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Radical et unitaire : Lettre ouverte au NPA

Chers camarades et contradicteurs du NPA,

Nous avons apprécié votre démarche consistant à engager un débat sur le fond avec nos prises de position dans le débat économique engagé à l’occasion des élections européennes (1). Nous vous adressons quelques éléments de réponse bien trop courts, mais qui nous aideront peut-être à clarifier ce qui pourrait nous rassembler, d’un côté, et ce qui continuera peut-être de distinguer nos démarches, d’un autre côté. Disons que nous partageons sans doute avec vous l’idée que nous nous faisons du devoir des intellectuels : la critique doit être radicale, sous peine de servir sans délai de supplétif à une volonté de puissance ou de domination. Mais nous pensons que la critique radicale (dont semblent devenus incapables certains socialistes et certains Verts) doit s’incarner dans des propositions historiquement situées. C’est donc l’articulation entre la critique et l’agir qui crée l’essentiel de nos soucis, en vue de frayer une voie entre les institutions qui semblent (provisoirement) devoir être tenues pour données, et celles dont nous rejetons hic et nunc le bien fondé, dussent-elles passer pour des rocs et mobiliser un effort d’imagination sans précédent pour les abolir et les remplacer.

Avant de préciser notre point de vue, une remarque de méthode s’impose. La transformation radicale de la société exige, vous en conviendrez, un débat franc mais aussi ouvert et bienveillant, et non l’anathème, entre ceux qui souhaitent y oeuvrer. A lire votre texte, affleure clairement l’idée que nous serions, en définitive, des « mous », pour ne pas dire des « sociaux-traites » ne voulant pas véritablement « remettre en cause le système capitaliste ». Du début à la fin, votre texte semble mue par une obsession : cliver et cliver encore afin d’exhiber que seul le NPA est « pur », « vraiment à gauche » et « révolutionnaire ». Le NPA aurait-il définitivement abandonné ce que le trotskysme a pu porter : le souci de l’unité, du « front unique » ?

Parce que nous avons le souci du débat fraternel et de l’unité à gauche, nous avons cependant tenu à vous répondre.

1. Positionnement de notre texte

Les deux textes - Europe : pour sortir du dirigisme libéral et Europe : pour changer de cap (2) - que nous avons soumis au débat ne se veulent pas un programme exhaustif et clé en main pour le Front de Gauche qui n’a du reste pas besoin de nous pour avoir des idées de politique économique progressiste. En partant de ce que nous sommes - des universitaires et chercheurs en économie - et sans prétendre à plus, nous avons cherché à remettre au coeur du débat politique des problématiques que plus de vingt ans de domination de la pensée libérale ont contribué à sortir du débat public « autorisé » : utilité et extension des services publics, politiques économiques keynésiennes (adaptées aux exigences du développement durable), plein-emploi stable et de qualité, réhabilitation de l’impôt citoyen fortement progressif, remise en cause du dogme du libre-échange, etc. Il faut rappeler que beaucoup d’économistes - ceux qui dominent le « champ académique » et l’appareil d’Etat ont les médias grand ouvert - jugent que tout cela n’est pas sérieux. Eh bien, en voilà d’autres qui, avec des arguments, pensent au contraire que c’est tout à fait sérieux et qu’il y a au moins matière à débat démocratique, que scientifiquement rien n’est tranché, que rien ne saurait être coulé dans le marbre, que l’économie n’est pas mue par des lois naturelles mais n’est après tout qu’une construction humaine. Le combat politique passe aussi par l’idéologie : c’est un coin dans l’idéologie dominante que nous avons voulu enfoncer, histoire de faire bouger les lignes et de montrer qu’il n’est pas délirant d’y accrocher un projet de politique économique progressiste. On peut juger cette démarche « modérée », mais elle a la cohérence de son positionnement et la mesure de son ambition.

2. La critique du capitalisme et de la propriété du capital

L’ensemble des 42 économistes signataires de l’Appel (3) partage - à quelques nuances bienvenues près - une vision radicalement critique des tenants et aboutissants de l’économie capitaliste dominante, vision s’appuyant principalement sur les acquis théoriques des révolutions conceptuelles de Marx et de Keynes. Partant, ils analysent la crise actuelle comme une grande crise ou une crise systémique (et pas comme une simple crise « financière », contrairement à ce que vous nous prêtez), avec au-delà de l’héritage marxo-keynésien, la prise en compte d’une dimension désormais fondamentale, l’urgence écologique.

