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Luis Posada Carriles

Un terroriste international célébré comme un héros aux USA

Dîner de gala, mardi 6 mai à Miami : 500 invités étaient réunis pour célébrer les 80 ans d’un hôte exceptionnel.

L’homme est sous le coup d’un mandat d’arrêt international émis par le Venezuela. La sous-commission des Droits de l’homme de la Chambre des représentants, lors de son audience du 15 novembre 2007, a établi sa responsabilité dans diverses opérations terroristes, notamment un attentat qui coûta la vie à 73 personnes (cf. document téléchargeable). Des faits qu’au demeurant l’intéressé ne nie pas, mais revendique avec arrogance.

Ses amis, incluant des responsables politiques de haut niveau, l’ont fêté comme un héros. Le vieil homme, au visage refait par un chirurgien pour effacer de vilaines cicatrices, souvenirs de ses tristes exploits en 1990 au Gutemala, est entré sous les applaudissements des convives debouts. Il a reçu modestement ces acclamations et a eu un mot aimable pour chacun, passant de table en table le sourire aux lèvres.

On en aurait presque oublié que Miami est aux États-Unis, un pays dont le président affirme qu’ « un État qui protège un terroriste est lui-même terroriste ». Mais l’hôte de la soirée n’est pas un vulgaire guerillero d’un pays du tiers-monde luttant pour sa liberté, c’est Luis Posada Carriles, un agent de la CIA qui, sous l’autorité de Bush père, conduisit par tous les moyens la guerre secrète de l’impérialisme en Amérique latine.

http://www.voltairenet.org/article156969.html

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Impérialisme humanitaire. Droits de l’homme, droit d’ingérence, droit du plus fort ?
Jean BRICMONT
Jean Bricmont est professeur de physique théorique à l’Université de Louvain (Belgique). Il a notamment publié « Impostures intellectuelles », avec Alan Sokal, (Odile Jacob, 1997 / LGF, 1999) et « A l’ombre des Lumières », avec Régis Debray, (Odile Jacob, 2003). Présentation de l’ouvrage Une des caractéristiques du discours politique, de la droite à la gauche, est qu’il est aujourd’hui entièrement dominé par ce qu’on pourrait appeler l’impératif d’ingérence. Nous sommes constamment (…)
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« Le fascisme n’est pas le contraire de la démocratie bourgeoise, mais son évolution en temps de crise. »

Bertolt BRECHT

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