Les rétros commissions ont financées la vie politique en France, et un peu partout dans le monde. Ce sont une source d’enrichissement pour les intermédiaires. Le principe de la rétro commission est toujours le même : le vendeur verse une commission officielle à un intermédiaire qui en reverse une partie à l’acheteur, ensuite cet intermédiaire reverse une partie de la commission, en liquide, au bénéfice du vendeur c’est la rétro commission ;
Car pour remporter un contrat, il ne suffit pas d’être le meilleur ou d’avoir le meilleur produit, il faut graisser la pate de l’acheteur, via des intermédiaires. Pour tous les pays, il y a des listes, et toutes les multinationales possèdent ces listes, pays par pays. Ensuite ces retro commissions disparaissent dans des montages financiers qui ne laissent que très peu de trace, et servent à acheter des décisions ou à financer des parties ou des hommes politiques. C’est pour cela que nos gouvernants sont des bons commerciaux pour notre industrie de l’armement : les retombées peuvent être extrêmement importantes ! Parler de coopération dans les domaines de la santé ou de l’éducation n’est pas très porteur pour ce genre de biseness.
Evidement, comme ces retro commissions doivent restées occultes, lorsqu’elles ne sont pas respectées personne ne peut se plaindre officiellement. Et pour faire pression, afin de récupérer leurs « bien », les personnes qui se sentent floué envoient des signaux parfois très forts. Bien sur, ceux a qui le message s’adressent le reçoive cinq sur cinq, mais pour l’opinion publique on en donne une toute autre version. Comme se fut sans doute le cas des attentats parisiens qui était surement liés à l’affaire Eurodif et a l’Iran et au bus de Karachi, attribué dans un premier temps a Al Qu’Aïda.
Donc le scandale de l’attentat de Karachi, serait dû au fait que lorsque jacques Chirac arrives à l’Elysée, l’état français cesse de payer des commissions à certains Pakistanais qui avaient favorisé l’achat de sous-marin français au Pakistan. Commissions qui auraient donné lieu à des rétro commissions ayant servi à financer la campagne électorale de Balladur en 1995, qui se présentait contre… jacques Chirac ! Balladur était soutenu par…Nicolas Sarkozy ! Bien sur tout ceci est à prendre au conditionnel car pour l’instant tout n’est qu’hypothèse et sacs d’embrouille. Valéry Giscard d’Estaing est lui au moins certain d’une chose : « Il existe une liste des rétro commissions puisqu’on la protège par le secret-défense. Si elle n’existait pas on n’aurait pas besoin de la protéger », a-t-il expliqué.
C’est donc toujours le peuple qui paye : ou indirectement en espèces, ou de façon plus directe et sanglante, lorsque les parties flouées par l’accord décident de représailles. Et au peuple, on peut lui raconter n’importe quoi ! Car parfois pour avoir ces retro commissions certains contrats sont même signés à perte, l’équilibre se faisant sur le dos du contribuable, par une allonge des subventions publiques aux sociétés qui auraient « perdues » de l’argent ! Rappelons que ces rétros commissions auraient transité par des comptes bancaires placés dans le paradis fiscal du Luxembourg. Tant qu’à faire, souvenons-nous aussi du scandale Clearstream au sujet de Sarkozy.
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