RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

Succès de la première marche des indigènes de la République

Communiqué de presse

Sept mille manifestantes et manifestants ont défilé dans l’enthousiasme et l’émotion pour demander : Justice, Egalité, Dignité.

COMMUNIQUE : SUCCES DE LA PREMIERE MARCHE DES INDIGENES DE LA REPUBLIQUE

Le collectif initiateur de l’Appel « Nous sommes les indigènes de la République ! » se félicite du succès de la manifestation qu’il organisait à Paris le 8 mai 2005.
Sept mille manifestantes et manifestants ont défilé dans l’enthousiasme et l’émotion pour demander : Justice, Egalité, Dignité.
La variété des cortèges, la détermination des participantes et des participants, la confiance dans l’avenir des mobilisations que l’on pouvait lire sur les visages nous confirment dans l’analyse que nous tirions de notre réunion du 16 avril dernier : la dynamique des indigènes de la République est bien partie.
Huit mai, jour de fête, jour de deuil. Par milliers, celles et ceux qui héritent de la mémoire coloniale ont voulu montrer à la République ses contradictions, en rappelant que le même jour où prenait fin la seconde guerre mondiale par la capitulation des armées nazies, de nouveaux massacres ensanglantaient les peuples vivant sous la domination coloniale de la France : Ceux de Sétif et de Guelma au cours desquels étaient assassinés par milliers les algériennes et les algériens qui réclamaient égalité, justice, dignité, et indépendance. Bientôt suivis de massacres toujours plus terribles, du Cameroun à Madagascar, ces crimes ont sombré dans l’oubli de la bonne conscience républicaine : c’est une fierté des "indigènes de la République’ que d’avoir pu contribuer à les sortir de cet oubli, que d’avoir rappelé la société française à son devoir de mémoire. Au cours d’une cérémonie émouvante au cours de laquelle un rescapé de Sétif a pris la parole, la place du 8 mai 1945 a été débaptisée en « Place Sétif-Guelma - en mémoire de tous les crimes coloniaux ».
Le Ministre français des Affaires Etrangères, Michel Barnier, prétend qu’il serait déjà temps de tourner cette page de l’histoire. Avant de la tourner il faut que la société française prenne le temps de la lire. Nous préserverons la mémoire vivante des crimes du colonialisme, tant que cette mémoire ne sera pas devenue un héritage commun. Nous veillerons sur cet héritage par respect pour l’histoire et les morts. Et par respect pour l’égalité et les vivants, tant qu’il y aura en France des "indigènes de la République’, nous lutterons contre les discriminations et humiliations qui caractérisent le néo-colonialisme, par lequel le passé colonial de la France demeure présent dans la vie quotidienne de millions de personnes.

URL de cet article 2318
   
« Cremada » de Maïté Pinero
Bernard Revel
Prix Odette Coste des Vendanges littéraires 2017 Maïté Pinero est née à Ille-sur-Têt. Journaliste, elle a été correspondante de presse en Amérique Latine dans les années quatre-vingts. Elle a couvert la révolution sandiniste au Nicaragua, les guérillas au Salvador et en Colombie, la chute des dictatures chiliennes et haïtiennes. Elle a écrit plusieurs romans et recueils de nouvelles dont « Le trouble des eaux » (Julliard, 1995). Les huit nouvelles de « Cremada », rééditées par Philippe (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

Pour moi, un réactionnaire c’est quelqu’un qui sait que 10.000 enfants meurent de faim par jour et qui trouve que c’est dans l’ordre naturel des choses. Un conservateur, c’est quelqu’un qui sait que 10.000 enfants meurent de faim par jour et qui pense qu’on n’y peut rien. Un progressiste, c’est quelqu’un qui sait que 10.000 enfants meurent de faim par jour et qui trouve que c’est injuste. Un communiste, c’est quelqu’un qui sait que 10.000 enfants meurent de faim par jour et qui est prêt à faire pour eux ce qu’il ferait pour ses propres enfants.

Ibrahim,
Cuba, un soir lors d’une conversation inoubliable.

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.