RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

Syrie - Attaque à Khan Cheikhoun : le rapport de Human Rights Watch est mis en question

Six mois ont passé depuis le drame survenu à Khan Cheikhoun, dans la province syrienne d’Idleb, le 4 avril 2017, qui avait fait environ 90 morts et plusieurs centaines de blessés.

Les débats sur la réalité de l’attaque chimique de Khan Cheikhoun et ses vrais initiateurs se poursuivent jusqu’à ce jour. Bien que Washington soit "absolument" sûr et possède des preuves "incontestables", de nombreux experts expriment des doutes à propos du rôle de Damas dans cet incident.

Afin de manipuler l’opinion publique et discréditer Bachar al Assad, la Maison Blanche s’est prononcée contre la tenue de l’enquête par l’Organisation pour l’Interdiction des Armes Chimiques (OIAC) sur le terrain.

En mai 2017, l’organisation non gouvernementale Human Rights Watch (HRW) a publié le rapport de 48 pages intitulé "Attaques chimiques meurtrières : Utilisation généralisée et systématique d’armes chimiques par le gouvernement syrien" dont l’analyse détaillée révèle des erreurs et des défauts évidents ainsi que la falsification des faits destinée à décrédibiliser le gouvernement syrien.

Le texte se base sur la version de l’implication de l’aviation syrienne dans l’attaque chimique. Dès le début pourtant, deux scénarios alternatifs ont été aussi développés. Selon des différentes sources, l’attaque aurait été provoquée par une bombe explosive larguée sur l’entrepôt de munitions chimiques ou par l’explosion chimique effectuée par des terroristes sur le sol.

Il y a un sentiment que les auteurs du rapport ont choisi un scénario le plus favorable pour le justifier par des faits douteux tels que l’enregistrement des conversations téléphoniques présumés réels avec les "témoins" ou des extraits des vidéos.

Dans ce contexte, il est évident que ces faits ont été intentionnellement ramenés afin d’influencer la couverture médiatique et que le rapport de HRW se base sur les données non confirmées à partir des sources ouvertes telles que Twitter, YouTube ou Facebook. Tout cela a permis d’accuser le gouvernement syrien de crimes contre l’humanité et de montrer aux citoyens "le vrai ennemi du peuple syrien" afin de bombarder la base aérienne d’Al-Chaayrate.

Ceci étant, les journalistes indépendants Michael Kobs, Petri Kohn, Adam Larson et Qoppa ont décidé de mener leur propre investigation de l’incident survenu dans la ville de Khan Cheikhoun. Il est probable que leur travail aidera l’ONU à prendre en compte tous les aspects pour retrouver les coupables de ce crime, s’il n’avait pas été orchestré dès le début, et pour que des structures plus compétentes s’engagent dans l’enquête à l’avenir.

Voici donc les extraits du rapport de HRW qui suscitent des doutes, contiennent des défauts ou qui présentent une propagande ouverte.

Gabriella Lima

URL de cet article 32464
   
Sélection naturelle. Un roman capitaliste.
Alexandre Grondeau
John, Yan et Jean ont des quotidiens et des parcours professionnels très différents, mais ils arrivent tous les trois à un moment clef de leur vie. John est un avocat d’affaires sur le point de devenir associé monde dans un grand cabinet. Yan, un petit dealer toujours dans les embrouilles et les galères. Jean, enfin, est un retraité qui vient d’apprendre que ses jours sont comptés. Malgré leurs différences, ces trois antihéros se débattent dans les contradictions de la société de (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

L’affaire Julian Assange aurait été réglée en quelques mois si nous avions une presse agressive et indépendante qui aurait mis une claque aux autorités américaines et britanniques pour leur persécution criminelle d’un journaliste qui a révélé des crimes de guerre.

Stefania Maurizi

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.