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Sociologue vénézuélien : La SIP est l’axe centrale du projet hégémonique des Etats-Unis

TeleSUR _ 30/03/08

"La SIP (Société Interaméricaine de Presse) fait partie de ce projet central d’hégémonie des Etats-Unis qui se profile durant les dernières années", a déclaré ce dimanche le sociologue vénézuélien Vladimir Acosta.

Pendant la Rencontre latino-americaine contre le Terrorisme Médiatique, qui termine ce dimanche dans le Centre d’Études Rómulo Gallegos latino-americaine (Celarg), Acosta a fait le compte de quelques faits qui ont été menés à bien après la formation de la SIP, en 1943.

Le sociologue a dit qu’en 1944 on a mené à bien une réunion au Mexique où on prétendait adapter aux peuples latino-américains les politiques du Gouvernement américain.

En 1945 on a créé l’Organisation des Nations Unies, en 1947 l’Agence Centrale d’Intelligence (CIA, par ses sigles en Anglais). Tous dans le but d’instaurer le pouvoir médiatique par le biais des grandes corporations de communication.

Asismismo, Acosta a indiqué que la SIP est la meilleure expression politique des derniers temps, qui est développée au moyen d’une domination impériale.

"Cet événement a mis en évidence que la SIP peut être la meilleure expression médiatique de l’impérialisme exercé sur l’Amérique latine avec un siège à Washington", a commenté Acosta dans son rapport.

Acosta a soutenu que lors de la réunion de la SIP ils ont posés les absurdes allégations quant à la liberté d’expression.

"Ce que nous faisons (la Rencontre latino-americaine contre le Terrorisme Médiatique) leur a donné du file à retorde, et ils ont été absolument ridicules , car pour la SIP, il n’y a pas de liberté d’expression au Vénézuéla mais ils viennent au Vénézuéla parler sans qu’il ne leur arrive rien", a t-il soulevé.

"Ils sont absolument ridicules, ça fait 10 ans qu’ils sont ridicules", a t-il dit. Il a assuré qu’il y a chaque fois moins de gouvernements complaisants et pour cette raison les grands chefs d’entreprise propriétaires des moyens de communication essayent de mentir toujours plus à la population.

TeleSUR - Abn/AV

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Désobéissons à l’Union européenne !
Aurélien BERNIER
Délocalisations, destruction méthodique des droits sociaux, incapacité à protéger l’environnement, refus de la démocratie... Après l’adoption du traité de Lisbonne en 2008, on pouvait croire que l’Union européenne avait atteint le fond du trou libéral. Erreur ! Depuis la crise financière, elle creuse ! Même l’idéal de solidarité entre États vole aujourd’hui en éclat. Une vague d’austérité sans précédent déferle sur l’Europe, qui place elle-même ses peuples sous la tutelle des marchés (…)
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Depuis 1974 en France, à l’époque du serpent monétaire européen, l’État - et c’est pareil dans les autres pays européens - s’est interdit à lui-même d’emprunter auprès de sa banque centrale et il s’est donc lui-même privé de la création monétaire. Donc, l’État (c’est-à -dire nous tous !) s’oblige à emprunter auprès d’acteurs privés, à qui il doit donc payer des intérêts, et cela rend évidemment tout beaucoup plus cher.

On ne l’a dit pas clairement : on a dit qu’il y avait désormais interdiction d’emprunter à la Banque centrale, ce qui n’est pas honnête, pas clair, et ne permet pas aux gens de comprendre. Si l’article 104, disait « Les États ne peuvent plus créer la monnaie, maintenant ils doivent l’emprunter auprès des acteurs privés en leur payant un intérêt ruineux qui rend tous les investissements publics hors de prix mais qui fait aussi le grand bonheur des riches rentiers », il y aurait eu une révolution.

Ce hold-up scandaleux coûte à la France environ 80 milliards par an et nous ruine année après année. Ce sujet devrait être au coeur de tout. Au lieu de cela, personne n’en parle.

Etienne Chouard

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