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Quand les "sadiques" se chargent de la justice, égalité et compassion, alors là…

Ce qui suit est surtout destiné aux analphabètes, illettrés, politiquement ignares et visiteurs d’une autre planète, car tous les autres sont surement conscients et agissent en conséquence et en toute connaissance de cause.

"Globalement", le capitalisme est aussi pervers à l’humanité que le sadisme est à "l’amour". Que le capitaliste, comme le sadique, ne s’occupe pas du "pourquoi" mais plutôt du "comment et combien" exploiter et infliger de la souffrance à autrui, uniquement pour sa propre gratification.

"Par définition, dessein et pratique, le capitalisme est un système qui concentre le pouvoir économique aux mains d’une petite minorité à l’exclusion de la grande majorité" (Anita Roddick)

85 des individus les plus riches du monde contrôlent la richesse équivalente des 50% de la population mondiale la plus démunie (85 = 3,9 milliards). 1% de la pop. du monde possède 65 fois plus que la richesse totale des 50% de la population mondiale les plus pauvres, (Oxfam, 2014).

On dit que, "la vie n’est pas facile". A quoi je réponds, "ça dépend de qui c’est qui pédale".

De toute ma vie, j’ai été le témoin de guerres, invasions, interventions et coups d’états militaires, soutiens de dictateurs, autocrates et théocraties, spoliations et exploitations des ressources naturelles et humaines, corruption, mensonges et trahisons, pour défendre "nos valeurs démocratiques", de la part de notre "classe dirigeante".

Toute ma vie, j’ai entendu ces mégalomanes, opportunistes arrogants et menteurs, égoïstes et avares, carriéristes politiciens, bureaucrates et technocrates ignares, se moquer et faire la "morale" au peuple, en leur demandant encore et toujours plus d’efforts et de sacrifices, "pour la nation".

Toute ma vie, j’ai vu l’exploitation, la misère, le chômage et l’injustice qu’est la vie quotidienne pour la majorité, qui vivent dans l’espoir de jours meilleurs en attendant les fins de semaines, les congés et les vacances, peut-être, et finalement la retraite, pour enfin avoir les moyens et le temps de "vivre" qu’il n’ont jamais eu et que beaucoup n’auront jamais.

Mais dans ma vie, j’ai aussi rencontré la bonté, la compassion et l’amour, l’intelligence, le courage et la générosité, l’amitié, la camaraderie et la joie de vivre. C’est ce qui m’inspire toujours et c’est par respect et à la mémoire de tous ceux-là que je me dois d’apporter ma contribution, même modeste, à cette lutte qui est la notre.

Notre "classe dirigeante" et nos institutions sont tous complices et au service des grandes puissances d’argent et il n’y a rien à attendre d’eux. (Surtout pas de la fausse "gauche", le Parti (pas) Socialiste).

Il est temps de réclamer le sens républicain de "liberté, égalité, fraternité". Il est temps de "déranger" le monde "douillet" des privilégiés et "classe dirigeante". Il est temps de briser leurs arrogance et indifférence profonde à la misère quotidienne qu’ils infligent aux peuples. Il est temps d’amener la bataille sociale et politique dans leurs propres jardins :

 Que les pauvres et sans abri s’installent dans les quartiers "chics", connus pour leur charité philanthropique et hospitalité.

 Que les chômeurs défilent devant "leurs" portes et sous "leurs" fenêtres, pour se faire entendre ;

 Que les travailleurs exploités occupent "leurs" places publiques et défilent dans "leurs" rues accueillantes ;

 Que les jeunes, désemparés, qui s’ennuient dans les cites HLM, visitent "leurs" quartiers pour trouver de "l’inspiration".

De toute ma vie je n’ai jamais éprouvé une telle urgence, une telle nécessité pressente d’agir et de lutter, que celle que j’éprouve aujourd’hui.

Car ce capitalisme "global" ; hégémonie idéologique et politique, pensée unique, dictature "de fait", d’injustice et inégalités qui en découlent, est une aberration à l’intelligence et la dignité humaine, et par son caractère belligérant et conflictuel, un danger éminent pour nous tous.

Ne nous laissons pas démoraliser, intimider, diviser et disperser par des "querelles intestines". Nous avons l’expérience, le savoir et les moyens d’agir. Il ne nous manque que le courage et la volonté pour enfin mettre ce monde "à l’endroit".

Si vous ne voulez pas qu’un jour, à votre tour, vous trouver, comme moi aujourd’hui, à rabâcher, lancer un appel désespéré, un cri du coeur, alors "debout citoyen", car votre avenir est en jeu et après tout, votre avenir vous appartient.

Je ne sais pas si moi j’y serai, à l’heure du "grand rendez-vous" historique, mais faites en sorte que vous, vous y soyez.

"El pueblo unido..."

Fraternellement,

ADSkippy

(Un "vieux loup", apatride, citoyen de la "Terre")

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Viktor Dedaj

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