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USA : ces démocrates victorieux qui vont « travailler avec le président » ! par Paul Street.





Lors des récentes élections aux USA, le parti de Georges Bush a fait les frais, en particulier, de la vague d’opposition à la sale guerre impériale en Iraq... On doit évidemment s’en réjouir. Doit-on, par contre, féliciter les Démocrates, comme l’a fait le PSS dans son communiqué du lendemain ? [1] Rien n’est moins sûr.

Nous publions ici à ce sujet de très larges extraits d’un article, traduit par nos soins et rédigé à chaud, par un commentateur politique états-unien de gauche, Paul Street, qui permet de répondre clairement NON à cette question.

Les journalistes aux USA se livrent trop souvent à des analogies historiques superficielles. Ces derniers jours, on les a vus évoquer, de manière répétée, le prétendu parallèle entre le triomphe des Démocrates lors de cette élection et la victoire écrasante des Républicains en 1994, lors d’une autre élection à mi-mandat présidentiel.

A part le fait que, dans les deux cas, un parti à remplacé l’autre aux affaires, alors que le perdant gardait encore la Maison blanche, l’analogie s’effondre pour deux raisons. D’abord, les Républicains ont remporté leur victoire au Congrès, à l’époque, sur la base d’un programme spécifique et distinct, en étant mus par une vision idéologique claire, incarnée dans le livre vicieux du nuisible Newt Gingrich « Contrat avec (ou plutôt sur) l’Amérique ».




Ces démocrates victorieux qui vont « travailler avec le président » !


Znet, 11 novembre 2006.


Le plein des voix en s’appuyant sur du vide.

Les Démocrates du Congrès onte gagné cette semaine, sans programme ni vision propre. Ils se sont simplement laissés porter par la vague du mécontentement populaire, face à un parti de la guerre, abominablement corrompu et criminel. Sachant que le système électoral américain de scrutin majoritaire à spectre étroit, système de prévention permanente de révolutions électorales, signifie que les électeurs-trices n’avaient aucune autre alternative vers laquelle se tourner, les Démocrates ont, simplement, laissé leurs concurrents « se tirer une balle dans le pied », comme l’écrivait le journaliste du Chicago Tribune, Michael Tackert, mardi soir, en ayant pour l’essentiel « fait le plein des voix en s’appuyant sur du vide. »

La plateforme électorale victorieuse des Démocrates cet automne ? Elle se résume simplement : « Nous ne sommes pas ces Républicains corrompus, arrogant et maladroits. Nous savons que vous haïssez ce tyran grimaçant et incompétent de Georges W. Bush. Faites entendre votre protestation en votant pour nous. En effet, ce n’est pas nous le parti affairiste aux commandes qui a envahi l’Iraq et qui s’est planté en ce qui concerne la réaction à l’ouragan Katrina. » L’élection a montré, pour reprendre ce qu’a écrit Tackert, que « les démocrates n’avaient besoin d’aucunes perspectives pour gagner. »


Crimes de Bush ? on passe l’éponge...

Un deuxième problème avec l’analogie 1994/2006 est que les fiers idéologues Républicains des années mi-nonante, sont arrivés aux affaires, déterminés à « punir » un président idéologiquement et politiquement flexible, tout prêt à adopter des éléments clés de leur propre programme. Ils étaient tellement « gonflés à bloc », qu’ils ont fini par entreprendre une procédure de destitution contre leur bête noire Bill Clinton, dont le pêché principal était d’avoir adopté de larges pans de leur programme, pour sanctionner ses mensonges concernant ses écarts sexuels. En 2006, par contre, les Démocrates deviennent majoritaires, avec une direction de leur parti, qui proclame son désir de pardonner un président messianique, qui a pourtant commis des crimes de guerre monumentaux et impardonnables, et usé d’une série de mensonges d’Etat, pour lesquels un emprisonnement de très longue durée serait la seule sanction adéquate.