Désastre économique, social, écologique, mais aussi démocratique : il y a bien des raisons de s’opposer non seulement au libéralisme, mais au capitalisme. Sur ce point, nous sommes d’accord.

Une fois cela posé, reste cependant une question : quelle alternative proposer ? L’anticapitalisme, en soi, n’est pas un gage de progrès : l’histoire tragique du stalinisme le démontre amplement. C’est pourquoi nous nous sommes efforcés, en particulier dans notre second texte, d’esquisser un ensemble de réponses « en positif » qui ne se veulent pas seulement des réponses « immédiates » à la crise, mais qui présentent ce que pourrait être l’ébauche d’un programme transitoire - son volet économique du moins - pour commencer à changer vraiment de société.

A l’inverse de ce que vous soutenez à plusieurs occasions, nous posons la question de la propriété du capital. C’est ce que nous faisons lorsque nous invitons à réhabiliter et à étendre les services publics (ce qui passe bien sûr par des renationalisations). Avec des arguments forts (contrairement au reproche que vous nous faites de « rester trop général » en l’espèce) : en particulier l’idée pas si souvent admise - y compris par les marxistes - que le « public crée de la richesse » avec laquelle il faut compter.
Une interrogation à ce propos : pendant longtemps, une certaine tradition marxiste a soutenu que l’Etat était « en dernier ressort » nécessairement au service du capital. Nous ne partageons pas ce point de vue. Que l’Etat - institution hétérogène - soit aussi au service du capital est une évidence. Nous pensons néanmoins que l’Etat social recèle une dimension non pas seulement antilibérale, mais aussi anticapitaliste. Avec les services publics et la protection sociale, des sphères entières d’activité - de l’ordre de 30% des emplois en France - échappent au capital. Celui-ci l’a d’ailleurs compris puisqu’il essaie de récupérer ces activités.

Nous indiquons par ailleurs : « qu’il faut mettre un terme à la domination des seuls actionnaires sur les entreprises en donnant de nouveaux droits aux salariés » et plus encore : « Quelles activités doivent relever du public, du privé ou bien de l’économie sociale ? C’est une question qui doit revenir au coeur du débat politique ». Certes, cela n’est pas « l’appropriation publique » des « principaux secteurs de l’économie ». Mais, outre que cela ait le mérite de la rendre possible si tel est le choix des citoyens (car c’est bien lui qui doit primer n’est-ce pas ?), cela nous semble le meilleur moyen de rouvrir le débat sur la propriété et le fonctionnement des entreprises, à bien des égards « tabous », y compris à gauche. Les libéraux - mais sont-ce les seuls ? - réduisent l’entreprise à un simple objet de propriété au service de la valorisation du capital. On peut leur opposer qu’elle est - ou du moins devrait être et cela dès aujourd’hui - une institution collective, sociale, qui engage aussi les parties prenantes que sont les salariés, bien sûrs, mais également les usagers, les clients, les fournisseurs, les collectivités locales, l’Etat, etc., et que ceux-ci doivent avoir voix au chapitre dans son fonctionnement.

Quelques mots supplémentaires sur ce point : nous l’avons dit, il y a bien des raisons de s’opposer à la domination du capital et à l’extension sans limite de la marchandisation du monde, mais le siècle passé a funestement démontré qu’il ne suffit pas d’être anticapitaliste pour être progressiste. Le changement radical de société que nous appelons de nos voeux n’est pas envisageable s’il ne s’ancre dans un projet qui garantisse que cette tragédie ne se reproduira pas. Pour ce faire, il nous faut une boussole : la démocratie, la souveraineté du peuple, qui place en son coeur le principe « un homme / une voix ». Fondamentalement, la démocratie n’est pour nous ni bourgeoise, ni formelle : elle est d’ores et déjà réelle mais… limitée, restreinte par les rapports capitalistes certes, mais pas uniquement. L’oppression de genre cela existe aussi. Et la bureaucratie de l’Etat, des associations ou des partis : cela existe tout autant. L’enjeu est alors bien toujours d’étendre la démocratie entendue non seulement comme « moyen », mais comme sa « propre fin ». N’est-ce pas d’ailleurs sur cette base que l’on peut remettre légitimement et durablement en cause le pouvoir du capital ? Alors que celui-ci repose sur un principe de puissance illimitée (une action / une voix), et donc d’inégalités illimitées, n’est-ce pas du côté de la démocratie que l’on trouve les ressources les plus radicales pour s’y opposer ? Certes, la lutte des classes est un fait incontournable, et nous oeuvrons de notre mieux et à notre niveau - notamment par notre soutien à l’initiative du Front de Gauche - à nous opposer aux classes possédantes et contrer les attaques de la droite : mais elle n’est pas une fin en soi. Finalement, n’est-ce pas la citoyenneté qui, par l’égalité et la délibération collective qu’elle institue, émancipe vraiment ? Une question sur ce point : le NPA, suivant en cela une longue tradition, juge-t-il que la démocratie est « bourgeoise » ou, doux euphémisme, « formelle » ?

