18 
Révélations sur les dessous peu reluisants d’un dessin.

Plantu ne s’est pas planté, il a réglé un compte, en douce. Et voici lequel.

Le dessin : une Marine le Pen souriante (visage angélique de Claire Chazal), un Jean-Luc Mélenchon dont le rictus et les sourcils révèlent une méchanceté soulignée par un poing levé qui ne demande qu’à s’abattre. Les deux, brassard au bras, à la SS, lisent le même discours intitulé «  Tous pourris ».

On trouve peu de défenseurs de cette vilenie, même parmi la classe médiatico-politique qui s’alarme de la montée en puissance d’un tribun qui rompt avec le style policé enseigné à l’ENA et avec le discours de la gauche molle pour qui le comble de l’audace est symbolisé par le balancier d’une l’horloge comtoise. Jean-Michel Aphatie et Rachida Dati, par exemple, ont pris la défense de Jean-Luc Mélenchon. C’est dire !

Chacun parle de dérapage, de mauvais dessin. Jeu de mot obligatoire : Plantu s’est planté.

La vérité est qu’il a réglé un compte en jouant insidieusement au billard à trois bandes et que son dessin est un discours politique simpliste, hargneux et excommuniant dont les vrais raisons sont cachées.

Démonstration et révélations.

Première bande : le prétexte du dessin.

Jean-Luc Mélenchon, «  populiste » est assimilé à Marine Le Pen (poujadiste). On nous persuade depuis des mois que c’est pareil. Sur ce qu’est le populisme, je vous renvoie à un article que j’ai signé dans Le Grand Soir sous le titre «  Vive le populisme, ma mère, vive le populisme !  » où je prétends que la droite et ses complices profanent le dictionnaire pendant la sieste des quarante.

Deuxième bande. L’inattendu remplaçant de Marine le Pen

Dans l’Express, Plantu s’explique :

(http://www.lexpress.fr/actualite/politique/plantu-les-gesticulations-de-melenchon-sont-une-caricature_954133.html).

Son plaidoyer compte près de 700 mots. Le nom de Jean-Luc Mélenchon y apparaît 4 fois, celui de Marine Le Pen aucune. Or, c’est bien le rapprochement entre les deux qui fait scandale. Mais pourquoi son aversion pour les mots et les gestes (à trois reprises il parle de "gesticulations") du président du Parti de Gauche ? La lecture de son explication nous l’apprend : escamotée la prétendue accointance avec Marine Le Pen, celle-ci étant soudainement sortie des préoccupations de Plantu, voici qu’apparaît à pas moins de 6 reprises le nom d’un pays : Cuba ou de sa capitale. Et Plantu d’enfoncer le clou. Car, martèle-t-il, Mélenchon a soutenu Cuba sur France inter en déclarant que ce n’est pas une dictature.

S’il était permis à un dessinateur comme Plantu de sortir de la caricature quand il s’aventure dans le domaine de l’analyse politique, il pourrait souscrire à une vision nuancée de la réalité cubaine ainsi que le font son confrère Wolinski (président d’honneur de l’association Cuba Si France), plusieurs dessinateurs de Charlie Hebdo (dont son directeur, Charb) et une belle brochette d’individus que nous prendrions volontiers en stop, de Danielle Mitterrand à Nelson Mandela en passant par une douzaine de prix Nobel, d’artistes (y compris états-uniens) et par la plupart des dirigeants politiques des pays d’Amérique latine et, sur d’autres continents, de dirigeants ou hommes politiques de pays qui luttent pour préserver ou conquérir leur souveraineté.

Tous ont au moins compris (et ce n’est pas soutenir «  le régime de La Havane » comme le dit Plantu), qu’on peut distinguer entre le caudillo Franco qui massacra son peuple avec l’aide des armées du Duce et du Furher, et celui que les Cubains appellent Fidel, leader charismatique d’un pays où jamais en un demi-siècle les fusils de l’armée ou de la police ne se braquèrent sur la population.

