dont le mot d’ordre actuel est « sauver le capitalisme de lui-même », appellent à ne pas suivre l’exemple guadeloupéen. B. Thibault expliquait ainsi dans le Parisien du 10 mars : "Le conflit n’est pas transposable. La situation n’est pas comparable. Les Antilles sont gangrenées par un taux de chômage de 20%, les prix y sont deux ou trois fois plus élevés et les salaires de 15% inférieurs à ceux de la métropole".

Faudrait-il donc attendre que la situation des travailleurs français se dégrade encore pour que les Etats-majors syndicaux travaillent à construire l’union des luttes dans un rapport de force de très haut niveau et durable, seul capable d’imposer la satisfaction des revendications populaires ?

Alors que la grève générale dans l’Université se renforce, alors que la mobilisations se développent à l’Hôpital contre la casse de la santé publique, alors que les occupations d’usines se multiplient contre les suppressions d’emplois, alors que le capitalisme mène les travailleurs à la ruine pendant que les gros actionnaires du CAC 40 se partagent des centaines de milliards de dividendes et d’aides gouvernementales et européennes, c’est au contraire en suivant l’exemple guadeloupéen d’une « alliance contre la domination d’une caste sur le plus grand nombre » et d’un front « tous ensemble et en même temps » d’une ampleur historique que nous pourrons battre Sarko-MEDEF et l’UE.

* l’UGTG est le syndicat majoritaire en Guadeloupe. Ses statuts précisent :

« L’UGTG, ’’Union Générale des Travailleurs de Guadeloupe’’, est une centrale syndicale regroupant les travailleurs de Guadeloupe, sans distinction et race, d’opinion publique, philosophique, religieuse, unis par la volonté de défendre leurs intérêts matériels et moraux.

C’est une organisation de masse qui milite contre l’exploitation de l’homme par l’homme, pour abolir les rapports, de type capitaliste et colonial que nous impose la France, l’Europe et le Capital International.

L’UGTG est une organisation de Classe et de masse convaincue de la nécessité de transformer les rapports sociaux aux fins d’une société plus juste, assurant à chaque homme son droit au Travail, à la santé, à l’éducation, à la culture, à la vie. »

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Venezuela – Chronique d’une déstabilisation
Maurice LEMOINE
A la mort de Chávez, et afin de neutraliser définitivement la « révolution bolivarienne », les secteurs radicaux de l’opposition ont entrepris d’empêcher à n’importe quel prix son successeur Maduro, bien qu’élu démocratiquement, de consolider son pouvoir. Se référant de façon subliminale aux « révolutions de couleur », jouissant d’un fort appui international, ils ont lancé de violentes offensives de guérilla urbaine en 2014 et 2017 (45 et 125 morts), dont une partie importante des victimes, (…)
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(...) quelqu’un a dit il y a vingt ans : "vous pouvez croire tout ce qu’on raconte sur cet homme, sauf qu’il est mort".

(...) Ce lieu sera pour toujours un témoignage de lutte, un appel à l’humanisme. Il sera aussi un hommage permanent à une génération qui voulait transformer le monde, et à l’esprit rebelle et inventif d’un artiste qui contribua à forger cette génération et en même temps en est un de ses symboles les plus authentiques.

Les années 60 étaient bien plus qu’une période dans un siècle qui touche à sa fin. Avant toute chose, elles ont été une attitude face à la vie qui a profondément influencé la culture, la société et la politique, et a qui a traversé toutes les frontières. Un élan novateur s’est levé, victorieux, pour submerger toute la décennie, mais il était né bien avant cette époque et ne s’est pas arrêté depuis. (...)

Avec une animosité obstinée, certains dénigrent encore cette époque - ceux qui savent que pour tuer l’histoire, il faut d’abord lui arracher le moment le plus lumineux et le plus prometteur. C’est ainsi que sont les choses, et c’est ainsi qu’elles ont toujours été : pour ou contre les années 60.

Ricardo Alarcon,
président de l’Assemblée Nationale de Cuba
Allocution lors de l’inauguration de la statue de John Lennon à la Havane, Décembre 2000

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