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Réponse à l’article Jack Ralite paru dans l’humanité du 5 décembre

C’est peut être l’âge qui rend Jack Ralite aussi mal voyant dans le contenu de ses propos à l’égard de la situation en Syrie. Il souffre sans doute comme Chirac de la maladie d’anosognosie. Il peine à se rappeler qu’il défendait hier avec autant de ferveur ses camarades du PCUS qu’il en met aujourd’hui à défendre une vision pseudo atlantiste des droits de l’Homme. A ce que je sache, je ne l’ai pas vu se prononcer sur les crimes commis en Libye par l’Otan (35000 morts selon certaines sources) par ceux qui semblent aujourd’hui défendre (peut être à son corps défendant) comme lui les « démocrates » Syriens. Chacun a bien compris qu’il s’agit d’une vraie guerre dont l’objectif final se trouve être l’Iran mais aussi et surtout la Chine et la Russie.

En Syrie, ce sont principalement les islamistes et Salafistes qui mènent la danse avec l’appuie de l’occident, la Turquie et Israël qui les entraînent et les armes.

L’opposant Syrien Qadri Jamil, secrétaire du Comité national pour l’unité des communistes ne vient -il pas de déclarer le samedi 3 décembre - RIA Novosti à Damas - que des "groupes armés et soutenus depuis l’étranger" représentent à ce jour (en Syrie) la plus grande menace pour son pays, "Des groupes armés sont aujourd’hui la principale menace pour l’avenir du pays", a déclaré M.Jamil lors d’un congrès extraordinaire du Comité. Et d’expliquer que l’aggravation de la violence et sa propagation territoriale réduisait la marge d’une protestation pacifique dans le pays, tout en augmentant le risque d’explosion dans la région. D’autre part, a indiqué l’opposant, cette même croissance de la violence, la menace d’une intervention militaire extérieure et la pression économique renforcent la cohésion de la société syrienne. M.Jamil a appelé les autorités syriennes à "distribuer des armes parmi la population, à créer des milices nationales pour protéger les frontières et (…) liquider les groupes armés", ainsi que pour prévenir une éventuelle invasion militaire de l’étranger.

Ce regard, de quelqu’un qui connaît mieux que quiconque la situation réelle en Syrie appelle de la part de nos spécialistes en matière de droit l’homme et de démocratie à un peu plus clairvoyance. Jack Ralite est sans doute encore un bon défenseur de la Culture, mais ça ne lui donne pas le droit de se présenter comme un donneur de leçon de démocratie et de se comporter en émule de BHL.

Le régime Syrien n’est sans doute pas une démocratie comme nous l’entendons en occident. Nous en convenons tous. Son Président actuel n’est pas non un exemple de respect des droits de l’homme. Mais combien de pays au moyen orient les respectent-ils ? Aucun ou presque. Bachard a du sang sur les mains mais Sarkozy tout autant (Côte d’Ivoire, Libye…) quant à Obama, prix Nobel de la paix et ses prédécesseurs, ils auraient du être déférés depuis longtemps au TPI quoique ce tribunal semble avoie été crée exclusivement pour juger les lampistes.

La Syrie doit conserver son unicité dans le respect des différences culturelles et religieuses. La démocratie est une exigence que Bachard doit entendre et mettre en oeuvre rapidement. Les anciennes puissances coloniales dont la France n’ont pas à s’ingérer ni à l’exploiter ce conflit ni les Etats Unis, pas plus que la Turquie et Israël. Le peuple Syrien qui manifeste aussi par centaine de milliers tous les samedis (pour ) et (contre ( mais en moins nombre beaucoup et de beaucoup) est assez grand pour régler ses problèmes en interne.

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La Machine de guerre américaine
Peter Dale SCOTT
« J’avais dit du précédent livre éblouissant de Peter Dale Scott traitant de ce sujet, (Drugs, Oil and War) "qu’il faisait passer la plupart des explications journalistiques et universitaires concernant nos interventions passées et présentes pour une propagande gouvernementale écrite pour les enfants’. Son dernier ouvrage est encore meilleur. Lisez-le ! » - Daniel ELLSBERG, « l’homme qui fit tomber Nixon », auteur de Secrets : A Memoir of Vietnam and the Pentagone Papers Ce livre (…)
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(CUBA) "Tant qu’il y aura l’impérialisme, nous ne pouvons nous permettre le luxe du pluri-partisme. Nous ne pourrions jamais concurrencer l’argent et la propagande que les Etats-Unis déverseraient ici. Nous perdrions non seulement le socialisme, mais notre souveraineté nationale aussi"

Eugenio Balari
in Medea Benjamin, "Soul Searching," NACLA Report on the Americas 24, 2 (August 1990) : 23-31.

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