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Vers le socialisme du 21ème siècle ou la barbarie.

La crise du capitalisme qui commença dans les années 70 s’est accentuée fortement en 2008 et nous entraine vers de nouvelles crises bien plus dures ayant des répercutions plus grave encore sur les peuples. Une crise de la monnaie aurait des conséquences que nous ne pouvons mesurer. Pour continuer de prospérer, les investisseurs cherchent de nouveaux marchés et des matières premières. Il essaye de détruire les services sociaux et d’exploiter encore plus les travailleurs ainsi que l’ensemble de la population. La suraccumulation du Capital s’accompagne d’une concentration des pouvoirs de toutes sortes (politiques, économiques, judiciaires et médiatiques). Le système capitaliste ne permet plus d’améliorer la vie des populations et fait régresser la vie démocratique. Il accroit les inégalités dans le monde et asservis le peuple. C’est à une crise de la civilisation bourgeoise à laquelle nous assistons.

La crise du capitalisme qui commença dans les années 70 s’est accentuée fortement en 2008 et nous entraine vers de nouvelles crises bien plus dures ayant des répercutions plus grave encore sur les peuples. Une crise de la monnaie aurait des conséquences que nous ne pouvons mesurer. Pour continuer de prospérer, les investisseurs cherchent de nouveaux marchés et des matières premières. Il essaye de détruire les services sociaux et d’exploiter encore plus les travailleurs ainsi que l’ensemble de la population. La suraccumulation du Capital s’accompagne d’une concentration des pouvoirs de toutes sortes (politiques, économiques, judiciaires et médiatiques). Le système capitaliste ne permet plus d’améliorer la vie des populations et fait régresser la vie démocratique. Il accroit les inégalités dans le monde et asservis le peuple. C’est à une crise de la civilisation bourgeoise à laquelle nous assistons.

Le néolibéralisme et de la social-démocratie comme modèle pour pouvoir répondre aux problèmes de la population est un échec. L’extrême droite reste une option à la bourgeoisie pour continuer la contre-révolution sociale au cas où.

La droite et sa politique libérale a permis à l’enrichissement du grand capital pour pallier la baisse du taux de profit, a dégradé la démocratie, a appliqué une politique néocoloniale comme en Côte d’Ivoire ou en Libye, a rendu sa dépendance plus grande à l’égard des grandes banques privées et a surtout baissé le coût du travail et sa réglementation, casser les services publics. Cela entraine un fort rejet de sa politique de la population. L’approche des élections oblige la droite à ralentir ses réformes pour pouvoir se faire réélire.

Les grands affairistes doivent s’assurer que les prochaines élections reconduiront la même politique libérale et autoritaire quelque soit le résultat du scrutin. La stratégie serait le rapprochement progressif des sociaux démocrates avec les libéraux comme en France avec le PS et le Modem. Le caillou dans le pied serait les communistes au parlement qui pourrait bloquer un ensemble de mesures libérales dans une majorité de gauche. Il faut pour cela isoler les communistes et ses compagnons de route.

La social-démocratie rend acceptable la misère et trahit l’espoir du peuple au changement de sa condition en étant en définitif les gérants loyaux de la bourgeoisie.

La social-démocratie en Europe comme en Espagne ou en Grèce et dans le monde n’affrontera pas le capitalisme financier. Il trahit et trahira l’espoir des travailleurs entrainant une forte contestation, un désespoir des masses populaires.

L’extrême droite est en embuscade. L’extrême droite et le fascisme restent une alternative pour le capitalisme financier face aux futures révoltes des populations, la paupérisation soit par la force ou soit par les élections mais surtout pour garantir leur profit.

L’histoire s’accélère. Le renouveau communiste.

Une alternative progressiste dans toute l’Europe et dans le monde se construit actuellement où les points de convergences liés à la lutte des classes se multiplient entre les partis communistes et progressistes.

Après la défaite des communistes Russes au début des années 90 et des communistes en Europe au début du 21ème siècle, un renouveau s’opère :

En Europe depuis 2005 face à l’Union Européenne libérale et depuis 2008 avec l’accentuation de la crise du système capitaliste. Les bases syndicalistes poussent et des reconquêtes du pouvoir par les peuples s’organisent. Les partis progressistes convergent sur des projets communs et se rapprochent timidement en Europe.

En Amérique latine, des partis progressistes ont pris le pouvoir après des années de néolibéralisme et font face à des nouvelles contradictions liées au capitalisme et aux attaques impérialistes. Une nouvelle coopération américo-latine et caraïbéenne peut être la voie d’un contre modèle qui s’engage. La poussée d’un mouvement étudiant au Chili avec à sa tête une jeune communiste chilienne, Camilla Vallejo face à la droite réactionnaire est un signe encourageant dans ce pays près de 40 ans après la mort d’Allende.