Au-delà de sa présente « offensive de charme » et de son sacrifice du criminel de guerre Rumsfeld, qui en fait partie, on n’est pas en droit d’attendre le moins du monde que la Maison blanche écoute le soi-disant parti d’opposition. Bush a certainement bien moins à craindre qu’il ne le devrait, puisque Nancy Pelosi et d’autres Démocrates de premier rang annonçent, par avance, leur intention de ne pas agir dans le sens de leur devoir évident, celui d’engager une procédure de destitution contre Bush pour ses crimes et forfaitures. Pour que la coupe soit pleine, l’aspirant candidat présidentiel démocrate qui monte, Barak Obama, a déclaré que les Démocrates pourraient être « sanctionnés en 2008 » lors des présidentielles... s’ils ne démontraient pas leur « volonté de travailler avec le président. » Une lecture révélatrice et incongrue de ce que les électeurs-trices outragés et détestant Bush ont voulu dire, leur message ainsi traduit - ou trahi - deviendrait : « S’il vous plaît, travaillez avec le président. »


Un déjeuner avec la brute autocratique.

Au moment où j’écris ces lignes, la présidente élue du Congrès, la démocrate californienne Nancy Pelosi, se rend à la Maison Blanche pour son premier déjeuner avec un président qu’elle a osé qualifier récemment (comble de l’audace !) d’« incompétent » et de « coupé de la réalité ».

Mais ce ne sera pas nécessairement un rendez-vous marqué du sceau de l’acrimonie. Bush et Pelosi pourront y échanger des souvenirs agréables sur ce que ça représente d’être né-e dans une famille privilégiée, avec de bonnes relations politiques (le père de Pelosi était membre du Congrès et maire de Baltimore) et de fréquenter les écoles de l’élite, du jardin d’enfant à l’université. Pour apaiser les craintes du monarque brutal, Pelosi pourra réitérer sa décision a priori de ne pas remplir ses obligations constitutionnelles et légales d’initier les mécanismes politiques et juridiques nécessaires à une destitution de Bush, trop longtemps attendue.

Elle pourra lui transmettre les observations réconfortantes du New York Times du 9 novembre, selon lesquelles « la moitié environ des nouveaux élus démocrates entendent adhérer à la Coalition des Nouveaux Démocrates, un groupe centriste qui met l’accent sur la compétitivité économique et les thèmes sécuritaires. » En d’autres termes, qui sont engagés en faveur des objectifs, étroitement liés entre eux, de maintien des inégalités intérieures, de domination des milieux d’affaires et d’impérialisme militariste !

Elle pourra rappeler à Bush l’engagement du parti Démocrate de s’opposer à la volonté partagée des peuples irakiens et étatsuniens de voir les troupes US se retirer d’une Mésopotamie illégalement et criminellement occupée. Elle pourra rassurer celui-ci sur le fait que le Congrès ne faillira pas à son devoir solennel de continuer à financer sa sanglante guerre pour le pétrole.

Elle pourra lui rappeler la collaboration vitale des Démocrates aux invasions meurtrières de l’Afghanistan et de l’Iraq, à l’adoption urgente de l’Accord de libre-échange avec l’Amérique centrale (CAFTA) et au passage du Patriot Act ultra répressif. Elle pourra mentionner, au passage, le partenariat des Démocrates dans l’adoption d’une vicieuse loi de privatisation scolaire, et de diverses réformes législatives en faveur du big business, ainsi bien sûr qu’en matière de cadeaux fiscaux aux hyper-ploutocrates...

Elle pourra rappeler aussi à Bush la participation des Démocrates du Congrès au démantèlement de l’Habeas Corpus, à travers l’infâme loi proto-fasciste, adoptée en octobre dernier, sur les « commissions militaires » instituées pour « juger » celles et ceux qui seraient des « combattants illégaux contre les USA » et l’appui de son parti à l’attaque sanglante que le président étasunien a perpétré, avec Israël, contre le Liban et sa population.