Tous ont fait la différence entre les dictatures qui emprisonnèrent, torturèrent, assassinèrent à grande échelle ces dernières décennies en Amérique latine, dictatures qui comptent donc à leur passif des morts ou disparus par dizaines de milliers et Cuba où le triomphe de la révolution mit fin à la fois aux exécutions extra-judiciaires fréquentes auparavant et à la colonisation de fait par les USA.

S’il s’agit de dire que Cuba (pour résister victorieusement à une loi implacable d’attraction géo-politique qui veut qu’une petite île pratiquement accolée à un grand pays tombe automatiquement dans son giron) applique un système politique qui n’est pas le nôtre, on en conviendra et on ne préconisera pas de l’importer en France. Pas question, même si le système électoral cubain et assez parent de celui (peu décrié chez nous) par lequel nombre d’associations, syndicats, ONG, voire partis politiques élisent leurs dirigeants.

Quant aux «  dissidents », leur nombre est multiplié par le nombre de fois où notre presse en parle en les magnifiant. Le Monde, par exemple, publie depuis des lustres, avec une régularité de métronome, des articles à charge (tous, toujours) contre Cuba jusqu’à nous faire presque oublier qu’il existe des prisons surpeuplées dans des pays pro-atlantistes et un bagne affreux à Guantanamo.

Troisième bande. Le dessinateur persécuté et réfugié au Mexique.

Autre loi d’attraction : celle qu’exercent les pays riches sur les pauvres des pays pauvres. Voir l’Europe sur l’Afrique, les USA sur l’Amérique latine, etc. La règle est de baptiser «  immigrant » tout Africain qui passe le détroit de Gibraltar, tout Mexicain qui franchit le Rio Grande et «  dissident », tout cubain qui quitte son île. Parmi ces derniers, on en trouve qui sortent clandestinement pour être accueillis en héros à Miami, d’autres qui épousent des étrangers, d’autres qui, envoyés en mission (médecins, sportifs, enseignants, intellectuels, artistes, diplomates...) succombent aux sirènes qui leur promettent une bien meilleure rémunération des talents et savoirs acquis dans l’île.

Ce sont des immigrés économiques, dont certains retournent épisodiquement à Cuba et dont d’autres justifient leur départ définitif (et lavent la honte de leur désertion) en se découvrant un tardif esprit dissident (c’est le cas de Zoé Valdès, par exemple).

Plantu met Jean-Luc Mélenchon au défi de rencontrer Angel Boligan un dessinateur «  cubain réfugié au Mexique » et présent à Noisy-le-Grand pour une exposition. Vous avez bien compris : Boligan, persécuté par La Havane s’est réfugié au Mexique.

Et maintenant, voici la vérité, toute en nuance, comme l’est Cuba (et pas Plantu).

Angel Boligan est un caricaturiste d’un talent immense (Plantu est petit à côté, par son trait de plume et son intelligence politique). Le Grand Soir a choisi plusieurs fois Boligan pour illustrer des articles (les dessins que vous voyez ici sont aussi de lui).

Il a d’abord été professeur d’arts plastiques à Cuba où il a publié ses dessins dans diverses revues humoristiques.

En 1992, il sort légalement de son pays pour exposer à Mexico. Il est recruté le jour même de son arrivée par le plus grand quotidien mexicain, El Universal. Il obtient une autorisation de prolonger son séjour de deux mois, puis de trois, puis... la vie... Vous auriez fait quoi ?

Il ne se prétend pas exilé, ni réfugié. Pas davantage il ne dit que la situation de l’île assiégée économiquement, militairement, médiatiquement offre la totale liberté dont rêve un caricaturiste.

De Mexico, il produit «  des dessins qui tuent » contre l’Empire. Mais aussi parfois, ligne éditoriale de son employeur oblige, des dessins critiques envers son pays (c’est son métier, nul ne le lui reprochera) : «  Bien sûr, je me sens aussi dans l’obligation de parler de Cuba quand il s’y passe quelque chose d’important », explique-t-il.