En Chine et au Vietnam, après un capitalisme sauvage et une forte Etatisation, un développement économique rapide, quelques mesures sont orientées vers des progrès sociaux et démocratiques afin de réduire les antagonismes liés à la lutte des classes. Les antagonismes qui s’opèrent au sein des partis communistes sont vifs. En Chine, à travers Bo Xilai communiste et Wang Yang réformiste, une lutte s’opère déjà à sa tête dans les années à venir pour savoir sur quelque chemin ira la Chine. Actuellement, la Chine adopte une attitude de « soft power » au niveau international et se livre seulement à une guerre froide commerciale avec les Etats Unis mais jusqu’à quand…

En Afrique, des luttes pour des progrès démocratiques et le développement économique s’accélèrent, renverse des dictatures mais font face aux agressions impérialistes, néocoloniales et à l’arrivée de partis conservateurs religieux libéraux. Le rôle de l’Arabie saoudite, du Qatar, du Kenya et d’Israël est vérifié dans la montée de ses partis n’hésitant pas à faire régresser les droits économiques et sociaux.

Où nous en sommes en Europe ?

Le renouveau de nos idées ne se traduit pas encore. La débâcle des communistes partout en Europe depuis 20 ans avec la victoire des théories néolibérales a fait reculer la conscience de classe.

Face à cela, depuis 20 ans, en Europe et en France, dans les pays occidentaux, nous avons eu une multitude de stratégies allant de la gauche unie en Espagne, l’éclatement des communistes en Italie et sa recomposition dans la fédération de la Gauche, des collectifs antilibéraux au Front de Gauche en France, Die Linke en Allemagne, la montée du syndicalisme anglais, le PCP et le CDU au Portugal, le KKE et le PAME en Grèce qui n’ont pas permis de les contrer durablement.

Nous pouvons constater que les luttes sociales s’amplifient en Europe face aux politiques de rigueur, aux casses des services publiques, aux inégalités croissantes. De nouvelles mesures entrainent l’Europe dans le chaos.

Comme dirait Marx "le prolétariat passe par différentes phases d’évolution. Sa lutte contre la bourgeoisie commence avec son existence même... les intérêts, les conditions d’existence au sein du prolétariat, s’égalisent de plus en plus, à mesure que la machine efface toute différence dans le travail et réduit presque partout le salaire à un niveau également bas".

Les différentes stratégies européennes des partis communistes n’ont rien à envier au PCF. La recherche d’un modèle serait illusoire sans prendre en compte les spécificités nationales et historiques. Mais les manques de perspectives communes à l’échelle européenne empêchent véritablement une alternative. Depuis peu, Pierre Laurent a pris la tête de la gauche unie européenne. Arrivera t-il avec le PCF à mieux converger une perspective commune en Europe non pas avec une partie mais avec l’ensemble des forces communistes et progressistes ?

En Allemagne, avec DIE LINKE, on peut voir une percée significative de ce Parti sur l’augmentation des salaires et du pouvoir d’achat. Les différentes tendances empêchent de réellement devenir un Parti de masse. Avec 80 000 militants, il progresse et s’impose. L’affrontement en son sein entre réformistes ou révolutionnaires a nuit à porter des propositions claires. Depuis peu à Erfurt comme un symbole, Die Linke se dote d’un programme axé sur les questions sociales et économiques. Sahra Wagenknecht avec les communistes a lutté sur le fond pour imposer leurs propositions surtout avec l’actualité de la crise financière et de la perte d’influence de Die Linke lors des dernières élections. Son arrivée à la tête de Die Linke paraît inéluctable même si elle ne souhaite pas. L’histoire lui obligera à prendre ses responsabilités. Permettra t-elle aussi de lever les derniers obstacles pour une convergence en Europe. Nous pouvons constater que son implantation dans les syndicats progresse, condition permettant d’infléchir la cogestion entre le syndicalisme et le patronat industriel allemand, et peut permettre des évolutions majeures.

En Italie, la stratégie des communistes italiens de s’allier avec les sociaux libéraux a été sanctionnée où l’on a vu Rifondazione comunista se battre pour des postes d’élus aux deux chambres sans remettre en cause le social libéralisme de Prodi ou encore de Walter Veltroni. Il se trouva à la remorque de l’Olivier et maintenant du Parti Démocrate. Totalement disparu du paysage politique, une recomposition s’opère pour rassembler au sein d’un même mouvement l’ensemble de la Gauche de transformation sociale italienne. Les dernières élections locales ont montré un fort rejet de Berlusconi entraînant avec lui la ligue du nord mais aussi une poussée à gauche en particulier à Milan et Naples. Un ancien responsable du Parti communiste italien ayant créé son propre parti, Nichi Vendola, et gouverneur de la province des Pouilles s’impose de plus en plus. Avec la personnalisation de la vie Politique italienne avec les primaires de la Gauche, les communistes italiens vont peut être miser sur ce personnage afin d’obtenir une reconquête au Parlement, soit une stratégie opportune. Des nombreux mouvements sociaux s’opèrent en Italie en raison des attaques des marchés financiers et des plans de rigueur. Ceci va s’accentuer avec Monti. Le mouvement syndical italien surtout des métallurgistes y est pour beaucoup afin de faire émerger une nouvelle alternative.

