On raconte que, dans certaines contrées, jadis, les maîtres sifflaient leurs vassaux... On raconte que « les bourgeois de Calais », la corde au cou... On raconte que, s’il avait pu, Donald, l’aurait fait : siffler Emmanuel. Mais, image oblige, Donald l’a invité pour une « visite d’Etat » de trois jours. L’ex-banquier de chez Rothchild en est fier, en notre nom paraît-il, très fier, lui le fossoyeur de l’impôt sur les grandes fortunes, entre autres oukases du « président des riches ». Lui qui n’était qu’un rouage est enfin reconnu, estampillé ami du repoussoir rougeaud de la Maison Blanche. Enfin reconnu pour son acharnement ultralibéral. La corde au cou... lui, il appelle cela « la liberté », « les réformes », les « freins », les « contraintes », les « services publics », « l’Etat ». En enrichissant toujours plus les plus riches, il nous fait croire, le niais, qu’il finira bien par pleuvoir sur les autres. Lorsque les riches n’en pourront plus de grossir, ils jetteront bien ou mal quelques menues pièces au menu peuple, à cette populace que méprise ouvertement l’ex-banquier. Expert en « ruissellement », Macron l’est comme Donald en bonnes manières, en pacifisme, en souveraineté et indépendance des peuples, en progrès social, en amour des millions d’Africains, des Mexicains...
Etre le meilleur ami du Donald le graveleux, si politiquement adipeux, si vulgaire malgré son encravatement, il en a de la chance Manu... Le maître du monde, tout en délicatesse, (même si le fond impérialiste de la politique US varie peu), rote idéologiquement, et fort lipidement. Il pratique la pensée éructante, à défaut d’éructive, l’éructation au lieu de l’érudition. La « première démocratie du monde », maître de ce monde, a vraiment « élu » le mec le plus ultra...
Il lui va si bien.
On raconte que jadis un président français de droite s’opposa à la « sale guerre » américaine d’Irak, qu’un ministre français, de droite, fit vibrer des accents gaullistes à l’ONU... On raconte que si « le général »...
On raconte que qui se ressemble s’assemble...
On raconte qu’à force de prendre les peuples pour des billes...
On raconte qu’avec ses 22% du premier tour, Manu ferait mieux de se préparer à l’insurrection des consciences, à des explosions populaires.
Ce boutefeux met le feu... On raconte qu’il pourrait avoir du mal à terminer son mandat.
L’arrogance lui sied à merveille. Mais attention à l’effet-boomerang. La colère gronde, la France ne saurait être rabaissée à ce point. Que ce Macron assume ses amitiés interlopes, mais qu’il nous laisse en dehors. Pas ça ! Pas en notre nom !
Jean ORTIZ