RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

Thomas Sankara ou la dignité de l’Afrique, par Bruno Jaffré.



Thomas Sankara, photo www.sankara20ans.net






Vivant héritage du président burkinabé assassiné.


Assassiné lors d’un coup d’Etat le 15 octobre 1987, Thomas Sankara est une figure du panafricanisme et du tiers-mondisme. La pensée et l’action de l’ancien président burkinabé, réputé pour sa probité, annoncent l’altermondialisme. C’est pourquoi les commémorations qui ont lieu dans le monde (www.sankara20ans.net), en dépit de certaines pressions, soulignent l’universalité de son héritage politique. Anti-impérialiste, Sankara avait rendu hommage à Ernesto Che Guevera, exécuté en 1967, dont des carnets inédits, enfin publiés, éclairent la pensée (lire « Le socialisme selon Che Guevara »).

« Notre révolution n’aura de valeur que si, en regardant derrière nous, en regardant à nos côtés et en regardant devant nous, nous pouvons dire que les Burkinabés sont, grâce à elle, un peu plus heureux. Parce qu’ils ont de l’eau saine à boire, parce qu’ils ont une alimentation abondante, suffisante, parce qu’ils ont une santé resplendissante, parce qu’ils ont l’éducation, parce qu’ils ont des logements décents, parce qu’ils sont mieux vêtus, parce qu’ils ont droit aux loisirs ; parce qu’ils ont l’occasion de jouir de plus de liberté, de plus de démocratie, de plus de dignité. (...) La révolution, c’est le bonheur. Sans le bonheur, nous ne pouvons pas parler de succès (1).  » C’est ainsi que Thomas Sankara, président du Burkina Faso, définissait le sens de son action, treize jours avant le coup d’Etat du 15 octobre 1987 au cours duquel il devait être assassiné. (...)

- Lire l’ article www.monde-diplomatique.fr






Il y vingt ans, Thomas Sankara, le Che Guevara africain et Président du Burkina Faso, était assasiné.






URL de cet article 5790
   
Enjeux politiques de l’histoire coloniale
Catherine COQUERY-VIDROVITCH
Notre patrimoine historique « national » doit-il inclure l’histoire de la colonisation et de l’esclavage colonial ? La réponse positive, de bon sens, ne fait pas l’unanimité : soit parce que parler sans tabou du domaine colonial serait « faire repentance », soit parce que l’ignorance ou la négligence entretenues depuis plusieurs générations font qu’il ne vient même pas à l’esprit de beaucoup de nos concitoyens que notre culture nationale héritée n’est pas seulement hexagonale. La culture (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

"La CIA contrôle tous ceux qui ont une importance dans les principaux médias."

William Colby, ancien directeur de la CIA

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.