En juillet 2010, le site internet de la culture cubaine à travers le monde («  Cubarte ») annonce une exposition de caricatures «  por un mundo mejor » au Museo del Humor de San Antonio de los Baños, ville natale d’Angel Boligan dont les oeuvres sont évidemment mises à l’honneur. http://www.cubarte.cult.cu/paginas/actualidad/noticia.php?id=145873&tabla=

Comblé de prix internationaux, Angel Boligan est membre de l’Union nationale des écrivains et artistes de Cuba.

Voici donc comment Plantu utilise Marine Le Pen afin de « nazifier » Jean-Luc Mélenchon et fabrique un dissident persécuté pour exsuder une haine tranquille qui prévaut dans les colonnes d’un quotidien qui fut «  de référence »,

«  Le travail des caricaturistes est de réagir aux buzzs et aux propos caricaturaux de n’importe quel leader gesticulant, fusse-t’il (sic) de gauche. » dit-il enfin.

Il admettra donc que celui du polémiste est d’épingler les trucages et de mettre en évidence les coups tordus d’un dessinateur, fût-il en vogue.

Et, par conséquent, ni lui ni son journal ne m’en voudront. Ceux qui nous lisent n’en doutent pas.

Maxime Vivas

COMMENTAIRES  

25/01/2011 01:58 par ppkalou

Mille fois merci.

25/01/2011 01:59 par Anonyme

Excellent !

Merci !

25/01/2011 10:22 par LeMarmot

Il (Plantu) doit se dire "si j’aurais su je saurais pas venu" nul n’est prophète en son pays,il ne l’est point dans ses dessins.

25/01/2011 11:58 par Abdelkader DEHBI

""Chacun parle de dérapage, de mauvais dessin. Jeu de mot obligatoire : Plantu s’est planté.""

A mon avis le vrai jeu de mot est dans "mauvais dessin", dans le dessein de complaire à la pensée dominante.

Merci en tout cas d’avoir rappelé entre autres, que l’armée de la "dictature cubaine" n’a jamais tiré, elle, sur la population cubaine alors que dans la grande "démocratie algérienne" par exemple, les généraux putschistes, criminels et corrompus qui contrôlent le pouvoir réel en Algérie - et la rente pétrolière qui va avec - n’ont pas hésité durant la "décennie noire" - 1992 / 1999 - à sacrifier plus de 200.000 morts et plus de 20.000 "disparus", perpétrant ainsi de véritables Crimes Imprescriptibles, jusqu’à présent couverts par la criminelle complicité de ce qu’on appelle "la Communauté Internationale" et en particulier la complicité de la France.

25/01/2011 13:00 par kounet

Excellent ! Le Monde et Plantu sont finis .
Cuba n’est pas comme la dictature Américaine ! Les USA devrait rendre Guantanamo aux Cubains, les prisonniers y seraient mille fois plus heureux .
Les Cubains éduquent, soignent, expliquent et surtout ne tirent pas .
Qu’on se le dise .

25/01/2011 15:06 par Bernard Gensane

Le Monde fini, nous dit Kounet.

Allons, allons ! Ils sont en train de se choisir comme directeur un fan absolu du CAC 40.