Bush et Pelosi pourraient se concerter sur la manière d’aider le lobby des affairistes à se débarrasser de ces lois et règlements embêtants, introduits dans la foulée des scandales d’Enron et Worldcom. Ils pourront se moquer ensemble de ces « mouche du coche » qui parlent de paix et de justice - terme employé par le démocrate « centriste » Obama pour qualifier feu le sénateur progressiste Paul Wellstone - comme les membres du Congrès Dennis Kucinich ou John Conyers, ce dernier ayant osé prétendre que Bush avait commis des délits punissables de destitution. Ils pourront rire ensemble de la rhétorique de Bernie Sanders, nouveau sénateur du Vermont qui se dit « socialiste » et qui plaide avec passion - rendez-vous compte ! - contre la juxtaposition grotesque aux USA de fortunes obscènes au sommet de l’échelle sociale et d’une pauvreté lancinante et croissante chez celles/ceux d’en bas.


Le déjeuner dont nous aurions besoin !

Maintenant, voici comment ce déjeuner se déroulerait, si la rébellion politique, dont les USA (et le Monde) ont besoin, s’était réellement produite. La présidente entrante du Congrès arriverait à la Maison Blanche avec au moins quatre couteaux acérés : l’un pour Bush, l’un pour le vice-président Dick Cheney, l’un pour le conseiller de Bush Karl Rove et l’un pour Rumsfeld (démission ne valant pas pardon.)

Elle exigerait une couverture TV live des millions d’Etasuniens descendus dans la rue, y compris des centaines de milliers convergeant sur la Maison blanche.

Elle présenterait à Bush un CD avec les signatures de 650 000 personnes exigeant sa démission immédiate, comme celle de Cheney, l’investiture de Pelosi comme cheffe d’un exécutif ad intérim et l’organisation d’une élection présidentielle extraordinaire dans les trois mois, le retrait immédiat des militaires US d’Irak, la mise au point d’un plan à long terme de payements de réparations à grande échelle pour l’Irak et la tenue d’une convention constitutionnelle pour adopter un amendement visant à restructurer démocratiquement les processus électoraux aux USA. Il serait utile que Pelosi présente à Bush également une pétition de masse des soldats stationnés illégalement en Irak.

Bush, Cheney, Rambo-Rumsfeld et Rove se verraient confrontés à un choix entre trois options :

1. accepter toutes ces conditions et se rendre volontairement à une autorité fédérale spéciale ayant mandat de mener des procès pour corruption et crimes de guerre, procès conduits en coopérant avec les agences internationales appropriées ;

2. leur déportation immédiate (avec s’ils le désirent) leurs proches vers le domaine récemment acquis par Bush au Paraguay (un Etat qui à une certaine pratique de l’accueil des criminels de guerre) où ils seraient placés en détention, contrôlée internationalement sous la supervision de l’Organisation des Etats d’Amérique ;

3. le suicide, en suivant l’honorable tradition japonaise, selon laquelle les tyrans déchus admettent leur déshonneur et agissent en conséquence, par une auto élimination appropriée.

Quelle que soit l’option qu’ils choisiraient, chacun de ces criminels déchus serait contraint à des excuses publiques, avec couverture TV internationale, adressées aux proches de tous ceux et celles tués (Irakien-ne-s et Etatsuniens) dans le cadre de l’opération d’agression « Liberté pour l’Irak. »


Barak Obama, collabo démocrate qui se voit président...

Le commentaire de Barack Obama sur le nécessaire « travail avec le président » est symptomatique d’une descente aux enfers de celui-ci, sur le plan de la morale, qui concorde presque exactement avec son ascension au firmament politique national.

Mardi on pouvait l’entendre sur le réseau ABC. Cette nouvelle superstar politique démocrate, à la notoriété aussi soudaine que suspecte, expliquait à la chaîne, contrôlée par Disney, que les électeurs-rices américains avaient exprimé une salutaire et « pragmatique » répudiation des « idéologies » et qu’ils/elles désiraient plus de « compétence », moins d’« esprit partisan » et de « colère » en matière de gouvernement et de politique. Voici ma (longue) traduction de ce commentaire :

