La défaite de la droite lors du référendum du 15 août dernier ouvre une nouvelle étape dans le processus révolutionnaire au Venezuela. Une fois de plus, la mobilisation massive du peuple a barré la route aux forces contre-révolutionnaires soutenues par l’administration américaine.
En 2002, déjà , une fraction des forces armées du Venezuela, agissant de concert avec le Pentagone, a tenté un coup d’Etat pour renverser le président démocratiquement élu, Hugo Chavez. Après avoir séquestré le président et occupé le palais présidentiel, les putschistes ont été chassés par la mobilisation des travailleurs et des jeunes. Plus tard, en décembre 2002, un lock-out - la fermeture délibérée des entreprises par les employeurs - a été organisé pour paralyser l’économie et préparer la voie à un nouveau coup d’Etat. Cette stratégie n’a pas réussi. La production pétrolière a été assurée par les salariés.
La réforme agraire, les titres de propriété accordés aux "squatters" misérables, la gratuité de l’école, la scolarisation gratuite d’un million de jeunes supplémentaires et le maintien du contrôle de l’Etat sur le secteur pétrolier ont largement suffi pour faire de Chavez « l’homme à abattre » des grands possédants et des stratèges du Pentagone.
La presse et la télévision sont restées presque totalement silencieuses sur la révolution vénézuélienne. Jorge Martin, de retour du Venezuela, expliquera la situation dans le pays et nous dira pourquoi, malgré les échecs successifs de la droite, la révolution vénézuélienne n’est toujours pas hors de danger.
– Conférences/débats
La révolution au Venezuela avec Jorge Martin, correspondant du journal "El Militante"
– Jeudi 4 novembre 2004, à 12h.00
Amphi 7, Université de Toulouse-Mirail
– Organisé par La Riposte :
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