En Espagne, c’est Izquierda Unida. On peut dire que ce sont les collectifs antilibéraux à la Française qui ont formé un parti politique en Espagne où se retrouve les communistes, les écologistes, altermondialistes et républicain espagnol. Cela a conduit à un échec total. Depuis, le Parti communiste espagnol essaye de redonner une perspective plus claire et montre plus d’indépendance en s’appuyant sur le mouvement syndical à travers le communiste et républicain, à travers Cayo Lara. Suite au mouvement des indignés, un mouvement citoyen très influent en Espagne est apparu sans avoir de traduction politique en plus des luttes syndicales. Les dernières élections ont portée la droite au pouvoir mais aussi des régionalistes conservateurs. Les prochaines élections générales devraient connaître le même sort malgré une paupérisation qui s’aggrave rapidement. Il sera intéressant de voir l’évolution d’IU avec la droite de Rajoy au pouvoir. Un rapprochement s’opère timidement entre les indignés et IU. L’alliance entre les communistes d’IU, des anarchistes dans la tradition espagnole et des syndicalistes pourrait faire émerger un véritable Front populaire en Espagne. A suivre

On assassine le peuple Grecque.

Au Portugal et en Grèce, le PCP et le KKE ont la possibilité de pouvoir s’imposer face aux politiques de rigueur. Le KKE voit son influence grandir en Grèce à travers le PAME, un front syndical de lutte et les luttes de plus en fortes. Le Pays a été mis en faillite par la troïka et les agences de notation avec un Papadémos aux ordres. Cela aura bien sur des répercussions sur l’ensemble des pays européens. Les effets induits en Grèce sont inconnus mais sans un plan de relance de l’emploi et de la formation, la nationalisation et l"expropriation des secteurs stratégiques grecs, un contrôle de leur monnaie, cela pourraient conduire la Grèce dans le chaos. Le KKE appelle à un front populaire avec la situation qui s’aggrave dangereusement. Il n’est pas à exclure à une insurrection dans les mois qui viennent avec une déflagration de la Grèce, la pauvreté qui augmentent dangereusement. Il n’est pas à exclure aussi un coup d’Etat militaire lié à l’importance du complexe militaro financier dans ce pays. Un article du traité de l’OTAN autorise l’organisation à intervenir militairement dans un pays membre. Ceci ayant des conséquences désastreuses si on ne change pas aussi socialement d’Europe.

Le PCP à travers des luttes syndicales de plus en plus importantes. Le Portugal subit de fortes pressions de la troïka appuyée par les agences de notation. Avec une aggravation de la situation sociale, la situation politique et sociale pourrait là aussi évoluer. Il est le prochain après avoir vidé de son sang la Grèce.

En Angleterre, face à l’échec du new labour et sa ligne social libérale, grâce aux soutien des syndicalistes, Ed Miliband ayant donné le discours le plus à gauche depuis 1945 en septembre 2011, réformistes de l’aile gauche travailliste prend la tête du parti suite à la débâcle lors des dernières élections législatives. Avec un mouvement syndical défait sous Thatcher et écarté sous Tony Blair, il est difficile de voir qu’elles seront les évolutions surtout avec des partis ouvriers tenue par des trotskystes sectaires. Le mouvement syndical anglais sera déterminant à l’avenir surtout avec ce nouveau Thatchériste, David Cameron aux manettes.

En Belgique, le PTB rompant avec leur sectarisme progresse rapidement d’élection en élection. Leur influence reste faible mais leur implantation syndicale progresse elle aussi. Mais ils font face à une crise de la société Belge due à la montée dû à l’extrême droite régionaliste. La coalition gouvernementale se succède mais ne clarifie en rien l’avenir de la Belgique qui adopte les préconisations de Bruxelles c’est à dire les mesures d’austérité tout cela sous l’égide d’un responsable social-démocrate.

Un passage sur Israël

Israël avec le soutien des Etats Unis applique sa politique d’apartheid et raciales mais les pressions internationales et les contestations de leurs politiques s’amplifient. Du fait du mouvement arabe en Tunisie et en Egypte, de la colonisation, des souffrances infligées aux palestiniens mais surtout en raison de son refus caractérisé avec les Etats-Unis à ce que la Palestine rentre à l’ONU et à l’UNESCO. De plus, la question d’un Etat palestinien se pose fortement après son entrée à l’UNESCO. La question sociale revient aussi au moyen orient de même pour la population israélienne avec le mouvement sur le logement.