3. Réponses plus ponctuelles

Concernant le Smic européen, nous nous prononçons pour « la norme d’un salaire minimum égal au moins à 60% du salaire moyen ». Le Parti socialiste se prononce pour 60 % du salaire médian ce qui équivaudrait à une baisse en France. Notre proposition représente une hausse immédiate de plus de 15% du Smic net. Vous proposez une hausse de près de 50% (tout de suite ?). Dans une Europe des 27 où les écarts de minima salariaux sont actuellement considérables (de 32 % du salaire brut mensuel en Roumanie à 52 % pour le Luxembourg), les enjeux sont pour nous avant tout ceux d’une harmonisation qui répondent efficacement au dumping social. Dans tous les cas, vous aurez remarqué que nous avons pris soin d’indiquer « au moins »…

Au sujet des banques, nous indiquons : « Les banques doivent être sous contrôle public. L’accès au crédit gagne certes à avoir une offre diversifiée avec une certaine concurrence. Mais un pôle de banques publiques articulé à des banques coopératives permettrait cela en protégeant la monnaie comme bien public. Les nationalisations en cours, menées trop timidement, en offrent l’opportunité ». Cela suppose que les banques coopératives le redeviennent. Mais le reproche que vous nous faites de vouloir préserver les banques « capitalistes » est infondé. En revanche nous nous prononçons contre un système de monopole public unique qui, l’histoire le montre, a souvent été une catastrophe pour l’accès au crédit.

Sur l’interdiction des licenciements : tout ne peut pas être écrit dans un texte destiné à publication dans la presse. Comme nous venons de le mentionner, nous proposons « de nouveaux pouvoirs aux salariés ». Le Front de gauche exige l’interdiction des licenciements dans les entreprises qui font des bénéfices, ce qui a été pendant longtemps la position de la… LCR. Le NPA se prononce, semble-t-il, pour « l’interdiction des licenciements en général ». Cela nous semble une surenchère inutile. Dans n’importe quelle société des entreprises fermeront ou seront conduites à réduire leurs effectifs. Mais il y a plus important. Le chômage et les licenciements ne sont pas uniquement la « faute du patronat », même si celui-ci en use et abuse trop souvent ainsi que de la précarité (les fins de contrats temporaires sont bien plus nombreux que les licenciements soit dit en passant). Ils relèvent aussi et d’abord d’une responsabilité globale, sociale : celle de la politique publique (budgétaire, monétaire, commerciale, industrielle, mais aussi la politique des revenus et celle de l’emploi…) mise en oeuvre par les gouvernements et l’Union européenne. A ne pointer que la « responsabilité patronale », on occulte totalement ce poids considérable de la politique économique, de la « responsabilité gouvernementale ». Or si une entreprise - même coopérative - n’a pas de débouchés suffisants : que peut-elle faire ? Le volet politique économique est étonnamment absent des propositions du NPA. Les libéraux considèrent que l’emploi se fixe d’abord sur le « marché du travail » : ils proposent en ce sens de réduire le coût du travail et de flexibiliser le droit social. Est-ce radical de rester prisonnier d’un raisonnement centré sur le marché du travail en se contentant de proposer l’exact inverse de ce qu’ils préconisent ? Nous ne le pensons pas. Pour nous, et Keynes apporte beaucoup sur ce point, le niveau global de l’emploi - et donc du chômage - ne dépend pas d’abord du fonctionnement du « marché du travail ». L’assouplir ou le rigidifier n’est pas la principale solution à l’emploi. Celui-ci dépend d’abord de la croissance et de la réduction du temps de travail. Et la croissance, qui doit être radicalement réorientée pour répondre à l’impératif écologique, dépend des politiques économiques mises en oeuvre et du partage de la richesse sur laquelle elles reposent. Toutes les mesures visant à redonner ses lettres de noblesse au droit social sont de ce fait bienvenues : mais on ne peut en faire un substitut au débat sur le contenu à donner aux politiques économiques.