25/01/2011 15:39 par argeles39

La démocratie c’est toujours relatif. Notre belle démocratie Française a pris quelques coups de canif suite au "NON" du référendum sur le TCE en 2005. La réponse démocratique a été le traité de Lisbonne ; mais on n’a pas trop entendu tous les chantres de la démocratie et des droits de l’homme, si prompts à cracher sur Cuba, s’en plaindre. Tous les spécialistes de la démocratie qui font de Cuba leur fond de commerce, on ne les a pas entendu sur la Tunisie, on ne les entend pas sur la Maghreb en général, ni sur le comportement Israélien en Palestine. On ne les entend même pas sur la Chine, pays qui a réussi pourtant une belle synthèse entre ce qu’il y a de pire dans le capitalisme et dans le pseudo communisme, mais c’est vrai que la chine à des moyens qui forcent le respect de tous les chantres "droit de l’hommistes" à géométrie variable.
Alors, certes, le régime Cubain n’est pas exempt de reproches concernant la démocratie et les droits de l’homme, c’est un régime autoritaire. Mais peut-il en être autrement compte tenu de la pression américaine visant à détruire la révolution socialiste ? Toutes les révolutions ont à affronter des contre révolutions, cela exige une certaine dose de fermeté et d’unité, sans quoi c’est un retour assuré vers l’état initial, les exemples qui le démontrent sont nombreux (Espagne de 36, Chili de Salvador Allende………..).
Admirables Cubains qui résistent et qui finalement ne s’en sortent pas si mal, avec d’incontestables réussites sur le plan de la santé et de l’éducation. Cuba c’est un pays du tiers monde qu’il faut comparer avec ses homologues et non avec des pays riches comme le notre. Par exemple, comparons Cuba avec ses voisins Haïti ou St Domingue, et là il n’y a pas photo.....
Dans l’immense majorité des pays, riches ou du tiers monde, le patrimoine des dirigeants s’incrémente fortement lorsqu’ils sont au pouvoir, ce n’est pas le cas de Fidel Castro, l’homme était sans doute bien plus riche avant la révolution que maintenant (compte tenu de la position sociale qui était celle de sa famille). Maintenant il est probable qu’il ne possède plus rien, car il n’est jamais attaqué sur ce thème, même par les plus haineux de ses adversaires, c’est quand même un signe qui veux dire quelque chose.

25/01/2011 18:05 par V. Dedaj

Plantu est devenu lui-même une caricature. Encore un de ces personnages qui monopolisent l’espace médiatique avec un mélange d’ignorance, d’arrogance, d’incompétence sur les sujets qu’ils abordent, du j’m’en-foutisme-parce-que-j’suis-une-célébrité et qui vous confondraient la capitale du Venezuela avec un instrument à percussion.

Le Monde, comme Libération, ont forgé toute une génération de Gauche Réactionnaire qui se tireraient une balle dans le pied si quelqu’un leur disait que leur gros orteil était populiste.

25/01/2011 18:47 par Abdelkader DEHBI

@ — V. Dedaj :

Comme vous avez raison !
Dans ses Essais Critiques, Camus pourfendait déjà ce genre de cuistres imbus du "personnage" que leur avaient fabriqué ""les gens de plume, de presse, de radio et de salons, tous ceux qui, d’un imbécile inoffensif, en quelques semaines fabriquent une vedette...."" ainsi que l’a si bellement exprimé le regretté Etiemble, dans son avant-propos à LA TRAHISON DES CLERCS.

Voilà ce que disait Camus :
""Aucune grande oeuvre de génie n’a jamais été vraiment fondée sur la haine ou le mépris. En quelque endroit de son coeur, à quelque moment de son histoire, le vrai créateur finit toujours par réconcilier. Il rejoint alors la commune mesure dans l’étrange banalité où il se définit.
Combien d’artistes qui refusent ainsi avec hauteur d’être un homme de peu ? Mais ce peu, aurait suffi à leur donner le vrai talent que, sans lui, ils ne peuvent plus atteindre. Sans lui encore, les voilà esclaves malgré eux, et au-dessous de cette commune mesure qu’ils méprisaient si fort.""
(cf : Essais Critiques « l’artiste en prison » Volume Pléiade page 1126 et 1127)

26/01/2011 00:57 par emcee

Viktor Dedaj a dit : « ... qui vous confondraient la capitale du Venezuela avec un instrument à percussion. »

... ou le Venezuela avec une trompette criarde :-D

Cela dit, on constate dans cette affaire, outre l’ignorance et l’arrogance, et tout le reste, que la droite et la droite (celle labellisée PS) sont bien décidées à diaboliser et marginaliser tout ce qui est à gauche. Et on en a encore pour plus d’un an de ces ignominies.

Le problème, c’est que la dernière fois qu’ils se sont alliés, ils se sont ramassés. Et il a fallu faire une élection au parlement pour que ça tombe pile poil comme ce qu’ils voulaient au départ.

Et, dans cette optique, si la gauche gagne aux présidentielles (quand ça commence par "si", ça veut dire que c’est une hypothèse, quelle soit envisageable ou pas) , donc je disais : si la gauche gagne aux élections, ils nous feront peut-être le coup de la Côte d’Ivoire ...