Un contexte géopolitique en mutation

Le capitalisme et l’impérialisme à travers son bras armé, l’OTAN et le gouvernement des Etats-Unis cherchent à conquérir de nouveaux territoires, de nouveaux marchés, de nouvelles matières premières afin de garantir leur taux de profit. Donc, il élimine tous gouvernements qui ne se soumettent aux injonctions du FMI. L’économie US pour enrayer la crise fait du protectionnisme, fait tourner la planche à billets (qui pourrait avoir les mêmes conséquences que l’Allemagne des années 30), applique une relance de l’économie et a besoin d’une nouvelle extension de son capital. Pour cela, il place des gouvernements à leur solde comme en Côte d’ivoire, en Libye ou bientôt en Syrie ou en Algérie, au RDC afin de s’accaparer de l’ensemble des matières premières de la planète quitte à se mettre en conflit avec les intérêts de grandes puissances comme la Russie ou la Chine.

Avec l’augmentation de la misère, la population américaine notamment avec « Occupy Wall Streets » commence à se soulever ce qui n’était pas arrivée depuis 1945 en particulier contre la finance. Il en est de même dans de nombreux pays. Les syndicats commencent à évoquer l’idée d’une grève générale dans ce pays non sans risque d’une guerre civile à la vue du contexte actuelle explosif, de la possession d’arme par les particuliers et d’une proportion du prolétariat engagé dans l’armée. Le Tea Party, parti d’extrême droite américain anti état, libérale et nationaliste essaye d’être un recours de la bourgeoisie en cas d’insurrection populaire. La gauche du parti démocrate quant à elle essaye d’infléchir le gouvernement démocrate sans succès. Seul un mouvement citoyen important qui se ne fera pas sans une volonté politique à la fois des syndicats ouvriers mais aussi de certains leaders politiques pourrait permettre des évolutions. Les Etats-Unis n’ayant jamais évolué sans des crises internes violentes, nous pouvons difficilement voir vers quel chemin se tournera le peuple américain.

Une guerre froide économique est de plus en plus aigue entre les Etats Unis et la Chine. Face à la bulle monétaire, la Chine essaye de transformer les obligations américaines et le dollar en sa possession en valeurs réelles. De même qu’elle cherche surtout à continuer à se développer et à créer les conditions de son développement avec la proposition d’une monnaie unique mondiale qui ne pourrait plus masquer les réalités économiques. Ceci doit amener à un nouveau dialogue avec la Chine.

Les marchés financiers ruinent les Etats Européens, affament les pays d’Afrique où ce sont les peuples qui payent les crises successives du capitalisme financier. Ceci entraine une augmentation de la dette publique des pays européens pour compenser la dette privée des banques avec un accroissement constant des taux d’intérêts bancaires au détriment des populations. Les banques privées, assurances privées, grands investisseurs privés dont Goldmann Sachs à sa tête imposent une baisse généralisée du coût du travail mais aussi une réduction des pouvoirs démocratiques en Europe. L’Europe, après l’Afrique est « le terrain de jeu de la finance internationale » mais aussi de la guerre froide économique que se livre la Chine et les Etats-Unis pouvant provoquer des tensions aigues entre pays au sein des pays Européens.

Pour le Japon, sa chute sera terrible sur le plan économique et social. Un retour du fascisme japonais pour la bourgeoise n’est pas à exclure, de même qu’une influence grandissante dans les masses populaires du Parti communiste japonais. Ceci en raison des mesures d’esclavages sociales et de la pauvreté qui va exploser dans ce pays en raison d’un endettement interne qui s’est externalisé vers la finance.

Il sera aussi intéressant de voir la situation en Russie avec la forte remontée d’influence du Parti communiste russe en 2011 et 2012, pôle de résistance en attente.

En France et le PCF ?

En France, après la mutation du PCF sous Robert Hue, la désorganisation de l’appareil, la défaite des pays soviétiques, l’évolution du capitalisme financier et les mutations profondes qu’elle a engendré dans le monde du travail, la distance avec les syndicats, associations et les salariés, les concessions libérales des ministres communistes dans la gauche plurielle ayant mal analysé la vague néolibérale et s’éloignant de l’analyse marxiste, nous sommes tombés à 3 % en 2002. Suite à cet échec, le floue idéologique et stratégique est ressorti voulant mélanger différentes lignes politiques plus marqués dans la direction du PCF qu’à sa base voulant chercher la culture du compromis.

Pour sortir de ces conflits internes, le 33ème congrès du PCF approuve à 70% la stratégie de rassemblement antilibérale faisant appel aux trotskystes, altermondialistes et autres groupuscules avec un programme et un candidat de rassemblement antilibérale où la candidate devait être Marie Georges Buffet (selon le congrès) laissant les débats s’ouvrir sur la candidature de rassemblement au sein des collectifs. Les prérogatives du double consensus, des débats entre ses différents militants à culture politique différentes et l’opportunisme de différentes personnalités, « le vote utile » face à Le Pen nous ont conduits à l’éparpillement, un score ridicule de 1,9% et un malaise parmi de nombreux militants revenu en 2005 avec la victoire du NON. Je pense qu’avec cette stratégie, nous ne pouvions qu’avoir ce résultat.

