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Sarkozy II, le retour : c’est non à 62% !

Sarkozy II, le retour : c’est non à 62% !

L’éventualité d’un retour aux affaires de Nicolas Sarkozy n’est pas donc aussi bien accueillie que ce que des médias bien ou moins bien avisés s’étaient empressés de laisser entendre. Selon un tout récent sondage, 62% des français, tous bords confondus, ne souhaitent plus entendre parler de lui en politique. Une mise au point aussi nécessaire qu’intéressante.

Alors que le couple Hollande-Ayrault reprend sa baisse dans les sondages, serait-il possible que la France, dans sa grande majorité, exprime un sévère rejet envers toutes les politiques libérales ?

Reste que l’image de figure tutélaire de l’ancien, et tant décrié, président conservateur n’aura servi que lors de la drôle de bagarre pour la tête de l’UMP.

Pour parvenir (temporairement ?) à ses fins, Jean-François Copé avait soufflé sur les cendres sarkozyennes en espérant qu’elles fussent des braises. Mais pas trop. Juste le temps de se voir remettre, toutes chaudes, les clés du parti d’opposition.

La pétaudière que furent ce vote et sa comptabilisation, la mise en place de l’improbable Cocoe - Commission de contrôle des opérations électorales de l’UMP, qui n’aura empêché ni contestations sans fins ni permis de « mandat clair » entre le meilleur ennemi de Sarkozy et son ancien « collaborateur », Fillon - avaient conduit les gazettes à placer sans frémir le chassé de l’Elysée en position d’arbitre. Voir en cheval de retour.

Que nenni. Il " n’hennit " même plus. Le pire, à lire les résultats du très récent sondage BVA pour i>télé, est que la grande majorité des sondés (55%) remet en cause le bilan politique de Sarko. Bien plus que son agitée personnalité (41%). Il n’y a plus guère que Carla et Bernadette pour affirmer qu’elles lui voient faire un second tour de manège.

INIMITIE UMP-FN DE FACADE

Les souvenirs ne s’effacent pas malgré le temps écoulé depuis le 15 mai dernier, date de sa dernière apparition sur les marches de l’Elysée. Le bouclier fiscal, l’injustice globale et l’inefficacité de son quinquennat plombent toujours sérieusement le ressenti des Français vis-à -vis de l’ex chef d’Etat.

A méditer pour François Hollande. Selon, cette fois, le baromètre Ifop/JDD, la cote de « Moi Président » s’établit désormais à 37% d’opinions positives, en baisse de un point : son plus bas niveau depuis son arrivée au pouvoir.

Il glisse aussi vite sur les pentes de février que Sarkozy en son temps. A la différence de Fillon, dont la popularité tenait mieux le coup que celle de son patron, Jean-Marc Ayrault chute au même rythme et au même niveau que Hollande : 37% lui aussi.

Comme quoi la politique socialo-libérale actuelle n’était peut-être pas celle qu’attendaient les Français en glissant leurs bulletins dans l’urne.

Mais revenons à Sarko. Les sympathisants de droite disent croire encore à un « come-back » du mari de Carla. Non seulement à l’UMP (75%) mais aussi, et le chiffre est fort intéressant, par 65% des amis de Marine Le Pen.

L’inimitié entre l’extrême-droite et la droite traditionnelle ne serait-elle que de façade ? Ou bien les appels du pied de certains députés lors des législatives, Nadine Morano en tête, auraient ils fait leur chemin pour écraser finalement la droite « humaniste » ?

Ce rapprochement met à mal, également, le concept de la construction de cette nouvelle droite, populiste et peu soucieuse de conserver la Constitution en l’état, notamment en ce qui concerne la nationalité. Ou celle-ci se sent elle désormais suffisamment forte pour imposer ses vues d’ostracisme à une UMP affaiblie ?

A ce titre, les prochaines municipales, prévues pour 2014, seront riches d’enseignement …

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Leur Grande Trouille - journal intime de mes "pulsions protectionnistes"
François RUFFIN
GoodYear, Continental, Whirlpool, Parisot-Sièges... Depuis dix ans, à travers la Picardie d’abord, la France ensuite, j’ai visité des usines de robinets, de pistons, de cacao, de lave-linge, de canapés, de chips ; de yaourts, avec toujours, au bout, la défaite. Ca m’a lassé de pleurnicher. Mieux valait préparer la contre-offensive. C’est quoi, leur grande trouille, en face ? Leur peur bleue ? Il suffit de parcourir le site du MEDEF. Ou de lire leurs journaux, Le Monde, La Tibune, Les Echos : (...)
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Depuis 1974 en France, à l’époque du serpent monétaire européen, l’État - et c’est pareil dans les autres pays européens - s’est interdit à lui-même d’emprunter auprès de sa banque centrale et il s’est donc lui-même privé de la création monétaire. Donc, l’État (c’est-à -dire nous tous !) s’oblige à emprunter auprès d’acteurs privés, à qui il doit donc payer des intérêts, et cela rend évidemment tout beaucoup plus cher.

On ne l’a dit pas clairement : on a dit qu’il y avait désormais interdiction d’emprunter à la Banque centrale, ce qui n’est pas honnête, pas clair, et ne permet pas aux gens de comprendre. Si l’article 104, disait « Les États ne peuvent plus créer la monnaie, maintenant ils doivent l’emprunter auprès des acteurs privés en leur payant un intérêt ruineux qui rend tous les investissements publics hors de prix mais qui fait aussi le grand bonheur des riches rentiers », il y aurait eu une révolution.

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