26/01/2011 08:32 par Serge Charbonneau

« Le Monde, comme Libération, ont forgé toute une génération de Gauche Réactionnaire qui se tireraient une balle dans le pied si quelqu’un leur disait que leur gros orteil était populiste. »
V. Dedaj

J’adore cette remarque.
Oui, j’aimerais avoir ce talent pour ces mots d’esprit qui disent tout.
Une sorte de caricature verbale efficace et "déridante".

Bravo et merci.
Je partage totalement votre avis.

Serge Charbonneau
Québec

27/01/2011 11:48 par Michel TAUPIN

Cher Maxime,

Une solide analyse qui ressemble à une belle gifle sur la gueule du sieur Plantu ! C’est toujours la même chose avec les esprits paresseux jouissant d’une renommée médiatique, ils s’accomodent du pire et comme ils ont encore un peu le sens de la culpabilité, ils cherchent vainement à se justifier par des moyens peu ragoûtants. Et puis ils tapent sur Cuba, comme ça, ils n’ont même plus à se justifier tant le terrorisme médiatique à son endroit a ravagé les consciences.

Ta réaction est d’une grande et opportune dignité, merci Maxime.

Michel TAUPIN
Cuba Si France

28/01/2011 17:35 par anarKO

Merci pour cet article. J’ai toujours eu une bonne image de Cuba mais il est vrai, ternie par les médias à la botte du pouvoir.
Grâce à ce journal que je lis depuis peu et qui correspond à ma "façon de penser", j’ai appris beaucoup de choses sur Cuba.
Je n’avais pas aimé non plus le dessin de Plantu qui m’a "choqué". Étant encore plus à gauche que Melenchon je me suis senti visé personnellement par ce dessin.
Ca fait du bien de lire ce genre d’article ! :)

30/01/2011 23:48 par Nardus

Bonjour, j’ai trouvé votre référence sur le site du Comité Valmy.
Effectivement, Le Monde est passé pour moi depuis pas mal d’années du statut de journal de référence à celui de journal de répugnance (en particulier depuis la lecture de "La face cachée du Monde".
J’ai donc lu aujourd’hui votre journal pour la première fois.
Et je tiens à vous adresser mes encouragements, et à vous remercier de votre travail ( et particulièrement aujourd’hui à féliciter Maxime Vivas pour sa critique et son analyse du dessin de Plantu).

31/01/2011 15:46 par David G. Boo

Félicitations pour la justesse de vos observations et la qualité de vos analyses. On ne dessine jamais un brassard nazi par accident.

07/02/2011 21:18 par Climbpissis

Comme vous je trouve que Plantu s’est planté dans ce dessin. Pour Melenchon, comme pour Marine. Mais bon, nous sommes dans un pays qui tolère la liberté de la presse.
Autrement, j’ai trouvé votre article délectable. Votre vision de Cuba comme plaque tournante de la démocratie et de la liberté d’expression ne manque pas de saveur :-))
A vous relire avec impatience pour de nouveaux éclats de rire !

07/02/2011 23:11 par Maxime Vivas

Votre vision de Cuba comme plaque tournante de la démocratie et de la liberté d’expression ne manque pas de saveur :-)

C’est vous qui le dites.
Je vois les choses en plus complexe. Les encagés de Guantanamo aussi, les enfants des rues du Pérou aussi, les veuves des journalistes assassinés au Honduras aussi, les mères retrouvant leurs fils dans les charniers de Colombie aussi et plein de gens qui ont voté non au référendum sur le TCE en France avant qu’on nous l’impose et même quelques amis qui se demandent pourquoi, chez nous, avec toutes ces télés ; il n’y en a pas une seule de gauche.

Complexe, oui.

17/02/2011 20:27 par Germanicus33

Et que penser de ces gens dits de gauche qui ont comparé Hugo Chavez à Hosni Moubarak : c’est la nouvelle mode au PS et chez les Verts.
Après Daniel Cohn-Bendit, Arnaud Montebourg a parlé à son tour de discours "à la Chavez" !!!
Nuls en politique et faux-culs.....

(Commentaires désactivés)