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Colombie

Protestations devant l’ambassade du Costa Rica où le cousin d’Uribe demande asile

Un groupe de personnes, dont des parents de victimes des paramilitaires, ont protesté ce mardi avec des pancartes devant l’ambassade du Costa Rica à Bogota, qui traite une demande d’asile politique de Mario Uribe Escobar, ex congressiste et cousin du président colombien à lvaro Uribe.

Avec des pancartes sur lesquelles on lit « Sin olvido » (ne perdons pas la mémoire), on voit des photos des victimes des escadrons paramilitaires des Auto-défenses Unies de Colombie (AUC) et d’autres des principaux chefs de ces groupes, en prison, une vingtaine de personnes ont maintenant manifesté leur rejet envers Mario Uribe, qui a été président du Congrès.

L’ex sénateur Uribe a sollicité ce mardi l’asile politique au Costa Rica après que le Ministère public ait ordonné son arrestation, dans un processus à travers lequel on l’accuse de liens présumés avec des paramilitaires.

L’ordre d’arrestation a été donnée par Ramiro Marin, délégué du ministère public devant la Cours Suprême de Justice (CSJ), qui traite les liens présumés entre paramilitaires et 63 congressistes, dont 32 sont en détention.

Sur l’ensemble des congressistes sur lesquelles on effectue des enquêtes, 53 appartiennent aux partis ou aux mouvements qui forment la coalition majoritaire au parlement et qui a approuvé la réforme constitutionnelle facilitant la réélection du président Uribe dans les élections de 2006.

TeleSUR - Efe/sb - SB

»» Protestas ante la embajada de Costa Rica donde pide asilo primo de Uribe
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Depuis 1974 en France, à l’époque du serpent monétaire européen, l’État - et c’est pareil dans les autres pays européens - s’est interdit à lui-même d’emprunter auprès de sa banque centrale et il s’est donc lui-même privé de la création monétaire. Donc, l’État (c’est-à -dire nous tous !) s’oblige à emprunter auprès d’acteurs privés, à qui il doit donc payer des intérêts, et cela rend évidemment tout beaucoup plus cher.

On ne l’a dit pas clairement : on a dit qu’il y avait désormais interdiction d’emprunter à la Banque centrale, ce qui n’est pas honnête, pas clair, et ne permet pas aux gens de comprendre. Si l’article 104, disait « Les États ne peuvent plus créer la monnaie, maintenant ils doivent l’emprunter auprès des acteurs privés en leur payant un intérêt ruineux qui rend tous les investissements publics hors de prix mais qui fait aussi le grand bonheur des riches rentiers », il y aurait eu une révolution.

Ce hold-up scandaleux coûte à la France environ 80 milliards par an et nous ruine année après année. Ce sujet devrait être au coeur de tout. Au lieu de cela, personne n’en parle.

Etienne Chouard

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