
Une délégation française, composée du conseiller pour l’Afrique du président Nicolas Sarkozy, Rémi Maréchaux, et du conseiller délégué à la coopération régionale dans l’Océan Indien, Alain Moreau, est dépêchée aux Comores lundi 14 avril.
Cette visite intervient alors les relations entre les deux pays ont pris un sérieux froid depuis la fuite du colonel Mohamed Bacar, l’ex-homme fort d’Anjouan, à Mayotte, suivie de son exfiltration à la Réunion.
C’est surtout la récente mesure du gouvernement comorien interdisant le transport de tout Comorien expulsé de Mayotte vers les autres îles de l’archipel qui a conduit les autorités françaises à vouloir négocier un nouveau type de relations avec Moroni.
Selon le ministre comorien des Relations extérieures, Ahmed Ben Said Jaffar, qui a reçu la délégation ce mardi 15 avril, les discussions entre les deux parties ont essentiellement porté sur la question litigieuse de l’île de Mayotte et le cas Bacar.
« Les discussions se poursuivent et il est trop tôt pour dire quelque chose », a déclaré le ministre à la presse, à la sortie de son entretien avec les émissaires du président français.
M. Maréchaux, s’est quant à lui, refusé à tout commentaire.
Quelques heures avant l’arrivée de la délégation française, le véhicule de l’ambassadeur de France aux Comores, Christian Job, a été la cible d’un jet de pierres à Voidjou, à trois kilomètres de la capitale, Moroni.
Une dizaine de personnes ont été arrêtées après cet incident.
APA-Moroni