Nous avons laissé les plus sectaires anarchistes et trotskystes se déchainer contre des militants communistes de moins en moins bien formés et aussi permis aux sociaux-démocrates de se détacher de nous. Nous n’étions pas préparé socialement mais aussi politiquement.

Suite à cela, avec encore suffisamment d’implantations locales et des personnalités bien reconnues, nous réalisons aux législatives 4,29% en 2007 un recul par rapport à 2002 (4,82%). Cela nous a conduit pour garder un groupe autonome à l’assemblée nationale à nous allier avec les verts farouchement anti-communistes et opportunistes qui non pas hésité à s’allier à la droite pour prendre Bègles ou Montreuil où s’allier avec le PS à notre détriment lors des dernières élections.

En 2007, lors d’un congrès extraordinaire, grâce à la base militante, le PCF garde son nom et sa structure et propose même de la renforcer, tout en appelant à construire un des Fronts communs face à la droite. Le Front de Gauche.

Après ce coup de tonnerre, aux municipales et cantonales, avec les militants les plus courageux et pugnaces, avec une implantation locale et sur des mots d’ordres plus social et économique en privilégiant l’alliance républicaine soit au premier tour et au second tour dans la majorité des cas malgré de nombreux cas particuliers, nous obtenons un peu moins de 100 villes de 9000 habitants, 13000 élus et 9% des suffrages exprimés aux élections cantonales et municipales. Une partie des français s’intéressant encore à la politique nous ont laissé une seconde chance face à cette tornade idéologique conservatrice, bonapartiste et libérale.

Lors du 34ème congrès en 2008, avec l’évolution de la crise du capitalisme, le PCF décide de ne pas se fondre dans un nouveau parti. Il choisit de faire un Front commun, « Le Front de Gauche » avec le Parti de Gauche (ex PS) de Jean-Luc Mélenchon et la Gauche Unitaire de Christian Picquet (ex-NPA) tout en gardant son indépendance. En rupture sur le fond avec le PS sur l’évolution libérale de l’Union Européenne et « pour changer d’Europe », le Front de Gauche permit de faire 6,5% et gagner deux élus non communistes (JL Mélenchon et MC Vergiat) en plus de deux élus communistes en 2009.

Lors d’un conseil national du PCF en 2009, le PCF appelle à continuer la Front de Gauche pour les régionales de 2010. Face à la réalité locale, aux négociations nationales et régionales difficiles et aux propositions pas assez claires, le Front de Gauche fait 7% et prive le PCF de plus de la moitié de ses élus régionaux.

Un départ de certains membres opportunistes du PCF souligne la fin de période de la période Huistes et les positions refondatrices italiennes comme Roger Martelli ou Lucien Sève (Verts-Rouge contre marxiste, Mouvement contre Parti, somme d’individualités contre collectif) en 2010 sans peu d’effets.

Pour le 35ème congrès, Pierre Laurent prend la place de Marie George Buffet comme secrétaire national. Il parle d’une nouvelle phase du front de gauche, plus populaire. Le PCF décide de se restructurer pour être plus efficace quant à son organisation et la formation, veut travailler sur un projet, « le pacte d’union populaire » et mener une lutte idéologique nationale comme sur la privatisation de la Poste ou la réforme des retraites, la sécurité sociale, l’emploi. Cela n’empêche pas des militants d’exprimer des inquiétudes concernant l’avenir du PCF.

Les communistes ont aussi décidé que le prochain candidat à la Présidentielle en 2012 sera issu du Front de Gauche. Lors de la conférence nationale du PCF en 2011, il est décidé que le candidat commun à 55% sera Jean Luc Mélenchon et un accord présidentielle/législatives où le PCF aura 85% des candidats aux législatives sur un programme populaire partagé. Cette stratégie temporaire est certes opportune afin de redonner un espoir futur à de nombreux citoyens mais aussi de mener la bataille idéologique sur le fond. Il est aussi décidé de créer des assemblées citoyennes et un front des luttes avec les salariés organisés essentiellement par les communistes comme Didier Le reste pour, peut être, préparer la suite.

Les luttes sociales de la part de la CGT et de l’ensemble des syndicats ont permis de créer un long mouvement de grève sur la réforme des retraites permettant une prise de conscience de nombreux salariés face à cette guerre de classe. Les lycéens ont pris part eux aussi à ce mouvement en lien avec le MJCF. En revanche, l’UNEF contrôlé par le PS sort de cette bataille incapable de mobiliser les étudiants. La question d’une refondation syndicale étudiante se pose. Le PCF devra agir pour permettre que les choses n’en reste pas là .