« Si vous soutenez la majorité de l’opinion publique des USA (et du Monde !) et que vous voulez voir les troupes US se retirer d’Irak maintenant... et si vous êtes partisan du démantèlement de l’Empire et de détourner les ressources de la collectivité affectées au militarisme et au soutien aux multinationales, pour les faire servir à des programmes de santé et de justice sociale, dans notre pays et à l’étranger, alors vous êtes un « idéologue » stupide et irréaliste. Laissons donc tomber nos préoccupations et discours « idéologiques » et continuons tout simplement comme par devant, en maintenant intactes toutes les hiérarchies sociales, raciales et impériales... mais avec moi-même, peut-être, aux commandes d’ici 26 mois.
L’invasion meurtrière de Bush en Irak, une boucherie avec au moins 700 000 victimes civiles irakiennes et les efforts du même, couronnés de succès, pour promouvoir la concentration des richesses au sommet de l’échelle (dans ce qui était déjà le pays le plus inégalitaire du monde industrialisé) ne sont pas des crimes (seuls des « idéologues » déments et extrémistes pourraient le prétendre). Ils résultent juste d’un défaut de « compétence » et montre par ailleurs où mènent les gens mus par l’idéologie. »
[...]

J’ai la distincte impression que la vision du monde d’Obama, « réaliste », « pragmatique », certifiée par Harvard, conduirait à dénoncer le grand leader de la lutte pour les droits civiques aux USA Martin Luther King Jr. - adversaire résolu des maux (pour lui) inséparables du militarisme, du racisme et de l’exploitation économique (capitaliste) - comme étant un « idéologue » perdu et dysfonctionnel...

Paul Street


L’auteur de cet article (titre original « Victory without vision ») daté du 11 novembre 2006, est un commentateur politique de gauche et enseigne à Chicago. On trouve de fréquents articles de sa plume, dont celui-ci, sur Znet www.zmag.org. Il est l’auteur de plusieurs livres, notamment : Empire and Inequality : America and the World Since 9/11 (Paradigm, 2004), Segregated Schools : Educational Apartheid in the Post-Civil Rights Era (Routledge, 2005) Still Separate, Unequal : Race, Place, and Policy in Chicago (Chicago, 2005)


- Publié sur Znet www.zmag.org

- Traduction : solidaritéS

- Source : solidaritéS www.solidarites.ch



Après les élections américaines : renouveau du consensus pro-guerre à Washington - WSWS.




- Dessin : Conquista, par Angel Boligan (Cuba)


[1Alléluias du PSS : un peu de pudeur SVP !

Dans un communiqué du 8 novembre le PSS « félicite chaleureusement les démocrates américains ». Nos (sociaux-)démocrates helvétiques ont des formules surprenantes. Ils jugent ainsi que « les démocrates vont nettement plus s’engager en faveur d’un monde plus stable et plus sûr que ne l’a fait jusqu’ici le gouvernement actuel. » (sic !)

Le PSS se dit en outre : « convaincu que la collaboration des Etats-unis avec les autres pays va considérablement s’améliorer » et, en effet, comme le relevait Jean Batou dans son édito « L’impérialisme est-il soluble dans le multilatéralisme ? » de notre dernier numéro, la question se pose aux USA : « Pourquoi ne pas partager un peu plus les bénéfices - mais aussi les charges - de la domination impériale avec l’Europe Occidentale, mais aussi avec le Japon ? ».

Le PSS affirme, certes, qu’à travers cette élection : « Le peuple américain s’est incontestablement distancé de la politique des néo-conservateurs et - pour la première fois - a massivement condamné la guerre en Irak. » Mais, étrangement, au chapitre de ses attentes par rapport aux USA, au-delà de l’« amélioration considérable de la relation avec les autres pays », il ne formule qu’une seule revendication : « qu’ils changent de position par rapport à la protection du climat ».
L’idée de demander à leurs amis américains de travailler au retrait immédiat des troupes US d’Irak (sans même parler de l’Afghanistan)... ne semble pas les avoir effleurés. Ou alors ont-ils pensé que ce ne serait pas « réaliste » ? C’est en effet sans doute vrai, qu’il n’est pas « réaliste » d’avoir de telles attentes à l’égard des Démocrates étatsuniens, qui ont soutenu comme un seul homme le lancement de cette sale guerre impériale.

Alors pour les « félicitations chaleureuses » et les « réjouissances toutes particulières », le PSS aurait sans doute mieux fait... d’être un peu plus sobre !

Pierre Vanek


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