Si y a des pov’cons que ça les démange de lire Barthèss…

Oh concernant ce triste sire, les dictons bien français ne manqueraient pas non plus, le Littré en est est truffé...

Railler la cupidité, la suffisance, l’orgueil, la bêtise crasse et la cruauté est un sport intellectuel qui était déjà très pratiqué au Moyen-Age, (sans même parler de l’antiquité grecque et latine) un érudit pourrait vous en citer une liste à n’en plus finir Théophraste !

Bravo en outre pour l’illustration qui s’impose en effet à mon sens aussi !

Aux Antilles et en Guyane je ne sais pas quels sont leurs proverbes en créole, mais je me suis laissé dire qu’ils sont déjà en train de faire la fête et sont très fiers d’eux ! (Ils peuvent en effet...)

Je réitèrerai ce soir ce que j’ai rétorqué le 11 mai 1981 à un collègue socialiste qui se gargarisait de "grand espoir populaire" : on a vidé la poubelle mais on n’a pas rempli le frigo.

Quand je vois les cons faire la fête place de la Bastille comme il y 31 ans, je me dis qu’un agage est hélas vrai : les peuples n’ont pas de mémoire ! Ca me désole et me fait peur.

Mitterrand a pris Le Pen à 2% et l’a laissé au dessus de 10%. Jospin l’a porté au 2eme tour. Hollande prend la fille Le Pen à 18% et va gouverner comme les deux autres en fraudant l’étiquette de gauche. Quel sera le résultat dans quelques années ?

Mitterrand, lui, il maîtrisait : il avait fait exprès de faire monter Le Pen. Mais depuis, la marionette a cassé ses fils.

Ce soir, j’ai beau avoir participé à vider la poubelle, j’ai surtout peur qu’on ne la remplisse très vite de nouveau.

Et que cette fois, elle déborde !

@06/05/2012 à 23:24, par Fald

D’avoir vidé la poubelle c’est déjà ça ! (D’autant qu’elle empestait dramatiquement)

Curieux : j’ai vu deux France se réjouir hier soir, à peu de distance l’une de l’autre. D’un côté un bar avec la chaîne parlementaire, qui explose littéralement à 20 heures précise quand les dizaines (non, on ne peut décidément pas y faire tenir cent personnes, à moins de déborder dehors) de partisans du PG , en très grande majorité jeunes, ont hurlé leur joie de la disparition de "l’autre". Discussions en sortant : "Maintenant, il va falloir travailler", tons résolus. Pas de triomphalisme. La route sera longue pour faire accepter à une majorité de gens des évidences du genre "la Dette doit être auditée". Seul clin d’oeil d’humour : distribution d’affiches ayant servi le 1er mai.

D’un autre côté, à quelques centaines de mètres de là , des gens du PS (généralement bien plus âgés) se lâchaient, souvent couverts par les cris d’un groupe de manifestants anti-N-D des Landes toujours aussi remontés par les propos d’un possible futur premier ministre.

Les perdants ? Euh... on ne les a pas vus.

Version grecque du "kastoapovkon" :

- Nouvelle Démocratie (conservateurs) 20,2% (précédemment 33,5%) - Antonis Samaras
- Coalition de la Gauche Radicale (Syriza) 16.06% - Alexis Tsipras
- Pasok (centre-gauche) 13,79% (précédemment 43,9%) - Evangelos Venizelos
- Grecs Indépendants (conservateurs) 10,44% - Panos Kammenos
- Parti Communiste (KKE) 8,38% - Aleka Papariga
- Aurore Dorée (Chryssi Avgi) (extrême-droite) 6.86% - Michaloliakos Nikos
- Gauche Démocratique (centre-gauche) 6% - Kouvelis Fotis