Nicolas Sarkozy a montré clairement les agissements de sa classe sociale au grand jour, la grande bourgeoisie, soit des liens entre des politiques, les financiers, certains juges et des décideurs médiatiques. Cela entraine un fort rejet des classes populaires et des travailleurs envers cette classe dirigeante. La lutte contre la casse des services publics, des retraites, et maintenant l’austérité en plus des affaires judiciaires entrainent un fort rejet de sa politique.

Le PCF avec ses partenaires a imposé ses revendications en adéquation avec les revendications syndicales en particulier de la CGT en 2010. Le PCF cherche un rapprochement avec le mouvement syndical en particulier avec la CGT et la FSU. Ceci pose le débat les fondements d’une nouvelle coopération entre le PCF, la CGT et la FSU. Nous avons besoin de sortir le syndicalisme d’un certain apolitisme et de créer une nouvelle coopération politique et syndicale. Pour cela, le PCF avec la constitution d’un front des luttes interpelle directement les syndicalistes. La question de l’emploi et du travail sera un élément déterminant pour entrainer cette masse de salariés vers son projet. L’inquiétude des jeunes fasse à cette question montre qu’une grande partie y sera attentive.

Les assemblées citoyennes doivent permettre d’interpeller le citoyen afin de faire de la politique en commun à partir d’un projet global. Elle auront inévitablement une suite politique afin de se constituer en association populaire au niveau communale, par quartier afin aussi de changer la donne dans nos communes, nos collectivités souvent trop timides pour affronter les logiques actuelles ou pour répondre aux urgences sociales mais surtout pour y instaurer une démocratie active.

Le projet communiste est indispensable afin de développer le potentiel humain. L’humanité face à l’exploitation capitaliste, l’aliénation, les dominations est en période de fortes régressions. Aussi, le capitalisme n’est plus perçu selon plusieurs enquêtes comme un système permettant une amélioration des conditions d’existence.

La révolution prolétarienne qui se produira (non sans violence de la bourgeoisie) devra en finir avec ce système qui supprimera progressivement la propriété privée des grands moyens de production et d’échange.

Pour le PCF, nous avons 130 000 adhérents au PCF, 80 000 militants, 13 000 élus, un groupe parlementaire à l’assemblée nationale à majorité communiste de 18 députés, un groupe parlementaire au Sénat de 20 sénateurs, un peu moins de 100 villes de 9 000 habitants, 2 départements, une organisation de jeunesse indépendante, le MJCF de plus de 10 000 adhérents et de nombreux liens avec des syndicats majoritaires et des associations. Nous avons des permanents logistiques et politiques, des économistes et un budget conséquent malgré des difficultés. Et enfin, nous avons un journal papier, l’humanité qui nous soutient en plus de nombreux intellectuels et personnalités. Nous sommes le troisième parti de France.

Mélenchon est maintenant notre candidat commun et nos candidats pour les élections législatives seront essentiellement des communistes. Nous avons un programme populaire réellement partagé. Des centaines de milliers de gens l’ont déjà acheté, la constitution d’assemblées citoyennes et un front des luttes. Le projet d’ensemble avec un pôle public bancaire, une socialisation de secteurs stratégiques économiques en particulier industriel, une planification écologique, la 6ème république et surtout un partage des richesses et d’une nouvelle coopération européenne et mondiale sont les premières bases qui vont dans le bon sens. Mais cela ne sera qu’une étape afin d’aller vers de nouveaux droits des salariés et socialiser une grande partie de l’économie afin de lutter contre les grandes propriétés de moyens de production et d’échange.

Nous avons décidé de continuer la stratégie du « Front de Gauche » jusqu’aux prochaines élections législatives en 2012 pour l’émergence d’un front populaire. Il sera nécessaire de toute manière sinon ce sera la barbarie.

Ailleurs.

Lors de leurs primaires externes, le PS a choisi François Hollande, social libérale. Son orientation n’est pas de gauche mais le fort rejet envers Sarkozy peut lui permettre de gagner en 2012. Nous savons bien que son programme est la continuité de la politique libérale malgré quelques aménagements. Les verts ont signé un accord avec le PS et s’apprête à gouverner avec eux se rangeant derrière eux pour quelques postes.

Sarkozy a déclaré la guerre sociale à l’image d’un Kamikaze, il se battra jusqu’à la fin pour servir ses maîtres. Le Modem essaye quant à lui d’épouser le mieux possible les attentes des grands de ce monde voir d’être le parti qui fera converger le PS et l’UMP vers un gouvernement d’union national bourgeois.

Les français auront à choisir entre Mélenchon, Hollande, Bayrou, Sarkozy et Le Pen en 2012. 5 candidats sont du côté du Capital. Nombreux pour servir une minorité, un seul pour représenter la grande majorité, tout un symbole.

2012 et après ?

