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France : La « guerre au terrorisme » entre en campagne, par Cédric Housez.

Stratégie de la peur}



7 octobre 2005


Habiles manipulateurs des médias, le ministre français de l’Intérieur Nicolas Sarkozy, le député Pierre Lellouche et le juge antiterroriste Jean-Louis Bruguière ont introduit « la guerre au terrorisme » au coeur de la pré-campagne présidentielle française. La troisième chaîne de la télévision d’État et le groupe de presse de l’avionneur Dassault se sont prêtés à leurs mises en scènes.

Les milieux les plus atlantistes de l’Union pour un mouvement populaire (UMP), principal parti de droite français, actuellement au pouvoir, sont en train de développer la thématique de la « guerre au terrorisme » comme un argument électoral dans les médias français, fort complaisants à leur égard. L’hypothèse d’un prochain attentat islamiste important à Paris a ainsi fait une entrée en force dans le paysage médiatique français pour le plus grand profit de deux hommes : Pierre Lellouche, député UMP de Paris et président de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN, et Nicolas Sarkozy, ministre français de l’Intérieur et président de l’UMP.

 Lire sur Voltaire :
www.voltairenet.org/article128888.html


La nouvelle stratégie européenne des néo-conservateurs.



Comité américain pour une Europe forte

(...) A Washington, les néo-conservateurs ont décidé d’adapter leur dispositif organisationnel à leur nouvelle stratégie. Le groupe qui, au sein de l’American Enterprise Institute, avait été chargé de rédiger le programme de la présidence G. W. Bush, le Project for a New American Century (Projet pour un nouveau siècle américain), a été discrètement dissout il y a deux semaines. Il a été remplacé par un American Committee for a Strong Europe (Comité américain pour une Europe forte). Par « Europe forte », il faut comprendre, une Europe capable de suppléer les troupes US dans le monde et de vaincre les résistances anti-globalisation dans sa population.

Ce Comité, qui évitera d’intervenir trop ouvertement dans la politique de l’Union, a immédiatement sollicité des « amis de l’Amérique » pour le faire en son nom. Ainsi, l’Arabie saoudite a-telle répondu présent pour financer les prochaines campagnes électorales de Nicolas Sarkozy en France et permettre aux néo-conservateurs d’en finir avec Dominique de Villepin. Des mesures similaires ont été prises pour chaque grand État membre de l’Union.

Par Thierry Meyssan, 27 septembre 2005

 Lire sur Voltaire :
www.voltairenet.org/article128785.html


URL de cet article 2758
   
Roberto Saviano. Gomorra. Dans l’empire de la camorra. Gallimard, 2007.
Bernard GENSANE
Il n’est pas inutile, dans le contexte de la crise du capitalisme qui affecte les peuples aujourd’hui, de revenir sur le livre de Roberto Saviano. Napolitain lui-même, Saviano, dont on sait qu’il fait désormais l’objet d’un contrat de mort, a trouvé dans son ouvrage la bonne distance pour parler de la mafia napolitaine. Il l’observe quasiment de l’intérieur pour décrire ses méfaits (je ne reviendrai pas ici sur la violence inouïe des moeurs mafieuses, des impensables tortures corporelles, (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

"Au Salvador, les escadrons de la mort ne tuent pas simplement les gens. On les décapite, on place leurs têtes sur des piques et on garnit ainsi le paysage. La police salvadorienne ne tuait pas seulement les hommes, elle coupait leurs parties génitales et les fourrait dans leurs bouches. Non seulement la Garde nationale violait les femmes salvadoriennes, mais elle arrachait leur utérus et leur en recouvrait le visage. Il ne suffisait pas d’assassiner leurs enfants, on les accrochait à des barbelés jusqu’à ce que la chair se sépare des os, et les parents étaient forcés de garder."

Daniel Santiago,prêtre salvadorien
cité dans "What Uncle Sam Really Wants", Noam Chomsky, 1993

Commandos supervisés par Steve Casteel, ancien fonctionnaire de la DEA qui fut ensuite envoyé en Irak pour recommencer le travail.

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