4. « Tous ensemble »

Vous nous reprochez de ne pas être suffisamment « radical ». Sur bien des points nous pourrions vous retourner ce reproche. Mais quel intérêt ? Notre ambition n’est pas d’être, en soi, les plus « à gauche », les plus « maximalistes ». Pas plus que le Front de Gauche, le NPA ne peut se prévaloir du monopole de la radicalité. D’ailleurs, à moins de tous marcher en file indienne, on trouvera toujours plus à gauche que soi ! L’incantation et la dénonciation ne sont pas notre boussole. Notre projet est, avec d’autres, de porter un projet majoritaire pour transformer la société.

La gauche ne peut se réduire au duopole mortifère entre un Parti socialiste et des Verts majoritairement acquis au social-libéralisme et une extrême-gauche purement protestataire.

Le capitalisme connaît une crise sans précédent. C’est l’occasion où jamais de porter une alternative. Nous ne prétendons pas avoir raison sur tout. Qui peut le prétendre ? N’est-ce pas par la confrontation, mais aussi le dialogue, que nous pourrons avancer « tous ensemble » ?

L’unité, qui ne signifie ni uniformité ni consensus, est pour nous centrale. Elle ne s’impose pas simplement pour des raisons d’opportunités tactiques. La démocratie impose que le changement de la société procède d’un choix majoritaire. Il est sain qu’il en soit ainsi : et c’est bien pourquoi le choix de l’unité est stratégique. Imaginez la formidable force et l’extraordinaire espoir que cette unité pourrait apporter à ceux aux côtés de qui nous nous battons tous les jours contre les attaques du capital, de la droite et des libéraux de toute sorte. Ils tirent eux-mêmes leur vigueur de nos divisions.

Dans notre premier texte, il était indiqué : « L’urgence qu’il y a à dessiner des alternatives au capitalisme libéral mérite mieux en effet que la priorité donnée à son pré-carré ». « J’évoque, je ne balance pas » disait Michel Audiard. Vous aurez néanmoins remarqué que cette incise vous concernait directement.

De façon générale, le NPA pose des questions sérieuses. Nous avons la faiblesse de croire que le Front de gauche aussi et en mieux. Mais, quoiqu’il en soit, nous ne comprenons toujours pas pourquoi vous avez pris cette responsabilité extrêmement grave de la division. Rien ne le justifie au fond.

Les élections européennes seront bientôt derrière nous. Puisse donc cette page de la division se refermer rapidement.

Bien fraternellement

Laurent Cordonnier (Lille I), Florence Lefresne, Christophe Ramaux (Paris I), Richard Sobel (Lille I), Nadine Thévenot (Paris I), Bruno Tinel (Paris I).


1 Le texte du NPA « A propos de l’Appel des économistes pour le Front de gauche » est disponible en ligne :
http://www.npa2009.org/content/propos-de-lappel-de-36-%C3%A9conomistes...

2 Les deux textes des 42 économistes en soutien au Front de gauche sont disponibles en ligne :

http://www.frontdegauche.eu/index.php?option=com_content&view=article&id=376:europe--pour-sortir-du-dirigisme-liberal-&catid=97:actualite

http://www.frontdegauche.eu/index.php?view=article&id=514:europe-pour-changer-de-cap&option=com_content

3 Pour des raisons pratiques évidentes, il n’était pas possible de répondre à 42 à votre texte. La présente réponse n’engage donc que ses 6 signataires. Mais nous connaissons suffisamment nos collègues pour subodorer qu’ils partagent nombre des arguments, si n’est l’essentiel, présentés ici.

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