Nous avons différentes échéances qui doivent nous permettre d’arriver le plus haut possible en 2012 aux présidentielles et législatives. Mais ceux qui croient que ce sera la fin de l’histoire se trompe lourdement.

Nous ne pouvons présager des futurs résultats électoraux en 2012. Mais nous avons une situation favorable avec une prise de conscience ou des questionnements populaires liée à notre unité, notre programme, le contexte de crise économique et les réponses à y apporter surtout avec les évolutions actuelles qui amèneront inévitablement des suites politiques.

Les débats commencent sur la participation à un gouvernement. Le débat va être évidemment nécessaire mais il ne faut pas qu’il soit marginalisé par d’autres débats. Ayons un débat sérieux sur cette question. Mais il paraît évident sauf si le rapport de force change à gauche qu’il sera difficile de participer au gouvernement de François Hollande. Personne ne le comprendra surtout pour y appliquer l’austérité suite aux injonctions de la commission européenne. Nous ne savons pas aussi si nous aurons de nouvelles déflagrations sociales avec la crise du capitalisme. La discussion chez les communistes a déjà commencé. A l’évidence, de nombreux communistes se voient dans une gauche critique, soit un groupe communiste à l’assemblée nationale et au sénat seulement avec un lien renforcé auprès des salariés. Sinon, il y a le risque de tuer tout l’espoir retrouvé mis en nous surtout si c’est pour donner du sens à la rigueur.

Mais nous ne pouvons pas fermer d’entrée le débat à la manière du NPA, ce qui nous marginaliserait auprès de la population surtout au niveau local et ne nous permettrait pas de mener les luttes dans tous les lieux de pouvoirs.

Le Front de Gauche, quel avenir ?

Le Front de Gauche a actuellement son utilité politique face une droite dure qui dure depuis 10 ans. Après les élections en 2012, il faudra en faire le bilan lucide. Si le PS passe après la droite, nous devrons surtout dégager une perspective de lutte avec les syndicats, un front des luttes et avec les citoyens avec les assemblées citoyennes. La lutte continuera. La situation politique aura évolué et l’utilité du Front de Gauche se posera. Mais c’est bien la construction d’associations populaires ouvertes aux citoyens pour débattre avec eux afin pour faire converger les luttes et les propositions sociales au niveau local opérées par les salariés, les enseignants, les fonctionnaires, les étudiants et les jeunes qui sera fondamental en lien avec le PCF surtout avec un parti socialiste avec tous les pouvoirs. Un nouveau parti ne servirait à rien. Des dirigeants au sein de l’exécutif national souhaite constituer une nouvelle force politique. Pierre Laurent devra faire preuve de responsabilité et être le secrétaire des militants communistes. Les communistes comme ils l’ont exprimé en 2008 ne souhaitent pas se fondre dans un nouveau parti politique aux contours flous mais s’adresser le mieux possible aux citoyens et renforcer l’émergence des nouvelles conquêtes sociales et d’un changement révolutionnaire.

Un congrès du PCF à l’automne 2012.

Nous devons bien sûr continuer à nous restructurer en terme d’organisation pour avoir une implantation au plus proche des gens, des salariés, développer la formation, la communication de notre parti, notre direction pour quelle soit claire et efficace unie respectant les prises de décisions de l’ensemble des communistes. Une modification de nos statuts sera essentielle. L’émergence d’une nouvelle génération de dirigeants comme l’annonce Pierre Laurent sera aussi indispensable. Nous devons avoir plus d’implantation dans les associations déjà existantes et syndicats.

La question d’un nouveau projet de civilisation comme le disent les jeunes communistes « le socialisme du 21ème siècle » se pose dans le contexte actuel ainsi qu’un nouvel internationalisme. Certes les masses en décideront mais il faudra le proposer aux masses pour qu’elles s’en emparent ou non.

La ligne du PCF sur les questions internationales doit être revue. Les modifications extrêmement rapides dans le monde appellent à une conférence préparatoire à la veille du prochain congrès du PCF. Ces questions méritent qu’on s’y arrête pour réorienter notre ligne politique.

La question du protectionnisme nous interpelle. Elle est une impasse à long terme. Nous ne sommes pas naïf face à ce capitalisme sauvage. Une coopération avec ceux qui défendent le peuple et les salariés, une lutte impitoyable avec les gouvernements qui défendent le Capital. Le protectionnisme développe le Capital national et entraîne nécessairement à long terme le chauvinisme et le nationalisme. Marx disait par une boutade déjà  : « Mais en général, de nos jours, le système protecteur est conservateur, tandis que le système du libre-échange est destructeur. Il dissout les anciennes nationalités et pousse à l’extrême l’antagonisme entre la bourgeoisie et le prolétariat. En un mot, le système de la liberté commerciale hâte la révolution sociale. C’est seulement dans ce sens révolutionnaire, Messieurs, que je vote en faveur du libre-échange. ». Le protectionnisme pourrait entraîner des conflits entre puissances capitalistes divergentes sur des bases chauvines. Nos propositions basées sur la coopération internationale seront de toute manière capitale. Internationalisme contre Impérialisme.

