« La commission d’experts n’a trouvé aucune preuve de l’usage d’armes chimiques par l’armée syrienne », avait indiqué Mme Del Ponte.
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Au moment où les services américains et français fabriquent des « preuves » pour accuser le régime syrien d’avoir eu recours aux armes chimiques, il est instructif d’écouter ce que disait la magistrate suisse, et ancienne procureure du Tribunal pénal international à la suite d’une enquête onusienne sur cette affaire qui remontait à quelques mois. Et c’était le gouvernement syrien lui-même qui avait pris l’initiative de demander à l’Onu d’enquêter sur l’emploi par certains groupes rebelles, qui s’étaient emparé d’une usine de chlore près d’Alep. Un produit qui avait servi à la fabrication par les rebelles de bombes chimiques artisanales qu’ils avaient utilisées contre la localité de Khan Al-Assal, près d’Alep.
Carla del Ponte avait affirmé, à la télévision suisse, en se fondant sur plusieurs témoignages, que ce sont les rebelles syriens qui se sont servis de gaz sarin, un agent neurotoxique interdit par le droit international.
« La commission d’experts n’a trouvé aucune preuve de l’usage d’armes chimiques par l’armée syrienne », avait indiqué Mme Del Ponte.