RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher
Et Macron veut être le meilleur ami de Donald le graveleux...

Un Trump ça trompe énormément ?

Non, non, non : Manu sait ce qu’il fait... Il en est même fier et en espère des « dividendes ». Ce versaillais est prêt à tout pour servir ses amis péseux.

On raconte que, dans certaines contrées, jadis, les maîtres sifflaient leurs vassaux... On raconte que « les bourgeois de Calais », la corde au cou... On raconte que, s’il avait pu, Donald, l’aurait fait : siffler Emmanuel. Mais, image oblige, Donald l’a invité pour une « visite d’Etat » de trois jours. L’ex-banquier de chez Rothchild en est fier, en notre nom paraît-il, très fier, lui le fossoyeur de l’impôt sur les grandes fortunes, entre autres oukases du « président des riches ». Lui qui n’était qu’un rouage est enfin reconnu, estampillé ami du repoussoir rougeaud de la Maison Blanche. Enfin reconnu pour son acharnement ultralibéral. La corde au cou... lui, il appelle cela « la liberté », « les réformes », les « freins », les « contraintes », les « services publics », « l’Etat ». En enrichissant toujours plus les plus riches, il nous fait croire, le niais, qu’il finira bien par pleuvoir sur les autres. Lorsque les riches n’en pourront plus de grossir, ils jetteront bien ou mal quelques menues pièces au menu peuple, à cette populace que méprise ouvertement l’ex-banquier. Expert en « ruissellement », Macron l’est comme Donald en bonnes manières, en pacifisme, en souveraineté et indépendance des peuples, en progrès social, en amour des millions d’Africains, des Mexicains...

Etre le meilleur ami du Donald le graveleux, si politiquement adipeux, si vulgaire malgré son encravatement, il en a de la chance Manu... Le maître du monde, tout en délicatesse, (même si le fond impérialiste de la politique US varie peu), rote idéologiquement, et fort lipidement. Il pratique la pensée éructante, à défaut d’éructive, l’éructation au lieu de l’érudition. La « première démocratie du monde », maître de ce monde, a vraiment « élu » le mec le plus ultra...

Il lui va si bien.

On raconte que jadis un président français de droite s’opposa à la « sale guerre » américaine d’Irak, qu’un ministre français, de droite, fit vibrer des accents gaullistes à l’ONU... On raconte que si « le général »...

On raconte que qui se ressemble s’assemble...

On raconte qu’à force de prendre les peuples pour des billes...

On raconte qu’avec ses 22% du premier tour, Manu ferait mieux de se préparer à l’insurrection des consciences, à des explosions populaires.

Ce boutefeux met le feu... On raconte qu’il pourrait avoir du mal à terminer son mandat.

L’arrogance lui sied à merveille. Mais attention à l’effet-boomerang. La colère gronde, la France ne saurait être rabaissée à ce point. Que ce Macron assume ses amitiés interlopes, mais qu’il nous laisse en dehors. Pas ça ! Pas en notre nom !

Jean ORTIZ

»» https://www.humanite.fr/blogs/un-trump-ca-trompe-enormement-654163
URL de cet article 33264
   
Même Auteur
CHE, PLUS QUE JAMAIS (ouvrage collectif)
Jean ORTIZ
Recueil d’interventions d’une vingtaine d’auteurs latino-américains et européens réunis à Pau en avril 2007 pour un colloque portant sur l’éthique dans la pratique et la pensée d’Ernesto Che Guevara, une pensée communiste en évolution, en recherche, qui se transforme en transformant, selon les intervenants. Quatrième de couverture On serait tenté d’écrire : enfin un livre sur le Che, sur la pensée et la pratique d’Ernesto Guevara, loin du Che désincarné, vidé d’idéologie, doux rêveur, (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

« Si le Président se présente devant le Peuple drapé dans la bannière étoilée, il gagnera... surtout si l’opposition donne l’impression de brandir le drapeau blanc de la défaite. Le peuple américain ne savait même pas où se trouvait l’île de la Grenade - ce n’avait aucune importance. La raison que nous avons avancée pour l’invasion - protéger les citoyens américains se trouvant sur l’île - était complètement bidon. Mais la réaction du peuple Américain a été comme prévue. Ils n’avaient pas la moindre idée de ce qui se passait, mais ils ont suivi aveuglement le Président et le Drapeau. Ils le font toujours ! ».

Irving Kristol, conseiller présidentiel, en 1986 devant l’American Enterprise Institute

Le 25 octobre 1983, alors que les États-Unis sont encore sous le choc de l’attentat de Beyrouth, Ronald Reagan ordonne l’invasion de la Grenade dans les Caraïbes où le gouvernement de Maurice Bishop a noué des liens avec Cuba. Les États-Unis, qui sont parvenus à faire croire à la communauté internationale que l’île est devenue une base soviétique abritant plus de 200 avions de combat, débarquent sans rencontrer de résistance militaire et installent un protectorat. La manoeuvre permet de redorer le blason de la Maison-Blanche.

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.