D’ailleurs, au niveau européen, nous devons à la manière de l’ALBA ou la CELAC en Amérique latine proposer un projet européen pour une Europe Sociale autour du Groupe « la Gauche Unie Européenne rassemblée ». Nous devons rassembler cette GAUCHE de transformation sociale en Europe pour avoir de nombreux appuis internationaux sans sectarisme. Un nouveau traité européen réellement sociale et démocratique devra s’imposer.

Si nous voulons redevenir majoritaire à gauche. Evitons les pièges. Deux pas en arrière, un pas en avant dirait Lénine.

L’hypothèse fasciste

Badiou a exprimé l’idée de l’hypothèse communisme pour les peuples. Pour paraphraser Badiou, l’hypothèse fasciste pour la bourgeoisie

Avec l’accentuation de la crise et de la paupérisation de l’ensemble de la population et la réorganisation difficile du mouvement ouvrier, les capitalistes gardent en option l’hypothèse fasciste. Les antagonismes s’aiguisent. Le fascisme rode. Soit ils imposeront leurs choix de manière démocratique soit ils le feront par la force. « Le ventre est encore fécond d’où est sortie la bête immonde ». Même si on peut dire que le fascisme est mort au sens historique, il est renaissant sous d’autres formes et d’autres noms.

Le fascisme joue sur la frustration nationale, il prend le masque de défenseur de la nation lésée et en appelle au sentiment national bafoué. Son dynamisme et sa force ne viennent pas de son programme qui est souvent incohérent ou falsificateur, mais de deux formules : nationalisme et autoritarisme, ou chauvinisme et violence.

L’histoire nous enseigne également, que les fascistes n’ont pas pris le pouvoir mais qu’on le leur a offert.

La base « théorique » du fascisme, s’appuie sur une vision « naturaliste ». Georges Politzer dans « sang et or » avait bien identifié la stratégie des fascistes transformant la lutte des classes en la lutte des races.
Les milieux impérialistes veulent faire retomber tout le poids de leur crise sur le monde du travail, les travailleurs, les prolétaires. C’est pour cela qu’ils ont besoin du fascisme. L’impérialisme s’efforce de résoudre le problème de ses approvisionnements en énergie et matières premières, ainsi qu’en débouchés par l’asservissement des peuples en maintenant autant que possible le partage actuel du monde par tous les moyens, y compris, et surtout, la guerre qui n’est pour ces soi-disant défenseurs des droits de l’homme que la continuation de la politique par d’autres moyens pour reprendre la formule de Clausewitz.
Confronté à une crise majeure, qui va bien au-delà de la « simple » crise économique, qui met en danger le système de production et d’échanges, le capital craint par dessus tout, une résurgence du mouvement communiste, une prise de conscience de la nocivité du système, de sa morbidité. Le fascisme est de ce point de vue, quels qu’en soient ses oripeaux, le rempart du capital.

La lutte économique

Il s’agit là aussi d’une des dimensions de la lutte idéologique. Il n’est pas question ici de tirer une frontière entre lutte idéologique et lutte économique, la dialectique des deux fondants l’activité politique du Parti Communiste, il faut quand même revenir sur ce thème. Le Parti Communiste doit réinvestir les lieux de travail, là où se pratique l’exploitation capitaliste, là où se vit la souffrance au travail, là où se pose la question, autorisée par le niveau de développement des forces productives, du « travailler autrement ». C’est une question qui va du local au global. Du comment on travaille au pourquoi on travaille ? Quel est le rôle des unités de production, que signifie le terme « entreprise » seriné à longueur de journal télévisé ? Qu’est-ce qu’on produit et pourquoi on produit ? Ce questionnement « tire » beaucoup d’autres, et en premier lieu la question dite écologique.

En conclusion

Ces points montrent la nécessité d’un Parti Communiste offensif, idéologiquement armé et créatif, fortement organisé dans les masses et d’abord là où se fait l’exploitation capitaliste, dans le monde du travail. C’est là que pied à pied, avec les syndicats et les camarades syndiqués il faut combattre politiquement le capital en soutenant politiquement les luttes et en leur donnant le prolongement politique chaque fois que c’est possible, avec l’appui de nos élus et surtout de notre parti. Elaborer des solutions avec les exploités, mais là aussi, sans démagogie, ne pas sombrer dans la naïveté du spontanéisme des masses. Le Parti doit être capable d’organiser les luttes et de les placer dans une perspective de changements révolutionnaires. Mais ce seront les masses avant tout qui feront la révolution.

Pendant ce temps là , allons aux contacts des salariés, de la population. A nous de faire partager nos propositions. Engageons la bataille des idées pour faire vivre le communisme.

Boisson Loïc

Secrétaire PCF Bordeaux

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